Et oui,mon post est en retard!(Ma carte de visite est un hommage à DW et à Baten Kaitos.Toute ressemblance est le fruit du hasard.)

Puis-je mettre un petit texte décrivant un peu MGS 3 que j´ai trouvé sur le net ? il est trop bien peut être que vous le conaissez déjà , mais ca vaut le coup de le mettre .

Gunz Vas-y.

´soir tout le monde ^^ ça va comme vous voulez ?

Metal Gear Solid 3 : Snake Eater n´est pas le jeu parfait et a contre lui quelques problèmes d´ordre technique ou de jouabilité. Pourtant, il fut pour moi une expérience totale, sans concession, se posant instantanément comme un de mes titres préférés tous supports confondus. La raison en est très simple et tient en un nom : Kojima. Il est en effet certain que si ce grand homme n´avait pas été aux commandes de cet épisode, son aura n´aurait certainement pas été aussi brillante, aussi intense, aussi pure. Ainsi, le réalisateur japonais fait montre d´une culture cinématographique ahurissante, d´un découpage frôlant la perfection et d´une érudition vidéoludique sans pareille. En résulte naturellement une production magistrale qui doit autant au 7ème art qu´aux précédents Metal Gear Solid. Jouant avec nos sens, modelant les différents sentiments pour faire naître l´effroi, la passion ou la surprise chez le joueur, Kojima n´hésite pas à prendre son temps pour poser les bases de son histoire et se permet d´insérer de très nombreuses cinématiques qui en plus d´être chargées en informations et en émotions nous incitent à avancer pour voir ce que nous révélera la suivante. On touche ici un point sensible qui est synonyme de qualité, l´histoire de Metal Gear Solid 3 : Snake Eater étant l´essence même du jeu, celle qui coule dans ses veines, qui le nourrit et qui lui permet de mettre en scènes quelques-uns des plus beaux personnages jamais créés. De la beauté hitchcokienne de The Boss au mysticisme de The Sorrow en passant par la prestance d´Eva ou le charisme de Snake, chaque intervenant est une pièce d´un puzzle complexe qui se mettra en place au fur et à mesure de l´avancée de l´intrigue. Profitant d´un gameplay enrichi, d´une touche artistique évoluée, d´une bande-son sensationnelle et d´une plus grande place laissée au joueur, Snake Eater n´est rien d´autre qu´une oeuvre fragile, inoubliable, le terme de jeu ne pouvant quasiment plus lui convenir. Au final Metal Gear Solid 3 est bien le chef-d´oeuvre de Kojima, l´épisode le plus abouti de la trilogie Solid et un magnifique instantané sur la vie de son enfant prodigue. Inoubliable, mémorable, prodigieux, homérique, surprenant, aucun adjectif ne saurait qualifier avec exactitude ce titre qui cherche avant tout à transmettre l´émotion au joueur, non pas uniquement par une technique toujours plus convaincante mais bel et bien par le biais d´une histoire, d´une mise en scène. Emouvant, poignant et sans précédent...

Salut.

Pas mal le le commentaire sur MGS 3.

Reste que MGS3 est mon MOINS préféré, juste avant MG1 MSX...

,il n´y a rien à rajouter(quoique si:BRAVO!!!)

Je suis tout à fait d´accord avec lui c´est pour ca que je préfère beaucoup MGS 3 que MGS 2 ^^

Je met les autres ?

Excellent(une question:comment fais-tu pour écrire aussi vite!)

Sima ~~> c´est pas moi l´auteur.

Il fait Copier/Coller.

Pas besoin de mettre les autres(faut pas se fatiguer les doigts pour rien;j´ai les 3,plus certains autres,MGS).Attention! J´ai toujours entre 2 et 3 messages de retard

Un contexte historique au service d´un grand jeu

Metal Gear Solid 3 se déroule durant les années 60 et se sert d´un des événements les plus marquants de la guerre froide, à savoir la crise des missiles de Cuba. S´il n´est pas nécessaire de connaître les tenants et les aboutissants de cette crise pour profiter du jeu, il sera tout de même très intéressant d´en connaître un minimum pour mieux appréhender le synopsis. Je me permets donc ici de vous faire un bref récapitulatif de ce scandale en m´excusant d´ores et déjà auprès des professeurs d´histoire pour les grosses ellipses dont j´userai pour résumer la situation.

En Mai 1962, Khrouchtchev lance l´opération Anadyr et envoie à Cuba 50 000 soldats soviétiques et 60 missiles atomiques. Cette installation de missiles résulte d´un accord entre Khrouchtchev et Fidel Castro qui voyait là une bonne occasion de défendre son île après l´invasion manquée des américains à la Baie des Cochons en 1961. De son côté, le premier ministre russe prit cette décision pour confirmer ses engagements vis-à vis de Castro et surtout pour gagner des positions stratégiques, tout en montrant aux USA la puissance militaire de l´Union Soviétique. C´est le 15 octobre 1962 que le président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, apprend par le biais de clichés pris par un avion espion U2, le mouvement des troupes soviétiques. Lesdits clichés font état de la construction de cinq bases d´engins balistiques et de 24 unités de missiles à la portée intermédiaire qui sont à même de menacer directement les USA puisque pouvant toucher les principales villes et installations militaires américaines en l´espace de quelques minutes.

Le gouvernement américain va devoir prendre très rapidement une décision, radicale ou non. Plusieurs solutions s´offrent alors aux Etats-Unis : bombardement, débarquement ou blocus naval. C´est cette dernière solution qui sera choisie. Les forces américaines vont arrêter tous les avions, navires et sous-marins, pour vérifier qu´ils ne transportent aucun matériel militaire et ainsi limiter l´arrivée de missiles supplémentaires. Se faisant, Kennedy intimera l´ordre à l´Union Soviétique de retirer leurs missiles. En réponse, 25 navires russes feront route vers Cuba. Le monde est au bord d´une guerre nucléaire et l´issue de cette crise repose ainsi sur les épaules de John F. Kennedy et le premier ministre Nikita Khrouchtchev. Les deux hommes trouveront dès lors un compromis et l´Union Soviétique enlèvera ses missiles en échange de quoi les Etats-Unis ne tenteront plus de s´approprier Cuba (condition qui ne sera pas respectée) et retireront leurs missiles de Turquie.

Précisons que si le contexte de MGS 3 est historique, Kojima évite le piège du parti-pris et ne critique en rien les Etats-Unis, même si l´invasion de Cuba fomentée par Eisenhower, puis endossée par Kennedy, fut synonyme de mensonges éhontés et de tensions bien réelles avec l´Union Soviétique. De plus, si Kojima prend le risque de faire intervenir Khrouchtchev dans son récit, son intervention virtuelle n´est uniquement là que pour faciliter la mise en place de l´intrigue. N´y voyez donc pas une intention pernicieuse de l´auteur qui voudrait pointer du doigt telle ou telle nation. Le réalisateur est suffisamment intelligent pour ne pas s´aventurer dans cette voie dangereuse. C´est d´ailleurs pour ceci que, plus encore que la guerre froide ou la crise des missiles de Cuba, ce sont les relations entre les deux puissances mondiales qui sont mises en avant, à travers le nucléaire, la conquête de l´espace ou la recherche en armement.

Qu´est-ce que je disais!Toujours 2-3 messages de retard!

SimaPang ~~> fait actualiser la page avant de répondre ou rafrichir la page.

Merci du conseil!

Quatrième partie :

My name is Snake, Naked Snake

Véritable hymne à James Bond (dont le major Zero est un grand fan), Metal Gear Solid 3 profite d´une construction similaire à celle des films de la MGM. Ainsi, Snake Eater débute de façon tonitruante par une superbe cinématique totalement dans l´esprit de celle de Metal Gear Solid. Il laisse ensuite le soin au joueur de diriger Snake pendant un certain laps de temps puis, de façon assez inattendue, conclut le premier acte du jeu par un générique qui se veut la copie quasi-conforme des premières aventures de 007, aussi bien sur le plan graphique que sonore. En somme, Kojima ne perd pas une seconde et semble vouloir nous dire que nous allons assister à quelque chose de gigantesque, à mi-chemin entre le jeu vidéo et le cinéma. Snake n´a rien à envier à James et c´est sur un magnifique thème d´intro, qui doit autant au Main Theme de Bons Baisers De Russie qu´à celui de Goldfinger, que le véritable jeu débute. Maîtrisé jusque dans ses moindres détails, le générique d´ouverture est un mélange de scènes "In-game" couplées à un entrelacement de squelettes de serpents qui virevoltent sous nos yeux. Plus de deux minutes cinquante de bonheur intense, qui vous feront frémir et vous transporteront au temps du grand Sean Connery, le seul et l´unique agent de sa majesté. Le ton est donné, éteignez les lumières, le film dont vous êtes le héros peut commencer.