Et ils sont tordants, je plussoie!

...

N'empêche, le mec qu'est plus procrastinateur que moi, quoi. Il a fini, et il poste pas.

Vous êtes de mêche hein, avouez..

De mèche pour quoi?

De mèche capillaire?

C'est tiré par les cheveux...

Si 3 personnes demandent la suite je la publie!

Moi je la veux elle est super ta fic!

ben +1

Plus qu'une!

Le forum est mortok.

Meuh non

Mein gott

coucou, moi je veux la suite :D

Chose promise chose due

Chapitre III : 2.21 Gigowatts

Kasumi n’en croyait pas ses yeux. Kokoto était la. Sans aucune égratignure. Tout y était. De la vieille folle au chat a l’échoppe d’arme jusqu'à la maison du chef, le quel était d’ailleurs présent en chair et en os.
- Ah ! fit-il en apercevant le gamin. Il s’approcha lentement de lui en s’appuyant sur sa canne. Puis il lui colla une baffe gigantesque et lui hurla dessus
- ESPECE DE SALE PETIT CON !!!! QUI T’AS PERMIS DE QUITTER LE VILLAGE SANS MON AUTORISATION !!!!
- Mais j’étais allé chercher des champignons !! Fit le gosse en pleurant
- JE T’AI DÉJÀ DIT QUE C’EST PLEIN DE VESPOID LA BAS !!! C’EST LE TRAVAIL DES FEMMES DE RECOLTER LES CHAMPIGNONS !!!
- Mais je sais me défendre moi…
- JE NE VEUX RIEN SAVOIR ! VA DANS TA CHAMBRE !
Le gosse rentra en pleurant dans la maison du Chef qui s’adressa à Kasumi :
- Je suis désolé, fit-il, C’est un orphelin que j’héberge. J’espère qu’il ne vous a pas importuné ?
- Non il m’a guidé jusqu’au village, répondit Kasumi encore sous le choc vis-à-vis de la réaction du Chef
- Je ne vous ai jamais vu dans les parages… Vous êtes chasseuse ? Demanda le chef soudain méfiant
- Oui je viens des contrées de l’ouest, fit-elle alors qu’elle comprenait de moins en moins la situation
- C’est parfait ça ! Avez-vous l’intention de vous installer ici ? Nous manquons de chasseurs ces derniers temps et les monstres sont aux portes de la ville…
- Allons bon… Mais je ne sais pas combien de temps je resterais. Y a-t-il un endroit particulier où je peux habiter ?
Le chef prit soudain un air mélancolique
- La maison des parents du gosse est libre depuis leur mort… Vous n’avez qu’as vous y installer vous n’êtes pas superstitieuse…
Kasumi découvrit la maison. Elle était dans un état vraiment merdique. Un véritable éco système s’y était développé, avec sa propre chaîne alimentaire. Des cafards mangeaient ce qui semblait être des restes d’on ne sait quoi. Des trucs inidentifiables, sûrement de grosses amibes, mangeaient les cafards, les rats mangeaient les amibes et les meubles, et enfin de drôles de champignons verts mangeaient les rats…. C’était infect. Elle passa 3 jours à remettre ça en état. Un coup de balais fit disparaître les restes étranges. Du coup, les cafards affamés périrent tous sous les attaques des amibes qui émigrèrent dans les égouts en quête de nourriture. Les rats les suivirent et les champignons verts disparurent en roulant de manière étrange en émettant un bruit qui ressemblait à « BOULA BOULA BOULA » Puis la maison sembla enfin habitable après de longues heures de remise en condition. Pendant tout ce temps, le gamin la regardait faire par la fenêtre. Un soir, elle l’invita à partager son repas. Étant donné qu’elle cuisinait admirablement bien, il en fut ravit. Il semblait en totale admiration devant elle. Comme si il avait trouvé une nouvelle mère. Une chasseuse qui plus est. Elle essaya d’en savoir un peu plus sur lui
- Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Klathorn! Tu as chassé beaucoup de monstres ?
- Oh une certaine quantité… fit elle en repensant au quasi génocides qu’elle effectuait régulièrement il fut un temps avec Bob pour approvisionner leur magasin.
- Moi aussi je chasse des monstres ! fit-il tout fier.
- Oh vraiment ? Et qu’es ce que tu chasse ? fit-elle attendrie
- Plein de choses ! Des Moswines, et surtout des terribles Vespoides ! Ils en ont pas l’air mais ils peuvent êtres dangereux si on ne sait pas se défendre ! Un jour je serais le plus grand de tous les chasseurs ! Si tu as des ennuis avec des Vespoides appel moi !
- J’y songerais fit elle en riant !
Ils passèrent la soirée à rire et à jouer. Puis elle le raccompagna chez le chef pour qu’il aille dormir. Elle eu de la peine pour ce gosse qui au fond, ne cherchait qu’un peu d’affection et quelqu’un a qui s’identifier depuis la mort de ses parents. Elle se dit que parfois, la vie était cruelle. Le lendemain le chef du village vint frapper à sa porte.
- J’ai du travail pour vous chasseuse ! Un Rathalos rode un peu trop près du village !
- Rien de plus simple! fît-elle
Elle revint une heure plus tard avec la tête du monstre et la posa sur la table du chef du village qui parut impressionné.
- En 30 ans, je n’ai jamais vu une chasseuse aussi talentueuse que vous !
Il lui régla sa prime. Ce train de vie s’installa et devint une routine. Le jour elle chassait et économisait de l’argent, le soir, elle s’occupait de Klathorn qui semblait rayonner de bonheur d’avoir trouvé une nouvelle famille. Un jour, elle le laissa l’accompagner pour une vulgaire quête de collecte. Elle eu d’abord peur en le voyant s’approcher des Vespoides mais, sa peur se changea en étonnement en le voyant les éliminer un par un. Elle lui ébouriffa les cheveux et lui glissa :
- Tu deviendras un grand chasseur un jour.
Elle semblait heureuse mais en vérité, une pensée la préoccupait. Elle ne comprenait pas se qui se passait et comment elle avait pu arriver la. Ce fut au bout de 6 mois qu’une réponse lui arriva. On annonça la venue d’un grand chasseur dans le village. Elle partit à sa rencontre. Plus par curiosité qu’autre chose. Il était en train de parler au chef. Il était plutôt grand et sa silhouette lui rappela quelque chose.
- Tiens voici Kasumi ! Fit le chef, C’est notre chasseuse depuis quelques temps !
L’homme se retourna vers elle et le chef commença à parler :
- Je te présente….
- Yian ! Hurla elle en lui sautant au cou, Je suis si heureuse de te revoir !
L’homme ne semblait pas comprendre la situation.
- Mais comment connaissez-vous mon prénom ? fit-il
Kasumi recula, frappée d’incompréhension
- Mais Yian ! C’est moi ! Kasumi !
- Jamais vu de Kasumi de ma vie ma p’tite dame ! Et pourtant Yian Bartholomé se souvient toujours d’un visage ! Surtout de celui d’une belle demoiselle !
Elle le regarda plus en détail. C’était bien lui. Bien qu’il semblait plus jeune et surtout de portait pas d’auréole au dessus de la tête. Et la, elle comprit tout. Le choc fut tel qu’elle sombra dans l’inconscience. Elle se réveilla dans son lit. La nuit était tombée, elle sanglota et se mis à pleurer.

Elle avait fait un bon dans le passé. Manfred s’était complètement planté. De A à Z. Ce scientifique minable l’avait envoyé a elle ne savait quelle époque. Puis elle réalisa en évaluant l’âge du chef qu’elle ne devait pas avoir effectué plus de 30 ou 40 ans en arrière. Du moins elle espérait. Elle ne savait même pas quand Yian Garuga était mort. Il entra d’ailleurs dans la pièce.
- Non pas que j’ai pas l’habitude de faire cette effet la aux demoiselles mais je viens m’querir de vot’ santé.
- Yian... Tu ne me croiras jamais…
- Je peux toujours faire semblant….
Elle commença à lui parler du docteur Manfred et de l’expérience. Il sembla perplexe jusqu'à ce qu’elle prononce le mot Wirsungologie.
- Attend répète moi ça beauté ?
- Wirsungologie ?
- Ouaip ! J’ai rien capté à ton histoire a la con mais je connais un type qui m’a baragouiné un truc du style ! Un mec des contrées de l’est ! Un certain Docteur Von Braun ! Il se disait Wirsungologue ! Parce que j’ai beaucoup voyagé tu sais ? Mais des femmes comme toi j’en ai pas crois…
- Merci Yian ! Tu me conduirais jusqu'à ce type ?
- Beh c’est qu’il n’habite pas la porte à coté le gazier ! Il y a bien 300 Km jusqu'à la frontière de ce foutu pays ! Et quelle frontière ! C’est gardé par des gens bizarres qui passent leur temps à boire et a danser en tirant en l’air avec de drôles de fusarbalettes et mettent des chapeaux en poils de je ne sais quoi à fourrure !
- Tu reculerais devant l’aventure ? fit-elle
- Jamais le grand Yian Bartholomé ne refuse une aventure à une femme ! A ça jamais ! On lève le camp demain !
Il était peut être un grand chasseur mais dans sa jeunesse, il n’était pas très malin. Kasumi se jura de le rappeler à son fantôme en revenant. Elle prépara ses affaires. Elle mourrait d’envie de régler cette histoire et d’enfin aller chercher Bob une bonne fois pour toute. Le lendemain, elle remercia le chef pour tout et lui donna tout l’argent qu’elle avait économisé.
- Donnez-le à Klathorn lorsqu’il serra en âge de l’utiliser.
- Je n’y manquerais pas… fit-il
Elle s’apprêta à sortir du village en compagnie de Yian mais Klathorn arriva en pleurant :
- Kasumiiiiii ! Ne pars pas !!
Elle le serra dans ses bras et en eu un pincement au cœur. Elle n’était pas douée pour les adieux.
- Il faut que je rentre chez moi… Que je retrouve ma famille.
- Ouaip ! Et c’est pas comme si tu pouvais comprendre ça p’tit gars ! Fit Yian dans un rire Gras. Elle lui lança un regard noir.
- Tu reviendras ? Fit-il en pleurant de plus belle
- Je ne peux rien te promettre. Mais je suis sur qu’on se reverra un jour
Elle le confia au chef et partit une bonne fois pour toute. Une larme coula le long de sa joue
- Vous vous n’ s’riez pas pris d’affection pour ce morveux par hasard ?
- Je ne crois pas que tu ne possède rien que la capacité à comprendre. Fit-elle dans une rage noire
- P’tetre ben que non. Moi j’ n’aime que les femmes ! Pas les gosses !
Et ils partirent pour de bon. La route fut longue mais calme. Rien ne semblait entraver leur progression à part quelques misérables monstres en chemin. Kasumi fut cependant impressionnée par la force surhumaine et l’habilité de Yian. Il se battait avec un gigantesque marteau de guerre qui devait bien faire près de 300kg mais qu’il maniait comme s’il s’agissait de carton. Cependant, plus ils avançaient et plus le froid devenait palpable. Jusqu'à ce qu’il devienne insoutenable. Ils s’arrêtèrent alors dans un petit village à flan de montagne à quelques kilomètres de la frontière des contrées de l’est. Elles étaient séparées de Gardemine par une chaîne de montagnes. Le seul accès se faisait par une sorte de canyon, verrouillé par le fort de Gardemine. Fort qui tombait en ruine depuis quelques temps, car il n’était plus entretenu depuis près de 10 ans. Ils entrèrent dans une échoppe pour acheter des fourrures. La vieille vendeuse leur demanda :
- Alors ça visite la région ?
- Nous allons vers les contrées de l’est ! Fit Kasumi
- Ca ça étonnerais bien mes vieux os ! fit la vieille
- Et pourquoi ça ?
- Mon mari, Asura ai son âme, est un des rares qui a réussi à y aller ! Il n’en est jamais revenu ! Tout comme tout ces pauvres gens, Asura ai leurs âmes, qui y sont allés ! Et vous savez ce qui leurs est arrivés ?!?
- Non ?
- Beh ils n’en sont jamais revenus non plus !!! Puis il y a tout ces gens qui réussissent à passer mais dans l’autre sens !!! Des gens cultivés surtout ! Moi j’vous dis ! C’est un sacré casse tête que ce pays !!!

Ils sortirent de l’échoppe et partirent dormir à la guilde en attendant la nuit. Ils se levèrent vers minuit. Ils passèrent le fort de Gardemine puis, se dirigèrent vers la frontière. Un vaste grillage semblait la protéger, avec des miradors remplis d’hommes tout les kilomètres. Ils passèrent in extremis et se fondirent dans la population de la première ville qu’ils trouvèrent. Ils prirent un hôtel et y laissèrent leurs armes et armures pour passer inaperçus. Ils payèrent la chambre pour une semaine. L’ambiance y était étrange. Il y avait des files d’attentes devant tout les magasins et les gens parlaient bizarrement en roulant les r.
Des affiches représentant un moustachu ornaient tous les murs et des statues de lui trônaient à tous les coins de rue. Elle interrogea Yian :
- Qui c’est ce type ?
- C’est leur leader ! Le Camarade Stounine ! Le grand patron quoi !
- Le camarade ?
- Ouaip ! Tout le monde s’appelle camarade ici ! C’est la tradition qui le veut !
Ils semblaient passer inaperçus pour le moment. Ils se dirigèrent vers un petit bar pour boire un ver et se remettre de leurs émotions. Yian s’adressa au Barman :
- 2 Vodka Camarade !
- Qu’es ce que c’est ? demanda Kasumi à Yian
- C’est leur alcool de grain local
- Je ne bois pas d’alcool… Fit Kasumi
- C’est possible ça ?!?
Elle interpella le Barman
- Qu’es ce que vous servez ?
- On n’a que Vodka ! fit-il
- Vous n’auriez pas plutôt de l’eau ?
Soudain le brouha du bar s’arrêta. Plus personne ne parlait. Même la musique s’était arrêtée. Tous les clients les regardaient. Le barman transpirait à grosse gouttes.
- Vous sortir d’ici ! Je ne veux pas d’ennuis moi…
Ils sortirent du bar mais quatre hommes les interpellèrent.
- Vous êtes en état d’arrestation pour sobriété sur voie publique ! Vous avez voulu faire les malins dans le bar hein ? Vous encourez 4 ans de travaux forcés !
Kasumi protesta :
- Qu’es ce que c’est que ces conneries ? On n’est pas libre de ne pas boire ici ?!?
Les 4 hommes parurent choqués
- Libre ?!? Vous risquez 30 ans de travaux forcés pour propos contraire au régime sur la voix publique !!!
Et c’est ainsi qu’ils furent envoyés au Goulag. Le Goulag était un camp de travail perdu au beau milieu de nulle part dans un climat froid et chaotique. Ils piochèrent des cailloux sans que ça n’ai la moindre utilité pendant 3 jours avant que Yian apprenne quelque chose d’intéressant par un codétenu.
- Un moyen de sortir d’ici ? Bien sur qu’il y en a un !! Fit l’homme, un certain Ivan.
- Explique moi ça popov !
- Chaque semaine se déroule grand tournoi dans arène pour occuper les habitants et leur montrer ce qui attend les déviationnistes !
- Et en quoi ça consiste ce grand tournoi ?
- Moi pas savoir ! Jamais personne n’être revenu pour raconter! Mais vainqueur gagner la liberté !
Le soir il en parla à Kasumi. Elle ne lui laissa même pas le temps de finir de lui expliquer qu’elle accepta.
- Si je mange encore UNE SEULE PUTAIN DE FEUILLE de leur horrible chou, je sens que je vais devenir folle….
Ils en parlèrent à un des matons. Le lendemain, un homme vint les chercher.
- Je m’appelle Camarade Isaac. Je travaille pour glorieux KGB du camarade Stounine ! Je vais vous guider jusqu'à l’arène.
- Et en quoi ca consiste au fait ? Fit Yian intrigué
- Vous le découvrirez bien assez tôt ! Fit-il en riant
Ils furent dirigés jusqu'à une vaste arène ou des centaines de personnes parlaient dans un brouha dans les gradins. Ils hurlaient tous quelque chose d’incompréhensible. Yian leva les mains en l’air mais la foule ne semblait pas réagir.
- On dirait que ton charme naturel n’opère pas… Fit Kasumi ironiquement
- Z’on aucun goût ces popov ! qui ne comprit pas que Kasumi se moquait de lui
Puis soudain la foule se mit à acclamer sans raison apparente
- Ou alors sont p’tetre lent a la détente
Le sol se mit à trembler comme si quelque chose de lourd venait de le heurter. Ils se retournèrent et comprirent pourquoi. Un Garuga leur hurla son halène fétide a la figure.
- Mais comment on combat ça sans armes ?!? hurla-elle
Ils se mirent à courir en quête d’un abri mais rien n’y faisait. Le monstre les poursuivait inlassablement. Kasumi s’emmêla les pieds dans la fourrure qui lui servait de vêtement et se retrouva au sol. Le Garuga en profita pour foncer sur elle. Elle fut paralysée par la peur. Elle ferma les yeux. Convaincue que tout était finit. Sa dernière pensée partit vers Bob. Puis elle entendit un craquement d’os et un hurlement strident. Elle ouvrit les yeux. Yian s’était interposé et avait décoché un coup de poing de toute sa force phénoménale sur le crane du monstre en pleine charge. La bête se secoua anarchiquement en hurlant et s’écroula au sol, morte, terrassée par la force du choc. Il y eu un long silence. Puis la foule commença à hurler. Yian leva les bras et la foule l’acclama en scandant quelque chose d’une seule voix.
« GARUGA ! GARUGA ! GARUGA ! GARUGA ! »

- Merci de m’avoir sauvé… Fit Kasumi
- C’est rien je fais ça tout les jours ma p’tite dame !
- Je crois qu’ils t’ont trouvé un titre. Dit-elle en se relevant
- Yian Bartholomé Garuga… Ca sonne pas si mal que ça c’te truc !
Ainsi naquit la légende qui se rependit bien au-delà des contrés de l’est et de Gardemine. Ils purent quitter l’arène et Isaac les interpella.
- Vous êtes un chasseur exceptionnel ! Vous méritez amplement votre liberté ! Et votre nouvelle réputation Camarade Garuga!
- Dites-moi Isaac… C’est quoi votre KGB la ?...
- Le grand et prestigieux Service secret du camarade Stounine !!!! Fit Isaac fièrement
- Vous pourriez nous rendre un petit service ?!
- Avec joie Camarde !
Kasumi prit la parole
- Nous recherchons le Docteur Von Braun
- Si ce n’est que ça… fit Isaac déconcerté. Il travaille au service du grand et puissant Camarade Stounine dans son laboratoire d’état… Tout le monde le sait…
Yian et Kasumi le remercièrent et partirent se reposer dans leur hôtel, épuisés par leur journée. Le lendemain, ils endossèrent leurs armures et prirent la route du laboratoire d’état, à la rencontre du docteur Von Braun.
C’était un homme plutôt vieux avec les cheveux en pétards et un accent Allemand.
Lorsqu’il aperçu Yian, il les salua :
- Ach ! J’ai eu vent de tes exploits ! Tu es vraiment ein incorrigible Yian ! Ou dois-je t’appeler Garuga désormais ?
- Pas d’ça entre nous Willem ! fit Yian en riant
- Alors mon petit Schnabeltier ! Qu’es ce qui t’amène ?
Kasumi raconta son histoire. Le Docteur Von Braun la regarda d’un air grave
- Ach… Malheureusement mes recherches en Wirsungologie sont encore à leur début et je n’ai même jamais entendue parler de la Kapokologie…
Puis il sautilla de joie sur place
- Mais il s’avère que je viens justement d’inventer le convecteur temporel ! Si ce n’est pas Wunderbar !
Il les guida jusqu'à une étrange machine.
- Ach ! Elle fonctionne grâce à une source d’énergie portative que j’ai découverte ! Der Kammrade Stounine veut l’utiliser pour conquérir le monde ! Emmenez moi cette machine loin d’ici ! Mais n’oubliez pas ! Elle ne permet de voyager que dans le temps et non dans l’espace ! Placez-vous donc au même endroit que votre point d’arrivée avant de l’utiliser si vous ne voulez pas finir incrusté dans un mur ou une autre construction qui serait apparue entre temps !
- Il va donc falloir que l’on quitte ce pays avec un objet appartenant au Camarade Stounine ?.... Fit Kasumi perplexe
- Ja ! Vous avez tout compris !!! Mais Achtung ! Il ne vous laissera pas faire si facilement !
Yian et le professeur se donnèrent l’accolade avant qu’ils ne le laisse à ses recherches. Mais au moment au ils ouvrirent la porte principal du laboratoire ils tombèrent nez a nez avec un individu qu’il leur semblait bien avoir vu quelque part. Sa gigantesque moustache n’avait d’égale que sa prestance. C’était le Camarade Stounine qui leur faisait face. Il avait justement choisis ce moment pour passer visiter son laboratoire d’état et voir ou en était les recherches du professeur Von Braun. Et tout ce qu’il voyait, c’était deux guignols s’enfuir avec son arme secrète. Ils ne lui laissèrent pas le temps de réagir et prirent la fuite le plus vite possible en direction de la frontière.
- RATTRAPEZ MOI CES DEUX ZOUAVES ET PENDEZ LES !!! Hurla Stounine

Une armée entière les suivit en tirant dans leur direction avec leurs drôles de fusarbalettes. Ils passèrent la frontière in extremis et s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle. Leurs poursuivants s’étaient arrêtés à la frontière, de peur de créer un incident politique. Stounine les regardait d’un air assassin. Yian se retourna et lui hurla :
- Il fait moins le malin le moustachu hein ?!?
Stounine chuchota quelque chose à l’oreille d’un de ses hommes. Le soldat sortit une sorte de cor de chasse gigantesque et souffla dedans. Puis ils se dispersèrent et disparurent tous dans les environs. Kasumi resta perplexe.
- Pourquoi ils sont tous partis ?...
- Bah !!! Ils ont eu peur du grand Yian Bartholomé Garuga !!! Tout simplement !!
Soudain le sol se mit à trembler. Lentement. Une fois. Deux fois. Le sol battait à un rythme lent et régulier. Une forme se dessina dans le blizzard au loin. Kasumi comprit sur le champ ce qui se passait. Mais la gigantesque tête d’une dizaine de mètres d’envergure se dessina avant qu’elle eu le temps de hurler :
- UN LAO !!!
Ils se mirent à courir, poursuivis par la gigantesque créature rouge de plus de 100 mètres qu’ils distancèrent facilement tant sa vitesse était lente. Ils montèrent sur le fort et observèrent la monstrueuse créature progresser vers eux.
- Ce truc va dévaster Gardemine…. Fit Yian qui avait soudain reprit son sérieux.
- Il faut qu’on l’arête. Fit Kasumi
Yian dégaina son gigantesque marteau et la regarda.
- Ce n’est plus ton affaire. Rentre à Kokoto. Il faut que tu rentre à ton époque. Je me charge de ce gros machin. Tu ne ferais que me gêner.
Elle protesta :
- Mais Yian ! Je…
- Pas de mais ! La coupa Yian, C’est mon combat ! Le combat du légendaire Yian Bartholomé Garuga ! Je m’en voudrais trop si ce gros machin abîmait un si joli visage !
Elle ne sut pas ce qui la poussa à accepter la fatalité de ce qui allait se passer. Elle l’embrassa sur la joue et lui tourna une dernière fois le dos.
- A bientôt dans le futur si je ne suis pas trop vieux d’ici la ! hurla-il pendant qu’elle s’éloignait
Elle savait pertinemment ce qui allait lui arriver. Et elle ne pu s’empêcher de pleurer. Mais c’était comme si une force supérieur, quelque chose qui la dépassait complètement l’empêchait de changer le cours des choses. Elle réussi à dire la gorge serrée :
- Adieux Yian… Tu resteras dans la légende pour l’éternité….
Mais elle était déjà trop loin pour qu’il puisse l’entendre.

Elle arriva à Kokoto 4 jours plus tard. Elle traversa l’unique allée du hameau. Mais quelque chose n’allait pas. Les portes de toutes les habitations étaient fermées et les rues étaient vides. Elle poussa la porte de la maison du chef. Elle le vit en train de faire les cents pas dans la pièce. Il semblait ronger son frein. Il se rua vers elle lorsqu’il l’aperçut.

- Vous !!! Vous ne savez pas a quel point je suis heureux de vous voir ! C’est a propos de Klathorn !
Cette annonce lui glaça le dos.
- Qu’es ce qui lui est arrivé ?!?
- Il m’a encore désobéit ! Il est parti chercher des champignons sans me le dire ! Mais un Rathalos rode au dessus des forets ! Je me fais un sang d’encre pour lui !
- Mais vous êtes chasseur oui ou merde ? Pourquoi n’êtes-vous pas déjà en route pour aller l’aider ?!? Fit-elle hors d’elle
- Il y a bien longtemps que je ne chasse plus depuis qu’un Monoblos m’a blessé… Répondit-il les yeux humides
Ni une ni deux, elle se précipita vers les bois. La ou elle l’avait vu ramasser des champignons pour la dernière fois. Pendant un instant, elle cru que la terre s’était arrêtée de tourner. Elle aperçut les cadavres de Vespoides gisant un peu partout et un peu plus loin, au pied d’un rocher, se trouvait un panier renversé, son contenu gisant au alentours. D’énormes traces de pates griffues se situaient aux alentours. Mais aucunes traces du garçon. Elle hurla :
- KLATHORN !!!
Son cri raisonna dans le silence. Elle devait se rendre à l’évidence. Elle était seule. Puis soudain, un hurlement d’enfant brisa le silence. Elle se précipita vers son origine et elle l’aperçut. Il était acculé dans un petit renfoncement d’une falaise. Le Rathalos s’acharnait sur la roche mais n’arrivait pas à l’atteindre. Elle ne se fit pas prier. Elle dégaina ses armes et chargea le monstre en hurlant de rage. Le Rathalos l’aperçut et délaissa sa précédente proie pour s’abattre sur la jeune fille. Malgré la force et la taille de la créature, le combat fut plié en quelques minutes. Pour elle, un Rathalos n’était rien de plus qu’une partie de plaisir. Elle lui porta le coup de grâce a la gorge. Sa rage décuplait sa force et elle l’entailla si profondément que sa lame resta fichée dans la chair du monstre. Il se releva en hurlant une dernière fois, tituba puis s’écroula dans un spasme nerveux. Elle retira sa lame du cadavre de la créature et essuya le sang qui ruisselait sur la lame dans l’herbe. Klathorn, impressionné par la force de la jeune femme, sortit des rochers et lui sauta au cou.
- Je savais que tu reviendrais !!!
Elle le serra dans ses Bras. Heureuse et soulagée de le revoir en bonne santé. Ils se dirigèrent vers le village. Klathorn lui fit :
- Je te jure que je deviendrais un grand chasseur un jour ! Et la c’est moi qui te sauvera la vie !
Elle sourit et lui jeta un dernier regard. Klathorn lui cria :
- Nous revoilà à Kokoto ! Regarde !
Mais quand il se retourna, il était seul. Et la ou se situait Kasumi quelques secondes plus tôt ne restait plus qu’un parchemin. Il y découvrit le pendentif de Kasumi et ces quelques mots griffonnés : « Deviens fort Klathorn. Kasumi »

A suivre

Chapitre 4 : Donjon et Gros cons

Lorsque Bob ouvrit les yeux à nouveau, il se trouvait dans un lit. Ou du moins la moitié de son corps se trouvait dans ce qui semblait être un lit pour enfant. Son torse et ses cuisses reposaient sur le matelas tandis que ses jambes se trouvaient au sol et sa tête effectuait un angle de 90° par rapport a son tronc. Il se releva donc avec un horrible torticolis et la crève, étant donné que la couverture était elle aussi aux proportions du matelas et ne couvrait pas grand-chose de son corps…. Il se leva donc mal en point mais se rallongea très vite car sa tête avait heurté le plafond avec force, lequel était incroyablement bas… Alors qu’il se demandait dans quel univers malsain il avait du encore tomber, il fut tiré de ses rêveries par un homme qui ne devait guerre mesurer plus d’1m20 et qui arrivait vers lui avec un plateau chargé de choses à manger. Bob le dévisagea avant que l’homme ne s’exclame :
- Vous voilà enfin réveillé !!!! Je vous ai trouvé dehors évanouis alors je vous ai ramené ici ! Mon nom est…
- Passe partout ? l’interrompit bob
- Non… Pas du tout … Pourquoi ?.... Quelle idée ?... Mon nom est Bilboneau Laquet ! Je suis un hobbit !
- Enchanté ! Mon nom est Bob ! Je suis chasseur ! fit bob qui ne voyait décidément pas en quoi consistait le travail de Hobbit…
- C’est très intéressant tout ça ! Figurez vous qu’il m’arrive moi aussi de chasser par moment ! Même si les gibiers se font rares ces derniers temps.
- C’est une bien jolie petite maison que vous avez la ! Fit Bob admiratif
- Oh vous savez, elle n’est pas à moi ! J’ai fracturé la porte pour m’incruster et j’ai abattu les habitants pour pouvoir y habiter ! Ma maison a brûlé dans un accident de cafetière ! l’informa le Hobbit sans quitter son air et son ton jovial
- Aaaah !! D’accord !! En fait vous êtes un squatteur !
- C’est exact ! Un squatteur psychopathe d’après mon psychiatre ! fit le Hobbit en riant aux éclats
Bob appréciait son humour. Ce hobbit était un drôle de personnage. Ils passèrent la journée à faire de l’humour noir sur les sois disant précédents assassinats de sang froid du hobbit qui ne manquait jamais d’imagination pour les détails sordides et flippant. Si bien que Bob commença à se sentir un peu mal a l’aise. Ce fut à l’heure du repas que sa crainte se révéla être fondé. Lorsqu’il goûta la cuisine du Hobbit, il se rendit compte que les légumes avaient une taille anormalement grosse. Il interrogea donc le hobbit sur la méthode qu’il avait utilisée pour obtenir un tel résultat.
- C’est très simple ! Vous vous souvenez du moment où je vous ai parlé des habitants de cette maison ?
- Oui pourquoi ?
- Et bien figurez vous qu’ils sont enterrés sous le potager ! N’es-ce pas hilarant ? Fit le Hobbit en riant aux éclats
- Si… Tout à fait… fit Bob décidément de plus en plus mal à l’aise. Le Hobbit rigola de plus belle
- Et Vous voulez savoir le plus drôle la dedans ?!? fit il en s’étouffant presque de rire
- Je ne suis plus trop sur de vouloir savoir….
- Des fois quand je laboure la terre il y a des BOUTS DE CADAVRES QUI REMONTENT !!!!!!!!!!! MUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
C’en était trop. Bob prit une lourde cruche et l’écrasa sur le crane de son hôte qui s’écroula au sol, assommé.
- POURQUOI !! POURQUOI ES-CE QU’IL FAUT QUE JE TOMBE SUR DES PERSONNAGES A LA SANTE MENTALE INSTABLE ?!? Hurla Bob dans un accès de détresse.
Puis il quitta la maison de ce sordide inconnu. Il passa la nuit à l’auberge du Goret Fringant un petit établissement miteux et pathétique d’une bourgade voisine. Des hommes étranges et fortement alcoolisés qui devaient fréquenter le comptoir depuis pas mal d’années vu leurs visages ravagés par la boisson l’abordèrent :
- Hey mec t’es pas d’ici toi !
- RAAAH ! Bas les pattes bandes de crasseux sauvages barbares et alcooliques ! Hurla Bob
L’un des piliers de bar parut choqué :
- Diantre ! Ce drôle de personnage nous aurait il traité de crasseux sauvages barbares et alcooliques ?...
- Ventre saint gris et tous dieux réunis ! Mon cher ami il me semble avoir entendu de sombres et agressives paroles dans le style ! Lui répondit le second tout aussi choqué
Le troisième regarda Bob et s’adressa à lui en ces termes :
- Pourquoi tant de violence est elle nécessaire dans vos paroles mon bon monsi...
L’homme n’eut pas le temps de finir sa phrase car Bob lui avait écrasé son poing sur la figure en hurlant :
- ON M’AGRESSE ! A MOI LA LEGION !!!!
Les coups de Bob fondirent telle une pluie de météorite sur les pauvres ivrognes qui n’avait absolument rien demandés à personne. Des soldats de la ville qui buvaient eux aussi fondirent sur les ivrognes à leur tour en hurlant « A L’ASSAUT !!!!! » Et commencèrent à frapper sur toutes les personnes aux alentours. La situation dégénéra et tout le monde commença à se battre sans même savoir pourquoi… Bob se rua sur une personne au hasard et commença à le frapper en hurlant « TU SAIS QUI JE SUIS BORDEL DE MERDE ?!? TU SAIS QUI JE SUIS ?!? » La salle principale de l’auberge fut dévastée en quelques minutes et Bob s’esquiva discrètement du chaos qu’il avait crée encore une fois de plus de manière tout à fait arbitraire pour rejoindre sa chambre et se reposer pour la nuit. Le lendemain à son réveil, la salle était dans un bordel immonde et innommable. Des hommes gisaient au sol a droite a gauche, du mobilier cassé s’étalait dans toute la pièce et la vaisselle tout entière ressemblait plus à un gigantesque puzzle qu’autre chose. Bref un beau bordel. Cependant au milieu de la salle, un homme attendait debout et le regardait fixement. Bob eu à peine le temps de se rendre compte que le parton du bar était étalé aux quatre coins de la salle en miettes et de reconnaître l’homme au milieu de la salle que celui-ci hurla en riant :
- BOUTS DE CADAVRES !!! MUAHAHAHAHAHAHAHA
- OH SHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIT !! Hurla bob en prenant la fuite loin de ce malade et de cette ville de fous.
Il aperçut un homme qui filait dans une vieille charrette un peu plus loin. Il lui hurla de l’attendre et embarqua dans son véhicule :
- Ou allez-vous l’ami ? lui demanda l’homme
- LE PLUS LOIN POSSIBLE DE CETTE VILLE DE MALADES MENTAUX !!!!
- Oh Oh ! Très bien l’ami !! Je vais justement au même endroit ! répondit l’homme qui semblait un peu simple d’esprit.
Bob ne compris pas tout de suite dans quelle histoire il s’était encore embarqué. L’homme était plutôt grand, portait une longue robe grise et son visage plutôt âgé était affublé d’une grande barbe et d’un large chapeau gris affreusement laid… Il prit le temps de s’intéresser un peu plus à son nouveau compagnon de voyage. Un bien étrange personnage encore une fois.
- Je suis Glandalf le Gris ! Magicien de profession ! fit l’homme
- Ah mais c’est super ça ! fit Bob. Vous allez sûrement pouvoir m’aider à rentrer chez moi avec votre magie!!!!
L’homme parut gêné...