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Sujet : Fanfic Obscure 3

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kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
02 septembre 2010 à 21:25:21

ooooooooooooooooooookkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk
kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii tuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
veeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuu
uuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttt!!!!!!!!!!!!!!^^

remydu94 remydu94
MP
Niveau 3
02 septembre 2010 à 21:56:38

waiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
meeeeeeerrrrrrrrrrrrrrrrciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
!!!!!!!!!!!!

remydu94 remydu94
MP
Niveau 3
02 septembre 2010 à 21:58:50

jai crer un topic mais comme le forum et dead , bah personne repond!!!

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
02 septembre 2010 à 23:23:09

Cette fois ci, Kenny rêva qu’’il était allongé sur le sol, une plaque de métal couchée sur son ventre. Lentement, des créatures sans visage posaient une pierre sur la planche, l’écrasant de plus en plus. Ils tenaient chacun une pierre. Laconiquement, ils déposaient leur pierre respectif sur l’édifice morbide, avant de repartir en chercher une autre, tel des fourmis en file indienne déposant leurs récoltes dans leur fourmilière. Pierre après pierre, ils l’étouffaient.

Kenny s’était assis sur son lit après s’être plus ou mois remis de son cauchemar. Cela faisait plusieurs jours qu’’il était avec les autres criminels. Bien qu’’il ait promis à Mégane qu’’ils les aiderait, il n’avait pas fait grand-chose. Il passait beaucoup de temps à s’endormir, lui qui, autrefois était du genre à penser que la nuit n’était pas faite pour dormir. Les autres lui avait assuré qu’’ils étaient passé par là eux aussi. Les cauchemars, les insomnies, l’horreur, le manque d’appétit. Il avait juste besoin de temps. Il était vrai que grâce à leur aide, et surtout celle de Mégane, il faisait beaucoup moins de cauchemar.

S’il avait été aussi cynique qu’’ Elliot, il aurait considéré le fait qu’’il n’ait pas vomit cette fois-ci comme un progrès. Dire qu’’il avait été le plus sportif et le plus énergique de la bande…maintenant il n’arrivait même plus à se lever. Avec un pincement au cœur, il repensa à ceux qu’’il avait blessé. En supposant qu’’ils lui auraient pardonné, aucun d’entre eux ne pouvait le lui dire. Il se demanda si ce n’était pas parce qu’’il n’osait pas affronter la réalité qu’’ il dormait autant.

Il décida de se lever. Il préférait cela plutôt que de passer le reste de la nuit à s’angoisser et à se retourner dans ses draps.

Il se leva avec moins de difficulté que d’habitude, mais il devait marcher en posant sa main contre le mur. Alors qu’’il traversait le couloir menant au salon improvisé, il entendit la voix de Shandra. Elle était visiblement en train de chanter. Au fur et à mesure qu’’il s’approchait, il cru reconnaitre une chanson qu’’il avait déjà entendu à la radio, mais il ne parvint pas à se rappeler le titre. Aux bruits métalliques qui accompagnaient le chant, il devina qu’’elle était en train de bricoler.

Il entra dans la pièce. Elle lui tournait le dos. Elle avait troqué sa robe contre un jean et une chemise de travail. Elle n’avait pas remarqué sa présence.

Traduite en français, la chanson sonnait à peu près ça:

Est-ce un péché de rechercher la vérité? La vérité à travers la rose?
Toutes mes vertus sacrifiées, le ciel peut il être si cruel?
Je croyais que ça justifiait les moyens.
Tout est si dur autours de moi.
Aveugle pour voir la cruauté de la bête
C’est la part la plus sombre de mon être
Pardonne mes péchés.
L’horreur de mes rêves a trompé ce que j’ai vu
Pardonne moi pour ce que j’ai été
Pardonne mes péchés.

Shandra s’arrêta aussitôt de chanter lorsqu’’elle se rendit compte de sa présence. Elle le salua avec douceur.

Shandra: ho…bonsoir… tu veut rester réveillé?

Kenny: oui…qu’’est-ce que tu bricole?
Shandra: je suis en train de construire un petit appareil pour respirer sous l’eau! On ne sait jamais! Mais bon, ça ne permettra pas de résister à la pression ou à la température! Au bout du compte, il faudra tout un matos lourd et encombrant, et vu l’urgence de la situation (on est en cavale tu sais) il vaudrait mieux éviter.

Kenny: tu peux faire ce genre de chose?

Shandra: oui…ça arrangerait bien Mégane, elle a peur de l’eau tu sais?

Kenny: Non je l’ignorais…Dis, Shandra, cette chanson…

Shandra: ho…je ne me rappelle pas du titre ou de la chanteuse…

Kenny remarqua qu’’elle avait l’air soudain un peu mal à l’aise, les main presque jointe sur sa gorge.

Shandra: oui…ce n’est pas de très bon gout de chanter ce genre de chanson compte tenu des circonstances…

Kenny : non ça va…je crois plutôt que c’est la bonne ambiance… puis c’est un autre contexte, je ne crois pas qu’’elle parle du même genre de rose…

??? : faut pas croire! La chanteuse à peut être inhalé cette fleur par accident!

Elliot venait d’entrer dans la pièce.

Elliot : ça explique pourquoi elle écrit ce genre de chose…Elle me plait en tout cas! Je sais que ça se devine à mon look de comte de série B mais bon…

Shandra: Elliot! Comment es tu entré? En Volant? Ou bien t’es tu transformé en brume?

Elliot : nan! J’ai marché, comme vous autres inférieurs!

Kenny eu un sourire. Les joutes verbales avec ces personnes et surtout avec Elliot étaient exactement ce qu’’il lui fallait pour retrouver la forme.

Kenny : alors? Quoi de neuf dans le monde de R.L Stine?

Shandra: t’as lu un livre de R.L Stine?

Elliot: tu as lu un livre?

La joute dura quelque minutes encore. Comme d’habitude, c’était Elliot le gagnant.

Shandra: tu as remporté cette bataille, mais pas la guerre! Je reviendrais!

Shandra sortit de la pièce de manière faussement théâtrale.

Kenny : en même temps j’ai aussi de l’entrainement!

Elliot : elle me remerciera plus tard! Alors? Tu te sens pas trop seul? Parait qu’il faut pas un nombre impaire d’ami, parce que sinon, il y en a un qui se retrouve tout seul comme un con!

Kenny: tient, Josh avait sortit la même connerie…pour déconner Ashley lui a dit « bon bas on va te trouver une copine« ! Et moi j’ai ajouté « ou alors on le vire! »

Elliot changea soudain d’expression. Kenny comprit qu’’il avait attendu que Shandra sorte pour lui parler.

Kenny: quoi?

Elliot : tu devrais prendre soins du peu d’amis qu’il te reste…

Kenny: pardon?

Elliot : quand je t’ai dis « était » rédacteur, t’as pas percuté?

Kenny commençait à comprendre…

Kenny: il leur est arrivé quelque chose?

Elliot :ils sont vivants…mais ils sont coincés dans les sous-sol de Leafmore…

Kenny: QUOI?

Elliot : quand nous en avons su un peu plus sur la Mortifilia, nous avons fait quelque recherches et nous avons apprit que cinq jeunes gens ont découvert cette foutu merde. Nous avons pensé qu’ils étaient en danger…la société Beta Tétra Gamma vous recherche alors on vous a…

Kenny: espionné?

Elliot : Non! Surveillé sans que vous le sachiez…On avait prévu de les aider dès que tu serais rétablie…non que je m’inquiète pour ta santé mais…

Kenny: alors on vas y aller! Je viens avec vous!

L’idée qu’ Ashley puisse avoir besoin d’aide semblait lui avoir donné un regain d’énergie.

Elliot : ok…va réveiller Blanchette, elle est en train de dormir!

Kenny: euh…pourquoi tu le fais pas?

Elliot : bas! Si c’est moi il vas y avoir du sport! De toute façon Mégane aussi a du mal à dormir…

Kenny lui tourna le dos anxieux, espérant qu’Ashley aille bien. Il avait presque atteint la porte quand Elliot l’appela.

Elliot : Kenny attend! écoute, je dois te demander un truc…

Kenny : quoi?

Elliot: écoute, toi aussi, tu es mort pas vrai? Est-ce que…tu te souvient de ce qu’’il s’est passé? Je veux dire, entre ta mort et les souvenirs de toi baignant dans une cuve?

Kenny eux une expression simillaire à celui qui venait de ce prendre ucoup de batte de baseball dans la figure.

Kenny: de quoi?

Elliot : bon t’as pas encore emmergé….je te demande si tu t’es souvenu de ce qu’il y a après ta mort?

Pas une seule fois Kenny n’avait, jusqu’à présent, réfléchit à cela. On lui avait dit qu’il était revenu à la vie. Bien sur c’était difficile à croire. Mais les faits étaient là: ils était mort, écrasé, de cela il était sur. L’autre réalité était qu’il était là, vivant, en face d’un adolescent qui aurait pu avoir Adams comme nom de famille et qui, comme lui, réfléchissait à ce qui pourrait y avoir. Ils avaient tout les cinq fait ce que personnes n’avait fait. Non cette experience bidon qu’il avait entendu à la télé, où des gens décédés pendant une opération pendant quelque minutes prétendaient avoir vu leur propre corps (Josh avait même, sans trop y croire lui-même, écrit un article dessus) , mais belle est bien une réssurection après plusieurs jours. Mais il n’avait rien à lui répondre.

Kenny: je suis désolé Elliot…je ne me rappelle de rien…

Elliot avait, au première abord, l’air serein. Mais Kenny vis qu’il se tortillait les mains.

Elliot: il n’y a rien de magique dans notre retour hein? Aucun nécromant ne nous a ramené, l’explication est scientifique…bon…c’est pas encore aujourd’hui qu’on saura si il y a quelque chose après la mort…

Kenny: je m’en fout Elliot…

Elliot pour la première fois eu l’air surpris.

Kenny: sincèrement….là, je suis vivant…on nous a donné une seconde chance…je ne vais pas penser à ma mort maintenant…sans déconner moi aussi maintenant j’ai pas envie de crever…surtout avec les autres qui sont en danger…

??? : Kenny a raison tu sais…

Zack venait d’entrer dans la pièce.

Zack: de toute façon, personne ne s’en rappelle, mais ça vient peu être de notre mémoire…ça ne prouve pas qu’il n’y a que du vide.

Elliot : ouaip…peut être…j’ai pas peur hein! Simple curiosité…

Zack: tu sais quoi? Ce qu’un humain ne voit pas ou ne connait pas existe quand même…on ne l’a jamais vu, mais ça ne veut pas dire que ça n’existe pas!

Elliot: nom de dieu que c’est niais! Enfin, les gentillesses standards ne marchent pas sur moi!

Zack : je me demerde avec ce que j’ai!

Kenny: gentillesses? Comment ça?

Elliot: vu les circonstances…même un misantrope comme moi considère « humain » comme un compliment!

Kenny traversa le couloir menant à la chambre de Mégane. Les derniers mots d’Elliot lui trottaient dans la téte. Et lui? Mériterait-il un jour d’être à nouveau appellé humain?

Il poussa doucement la porte. Mégane était allongée en chien de fusille sur son lit, encore habillée. Sans doute pensait-elle qu’elle ne pourait faire qu’une micro sieste, qu’elle ne dormirait pas de la nuit. Son visage était en effet crispé, comme si elle faisait un cauchemar.

Kenny jugea qu’il vallait mieux la réveiller. Il était extrêmement mal-à-l’aise d’être juste à coté d’une jeune fille endormies. S’il voulait la plaquer au sol, l’empêché de parler et lui faire du mal, il n’aurait aucun mal à le faire. À coté d’elle, il était un géant. Son gabarit ne lui permettait aucun moyen de défense. Mais cette façon de voir les choses était celle d’un monstre, non d’un humain. Alors il decida de la reveiller.

Kenny s’approcha doucement d’elle. Il cru l’entendre parler dans son sommeil, vraisemblablement en français. Il ne comprit que quelque phrases.

Mégane: (en français) non…c’est trop long…pourquoi ça dure si longtemps? Achevez le…il étouffe…c’est trop long! Pitié!

Kenny secoua doucement l’épaule de la jeune fille. celle-ci se reveilla en sursaut, des larmes coulant sur ses joues.

Mégane: Kenny?

Mégane tatona la petite table où était posé ses lunnette. Elle essuya ses yeux de l’autre main et les remit sur son nez.

Kenny: tu as fait un cauchemar…

Kenny jugea préférable d’attendre un peu avant de lui parlé d’Ashley et Josh.

Kenny: ça va?

Mégane: excuse moi, moi aussi, j’ai du mal à dormir…

Kenny: tu parlais…quelqu’un étouffait…

Mégane: quelqu’un….se noyait…

Mégane avait l’air malade. Kenny se souvient de ce que Shandra avait dit: Elle avait peur de l’eau.

Kenny: Mégane….tu as…quand tu étais un monstre…

Mégane: je t’ai dis que j’ai tué mon frère, rappelle?

Kenny: oui…

Mégane: je l’ai noyé…et tu sais le pire?

Kenny hocha la tête.

Mégane: j’ai fais ça…par compassion…

Kenny resta un moment intedit. Mais il ne posa pas de question. Ce soir, c’était elle qui se confessait.

Mégane: mon frère…son nom était…Andrew…et il était…très malade…la maladie…le heurtait toute sa vie…je voulait l’achever pour qu’il ait plus mal…

Mégane enfuit son visage dans ses mains. Elle s’anglotait.

Mégane: et j’ai rien trouvé de mieux que de le noyer…il s’est débattu pendant cinq minutes! Trop long c’était… je comprenais pas: je voulais qu’il souffre plus! Pourquoi il voulait vivre alors qu’il souffrait? Pourquoi il avait peur?

Kenny posa doucement sa main sur son épaule. Le geste était moins ridicule quand c’était lui qui le faisait.

Mégane: c’était logique pour moi…ho! Mon dieu! Tu sais pourquoi je me suis pas tuée à mon retour? J’avais peur de le revoir!

Kenny: j’ai fais la même chose! J’ai joué…avec une amie…par sadisme…mais aussi parce que…je pensais agrandir la famille…je croyais faire quelque chose de bien…

Tout deux restait ainsi abatu et angoissés.

Kenny: dis…tu crois qu’un jour on meritera à nouveau le nom d’humain?

Mégane se resaisit. Elle savait qu’un jour ou l’autre, elle mourrait et, peut être, reverait son frère. Si elle voulait pouvoir venir un jour à lui et le regarder en face, il fallait qu’elle fasse en sorte que cette tragédie ne se reproduise plus.Alors elle prit doucement sa main dans les siennes.

Mégane: ça…ça vas dépendre de nos efforts!

La suite au prochaine épisode.

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
02 septembre 2010 à 23:49:48

de quoi parle ton topic?

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
02 septembre 2010 à 23:55:27

c'est bon je l'ai trouve! t'inquiete moi je reste dessus huhu^^

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
05 septembre 2010 à 03:24:42

Tandis que Stan et Shannon apprenaient avec horreur que leur tête avaient été mise à prix, Ashley et Josh continuaient leur investigation. La porte bloquée donnait sur un couloir si long qu’on en voyait pas le fond. En revanche, ils voyaient que le couloir était parsemé de portes qui ne demandaient qu’à être ouvertes. Du moins, celles qui n’étaient pas verrouillées. Ashley avait poussé un profond soupir en voyant la quantité impressionnante d’endroit à fouiller. Fallait il vraiment passé TOUTES les pièces au peigne fin?

Josh en revanche, eu un regain d’énergie similaire à celui que son amie eu après avoir récupéré une arme. Son instinct de reporter avait reprit le dessus et il s’était précipité sans réfléchir dans la pièce la plus proche. Ashley le suivit, mais à une allure qui paraissait presque molle. Maussade, elle ne comprenait pas ce qu’il pouvait y avoir d’excitant à fouiller une pièce. Elle préférait encore courir à travers le couloir à buter des monstres, histoire de nettoyer le terrain. La seule porte qui l’intéressait était celle de la sortie. Mais elle ne faisait vraisemblablement pas partie du lot. Cette absence de monstre l’inquiétait. Pourquoi, à par cette plante verte, personne ne s’était mis en travers de leur route(et encore, la plante les aurait probablement laissé tranquilles si elle n’avait pas été aussi têtue)?

Josh aimait ce genre d’ambiance. Fouiller dans un recoins obscures dont personne ne soupçonnait l’existence? Trouver des passages secrets? Chercher des indices d’un complot, si possible mettant en scène des événements presque surnaturels? C’était exactement le genre de chose qu’il lisait dans ses livres de science fiction. Aujourd’hui, il était le protagoniste de cette aventure, celui qui risquait a vie pour collecter les informations. Les seule différences avec certain de ses livres (les moins bons disons, ceux qui contiennent le plus de clichés) étaient qu’il espérait ne pas se faire capturer par les méchants, même si c’était ses passages préférés. L’autre différence était que, d’ordinaire, la jolie fille qui accompagnait le héros dans les livres ne se servait pas du héros sus nommé comme Punch in Ball .

Ils entrèrent dans une nouvelle salle. Elle était remplie de piles géantes de fichiers. Josh s’était déjà précipité vers une des piles gigantesques.

Ashley : ho putain… tu tiens vraiment à fouiller dans ce merdier?

Josh se pencha pour lire les nom des fichiers.

Josh : hum….c’est pas un si gros merdier que ça: Les fichiers sont classés par ordre de thèmes! Il suffit de savoir ce qu’on cherche!

Ashley : c’est pas le cas je te signale!

Josh : mais si! Tu veux bien m’aider?

Ashley s’approcha d’une des piles avec une mauvaise volonté évidente. Elle avait finit par admettre qu’il était sérieux.

Ashley : on cherche quoi au juste?

Josh : En priorité toutes les info sur un éventuel antidote, essayer de trouver un plan des lieu, voir si on n’est pas répertoriés, tant qu’on y est, on va essayé de trouver ces « repentis » s’ils sont toujours vivants…ça peut être instructif…on vas essayé de savoir le nom de la société et ce qu’ils font…pis si possible trouver la sortie…

Ashley : et tu veux pas plutôt qu’on cherche où est Charlie?

Josh ne semblait même pas avoir entendu la remarque. Ashley fit mine de se pencher vers une des piles. Elle pouvait à peine lire les titres sur les fichiers; Ce qui la découragea encore plus.

Ashley : tu crois vraiment qu’on va trouver quoique ce soit là dedans? Ça va prendre des jours!

Josh : ça y est! J’ai trouvé!

Josh se redressa fièrement, le doigt pointé sur un des fichiers situé tout en bas d’une des piles.

Josh : ce sont les travaux de Friedman sur la recherche d’un antidote pour son frère!

Ashley le regarda d’un air atterrée. Comment avait-il fait pour trouver si rapidement ce qu’il cherchait?

Ashley: euh….bien jouer….maintenant t’as plus qu’à essayer de la retirer sans finir enterré vivant…bon courage.

Sans aucun effort apparent, Josh réussi à retirer le fichier qu’il voulait. La piles ne vacilla même pas. Il essaya de ne pas rire devant l’expression d’Ashley.

Josh : tu connais ce tour de magie où tu retires la nappe sans que les couverts et les assiettes ne tombent?

Ashley reprit rapidement contenance.

Ashley : bon passe moi ça toi!

Elle essaya de lui arracher le papier des mains, mais Josh maintint le dossier hors de porté.

Josh : ha non! C’est moi qui l’ai trouvé! Alors tu me laisses le plaisir de montrer ma découverte hein?

Ashley : ho putain! Mais niveau âge mental t’en es où?

Josh : ça fait partie du plaisir de l’enquête, de s’approprier les découvertes! Bon voyons…

Ashley : il n’y a que toi que ça fait fantasmer mais bon…

Il ouvrit le dossier. Il n’y avait que trois documents. Le premier contenait une liste de ce qui semblait être des produits chimiques, avec la quantité nécessaire pour une expérience.
Le deuxième était une carte, vraisemblablement du couloir. En tout cas, l’emplacement des portes correspondait. La plupart des portes étaient marquée d’une croix, mais d’autres portes étaient indiquées par le nom des salles. La salle la plus proche de celle où ils se trouvaient actuellement était nommée Salle de Repos. Plus loin se trouvait la salle de vidéo surveillance. La plupart des salles étaient nommées «Cellules » probablement une prison pour les malheureux élève enfermés. Mais, au bout du couloir, à plusieurs mètres de distance se trouvait un laboratoire.

Le troisième était une lettre, vraisemblablement écrites par Herbert Friedman.

« Cette fois j’y suis! Après tant d’années j’ai enfin pu trouver la formule! Leonard, je vais pouvoir le guérir! J’ai enfin trouvé les ingrédient nécessaire à l’antidote! J’ai tout distillé dans le laboratoire. Il ne me reste plus qu’à lui injecter le sérum et nous pourront enfin reprendre les recherches là où nous les avions laissé! Après tant d’années passées dans l’ombre, je vais enfin revoir la lumière du jour!

Mais je dois d’abord régler d’autres problèmes: cet imbécile de Walden continue de fouiner dans mes affaires. Je crois qu’il a été contaminé lui aussi. Je dois resté extrêmement prudent. Il faut que je prévienne Elisabeth.

Walden n’est pas mon seul soucis: j’ai fait une grossière erreur en attirant le jeune Matthews. Certes, il me fallait un cobayes plus résistant et plus endurant, Mais il est trop connu et remarqué dans ce lycée. Contrairement aux élèves du pensionnat, dont la disparition n’était remarquée qu’une semaine après ( j’ai fait exprès de choisir des élèves « discrets » ou solitaires, j’ai même vérifié les appels téléphoniques pour voir si l’absence de nouvelle n’alarmerait pas leur famille) celle de cet élève à été tout de suite remarquée. Sa sœur et ses amis sont immédiatement partie à sa recherche. Ça me dérange de m’en prendre à tant d’élève à la fois, mais je saurai m’en débarrasser et étouffer l’affaire.
Nos recherches peuvent recommencer…je ne dois laisser passer aucun détails…je ne peux pas me permettre d’échouer… »

Pour la première fois depuis des heures, Ashley partagea l’enthousiasme de Josh.

Josh : j’avais raison! Tu vois? Il a dit avant de mourir qu’il avait trouvé la formule! On peut faire l’antidote! C’est géniale!

Ashley : tout ce qu’on a à faire, c’est aller dans le labo. Si la formule n’est pas trop compliquée, on devrais pouvoir préparer l’antidote sans problème! Au pire on garde la formule sur nous et on le fait à la surface!

Josh était déjà parti devant, heureux de leur découverte. Ils n’avaient pas encore résolu tout les mystères, mais au moins ils pourraient enfin dormi sans craindre d’avoir de l’acide à la place du sang. Il avait ouvert la porte et s’était retourné pour parler à Ashley. Il s’aperçut alors qu’elle s’était écroulée par terre.

Ashley était aussi surprise que lui. Elle était en train de sortir de la pièce avec lui et, subitement, elle s’était retrouvé allongée sur le sol. Ses jambes s’étaient dérobées sous son poids, comme si elle n’avaient jamais existé.

Josh : Ashley!

Josh se précipita vers elle. Il s’accroupi et posa sa mains sur sa tête. Elle était brulante.

Josh : qu’est-ce qui se passe?

Ashley : hein? Qu’est-ce que je fout par terre?

Comme en réponse à sa question, une douleur lancinante lui transperça la jambe (Pourquoi tu es par terre? Parce que tu es en train de déguster ma belle!). Ashley poussa un hurlement. Elle avait l’impression que ses veines voulaient sortir de ses muscles et que ses muscles, pour les aider, essayaient de se déchirer pour faciliter l’extraction.

Horrifié, Josh regarda ses jambes. À l’endroit ou, quelque instant auparavant, se trouvait l’égratignure provoquée par la plante, se tenait maintenant une plaie béante. Les tissus de sa peau s’étaient enroulés autour de la plaie, vers l’extérieure, comme si quelqu’un avait essayé de faire de la place. Il pouvait voir ses muscles. L’ouverture prenait toute la partie gauche de sa jambe, de la cheville au genoux.

Était-ce du au faible éclairage?

Le sang d’Ashley colorait ses muscles en une étrange teinte noire…

La suite la prochaine fois.

remydu94 remydu94
MP
Niveau 3
06 septembre 2010 à 20:26:24

ouillllllllllllllle trop bien!!

remydu94 remydu94
MP
Niveau 3
11 septembre 2010 à 19:37:34

biennnnnnnnnnnnnnn

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
24 septembre 2010 à 00:49:22

Une fois de plus, Shannon faisait d’horribles cauchemars. Stan, allongé à coté d’elle, la regardait dormir. Depuis la mort de son frère, Shannon n’avait pas montré le moindre signe de souffrance. Du moins le croyait elle. Comme tout ceux dans son cas, elle ignorait qu’elle pleurait dans son sommeil.

Shannon ne lui parlait pas de ses cauchemars, mais il n’avait pas besoin de ça pour en deviner le déroulement. Soit elle hurlait à quelqu’un d’arrêter, soit elle demandait pardon à quelqu’un. Stan savait très bien à qui elle s’adressait. Stan voulait vraiment l’aider, mais il ne pouvait rien faire.

Le jour, ils passaient leurs temps à éviter les autorités. La société Tétra Beta Gamma avait joué de ses relations pour mettre leur tête à prix. Et la nuit, ils se cachaient en priant pour que les monstres ne les trouvent pas. Ils n’avaient, en d’autre termes, aucun instant de répits.

Le jour, Shannon était si concentrée dans ce qu’elle faisait qu’elle ne montrait aucun moment de faiblesse. Stan savait qu’elle faisait tout pour ne pas penser au fratricide qu’elle avait commis il y a quelque jours . Stan aussi, bien sur, avait du mal à dormir la nuit. Si Shannon et lui n’avait pas hésité à l’abattre, ce n’était évidement pas parce qu’il n’avaient aucun regrets. C’était parce qu’ils savaient que, s’ils avaient hésité, il aurait tué des gens. Ils l’ont tué. Mais il avait quand même eu le temps de tuer des êtres humains.

Stan savait qu’il était inutile de discuter de ça. Il aurait voulu qu’elle lui parle, juste un peu, pour pouvoir la soutenir. Mais montrer un signe de compassion n’aurait fait que la torturer d’avantage.

Et les seules fois où Shannon montrait des signes de détresses, il ne pouvait pas intervenir. Il souhaitait pouvoir répondre à ses appels, mais il ne le pouvait pas. Il ne pouvait pas entrer dans ses cauchemars et la protéger. Il ne pouvait pas entrer dans son esprit et chasser ses mauvais souvenirs. Tout ce qu’il pouvait faire, quand il l’entendait gémir, c’était passé doucement ses bras autour de son ventre, son visage enfouit dans sa nuque. Et serrer un peu plus fort son étreinte quand elle se réveillait.

Au même moment, Josh essaya de remonter le moral de Jun. Celle-ci, cela se voyait sur son visage, en avait pour au minimum quinze ans de thérapie. Dans le laboratoire, elle était assise sur un tabouret, tête baisée et lui, il était en train de regarder tourner l’espèce de mixeur qui mélangeait les ingrédients. Tout avait été à porté de mains.

Josh était de plus en plus tendu. Le mixage était simple, mais les instructions étaient répétitifs. « mélangez X avec Y et secouez dix minutes » , « faites distiller H avec B pendant 30 minutes », « décantez pendant 40 minutes » etc.…les minutes lui sautaient aux yeux… en tout, le processus prenait une heure et demi. Il ne fallait pas plus pour lui donner envie de hurler….Ashley devait attendre une heure et demi…

D’avantage pour s’occuper l’esprit que par tact, Josh essaya de parler à Jun. Il resta dix bonne minutes à regarder le mouvement de la machine et essayer de trouver quelque chose à lui dire. Il était moins timide qu’avant, mais il n’était pas non plus certain que les circonstances pouvaient l’autoriser à dire des banalité.
Puis il se dit que au vu de ce qu’elle avait subit, il valait mieux lui parler, même pour ne rien dire, juste pour que chacun cesse de penser à leur angoisse.

Josh : donc…euh….

Jun releva la tête.

Josh : donc tu es euh…

Jun aurait pu sourire en temps normal. Si elle n’avait pas été si malheureuse et angoissée, elle aurait été un peu plus loquace. Elle avait déjà vu ce genre de garçon. Jun, sans le savoir, avait beaucoup de succès auprès des garçons. Nombreux était ceux qui l’abordaient et restait bêtement sans savoir quoi lui dire. Elle savait qu’il voulait lui parler pour lui faire oublier la situation. Mais il ne trouvait rien à lui dire et, cette fois, Jun n’avait pas la force pour discuter.

Josh : donc euh…tu es à l’université c’est ça?

Il regretta aussitôt ses paroles. Il voulait lui parler pour l’aider à ne pas penser à ce qui s’était passé, et n’avait rien trouvé de mieux que de lui parler de l’université où le foutoir avait commencé. Il eu l’attitude de celui qui désirait que la terre s’ouvre sous ses pieds et l’avale tout entier. Mais Jun joua le jeu.

Jun: je suis au pensionnat, avec ma sœur…

Josh : c’est Mei, c’est ça?

Jun: oui…au bahut il avait…des gens devenus dingues… j’ai supplié Mei de venir me chercher….mais on n’a pas pu se retrouver…

Josh : je suis désolé…

Jun: je ne voulait pas croire….j’ai cru que les élèves….

Josh : tu sais ce qui s’est passé?

Jun: depuis quelque jours….ils sniffaient cette fleur bizarre….j’ai cru…que c’était un Bad trip…

Josh : une fleur noire?

Jun: oui…j’ai cru qu’ils pétaient les plombs…j’ai eu si peur…ils tambourinaient à ma porte…j’ai cru qu’il étaient ivres…et quand ils ont défoncé la porte de ma chambre….j’ai vu…

Jun enfouit son visage dans ses mains.

Jun: je…ne veux pas y croire…mais ces choses existent…là devant moi…ça n’est pas possible mais ça existe…

Josh : en fait cette plante s’appelle la Mortifilia…

Jun releva la tête.

Jun : tu sais ce que c’est?

Josh : il y a deux ans, j’ai déjà affronté ces choses. C’est un peu long à expliquer mais, au lycée de Leafmore les deux directeurs ont ramené d’Afrique une plante appeler Mortifilia. C’est cette saloperie qui les a transformé en monstre. Les jeunes ont voulu déconner et voila le résultat! Quel bande de con…

Jun le regarda d’un air ahuri. Le voir soudain amère la surpris. Il été réservé il y a cinq minutes, et le voila soudain écœuré...

Josh: ils ont la chance d’être en bonne santé et il la gâche! Quel bande de…je sais pas! Je ne comprend pas ça me dépasse! Comment on peut être aussi con? Qui les force à faire ça hein? Et aller! On prend tout les merdes possibles pour avoir l’air cool auprès des autres! Ho mais oui ça vaut le coup!

Jun ne répondit pas.

Josh : mais où est Jigsaw quand on a besoin de lui?

Jun garda la tête baissé.

Josh : excuse moi…j’aurais pas du dire ça…

Jun : je…j’en ais pris…

Josh : QUOI?!

Jun sursauta. Un regain de rage l’avait habité pendant une fraction de seconde. Mais sa colère retomba aussitôt dès qu’il vit son expression. Elle était au bord des larmes et mâchouillait son pousse, se balançant d’avant en arrière. Josh regretta d’avoir crié. Elle devait être terrorisée.

Josh : pardon…je…suis désolé…

Jun : je…vais devenir un monstre, c’est ça?

Josh s’avança vers elle. Il s’accroupi pour pouvoir la regarder en face.

Josh : je suis désolé, je n’avait aucune idée…écoute moi bien…tu as fait une erreur, mais je suis en train de faire un antidote…dès que j’ai soigné Ashley, je te le donne, c’est promis…dis moi, est-ce que tu as bu une boisson énergisante?

Jun : oui…ma sœur me l’a laissé avant de partir à la fête! Pourquoi?

Josh se radoucit, soulagé.

Josh : alors ça va…elle contient les même ingrédients que mes pilules…ça va ralentir le processus…

Jun: mais et si…ça marchait pas? Et mes amis…et ma sœur…on en a tous pris…

Josh : regarde moi…

Jun: leva les yeux.

Josh : tu ne vas pas devenir un monstre…tu as ma parole… ça va aller…

Jun hocha la tête. Elle avait toujours peur. Mais quelque chose lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance. Josh retourna à la machine. Elle avait cessé de bouger. Jun regarda Josh ramasser une boite à outil. Dedans se trouvait des mini seringues et un pistolet servant à injecter les produits dans les veines. Josh versa tout le contenu dans les petites fioles et referma la boite.

Josh : ça devrait aller maintenant…

Jun: Josh….

Josh : qu’est-ce qu’il y a?

Jun: tu as dit…tes pilules?

Josh ne répondit pas. Il s’était douté bien qu’elle se serait posé des questions. Il connaissait très bien la Mortifilia, les monstres…on ne connaissait pas ce genre de chose sans dommage. Il n’avait pas honte, mais elle ne lui ferait sans doute plus confiance si elle apprenait qu’il vivait avec cette fleur empoisonnée dans les veine depuis deux ans. Mais si il voulait vraiment l’aider, il lui devait la vérité.

Josh : il y a deux ans…on a essayé de sauver un ami enfermé dans les sous-sol du lycée…c’était Friedman, le directeur, qui l’avait capturé. Il avait besoin de cobayes pour cette fleur, car il avait découvert qu’il pouvait stopper le vieillissement avec elle…

Jun: vous étiez ces cobayes?

Josh : parmi d’autres oui…on a eu plus de chance qu’eux…la Mortifilia est toujours dans nos veines.

Josh s’assit à coté d’elle, par terre. Ça risquait d’être long.
Josh : et depuis deux ans, trois d’entre nous doivent prendre des pilules pour ne pas devenir des monstres…

Jun s’essaya par terre, à coté de lui.

Jun: Est-ce que c’est…douloureux?

Josh : à chaque fois oui…mais j’ai quand même plus de chance que mes amis…moi tu vois…

Il regarda les veines de ses poignets.

Josh : mes veines deviennent noires quelque instants avant…donc je…sais que je vais avoir une crise… mes amis par contre…ils n’ont aucun signes avant coureur…ça peut les prendre à n’importe quel moment…cela dit…peut importe qui…si on prend pas nos pilules à temps…

Jun: les autres?

Josh : nous étions…cinq…deux fils, trois garçons…l’ami qu’on a cherché et sa sœur sont dans l’université… un autre est devenu livreur…la sœur…elle…elle n’est pas malade, elle arrive à contrôler les pores, elle n’a jamais mal mais…si elle prend un antidote, alors que ça fait partie de son sang…elle mourra…

Jun: elle va mourir?

Josh: Même si on trouve un antidote…elle ne pourra pas le prendre, elle est condamnée à vivre avec ça en elle…

Jun : …

Josh : l’autre fille….mon amie Ashley… elle n’a pas de crise, mais elle a mal tout les mois euh….enfin…quand….

Jun: ???

Josh : hu…tout les mois tu…comprend?

Jun: oui j’ai compris…

Elle le trouva soudain attachant. Les gens timides était toujours amusants quand ils étaient mal à l’aise.

Josh : c’est pour ça que je dois trouvé l’antidote, là, Ashley va devenir un monstre si on se grouille pas…

Jun se leva.

Jun: alors on y va non? Il faut sauver ton amie!

Josh : euh…oui….

Jun: je…je vais t’aider….tu m’expliqueras ça plus en détail, pas vrai?

Josh : ok…ha merde…

Jun: un problème?

Josh : j’ai perdu le flingue! Raaa c’est pas possible!

Jun: ho non…on est en danger alors?

Josh : oui….Ashley va me défoncer la gueule si elle l’apprend…

Jun: euh….mais Josh….

Jun lui parla sur le même ton qu’une maitresse de maternelle essayant de faire comprendre à un attardé qu’il risquait de se bruler la main s’il la posait sur un four allumé.

Jun: euh…le danger principal…c’est pas d’affronter les monstres sans armes non?

Josh : on voit que tu ne la connait pas…je préfère affronter les monstres moi…

Josh avait réussi à lui faire faire esquisser une ombre de sourire.

Ils sortirent du laboratoire, Josh portant la petite boite. Il commençait enfin à se détendre. Il pourrait donner l’antidote à Ashley, et ensemble ils trouveraient un moyen d’aider Jun. Avec un peu de chance, l’antidote marcherait aussi pour ceux qui étaient déjà transformés.

Mais ses réflexion furent brusquement interrompues. Il s’arrêta si brusquement que Jun le heurta. Jun regarda par-dessus son bras et resta horrifiée. La porte de la salle de repos avait été grande ouverte. Mais ce qui les frappa le plus, c’était une horrible trainé rouge, sombre et gluante, qui se trouvait étalée sur le sol, comme si une limace gigantesque avait essayé de s’enfuir malgré ses blessures.

Ashley n’avait pas pu attendre…

La suite au prochaine épisode.

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
03 octobre 2010 à 03:39:56

Shannon et Stan avaient décidé d’avertir Ashley et Josh. Si la société Tétra Beta Gamma les recherchait, il y avait de grandes chance pour que les reste des « cinq survivants » ne soient eux aussi en danger. Ils se doutaient parfaitement qu’ils ne seraient pas accueillis à bras ouvert: Leurs amis étaient allergiques aux plumes d’autruches….

Mais il fallait essayé car ils n’y arriveraient pas tout seuls. Ils avaient essayé de les appeler sur leur portables, mais aucun des deux n’avait répondu. Il fallait donc aller directement les chercher chez eux en priant le ciel (si tant est que le ciel possède la moindre capacité auditive…) pour ne pas tomber sur leurs parents en premier. Ils préféraient commencer par allez chez Josh. D’un part, parce que des deux, il était celui qui était le moins susceptible de leur refuser son aide, et d’autre part, il avait l’avantage de ne pas faire de taekwondo et de ne pas cacher de fusil dans son garage…

Il se trouvaient à présent devant la maison de leur ami. Shannon n’avait jamais mis les pieds chez lui. Stan non plus, mais il avait en revanche croiser son père.

Shannon : quel genre d’homme est son père?

Stan: hum…il est sympa, mais faut avoir une imagination niveau alpha pour lui parler…le père est encore plus taré que le fils…enfin dans le bon sens du terme hein…

Shannon :O…ok…tout devient clair maintenant…

Stan : bon…comment t’expliquer? Faut que je trouve un exemple…tu t’es jamais demandé pourquoi Josh ne faisait quasiment jamais de conneries?

Shannon: me dit pas qu’il le frappe?

Stan: non! Pour lui ça ne sert à rien de battre les gosses…il a des punitions euh…comment dire…spéciales…lui, il préfère ruiner la vie social de son fils…

Shannon: tient? Je pensait qu’il faisait ça en autodidacte…

Stan : ça va lui faire plaisir …

Shannon: je plaisante! Qu’est-ce qu’il a fait son père?

Stan: il a montré à ses copains une photo de lui gamin….je peux te dire que j’ai eu du mal à le convaincre de ne pas changer de pays…

Shannon : D’a…d’accord…je vois…

Stan : bon j’en déduis que c’est moi qui frappe à la porte?

Shannon : oui je te couvre!

Sa plaisanterie le fit sourire. Ça faisait plusieurs jours qu’ils n’avaient pas plaisanté. Il se tourna vers le porte, tout de même inquiet. Il hésita. À cause du père de Josh justement…quelle excuse donner à leur présences ici, après deux ans? Shannon lui donna cependant une raison supplémentaire de s’inquiéter.

Shannon : Stan…regarde…

Elle lui montre un des arbres plantés dans le béton. Accrochée par une agrafes qui transperçaient l’écorce, une affiche exhibait leur photo…l’arbre n’était même pas à trente mètres de la porte d’entrée…à moins de n’être pas sortie du tout ces derniers jours, Josh et son père devaient passé tout les jours devant cet avis de recherche…ce qui ne pouvait signifier que deux choses…

Shannon : je crois qu’on devrais réfléchir à deux fois avant d’entrer…

Stan : tu crois que son père nous dénoncerait?
Shannon : je ne pense pas mais…on va lui attirer des ennuis…on est décrits comme des criminels…mais le problème, c’est que si Josh a vu cette affiche, pourquoi il n’a pas essayé de prendre contacte avec nous?

Stan : tu crois qui lui est arrivé un truc? Dans ce cas vaudrait mieux entrer pour savoir, tu crois pas?

Shannon : mais si on lui attire des problèmes…en plus, tu pense pas qu’il va nous demander ce qu’il s’est passé il y a deux ans? Surtout si il est arriver un truc à son fils…

Ils auraient probablement continué à argumenter le reste de la soirée si la porte ne s’était pas ouverte brusquement. Un homme un peu enveloppé, avec une barbe de trois jours, un air sympathique, mais un regard triste et épuisé, dépassa l’entrée et vint se planter devant eux.

Nigel : Je m’excuse de m’incruster dans le débat…je sais que je n’ai AUCUN rapport ave cette histoire, et que je n’ai pas voix au chapitre, mais si je puis me permettre de donner mon avis, je dirais que le père estimerait qu’il soit de son droit de savoir pourquoi son fils a disparu, pourquoi depuis deux ans il ingère des pilules, pourquoi il a l’air de souffrir comme un chien, et surtout pourquoi deux de ses amis son recherchés…

La situation aurait pu être comique si elle n’était pas dramatique. Il restèrent devant lui, extrêmement mal à l’aise. Pourtant il n’y avait aucun reproche dans sa voie. Malgré son air triste, il semblait que l’homme en face d’eux avait simplement essayé de plaisanter.

Nigel : ça fait une plombe que vous argumentez devant ma porte…vous n’êtes pas discrets…allez…entrez…deux criminels sur le perron, c’est mauvais pour les affaires…

Ils s’échangèrent un regard, inquiets, perplexes, se demandant s’il fallait ou non le suivre. Mais avoir fait ce chemin pour repartir ensuite? Il n’étaient de toute façons en sécurité nulle part. S’il pouvaient se faire au moins un allié…

Ils pénétrèrent dans l’entrée. Nigel referma la porte derrière eux et entra dans la cuisine.

Nigel: ne restez pas comme ça…allez dans le salon, j’étais en train de préparer du thé!

Shannon et Stan s’échangèrent à nouveau un regard.

Nigel: ouaip…je bois du thé ! Et alors? Vous auriez due vous en douté à mon nom pas vrai? Allez! Dépêchons pendant que l’on est jeune!

Shannon: ha oui quand même…

Stan : je t’avait prévenu…

Nigel: (depuis la cuisine) j’ai entendu! Je ne suis pas sourd hein! J’entend tout! C’est mon métier! Bon, allez dans le salon je vous prépare une tasse!

Stan :euh…non, merci!

Nigel: gamin, toi et la charmante Mercredi Adams…

Shannon : pardon?

Nigel: …vous êtes parties pour rester plusieurs heures avec moi…alors mettez vous à l’aise! Et j’ai que du thé à boire, si vous êtes pas content je vous met aussi des cookies pour rester niais jusqu’au bout…

Stan : ok vous fâchez pas…

Stan et Shannon avaient finalement décidé de s’assoir. Stan se doutait bien que cet homme ne leur ferait aucun mal, mais il était mal à l’aise. Jamais il n’avait vu quelqu’un d’aussi triste. Ce qui l’inquiétait le plus, ce n’était pas la situation, mais l’expression de Nigel. Il semblait aussi gêné qu’eux. Les accueillait-il uniquement parce que c’était le seul moyen d’avoir des réponses? Avait il peur d’avoir des ennuis en les aidant?

Shannon : écoute…Stan…

Elle parlait bas pendant que Nigel préparait le thé. Nigel semblait parler tout seul, mais ils n’y prêtèrent pas attention.

Shannon : je crois qu’on lui doit la vérité…on va pas lui demandé ou est Josh et repartir comme ça, pas vrai?

Stan : je suppose qu’on à pas vraiment le choix…

Shannon : de toute façon…essaye de mentir à un détective privé…

Nigel : non, je n’utilise pas mes talent sur des brebis innocentes!

Ils sursautèrent. Aucun des deux n’avait remarqué qu’il était dans le salon. Peu être n’utilisait-il pas sa capacité à détecter les mensonge sur eux, mais, en tout cas, il utilisait sa capacité à se faire discret.

Nigel posa le plateau et s’installa en face d’eux. Par politesse, ils prirent chacun une tasse.

Nigel: par contre, je m’en sert pour faire des recherches sur les accusations…et je peux le dire sans problème devant tant d’incohérence: vous n’êtes pas des criminels…on essaye de vous capturer ou de vous faire taire, pas vrai?

Shannon : attendez…vous…ne nous croyiez pas coupable?

Nigel: tu pense vraiment que je vais restez inactif? Je suis moins con que j’en ais l’air…j’ai fait des recherche sur le lycée, sur ses accusations…il y a deux ans, le lycée de Leafmore fermait…ce lycée a été le théâtre de nombreux enlèvements…. Il y a deux ans, cinq élèves, dont vous et Josh, s’en sortaient blessés, et, visiblement, malades…le directeur faisait partie d’une étrange société et ladite société use de ses relations pour mettre à pris la tête de deux des cinq élèves…vous pensiez sincèrement que je ne ferait pas le rapprochement? Il est évident qu’il veulent vous réduire au silence!

Shannon et Stan restèrent abasourdis.

Stan: attendez…Josh vous a…

Nigel : Josh ne m’a rien dis du tout…il ne m’a rien raconté de ce qui lui est arrivé…j’ai fait des recherches tout seul et…

Nigel baissa la tête comme un enfant pris en faute.

Nigel: j’ai…honte de l’avouer…car je m’étais promis de ne jamais le faire mais…j’ai fouillé ses affaires après son départ…je sais que je ne devrais pas…il m’a promis qu’il me raconterais tout mais…je n’ai pas pu attendre…

Stan: holà! Attendez! « son départ »? De quoi vous parlez?

Nigel: il est parti…avec son amie Ashley…il est retourné au lycée…je ne sais pas exactement ce qu’il est venu cherché…

Shannon mis plusieurs secondes pour réagir. Est-ce qu’ils étaient tous dingues dans cette famille? Le fils qui partait mener ses enquêtes dans un des pires endroits qui existait….et le père, au lieu de réagir normalement, qui ne l’arrêtait pas!

Shannon: et vous l’avez laisser faire? Vous êtes malade!

Nigel : il avait quelque chose d’important à trouver…et il a dit que quelque chose de terrible se tramait…

Stan ressentit un coup dans l’estomac…Josh avait effectivement parlé de ce qui risquait d’arriver…il y a quelque mois, il était venu le voir pour lui demander de l’aide…Il ne l’avait pas cru, ou, plutôt, il n’avait pas voulu l’écouter. Il voulait se persuader que tout était terminé, il ne voulait pas voir la réalité en face.
Peu être Shannon se sentait-elle aussi coupable que lui, mais elle était trop en colère pour le laissé paraitre

Shannon : alors vous les laissés tout seuls dans un endroit où il peut leur arriver n’importe quoi, juste parce que vous obéissez à vos instinct d’enquêteur c’est ça?

Avec un aplomb incroyable, malgré sa tristesse, comme aucun force au monde ne pouvait ébranler sa conviction Nigel Carter, en la regardant bien en face, lui répondit:

Nigel: oui!

Shannon attendit la suite, mais, pour cet homme, c’était une raison suffisante qui ne nécessitait pas d’argumentation. Il se contenta de finir sa tasse.

Shannon : et bien, développez!

Nigel: développer quoi?

Shannon était scandalisée par son comportement.

Shannon : j’en sais rien…pourquoi vous risquez la vie de votre gosse au nom de la « vérité » ?

Nigel reposa sa tasse.

Nigel: parce que nous avons toujours vécu comme ça! Moi, mon épouse (que dieu prenne soin d’elle) et mon fils…si on devait reculer à chaque fois que l’on craignait pour nos vie…on serait encore à l’âge de pierre! Comment prouver l’existence de nouvelles choses si…

Shannon : épargnez moi vos discours sur les extraterrestres ou la curiosité scientifique! Je vous parle de chose concrètes moi!

Nigel: mais moi aussi jeune fille! Il y a ça à découvrir (il écarta les bras) et on ne connait que ça (il rapprocha ses mains) et on n’a tout juste les moyens et le temps de connaitre ça (il les rapprocha encore plus) et à titre individuel, un humain connait ça (ses mains se touchèrent presque)!

Shannon : je ne vois pas le rapport…

Stan je crois qu’il s’est mal exprimé…

Ils se tournèrent vers lui.

Stan : il ne veux pas dire qu’il sacrifierait son fils pour ça…il veux dire que, s’il il y a un moyen de trouver une solution…un antidote par exemple…il fallait tout faire pour le chercher, quelques soient les risques, plutôt que de passer sa vie à souffrir et à se dire « mais et si il y avait eu une solution? Si j’avais fais un effort… » c’est pour ça que vous nous aidez? Vous espérez qu’en nous aidant, Josh sera sauvé?

Nigel: oui…et…

Nigel joignit ses mains et les sera pour s’empêcher de trembler. Il semblait de plus en plus angoissé.

Nigel: ça fait presque une semaine que je suis sans nouvelle…je suis vraiment inquiet…

Shannon se calma un peu. Stan et Nigel avaient raison sur un point: il était temps d’affronter la réalité et d’arrêter de fuir. De plus elle regretta d’avoir accusé Nigel de sacrifier Josh. Il était tous ce qui lui restait de famille, comment pouvait il resté indifférent?

Shannon : alors…je crois qu’on vous doit quelque explication…

Nigel: bien…que sais tu de cette société? Qu’Est-ce qu’il y avait dans les sou sol du lycée?

Shannon : et bien, je sais que c’est très difficile à croire…mais il existe une plante bizarre appelée Mortifilia…les frères Friedman l’ont ramené dans notre pays et on fait des recherches dessus…ils se sont aperçu qu’elle pouvait ralentir le vieillissement. Ils en ont conclu qu’ils pouvaient probablement vaincre la mort et pour cela…ils ont fondé ce lycée et ont capturé des élèves qui sont devenus des cobayes…

Mais pourquoi Stan était-il si inquiet? Il regarda le détective qui, les mains sur la bouche, les sourcils froncés, buvait ses paroles. Mais il y avait quelque chose d’étrange: Shannon ne faisait qu’un simple résumé de l’histoire, qui ne suffisait absolument pas à satisfaire sa curiosité. Pourquoi ne lui posait-il pas plus de questions pour avoir des détails?

Shannon : Mais un des deux frères s’est injecté le produit et est devenu un monstre…alors son frère à capturé plus d’élève pour trouver un antidote…il a capturé mon frère et…

Sa gorge se sera. Enfin, depuis plusieurs jours, elle sentait qu’elle allait fondre en larme. Stan décida de poursuivre.

Stan : on est descendu le chercher…et Friedman nous a capturé. Il nous a injecté cette merde…on a pu trouver un antidote, mais on a été trop exposés à la lumière…

Nigel, curieusement, ne lui demanda pas le rapport entre la plante et la lumière. Ce qu’il trouva de plus en plus louche.

Stan: pas suffisamment longtemps pour devenir des monstres…mais nous nous sommes injecté le remède trop tard…le poison est encore présent dans nos veines…c’est pour ça qu’on doit prendre ces médicaments…

Nigel: je vois…et ensuite….est-ce que vous avez du affronter Leonard?

Shannon : oui…nous…

Stan se releva brusquement. Shannon et Nigel le regardèrent sans comprendre. Stan avait l’air complètement paniqué.

Shannon : Stan? Qu’est-ce qui te prend?

Stan : attendez une minute…comment vous savez que c’est Leonard et pas Herbert le monstre?

Nigel resta bouche bée, incapable de répondre. Il était devenu livide.
Shannon se releva aussi. Tout deux le regardaient comme s’ils craignaient qu’il ne sorte une arme et ne les attaque. Mais Nigel ne bougea pas. Il enfouit son visage dans ses main et ne bougea plus.

Nigel : s’il vous plait…pardonnez moi…

Stan : on s’en va!

Shannon : vous…pourquoi vous…
Stan: Shannon! Il ne faut pas rester! On se casse!

Il l’attrapa par le bras et commença à l’entrainer dehors.

Nigel: c’est inutile…

Stan s’arrêta net.

Nigel: ils sont déjà dehors, en train de vous attendre…ils ont encerclé la maison…je n’avait vraiment pas le choix…

Shannon : ces pourritures vont nous tuer! Vous en avez conscience?

Nigel releva la tête. Jamais ils n’avaient vu homme plus misérable.

Nigel: ils ont mon fils…ils ont mon enfant…si je ne fait pas ce qu’ils veulent…Il…

Ils n’entendirent pas le reste de sa phrase.

Car la porte d’entrée venait de s’ouvrir brusquement.

La suite la prochaine fois.

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
17 octobre 2010 à 00:31:16

ne vous inquietez pas, je continue! je veux simplement vous prévenir de deux trois trucs.
Tout d'abord, les dialogues n'auront plus la forme qu'ils ont eu jusqu'à présent. j'utiliserait la bonne vielle narration, plus précise, et , surtout, moin "facile". Et puis je me dis qu'il serait plus agréable pour vous de lire les precisions sur l'etat d'esprit en même temps, plutot qu'aprés les replique.(avouez: c'était lourd de lire MON DIEU! il avait dis ça d'un ton calme...)
Les répliques en français seront entourées de * . Ce sera peut etre moins lourd que des (en français) n'est ce pas?
Enfin, vous aurez sans aucun doute remarqué la GROSSE incohérence dans les histoires parallèles: en effet, je voulais que la convalécense de Kenny se déroule en même temps que l'aventure des deux duos. Mais certaine de mes phrases ont sous entendu que le reveil d'Ashley et de Josh se déroulait au moment de sa mort...le timing est sérré pas vrai? Je vous demanderais de faire comme si je n'avais pas marqué que Kenny est mort à ce moment là, et comme si je n'avait pas marqué que Josh et Ashley était dèrrière l'arbre pendant le combat contre jedihat: ils ont été placés quelques jours après.
Mais alors me direz vous, si ils ont décidé d'aller au lycée quelque jours avant Obscure deux, et qu'il ont été placés là quelque jours après la mort de Kenny....ils s'est écoulé plusieur jours? Que leur est il arrivé? Pourquoi ne se sont ils pas rendu compte du temps qui s'est écoulé? pourquoi ne se souvient ils de rien?
ça, vous le saurez plus tard!
Bonne lecture!

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
23 octobre 2010 à 01:40:17

Il était bien sur totalement exclu de chercher à fuir. Comme une parodie ridicule d’entrainement dans un camp militaire, deux rangés de soldats pénétrèrent dans le salon et les encerclèrent, leur armes pointées sur eux. Ils n’avaient laissé qu’un étroit espace pour que leur chef puisse passer. Ce fut, pour Stan et Shannon, leur première rencontre avec elle.

La femme se plaça devant eux, le dos droit et les poings joints derrière son dos. On aurait dis qu’elle voulait parfaire cette parodie, non par zèle, mais par ce qui ressemblait vaguement à de l’humour, ce qui ne convenait ni à la situation, ni à l’humeur des personnes en face d’elle.

Elle avait vraisemblablement plus de quarante ans. Même si ses cheveux, épais, légèrement dressés sur sa tète comme d’épais coton de toile d’araignée étaient blanc, son visage n’était pas ridé et son dos n’était pas courbé. Au contraire, cette dame devait avoir fait suffisamment d’exercices physiques pendant sa vie pour ne pas avoir des soucis de santé. Elle devait faire plus d’un mètre soixante. Un large sourire se dessinait sur son visage, pliant d’une manière presque élastique son visage au menton presque inexistant. Et les lunettes noires cachant entièrement ses yeux n’arrangeaient rien à l’aspect étrange de son visage.
Sans aucun doute, un adolescent ne pouvait la trouver belle, mais il serait injuste de dire qu’elle était laide. Elle pouvait encore attirer les regards, du moins des hommes de son âge. Elle portait une gilet vert avec de nombreuse poche, sur une pull noir, et son pantalon marron était en grande partie recouvert par de longues bottes. Elle aurait pu se faire passer pour un caporale, (d’autant qu’elle était presque au garde à vous) si elle avait eu une cravache et si il n’y avait pas eu cet étrange sourire.

« Me permettez vous de m’épargner les phrases d’usage du genre « vous avez fait ce qu’il fallait » M. Carter? Déclara elle sans que son sourire ne baisse d’un millimètre. »

Le terme de sarcasme semblait avoir été inventé pour la voie de cette femme.

Le mot de rage semblait avoir été loué pour Nigel. Son regard valait tout les venins du monde.

« Moi, par contre, je ne vous épargnerait pas! Lui cracha-t-il au visage. Alors allons y, puisqu’on est partie pour entrer dans le domaine de la platitude absolue: « j ‘ai fait ce que vous m’avez demandé, alors relâchez mon fils »! »

Le sourire de la femme baissa légèrement et ses sourcils, jusque là cachés par les lunettes, furent visibles lorsqu’elle les haussa. Cette expression de visage ressemblait à de la surprise. Mais cette surprise était clairement feinte, et, Stan, qui était resté calme jusqu’à présent, ressentie soudain une violente antipathie, voire du dégout, pour cette femme. Car le pire était que cette mauvaise façon de jouer était volontaire.

Stan avait fait u théâtre en option lorsqu’il était élève de Leafmore. Il était assez doué, mais cet atelier n’étant pas spécialement pour une préparation professionnelle, il y avait beaucoup d’élèves qui jouaient assez mal. Souvent, ils exagéraient leurs expression de visages, de peur de paraitre inexpressif. Stan n’avait absolument rien contre les mauvais acteur sur scène. En revanche, il avait une aversion profonde pour ceux qui sur jouaient dans le monde réel.

Car il existaient des personnes qui, jamais de leur vie (à moins que cela n’empire avec l’âge?) n’avaient pu être sincère. Soit qu’ils étaient hypocrites, soit qu’il ne ressentaient pas d’émotion. Même pour dire la phrase la plus banale du monde, ils ne pouvaient qu’imiter le ton qu’ils avaient déjà entendu. Stan ne les repoussait pas parce qu’il les trouvait hypocrite. C’était plutôt qu’il ressentait une sorte de désespoir à l’idée que des humains pouvaient passé une vie vide, plate, à faire semblant d’être vivant, sans aucun espoir de sortie. Comment vivre une vie normal quand on n’était pas capable de faire les bases de ce qu’un humain sait faire?

Mais cette femme était encore pire. Car elle faisait semblant de sur jouer. Stan la cerna aussitôt et ressentie un violent mélange de dégout et de peur: Cette femme était la maîtresse de la manipulation et du mensonge. Chaque parole, chaque geste, chaque regard était calculé au millimètre près. Il se jura de n’accorder aucune confiance à cette femme.

« Votre fils? Répéta elle d’un ton (faussement?) surpris. »
Elle changea de position. Elle se balança d’avant en arrière, les yeux plissés, le sourire encore plus large. Elle se frottait négligemment les mains. Ils virent qu’elles portait de longs gants de cuir.

«_ De quoi parlez vous? »

Nigel resta un moment scandalisé. Il prit une profonde inspiration pour se calmer. Pas une seul fois il n’accorda un regard aux deux enfants. Non par lâcheté, mais parce que ce combat était entre lui et cette femme.

« _ Vous vous foutez de moi là? Vous m’avez dit que vous teniez Josh et que vous le relâcherez, lui et son amie, si je vous les livrait…

_ Vous avez du mal comprendre, répondit-elle en plissant des yeux comme une gamine qui lui annonçait qu’elle lui avait fait une bonne farce, j’ai dit que nous les avions déposé dans les sous-sol de Leafmore! Mais à aucun moment je ne vous ait dit que nous les tenions captifs! Ils se déplacent comme ils veulent…

_ Attendez un instant intervint Shannon, vous les avez enfermé dans les sous-sol? Pourquoi vous les avez mis là si vous ne les gardiez pas captifs? Ils vont se faire tuer! Vous voulez vous débarrasser des témoins, c‘est ça? »

La femme ne dénia même pas répondre.

« _ Vous m’avez menti alors…murmura Nigel d’une vois qui laissait entendre qu’il risquait, pour la première fois de sa vie, de frapper une femme, vous n’aviez jamais eu l’intention de les relâcher?

_ Ha! Si! J’ai tenu ma parole! Ils sont relâchés non? En tout cas ils ne sont dans aucune de nos cellules! »

Stan et Shannon se demandèrent s’il ne devaient pas épargner à Nigel le soins de la gifler. Mais les armes étaient toujours pointées sur eux (les soldats n’avaient pas bougé, à croire qu’ils étaient en cire) et ils ne mettrait pas que leur vie en danger.

« _ Je vais vous…commença Nigel…

_…oublier ! Acheva-t-elle. Excellente idée monsieur Carter! Oui, un bon conseil, ne cherchez pas à savoir ce qui se passe!

_ Ne me tentez pas rétorqua le détective, croyez moi, piquer ma curiosité est le meilleur moyen de jouer avec le feu…

_ Comme vous voudrez, répondit la dame d’un air désinvolte. Mais sachez que vos moyens de communication sont sur écoute, que vous serez surveillé, et, je pense que vous vous en doutiez, il en va de même pour la famille Thompson…Croyez moi…vous n’avez aucune idée de ce à quoi vous vous exposer! »

Le visage du détective était étrangement inexpressif. Seul son fils aurait pu savoir ce que cela signifiait. Cette expression voulait dire que, même si elle se trouvait actuellement en position de supériorité, il ferait tout pour renverser la situation. Si la dame avait connu cette expression, elle se serait probablement inquiété car Nigel Cater savait déjà ce qu’il convenait de faire.

Mais ni elle, ni les deux adolescents qu’il avait trahi n’y prirent garde. Déjà, ils suivaient la femme les poings serrés, sous l’œil attentif du canon des fusils.

«_ Attendez un instant, dit Nigel d’un voie étrangement calme. »

La dame se retourna.

« _ Comment vous vous appelez? Vous pouvez au moins me donner votre prénom! »

Pendant presque une minute entière, elle resta silencieuse, et ils crurent tout trois qu’elle ne répondrait pas. Puis, sans cesser de sourire elle lui répondit:

_ « Vous Pouvez m’appeler Pandora Mantis… »

La porte se referma derrière elle.

La suite au prochain épisode.

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
22 décembre 2010 à 22:41:28

Au moment où Ashley, frémissante d’excitation, s’apprêtait à commettre son premier meurtre, deux ex deus machina étaient intervenu. Un petit bruit de quelque chose jeté à terre l’avait brusquement remis dans la réalité. Elle avait interrompu son geste pour se retourner et voir ce qui avait provoqué ce bruit. Elle eu juste le temps d’apercevoir deux silhouettes, avant que tout ne deviennent blanc.
Ashley poussa un hurlement de rage et de douleur, et manqua de tombé sur sa proie toujours paralysée. La lumière du flash bang l’avait aveuglée et elle ne pouvait plus voir ses assaillants. Sa peau lui brulait affreusement, mais elle était toujours en vie. Elle perdit contenance et patience, frappant dans le vide, insultant les deux inconnus.

Lorsqu’elle réalisa finalement qu’elle ne parviendrait pas à les tuer ainsi, elle s’immobilisa. Elle n’était pas furieuse qu’ils l’aient blessée, mais elle n’avait pas supporté d’avoir été interrompue alors qu’elle allait commettre son premier meurtre. Elle oublia complètement Josh et ferma ses yeux pour l’instant aveugles, essayant de repérer ses proies et de les reconnaitre à l’odeur.

Parmi les deux gêneurs, il y avait une fille. Celle-ci se tenait à sa droite. Les deux inconnus avaient eu le bon sens de se séparer pour éviter de se prendre des coups. L’autre était un garçon, et s’était placé à sa gauche. Ashley se tourna vivement vers lui. L’odeur de la fille ne lui était aucunement familière. En revanche, elle reconnaissait l’odeur du garçon.

« Toi! S’écria-t-elle. »

Josh, qui assistait à toute la scène, se demanda ce qu’elle avait découvert. Il n’avait pas son odora et, s’il pouvait voir, il ne reconnaissait pas le garçon: celui cachait son visage à l’aide d’une capuche de son sweet. Il pouvait voir la jeune fille en revanche: Une belle femme de plus de vingt ans, vraisemblablement d’origine indienne, se trouvait derrière le monstre. Il vit qu’elle tenait dans sa mains une des seringues qu’il avait laissé tomber. Il retint son souffle en la voyant se pencher dans une position d’attaque. Il comprenait ce qu’elle voulait faire mais avait peur: Ashley allait elle la sentir arriver? Mais elle portait toute son attention sur le garçon.

« Qu’Est-ce que tu fait ici? Cria-t-elle »

Le garçon qui servait vraisemblablement d’appât ne répondit pas. Si seulement il avait prononcer un mot, Josh aurait pu e reconnaitre. Était-ce celui qui l’avait mis en garde?

« Saleté! Qu’est-ce que tu viens foutre ici? Je t’avais prévenu pourtant, mais on dirait que certain n’apprennent rien! Meure! »

Elle leva la main sur le garçon dangereusement près d’elle, mais au moment où elle s’apprêta à le tuer, la jeune femme lui sauta dessus. Surpris, le monstre n’eu pas le temps de réagir et ne sentie pas tout de suite la seringue s’enfoncer dans son coup. Quand la jeune fille rejoignit la terre ferme et s’éloigna, elle compris alors qu’elle allait disparaitre. Elle s’avança pour emporter au moins une vie avec elle, mais elle fut brutalement rejeter en arrière par une douleur insoutenable.

Josh, qui avait été momentanément soulagé de voir que la femme avait réussi à lui donner l’antidote, regarda horrifié le serpent se tortiller en poussant des hurlements. Dans un bruit affreux, comme si sa peau était brulée par de l’acide, la Mortifilia quittait son corps sous forme de fumée noire, s’évaporant dans l’air. Le garçon se mordit le poing, tandis que la fille détournait le regard devant sa souffrance.

Elle s’immobilisa. La fumée noire totalement dissipée, l’on pouvait voir à nouveau Ashley. Humaine. Ses vêtement avait disparu pendant sa transformation, et ses drêdes s’étaient également détachées. Maintenant ses cheveux était à nouveau bouclés, comme sur les affiches du club de beauté de son lycée. La jeune femme s’approcha d’elle et sortit de son sac une couverture avec laquelle elle recouvrit son corps nu. Le garçon s’approcha des deux femmes.

« Ne t’inquiète pas dit la jeune femme, elle va s’en tirer! »

Le garçon hocha la tête. Il semblait décidé à ne pas prononcer un mot et Josh eu la certitude qu’il cherchait à ne pas être reconnu. La jeune femme se leva, s’approcha de lui et se mis à genoux. Elle lui prit le poignet.

«_ Bon…on dirait que tu va t’en tirer toi aussi. Ne t’inquiète pas, je crois que ce genre de venin ne reste actif que quelque minutes . 

_ Qui….estes vous? Articula péniblement Josh.

_ Mo, nom est Shandra, répondit la jeune fille. Ne t’inquiète pas pour ton amie, elle va bien!

_ Et lui…c’est qui? Pourquoi Ashley le reconnait?

_ On ne peut pas rester avec vous, poursuivit la dénommée Shandra, comme si elle n’avait pas entendu la question. Mais on vous surveille de loin! Si il y a des monstres, on intervient! Mais tu devrais pouvoir bouger d’ici quelque minutes! Par contre…elle va avoir très froid…et elle n’ira pas bien…occupe toi d’elle s’il te plait. »

Sans ajouter quoi que ce soit, elle se leva est se dirigea vers la sortie. Le garçon resta un instant à genoux à coté d’Ashley. Josh ne voyait pas son expression, mais il était certain qu’il lui caressait les cheveux. Puis il se leva et rejoignit Shandra. Josh n’entendit pas la porte se fermer, mais il s’en soucia peu.

Il resta étendu sur le dos, réfléchissant à ce qu’il s’était passé. Il avait failli mourir, mais ça n’était pas ce qui lui faisait le plus mal. Deux personnes venaient de le sauver, et s’étaient enfuit aussitôt mais il ne s’interrogea pas tout de suite sur leur identité. Il n’y avait pour le moment qu’une chose dont il voulait être certain.

Il finit par trouver suffisamment de force pour se mettre à plat ventre et ramper vers Ashley. Le venin rendait sa démarche pénible et douloureuse, mais il avait trop peur pour s’en soucier. Arrivé à hauteur d’Ashley, il mis la main sur son cou pour vérifier qu’elle était toujours en vie. Tout allait bien. Il n’avait pas voulu croire Shandra jusqu’à en être sur lui-même (d’autant qu’elle avait parlé au garçon et non pas à lui) mais elle était toujours en vie.

Il se mis à genou, soulagé. Il pensa à ce qu’elle avait subit et soudain, son corps fut parcouru de soubresauts. Tout les évènements précédant lui arrivaient dans la poitrine par coup, le plongeant dans un sanglot incontrôlable. Plié en deux, il semblait demandé pardon à son amie.

Shandra et son compagnon regardaient discrètement la scène. Shandra se mordit les lèvres, sincèrement peinée pour eux. Elle avait surtout mal pour Ashley. En tant que repentie, elle savait ce qu’Ashley devrait subir une fois réveillée.

« _ Elle vas s’en prendre plein la figure…et lui…je crois qu’il a besoin de dormir…

_ C’est vrai lui répondit son ami en enlevant sa capuche.

_ Dis moi, Kenny…que ressent-il exactement? Est-ce que c’est parce qu’il a faillit mourir, ou parce qu’il a eu très peur pour Ashley? »

Kenny ferma les yeux. Il avait appris à maîtriser son pouvoir avec l’aide de Mégane. Il parvenait à filtrer les différentes émotions des monstres présents ou des humains contaminés. Tout comme l’ouïe était améliorée quand on fermait les yeux, son sixième sens fonctionnait plus facilement s’il fermait les yeux. Il vida son esprit, et laissa doucement les émotions présentes venir à lui. La tâche fut plus facile qu’il ne l’aurait cru, même s’il traduisait des émotions humaines, plus complexes que celle des monstres.

« _ Il a surtout mal, parce que c’est une amie qui a voulu le butter…il essaye de comprendre, pourquoi, alors qu’elle se souvenait de tout, elle voulait le tuer…

_ Il ne sait pas comment résonne un monstre…puisse t-il ne jamais le savoir! Je me demande si Ashley aura le courage de lui dire…mais elle sera sans doute morte de honte…

_ C’est normal! Comment admettre qu’on a des pulsions pareils? Une bête sauvage tue pour se défendre ou se nourrir…c’est notre part de monstre mais…le sadisme et le plaisir avec lequel on tue…ça vient de notre part humaine…

_ Il se sent mal de pas l’avoir sauvé aussi? Ajouta Shandra pour changer de sujet, car elle avait honte aussi.

_ Oui…il se sent faible et inutile…

_ Sérieux? s’exclama Shandra il a pris au premier degré ce qu’elle a dit? Il va y avoir un malaise à son réveil! Kenny, qu’Est-ce que tu as? »

Kenny avait l’air un peu déprimé.

« _ C’est rien, répondit-il. C’est juste que…enfin…je devrais être soulagé moi aussi qu’elle n’ait plus de Mortifilia dans les veine…mais ça veux dire que je ne saurais plus ce qu’elle ressent…

_ Eh bien, lui répondit Shandra…tu fera ce que tout les humains sans pouvoirs font… »

Josh avait finis par se remettre complètement. Il se leva et pris maladroitement Ashley dans ses bras, l’amenant au QG.

« _ Tu improviseras! »

La suite au prochaine épisode.

Dans le prochain épisode:

_ « Je me sens mal…tu n’imagine même pas à quel point! Et non ne me dis pas « tu n’étais pas toi même »…parce que c’est pas vrai… »

« cette odeur….j’ai l’impression que c’est… »

« ils ne se sont pas renseigner tant que ça sur nous finalement….à moins que…ça fait partie de leur plan ou…? »

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
05 février 2011 à 02:01:33

Shannon et Stan étaient enfermés dans une cellule froide, vraisemblablement sous terre, à en juger par l’humidité qui pourrissait les tables à l’extérieure et les moisissures tapissant les murs dans une couleur désagréable. Shannon sentait que les lianes qui avaient défoncer les murs étaient les résidus de Mortifilia. Stan faisait les cent pas, l’air soucieux. Ce qui l’inquiétait, ce n’était pas qu’ils soient prisonniers. Il ne comprenait pas la logique de leur ravisseur. En effet, cette femme, Pandora (un pseudonyme, sans aucun doute) les avait laissé sans surveillance. Pourquoi, s’il était indispensable de les capturer au point de prendre le risque de se faire connaitre d’un détective privé, les laissait-elle ici sans aucun garde pour les observer? Certes, il y avait bien des caméras de surveillance, mais Stan avait la certitude que personne ne se trouvait dans les couloirs.

« _ Tu pourrais crocheter cette serrure ? Lui demanda Shannon, interrompant le fil de ses pensés. »

Stan émergea de ses réflexions.

« _ Oui, répondit-il. Mais justement, je trouve ça bizarre pas toi?

_ Tu parle du fait de nous laisser sans surveillance et avec une serrure facile?

_ Ce que je ne comprend pas, expliqua-t-il, c’est comment ils ont pu avoir des informations sur nous, sur les lieux où on habite, nos parents….je veux dire, Friedman nous a capturé le temps d’une nuit, il n’aurait donc pas eu le temps de tout noter sur nous, si?

Shannon: Peut être qu’il a des consignes, … même si je ne trouve pas crédible qu’il ait prévenu le reste de la société en si peu de temps, d’autant qu’on n’était pas prévus au programme…en tout cas, ils ont un sacré avantage sur nous s’ils ont autant d’informations sur nous! Mais on dirais qu’ils ne savent pas que tu peux crocheter les serrures….

_ Pourtant c’est l’une des premières choses qu’on apprend sur moi…

_ C’est vrai….ils ne se sont pas renseigner tant que ça finalement….à moins que…ça fait partie de leur plan ou…? »

Stan s’immobilisa, pensif. Shannon ne l’avait jamais vu aussi soucieux. Stan était l’incarnation même de la tranquillité, mais aujourd’hui, il était confronté à quelque chose qu’il n’avait jamais vu. C’était la première fois qu’il rencontrait ce genre de créatures. Il se demandait si Shannon avait ressenti la même impression de malaise que lui.

« _ Dis moi….quelle impression t’a fait cette femme? »

Shannon releva la tête.

« _ Pourquoi tu me demande ça?

_ Eh bien…j’en sais rien…on dirait presque qu’elle s’attend…non…elle veut qu’on s’en tire…

_ Comment ça? répliqua Shannon, perplexe. »

Elle se releva et s’avança vers lui. Stan, désireux de cacher son inquiétude, commença à tripoter le cadenas. Pandora n’avait même pas pris la précaution de les fouiller pour vérifier s’il avait toujours son matériel.

« _ Comment ça, elle veut qu’on parte? Ses plans vont foirer non? »

Pandora avait en effet des projets pour eux. Avec un sourire digne d’un pédophile ayant trouvé un marchand d’enfants pas trop chers et de couleurs différentes, Pandora (désormais surnommée « la vielle peau » par le jeune couple ) avait vaguement parlé de leur rôle indispensable dans ses recherches pour un projet appelé « Reine noire ». Elle avait également parlé de chercher des « Matrices » parmi les autres prisonniers.
Tout deux ignoraient ce qu’elle voulu dire par là, mais ils avaient compris qu’ils n’étaient pas les seuls malheureux dans cette prison. Ils avaient décidé de chercher les autres prisonnier, mais cette information les rendait encore plus surpris: pourquoi, alors qu’ils étaient important et pouvaient, de surcroit, libérer les prisonniers, les laisser avec aussi peu de sécurité? Pourquoi leur donner tant d’info? N’était-ce pas plus logique de se taire et de tout faire pour les garder prisonniers? Chaque échec pouvait tout gâcher, alors pourquoi être si désinvolte?

« _ Pourquoi nous laisserait-elle volontairement partir? Répéta-elle en voyant qu’il hésitait à répondre, Ça n’a pas de sens! »

Stan ne répondit pas tout de suite. Non que ce qu’il allait lui dire était bouleversant de révélations. Au contraire, non seulement parce il ne s’agissait que de ses impressions, et non d’une certitude, mais encore ce qu’il imaginait lui semblait ridicule, absurde. Comment une être humain qui était pourtant intelligent (de cela il en était sûr) pouvait agir ainsi au mépris de la logique?

«  _ Je crois, lâcha-t-il…que ça accentue le suspense…. »

Il se demanda si elle oserait lui demandé de développer.

« _ Pardon? Finit-elle par dire, car ce fut la seule question qu‘elle ne jugea pas trop impolie.

_ Je veux dire…elle a tout calculé…elle est tellement certaine qu’elle peut gagner que nous laisser partir n’y changera rien ou alors…

_ Ou alors quoi?

_ Ou alors elle…veut rajouter volontairement des difficultés….elle trouve ça plus amusant…ou elle veut qu’on la sous-estime…qu’on crois qu’elle n’a aucune logique, mais c’est faux: au contraire elle maîtrise la logique plus que nous…elle sait exactement comment on va réagir…

_ Je ne comprend pas, elle ferait exprès de se tromper? Juste parce qu’elle trouve ça trop facile? Elle croit qu’on est incapable de se défendre?

- Non au contraire, répondit-il en arrêtant ses activités et se tournant vers elle, elle est parfaitement consciente de nos capacités, elle sait très bien qu’on est capables de la ralentir mais…c’est comme si elle avait tout son temps…comme si…elle n’est pas comme Friedman et les autres…c’est comme si…c’était un jeu pour elle…qu’elle se foutait de gagner ou de perdre…écoute…elle t’a fait quelle impression quand tu l‘as vu? »

Shannon pris du temps pour réfléchir. Elle n’avait pas analysé cette femme aussi rapidement que Stan, mais elle était d’accord avec lui sur un point: cette femme était intelligente et rusée.

« _ J’ai eu un sentiment de malaise, comme si…tout ce qu’elle voyait n’était qu’un terrain de jeu…

_ Pour moi, c’est juste la pire des menteuse, acheva Stan…non…la meilleurs je dirais… »

Il recommença à crocheter la serrure. Ses gestes se faisaient curieusement moins pressés, comme s’il se disait que sortir n’était plus une si bonne idée.

« _ Je veux dire, poursuivra-t-il…elle sait parfaitement comment faire croire qu’elle dit la vérité, ou nous faire croire qu’elle ment…comment dire…tout est calculé au millimètre près…impossible de savoir si elle ment ou pas, c’est elle qui décide de ce que tu vas prendre pour vrai et pour faux…alors si dans le doute, tu décide de ne croire en rien de ce qu’elle te dira…même là elle trouvera le moyen de manipuler les mots à son avantage et te piéger…

_ Dans le doute ne lui parle pas alors? Plaisanta courageusement Shannon.

_ En quelque sorte répondit Stan qui eût l’ombre d’un sourire. Oui, sincèrement Shannon….fuis la comme la peste…j’ai un très mauvais pressentiment…

_ Je me demande…si elle se base sur un simple calcule de probabilités ou une interprétation psychologique, on a toujours un léger avantage! Nous sommes toujours humains, aux dernières nouvelles, l’être humain reste imprévisible. »

La porte s’ouvrit en un grincement. L’appréhension de Stan demeurait, même s’il approuvait ce que disait Shannon. Il ignorait pourquoi, mais son instinct lui disait que Pandora en voulait tout particulièrement à Shannon. Et même s’ils ne les avaient pas fouillé, ils n’avaient plus d’armes pour se défendre. Stan passa devant elle et ouvrit la porte de la cellule.

La suite au prochain épisode.

Dans le prochain épisode:

_ « Je me sens mal…tu n’imagine même pas à quel point! Et non, ne me dis pas « tu n’étais pas toi même »…parce que c’est pas vrai… »

« Cette odeur….j’ai l’impression que c’est… »

« Je crois que je suis qu’un pervers à te demander ça…j’ai vraiment honte, mais je veux vraiment comprendre: pourquoi tu as essayé de me tuer?

valonril valonril
MP
Niveau 1
24 mars 2011 à 23:00:41

J'ai tout lu d'une traite, je n'ai pas vu les heures passé.
Un fanfic vraiment passionnant, je t'encourage vivement à continuer: tu as du talent. :-)))

J'aime les histoires parallèles (surtout quand elles se rencontrent enfin! ^^) et surtout ce que tu en a fait. C'est cohérent et bien traité, de bons dialogue avec des touches d'humour, un coté sombre fidèle a Obscure ...
Que de bons points pour moi! :bravo:

J'espère te lire à nouveau bientôt. :-d

Darkness38 Darkness38
MP
Niveau 3
30 mars 2011 à 03:02:38

j'espère sincèrement que tu continueras ta fic elle est très structuré tout concorde et il y a ce "truc" qui fait que on est tout de suite attaché et on peut plus se décollé j'espère sincèrement que tu continuera bon courage a toi ^^

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
19 avril 2011 à 02:08:08

Je suis sincérement touchée par ce que vous me dites. Merci du fond du coeur. Je ferais tout mon possible pour contiuner même si (j'espère que vous me le pardonnerez) il m'est impossible de faire un rytme regulier à cause de mon emploi du temps. Je vais essayer dès ce soir, en esperant ne pas rater cette partie, car elle est très importante pour moi. (ce n'est pas rien: je vais décrire le témoignage d'une humaine devenue monstre!)
Encore merci pour ces encouragements.

meghan_06 meghan_06
MP
Niveau 1
23 avril 2011 à 10:13:34

Coucou =)
Ca fait un moment dejà que je cherche des fic sur ObsCure, et je dois avouer que la tienne est de loin la meilleure que j'ai jamais lue!
Etant moi aussi une grande fan du jeu, (au stade que j'ai même un forum rpg sur le thème ^^) et encore plus de Josh et Ashley, ca a été une belle surprise de les voir en persos principaux de ta fic (: De plus, les caractères sont vraiments similaires à ceux du jeu, et les engueulades Josh/Ashley me font délirer,
(Je croise les doigts pour qu'ils finissent peut-être ensemble dans ta fic :p)
En tout cas, j'ai hâte de savoir la suite! Continue comme ça !

kanetsuki kanetsuki
MP
Niveau 6
23 avril 2011 à 21:15:10

Un grand mercu Meghan_06. je suis contente que ça te plaise, d'autant que les fics sur le jeux sont rare et que le chanlange n'en est que plus grand.
Pourais-tu me dire où se trouve ton forum s'il te plait ? ça m'interaisse^^
encore merci

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