101 com´s
je viens de finir le premier chapitre de mon retard. Comme je m´y attendais, c´est vraiment bien écrit. Peu de fautes d´orthographe; bon style.
Une tite question: comment arthur et harry ont-ils pu franchir la barrière anti-intrusion de Poudlard? Attends-toi à ce que je te titille avec des petits détails
femto Ouais ! Sur ma fic aussi il y en a qui fêtent les nombres de posts !
tati J´y compte bien, de ta part . Pour répondre à ta question, il suffit que tu lises le deuxième chapitre^^.
Et voici donc la suite, le deuxième tiers du dixième chapitre :
10
Les Granger
- Oui. Quand j’y pense, c’était un agent double extraordinaire. Personne ne s’est jamais douté de son véritable camp parce qu’il a toujours agi comme quelqu’un de notre côté l’aurait fait, tout en ne faisant rien de vraiment préjudiciable à Voldemort – en tout cas depuis qu’il est revenu. Il a bluffé tout le monde, même moi qui pourtant le soupçonnais plus que n’importe qui, admit-il. J’espère qu’Abelforth s’est bien chargé de lui.
- A propos d’Abelforth, tu ne crois pas qu’il pourrait t’aider ? suggéra Neville. C’est le frère de Dumbledore, après tout.
- Oui. Et j’aimerais bien qu’il m’en parle, avoua Harry. De Dumbledore, précisa-t-il. Il y a plein de choses que j’ignore toujours sur lui.
- Ah… Moi je ne savais pas que Dumbledore avait un frère. Je croyais qu’il n’avait plus du tout de famille. C’est vrai, on aurait pu croire que tous les membres de sa famille étaient morts vu son âge. S’il avait des enfants, ou des petits-enfants, ou même des arrière-petits-enfants, on en parlerait dans les journaux vu sa célébrité.
- Dumbledore avait parlé de son frère, un jour, pour remonter le moral de Hagrid. Mais je croyais qu’il était mort parce que jamais personne ne m’a parlé de lui au présent.
Harry resta silencieux quelques secondes puis reprit :
- En tout cas tu as raison ; je ferais mieux d’aller le voir si je veux réussir à détruire ce machin. Mais d’abord, nous allons nous occuper d’Hermione. Si elle décide d’aller voir ses parents, nous irons avec elle.
Environ vingt minutes plus tard, Ron et Hermione entrèrent tous deux dans la pièce. Harry pensait retrouver une Hermione bouleversée, mais il en découvrit une surexcitée accompagnée d’un Ron qui ne l’était pas moins.
- Harry, il y a un problème, annonça son amie. Comme j’y suis abonnée, j’ai reçu la Gazette du Sorcier, ce matin ; et ils ne parlaient pas de Rogue !
- Quoi !? s’indignèrent Harry et Neville en chœur.
- Mais ça voudrait dire qu’il a réussi à échapper à Abelforth ! s’exclama ce dernier.
- Oui, confirma Hermione, finalement bouleversée comme l’avait prévu Harry. Et peut-être que… peut-être qu’il est aussi…
- Mort, acheva Harry.
Il avait dit ce mot d’un ton plein de haine et de fureur que les trois autres remarquèrent.
- C’est impossible, dit Ron, incrédule. Abelforth pouvait parfaitement maîtriser Rogue puisqu’il était assomé et en plus, c’était sûrement un sorcier puissant vu le frère qu’il avait ; Rogue n’aurait pas pu le tuer comme ça.
- Attendez, intervint Neville, il n’est pas forcément mort, n’envisageons pas tout de suite le pire.
- Et qu’est-ce qui se serait passé, selon toi ? répliqua Harry.
- Vous ne croyez pas qu’Abelforth aurait eu envie de venger son frère lui-même ? fit remarquer le jeune homme. Moi je crois qu’il a voulu se charger du sort de Rogue et qu’il ne l’a peut-être pas livré tout de suite au ministère.
Les remarques de Neville rassurèrent légèrement Harry qui restait toutefois très inquiet.
- Oui, c’est vrai, pas de panique, dit-il. Il ne faut pas être si pessimiste. Mais comment pourrions-nous savoir ?
- C’est simple : la Gazette ne parle pas de la mort du barman de la Tête-de-Sanglier, dit Neville, ni de celle du frère d’Albus Dumbledore.
Harry resta perplexe mais pensa que la remarque de Neville était judicieuse : en effet, si le frère de Dumbledore mourait deux mois après le décès de celui-ci, cela aurait sans doute figuré dans la première page de la Gazette.
- Finalement, on a été bête de s’inquiéter, dit Ron après un instant de réflexion, l’air plus détendu. Neville a raison, il ne peut pas être mort sans qu’on en parle.
- C’est loin d’être sûr, dit Hermione.
- Alors allons le voir, proposa Harry.
- Hein ? s’étonna Ron.
- Et bien oui, comme ça on sera définitivement fixé.
- Mais…, commença Ron, mais Hermione l’interrompit.
- On s’occupera de moi plus tard, d’accord ? Pour l’instant, il faut vérifier qu’Abelforth va bien.
- Attends, se rétracta Harry, on est pas obligé d’y aller tout de suite, on peut d’abord…
- Non, Harry ! protesta la jeune femme. Nous devons d’abord savoir si Abelforth va…
- On a qu’à leur envoyer un hibou, coupa Neville.
Le trio se tourna vers lui.
- A qui ? demanda Ron sans comprendre.
- A l’Ordre du Phénix. Ils sont mieux placés que nous pour se charger de ça et j’ai cru comprendre que vous les connaissiez.
- Tu sais quoi, Neville ? dit Harry après quelques secondes de silence. Rogue avait tort : tu es un allié très précieux et je ne regrette pas de t’avoir accepté dans notre équipe.
Ce dernier sourit légèrement et ils décidèrent donc d’envoyer Hedwige porter un message à Poudlard (même si Neville ignorait que le quartier général se trouvait dans l’école).
Harry fut désigné pour écrire la lettre (les autres le considéraient comme le chef de groupe). Après plusieurs brouillons chiffonnés et éparpillés sur le lit de celui-ci, il finit par écrire une lettre qui lui semblait convenir à la situation pendant que les autres s’entraînaient dans la chambre d’Hermione aux sortilèges informulés que Harry maîtrisait déjà suffisamment (Hermione aussi mais elle servait de professeur aux deux autres) :
Professeur McGonagall,
Je pense que vous devez savoir que Rogue a été capturé hier soir (le 2 septembre). Je ne vous dirai pas dans quelles circonstances j’y ai été mêlé, mais je suis inquiet de ne rien avoir lu à propos de ça dans la Gazette du Sorcier. Même si vous ne pouvez pas tout me dire, j’aimerais au moins savoir si Abelforth Dumbledore va bien et si Rogue a été envoyé à Azkaban ou si au moins il est toujours sous contrôle.
Harry Potter
Il la montra aux autres qui la jugèrent également convenable. Harry sortit Hedwige de sa cage et lui attacha le parchemin roulé à la patte.
- Tu dois déposer cette lettre au Professeur McGonagall, tu as compris ?
La chouette hulula, signe qu’elle avait effectivement compris, et lui mordilla affectueusement le doigt. Il ouvrit ensuite la fenêtre, la lâcha, et elle s’envola. Ensuite, il se retourna vers les autres et les trois garçons regardèrent Hermione.
- Alors ? questionna Harry. Tu veux aller voir tes parents, si je comprends bien.
- Oui, répondit lentement Hermione. Vous comprenez, je voudrais leur dire au revoir une fois pour toutes au cas où…nous ne pourrions plus nous revoir.
- Je comprends. Qu’est-ce que vous en pensez, les gars ?
- Bien sûr que nous allons y aller, répondit immédiatement Neville.
- Hermione connaît déjà ma réponse, dit simplement Ron, n’est-ce pas, Hermione ?
- Merci, dit chaleureusement Hermione, plus détendue. Vous savez, je ne leur ai pas parlé de tout ça… Enfin pas des horcruxes et de Voldemort.
Maintenant que le malaise et les cachotteries étaient rompus, l’ambiance s’était largement améliorée et la jeune demoiselle du groupe souriait.
Ils prirent la décision d’aller chez les Granger à midi, pour le déjeuner, heure à laquelle le couple de dentistes fermait son cabinet pour sa pause-repas. Hermione transplana dans sa chambre pour continuer la lecture du vieux livre de Rowena Serdaigle que Harry avait découvert dans la bibliothèque de Poudlard. Elle avait dit que le début semblait intéressant mais qu’il faudrait qu’elle le lise en entier avant de pouvoir se prononcer… Se prononcer sur quoi ? Harry se le demandait, autant que Ron et Neville.
En tout cas, en attendant midi, le trio masculin décida de s’entraîner à un sortilège qui leur serait certainement bien utile s’ils ne voulaient plus se faire suivre : le sortilège de désillusion. Neville avait trouvé la formule dans un des autres livres pris dans la bibliothèque. Seul soucis : c’était un sortilège toujours informulé, comme Levicorpus, et cette formule devait donc être « prononcée mentalement ». Ils s’entraînèrent sur eux-mêmes en se regardant dans un miroir disposé sur la porte d’une armoire de leur chambre. Harry se concentra de toutes ses forces en pensant « Cameleo », mais rien ne se produisit les quatre premières fois. Lors de sa cinquième tentative, il sentit un liquide chaud se répandre dans ses cheveux et en regardant dans la glace, il vit que ceux-ci avaient disparu, mais pas le reste du corps. En s’approchant davantage, il constata comme il l’avait prévu que sa chevelure habituellement d’un noir de jais avait seulement pris les couleurs de ce qu’il voyait derrière, de sorte qu’on aurait cru Harry chauve. Neville et Ron éclatèrent de rire.
- Ca fait très bizarre de te voir sans ta touffe, dit Ron, hilare ; on dirait que t’as la boule à zéro !
Harry ria également de ce nouveau look quelques instants puis prononça la formule « Aparecium » et ses cheveux reprirent leur couleur habituelle. Les autres n’obtinrent pas de meilleurs résultats : pendant près d’une heure, leur tentatives n’eurent aucun effet à part une légère chaleur puis vers midi moins vingt, ils avaient finalement réussi à paraître chauves eux aussi. Mais Harry, lui, désillusionna la moitié de son corps jusqu’à la taille, tout comme à la dernière séance d’entraînement où il avait maîtrisé de nouveau les sorts informulés plus tôt que Neville et Ron.
Hermione fut contente de constater les efforts des garçons et manifesta son regret d’avoir été en train de lire à chaque fois qu’ils s’entraînaient. Harry tenta de désillusionner les autres. Il commença par Hermione qui se retrouva presque entièrement fondue dans le décor, sauf que quelques morceaux de son corps restaient apparents, rendant l’opération inutile.
- Bon et bien tant pis, dit-elle tout simplement après que Harry eût annulé les effets du sortilège raté. Nous n’avons qu’à y aller en transplanage d’escorte, puisque vous ne pouvez pas vous représenter l’endroit. Accrochez-vous à moi.
Le quatuor forma une ronde en se tenant les mains : Ron à la droite de la jeune femme, Harry à gauche, et Neville en face. Hermione transplana en un petit « pop ». Mais seuls Ron et Hermione disparurent, laissant Harry et Neville au beau milieu de la chambre.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? questionna Neville.
Là vous verrez sans doute mieux le rapport avec les Granger^^.
Bonne lecture à tous^^.
ah la sal*** Hermione (
En faite elle veut juste présenter son mec a ces parents
Pffff les filles
Non je rigole les filles me tapez pas!!!
Super ta suite Jim mais bon ... A quoi va servir le livre
Putain, femto, t´es vraiment qu´un macho .
Hermione n´est pas une sal*** , elle a juste besoin de réconfort parce qu´elle nous fait une petite dépression^^. Et elle veut voir ses parents parce qu´elle a peur de ne plus les revoir . Mais c´est vrai qu´elle fait d´une pierre deux coups en présentant Ron à ses parents .
Le livre, à quoi il va servir Quelle question ! A être parfait, bien sûr^^.
mais non chui po macho je rigolais
Mais quand meme sa se fait pas de laisser harry et Neville
Le livre il va servir a etre parfait dans quel domaine?? Dans les sortileges?? Sa aurait été plus logique ( ) de leur donner le livre de gryffondor Vu qu´ils ont tous été a gryffondor
Désolé, femto, je n´avais pas compris que tu parlais de ce livre là, je croyais que tu me faisais un compliment éxagéré mais ce n´est pas grave, ma tête va enfin se dégonfler, maintenant . Le livre leur servira, tu verras plus tard .
Voici la fin de ce dixième chapitre :
10
Les Granger
- Je ne sais pas, peut-être que Hermione n’a pu faire transplaner qu’une seule personne, suggéra Harry. C’est vrai que trois d’un coup, ça doit faire un peu trop pour elle.
- Alors elle devrait revenir pour nous chercher, non ?
En effet, à l’instant même où Neville acheva sa phrase, le couple se rematérialisa dans la pièce.
- Excusez-moi, dit tout de suite Hermione, je n’ai pas réussi à tous vous faire passer.
- Ce n’est pas grave, répondit Harry.
- Bon, reprit la jeune femme. Ron a vu ma maison, maintenant, alors il peut t’y emmener. Moi je m’occupe de Neville.
Harry attrapa donc le bras de son meilleur ami, Neville celui de Hermione, et cette fois, tous transplanèrent devant la porte d’un appartement. Très nerveuse, Hermione appuya sur la sonnette qui intrigua beaucoup Ron et Neville... Environ dix secondes plus tard, ils entendirent des pas précipités et une femme aux cheveux bruns, aux dents de devant un peu proéminentes, ouvrit la porte du foyer d’Hermione. Lorsqu’elle vit sa fille, Mrs Granger parut surprise.
- Bonjour, Maman, dit timidement Hermione.
- Hermione ? demanda Mrs Granger qui finit par sourire. Mais pourquoi tu ne nous as pas prévenu que tu rentrais ? Nous aurions pu venir te chercher.
- Ce n’est pas la peine, je suis venu en transplanant, expliqua la fille qui sourit à son tour. C’est beaucoup plus rapide que la voiture.
- Qui est-ce, chérie ? interrogea une voix d’homme provenant de l’appartement.
- C’est Hermione, Patrick ! répondit la mère de celle-ci. Viens, entre, ma chérie, ajouta-t-elle en se retournant vers sa fille.
Mais un homme de grande taille, les cheveux bruns grisonnants, et les dents impeccablement blanches, se précipita dans l’entrée aux côtés de Mrs Granger, le sourire aux lèvres.
- Je suis content de te voir, chérie, dit-il. Entre vite, nous sommes en train de déjeuner.
- Bonjour, Papa, dit Hermione. Ca ne vous dérange pas si j’ai amené quelques amis ?
Elle s’écarta pour que ses parents puissent enfin remarquer Harry, Ron, et Neville, tous trois restés en arrière.
- Euh… Non, bien sûr que non, finit par répondre Mrs Granger, un peu perplexe de voir tous ces garçons autour de sa fille.
- Voici Harry Potter, présenta Hermione, mon meilleur ami ; Neville Londubat, un ami très proche également ; et Ronald Weasley, qui préfère qu’on l’appelle Ron, et qui est mon…petit ami.
Quand elle dit cela, elle rougit, et Ron aussi. Le père de Hermione observa longuement le jeune homme jusqu’à ce que sa femme dise en souriant :
- Et bien, vous allez vous décider à entrer ?
Ils entrèrent donc dans l’appartement qui sembla très classique à Harry, selon la mode moldue. Ils traversèrent l’entrée et franchirent une porte qui les mena au salon où les couverts pour deux personnes avaient été posés sur une petite table circulaire.
- Un petit instant, s’il vous plaît, dit Mrs Granger, je vais préparer d’autres assiettes.
- Ce n’est pas la peine, Maman, dit précipitamment Hermione, nous avions prévu de manger plus tard.
- Mais pourquoi, tu pourrais…commença Mr Granger.
- Je suis seulement venu pour parler, coupa sa fille, de choses importantes. Est-ce que nous pourrions nous asseoir dans le salon ?
- Très bien, accepta le père, un peu décontenancé.
Ils franchirent donc une autre porte et se retrouvèrent dans un salon décoré d’affiches sur la dentition et d’un papier peint blanc et bleu. Mrs Granger montra de sa main deux fauteuils et un canapé rouges et moelleux. Les parents de la jeune femme s’assirent dans les fauteuils, Hermione amena une chaise vers eux et les trois autres prirent place sur le canapé.
- Qu’est-ce qu’il y a, ma chérie ? interrogea Mrs Granger, l’air inquiète.
- Est-ce que cela a un rapport avec ce groupe…de criminels…qui répand la terreur dans le pays ? questionna son mari, plus perspicace.
- Oui, répondit leur fille. En fait, je…je ne vous ai pas dit quelque chose…
- Quoi donc ? demanda Mrs Granger, les sourcils froncés.
- Comme vous le savez, je suis majeure, chez les sorciers et j’ai décidé de faire quelque chose contre eux.
- Quel genre de chose ?
- Je vais aider à éliminer leur chef, déclara Hermione.
Cette déclaration fut suivie d’un court silence puis…
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? s’exclama Mrs Granger. Tu ne vas tout de même pas tuer quelqu’un ? Il est hors de question que ma fille devienne une meurtrière !
- N’ayez aucune crainte à ce sujet, Hermione ne tuera personne, c’est moi qui le ferai.
Les Granger tournèrent la tête vers la personne qui avait prononcée cette phrase. C’était bien entendu Harry qui en était l’auteur et il affichait un visage sérieux et déterminé.
- Qui êtes-vous, jeune homme ? demanda Patrick Granger.
- Harry Potter, répondit celui-ci.
- Et vous vous figurez peut-être que vous serez capable de changer le cours de l’histoire à vous tout seul ? Vous êtes à peine sortis de l’adolescence, tous les quatre, enfin ! Vous n’avez pas à faire ce genre de chose, encore moins tous seuls !
- J’aimerais pouvoir rester en arrière, mais je ne peux pas, parce que personne d’autre que moi ne peut tuer Voldemort, personne.
Il releva une mèche de cheveux et montra sa cicatrice en forme d’éclair, souvenir du sortilège de la mort.
- Vous êtes ce garçon…commença Mr Granger.
- Harry ne ment pas, Papa, reprit Hermione. Ce serait dur de t’expliquer pourquoi, mais il est le seul ayant un pouvoir suffisant pour vaincre ce mage noir. Et on est obligés de le tuer, Maman, il ne se laissera jamais prendre vivant.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi tu te mêles de tout ça, Hermione, dit Mrs Granger. Tu n’as pas besoin de prendre tous ces risques !
- Ca c’est mon choix, répliqua sèchement Hermione.
Les Granger ne trouvant plus de remarque à faire à leur fille unique, se turent, la mine déconfite. Hermione avait le visage triste également et baissait les yeux, observant le sol. Neville, et surtout Ron, semblaient gênés. Harry, lui, se sentait légèrement honteux. Il était mal à l’aise de se trouver en compagnie de gens dont la fille prenait d’énormes risques à cause de lui.
- Et en quoi consiste cette…aide que tu vas apporter ? questionna Mr Granger.
- Ron, Neville, et moi-même, nous allons aider Harry à détruire la protection de Voldemort, répondit Hermione, relevant la tête. Sinon, il ne pourra pas mourir. Il s’agit d’un procédé de magie complexe et je ne suis pas certaine que vous l’expliquer soit très utile.
- Est-ce que… Est-ce que ce que nous te dirons pourra te faire changer d’avis ? demanda le père de Hermione.
- Non, répondit-elle d’un ton catégorique.
Sa mère était au bord des larmes. Elle regardait sa fille d’un air désespéré mais ne trouvait toujours rien à lui dire.
- Dans ce cas, déclara Patrick Granger d’une voix forte, les sourcils froncés, en se retournant vers Ron, je compte sur vous pour veiller sur ma fille, jeune homme, si vous prétendez réellement sortir avec elle.
- Papa ! protesta Hermione, mais son père la fit taire d’un geste de la main.
- Non, Hermione. Si ce Monsieur n’est pas capable de te protéger, ou en tout cas s’il n’use pas de toutes ses forces pour le faire, c’est qu’il ne t’aime pas vraiment. Donc s’il t’aime, il n’y a pas de souci. Aimez-vous ma fille, jeune homme ?
- B… Bien sûr ! s’exclama Ron, tout pâle.
- C’est d’une logique implacable… dit Neville en se tenant le menton et en hochant la tête.
Le malaise qui s’était installé peu à peu quand Hermione avait discuté avec ses parents s’atténua et Harry eut un petit rire. Afin de détendre encore plus l’atmosphère, Harry tapota l’épaule de son ami et dit :
- Excusez-le. L’amour, ça le rend émotif.
- C’est bien le but, non ? dit Mrs Granger, le visage bienveillant. Ca prouve qu’il est sincère.
Les oreilles de Ron devinrent rouges.
- J’espère, dit Mr Granger. En tout cas…c’est d’une logique implacable.
Cette fois, Harry ne fut pas le seul à rire. Ces rires étaient plus forts, toutefois, même s’ils n’atteignaient pas le niveau d’éclats. Ron finit par sourire, même s’il était encore rouge d’oreilles.
- Alors…, hésita Hermione. Alors vous acceptez que je parte ?
- Nous sommes bien obligés, répondit sa mère. Et puis je pense que tu es suffisamment mûre pour prendre tes propres décisions, maintenant. Tu as grandi trop vite à mon goût…
- De toutes façons, fit remarquer son père, nous ne pouvons pas te contraindre à rester puisque tu es majeure dans ton monde et que tu le seras aussi dans le nôtre dans seize jours. Mais je voudrais quand même que tu nous écrives, de temps en temps ; ça nous rassurerait d’avoir des nouvelles.
- C’est promis, dit Hermione. Merci.
Il y eut un moment de silence solennel puis…
- Nous ferions mieux de partir, déclara Hermione.
- Mais pourquoi ? s’étonna Mrs Granger. Vous pourriez rester…
- Non, Maman, répliqua sa fille. Vous devez déjeuner et nous avons déjà prévu de manger ailleurs. Ensuite, vous devrez retourner au cabinet.
- Aux cabinets ? répéta Ron sans comprendre.
- Nous sommes dentistes, expliqua Mrs Granger.
- Mais…
- Un cabinet, c’est l’endroit où les dentistes travaillent, ajouta Hermione.
- Oh ! s’exclama Ron. Excusez-moi, je croyais… Mais peu importe.
Harry approuvait Ron dans son choix de ne pas révéler ce à quoi il avait pensé. S’il avait dit aux Granger qu’il pensait qu’ils iraient aux toilettes, il aurait subi la honte de sa vie et l’impression qu’il donnait aux Granger en aurait pris un coup. Les oreilles de Ron rougirent avec plus d’intensité et ce teint se propagea sur son visage.
Hermione se leva, et fut imitée par les autres. Ils se dirigèrent vers l’entrée et la jeune femme embrassa ses parents en leur disant au revoir. Harry, Ron, Hermione et Neville sortirent.
- Prenez bien soin de vous, dit Mrs Granger.
Après un dernier signe de la main, et après avoir vérifier que personne ne pouvait les voir, le quatuor transplana, laissant les parents Granger dans leur tristesse.
Voilà, bonne lecture^^.
je suis plié devant mon ecran
Qu´il est c*n ce Ron
Trop bon mais sa fait bizzare de dire : "Je vais aider à éliminer leur chef" Voldy je pense que c´est pas un chef pour eux mais plutot un dieu
La suite
http://www.codesauxcliqueiques.com/promotion.php?p=7909
femto Bah, Ron ne connaît pas bien le monde des moldus, même avec un père comme le sien .
C´est vrai que Voldemort est plus qu´un simple chef pour les mangemorts mais Hermione ne peut quand même pas considérer Voldemort comme tel. Elle le ramène inconsciemment à son statut d´être humain, comme le faisait Dumbledore, sauf que Dumbledore le faisait esprès^^.
leremunere J´aime bien qu´on poste sur ma fic en général mais là, tu fais de la pub alors et tu vas poster au topic pub .
j´ai lu tout le deux ma question est éclaircie c´est vraiment bien. Rien à dire de plus pour l´instant.
Merci à mes quelques lecteurs, merci à tati^^.
Malheureusement, vous allez rentrer dans le prochain chapitre dans une nouvelle phase de ma fic, une phase plus sombre et déterminante, je crois... Mais je ne vous en dis pas plus, il vous suffira de lire .
Voici le premier tiers de ce onzième chapitre :
11
Seigneur et Saigneur
Harry, Ron, Hermione et Neville se matérialisèrent dans la chambre des garçons et ils s’assirent presque tout de suite sur les lits, Ron et Hermione en face de Harry et Neville. Harry était heureux que la rencontre avec les parents d’Hermione soit terminée. Il en avait assez de voir le regard de reproche et de tristesse dans les yeux des Granger. Cependant, il savait bien qu’il dramatisait les choses. Mr et Mrs Granger avaient plutôt bien réagi, au final, et avaient accepté le choix de leur fille, malgré une réticence tout à fait normale pour un père et une mère voyant leur unique enfant partir pour mener un dangereux combat. Hermione paraissait ébranlée, les yeux légèrement rougis, Ron était plus pâle que jamais et Neville restait silencieux.
- Et bien…, dit Hermione. Eh bien, c’est fait, maintenant. On devrait essayer de détruire cet horcruxe, maintenant, vous ne croyez pas ?
- Je voudrais demander conseil à Abelforth, d’abord, déclara Harry. On n’en connaît pas suffisamment pour détruire nous-même ce médaillon. Avec Neville, on a essayé beaucoup de sorts mais ça n’a eu aucun effet.
- Mais peut-être qu’Hermione en connaît plus que nous en sortilège ? suggéra Neville en souriant.
- Je ne pense pas connaître de sortilège suffisamment puissant pour détruire une protection magique mise en place par Voldemort lui-même, répliqua celle-ci.
- De toutes façons, rappela Harry, même Dumbledore avait failli mourir en tentant de détruire la bague. J’attendrai la réponse de l’Ordre avant d’aller voir Abelforth. En attendant, je propose qu’on continue notre apprentissage du sortilège de désillusion ; même toi, Hermione. Tu en auras besoin autant que nous et je suis sûr que quelqu’un d’aussi acharné que toi trouvera du temps pour lire ton livre.
- Très bien, acquiesça Hermione.
- Entièrement d’accord, dit Ron. Il nous faut vraiment plus d’entraînement pour celui-là. En plus, il sera très utile, non ?
- OK, approuva Neville. N’oubliez pas : la formule, c’est « Cameleo » ; et c’est un sortilège uniquement informulé donc il faudra la prononcer mentalement.
- Allons y, dit Harry
Harry parvint à maîtriser parfaitement la désillusion au bout d’une petite heure. A ce moment là, Ron était parvenu à faire disparaître de sa tête jusqu’à ses genoux, et Neville jusqu’à sa taille. Hermione, elle, avait obtenu un résultat étrange : tout son corps avait disparu sauf ses mains, ses pieds, et quelques « tâches » sur le reste de son corps.
- Tu n’es pas très séduisante, comme ça, fit remarquer Ron en se retenant de rire.
- Ce qui veut dire que je le suis, en temps normal, répliqua Hermione, agacée, en faisant réapparaître les parties invisibles de son corps, pas comme certains.
Ce fut au tour de Harry et de Neville de se retenir de rire tandis que Ron affichait un air boudeur.
Harry encouragea les autres à maîtriser le sortilège. Hermione y parvint au bout d’un quart d’heure tandis que les deux autres garçons ne réussirent que lorsqu’une nouvelle heure s’écoula. Pendant qu’Hermione allait dans sa chambre pour continuer la lecture de son livre, et que mystérieusement, Ron la suivait, Harry ne cessait de penser à la lettre envoyée à McGonagall. Il voulait éclaircir au plus vite l’absence de Rogue dans la Gazette, qui signifiait certainement son absence dans une cellule de la prison d’Azkaban. Le sort de cet homme importait beaucoup à Harry. Il faisait partie des trois maudits mages qui étaient responsables de la mort de ses parents, avec Voldemort et Queudver. Il avait tué le sorcier que Harry avait le plus respecté ; un sorcier qui l’avait guidé dans sa mission d’éliminer le Seigneur des Ténèbres, malgré ses cachotteries premières au sujet de la prophétie. Severus Rogue représentait désormais aux yeux de Harry la pire ordure du monde de la magie, en dehors de Voldemort, bien sûr. Il voulait savoir ce qui lui était arrivé…
Mais Harry se remémora soudain que Londres se trouvait au sud du Royaume-Uni alors que Poudlard, là où Hedwige portait son message et d’où la chouette au plumage de neige devait rapporter une réponse, se trouvait au nord du pays. La lettre de la présidente de l’Ordre ne viendrait donc peut-être qu’au bout de plusieurs jours.
Il pensait à tout cela en regardant sans le voir le miroir fixé à l’armoire quand soudain, cette glace lui apparut sous un tout autre jour. Bien sûr, il y avait un moyen de contacter l’Ordre… de communiquer d’une façon beaucoup plus rapide... Harry se précipita au bas de son lit et ouvrit sa grosse malle. Il fouilla avec frénésie sous le regard interrogateur de Neville.
- Harry, qu’est-ce qu’il y a ? demanda celui-ci.
- Euh… Excuse-moi, dit Harry en apercevant dans sa valise le reflet d’un petit miroir de poche, tu ne pourrais pas sortir quelques minutes ?
- Pourquoi ? interrogea Neville avec une expression soupçonneuse.
- Parce que je voudrais être seul quelques instants. S’il te plaît, Neville, rends-moi ce service. Je t’appellerais quand tu pourras revenir.
Sans cesser de regarder Harry avec reproche, Neville sortit de la pièce. Harry entendit un petit bruit contre la porte, ce qui voulait dire que le congédié s’était appuyé contre elle en attendant de pouvoir rentrer. Harry sortit le miroir de poche de sa malle et l’observa longuement. Comment avait-il pu l’oublier…une nouvelle fois ? La dernière fois, c’était plus d’un an auparavant. Ce jour là, il n’avait pas pensé à utiliser un miroir de communication semblable à celui-ci pour savoir si Sirius était toujours en sécurité au 12, square Grimmaurd. Et maintenant, il n’avait pas songé à se servir de celui que Lupin lui avait donné, celui qui avait appartenu à Queudver.
Il le regarda et dit à haute (pas trop quand même pour que Neville ne l’entende pas) et intelligible voix :
- Remus Lupin.
Il attendit, et environ dix secondes plus tard, le visage pâle de son ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal lui apparut dans le miroir.
- Harry ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Il avait l’air nerveux et ne cessait de jeter des regards autour de lui.
- Je voulais savoir ce qu’est devenu Rogue, répondit Harry. Je vous ai envoyé une lettre, mais j’ai repensé au miroir…
- Rogue ? répéta Lupin sans comprendre. Pourquoi est-ce que tu me parles de lui ?
Harry entendait maintenant des cris de terreur provenant du miroir.
- Il a été capturé, dit Harry, incrédule. Vous savez qu’Abelforth l’a emmené, non ?
- Quoi ? Abel ? Mais Harry, de quoi tu parles ? demanda Lupin.
En le regardant bien, Harry remarqua qu’il transpirait et qu’il continuait à jeter des regards inquiets de tous les côtés. Il semblait paniqué. Derrière lui, Harry voyait ce qu’il pensait être une maison.
- Qu’est-ce qui se passe, Professeur ? Où êtes-vous ? interrogea-t-il.
- Harry, je te recontac…
Bonne lecture^^.
Il va se passer quoi la???
super suite
http://twwo.net/fanfic/viewstory.php?sid=32051&textsize=3&chapter=15 aller la c un pe plus complet vous verret
Amphoxius Désolé, j´ai eu tors de m´énerver, en fait, je me suis emporter pour pas grand chose. Je vais bientôt rattraper le retard par rapport aux autres sites sur lesquels je poste, donc tout va bien .
jim dsl javait pa penser a sa je lavai pa vu sous cet angle
encore pour cette suite.
Je veut la suite c´est trop un moment important, un moment de revolte des mangemort
la suite!!!!!!!!!
Amphoxius Je t´ai déjà dit que c´était pas grave . De toutes façon, quand j´en serai au même point sur tous les sites, ça n´aura plus aucune importance, je n´y avais même pas pensé...
A votre demande (enfin à celle de mon fidèle lecteur, femto ^^!), je poste la suite.
Voici le troisième et dernier tiers du onzième chapitre :
11
Seigneur et Saigneur (suite et fin)
- Tu te prends pour quelqu’un, n’est-ce pas, Potter ? C’est vrai qu’un grand pouvoir doit se cacher en toi, mais malgré cela, tu n’es rien. Jamais tu ne sauras maîtriser ce qui est en toi, parce que tu es trop naïf. En tout cas, tu l’es assez pour croire Dumbledore. Tu vois, je ne crains pas ton « fabuleux potentiel », non pas parce qu’il n’existe pas, mais parce que j’ai vu dans ta tête que jamais tu ne sauras l’exploiter à son paroxysme, comme moi, et ce, même quand tu auras plus d’expérience. Donc tu n’es pas un danger. Et vu que tu as réussi à utiliser un sortilège multiple avec un sort difficile comme le Patronus, je pense qu’on ne peut pas en attendre plus de toi. Je vais te tuer, ici et maintenant, devant mes fidèles mangemorts, qui savent parfaitement que leur maître a ses secrets qu’ils ne connaîtront que lorsque le moment sera venu. Vox ! lança-t-il.
Harry eu une drôle de sensation dans la gorge, comme si les muscles de son cou bougeaient tous seuls, et il su qu’il pouvait de nouveau parler.
- Ah oui, au fait, avant que nous ne commencions, je dois te dire pour que tu ne meures pas ignorant que c’est moi qui t’aies protégé lorsque mes mangemorts ont utilisé le sortilège de déflagration qui a tué tous ces gens dont certains étaient tes amis, je crois. N’y vois donc pas de signe de pouvoirs que tu ne saurais maîtriser. Bien, saluons-nous.
Voldemort se pencha légèrement, puis redevint droit.
- Tu refuses encore de montrer tes bonnes manières ? Très bien, dans ce cas, je vais t’y forcer de nouveau.
Il leva sa baguette, Harry aussi. Ce dernier utilisa le charme du bouclier en informulé. Mais Lord Voldemort ne se montra pas aussi stupide que son serviteur : il ne fut pas victime de sa propre magie en s’inclinant de force et dévia le sort d’un coup de baguette magique.
- Tu ne croyais tout de même pas que je ferais la même erreur que Severus ? Déjà que tu as eu de la chance avec lui, tu ne risquais pas de faire pareil avec moi qui lui suis supérieur, même si cette fois, tu as utilisé un sortilège informulé. Et si on commençait réellement ? Craccos !
Harry poussa un hurlement : il venait de sentir les os de son bras droit se briser en plusieurs endroits et il ressentit une douleur fulgurante. Sa baguette tomba, sa main n’étant plus en état de la tenir.
- Vulnero ! Vulnero ! cria Voldemort.
Il y eut deux étincelles blanches aveuglantes et les deux genoux de Harry s’ouvrirent dans un flot de sang. Il tomba face contre terre. Harry ne pouvait plus continuer, c’était trop dur. Il allait mourir, comme tous ces gens étalés dans la grand-rue.
- Je suis déçu, Harry, j’en attendais plus de toi. Je croyais que tu résisterais plus, mais tu es déjà à mes pieds…
Tandis que les mangemorts recommençaient à rire, Harry se concentra et s’efforça d’attraper sa baguette avec sa main gauche. Il ne pouvait pas mourir maintenant, si pitoyablement, alors qu’il était sensé tuer son ennemi. Il devait s’échapper d’ici, sinon il ne pourrait pas trouver les horcruxes… Il trouva son arme et leva la tête pour voir Voldemort. S’il le fallait, il l’affronterait ainsi, allongé, avec une seule main.
Voldemort éclata de rire et pointa sa baguette. Harry pensa « Expelliarmus ! », mais Voldemort para l’éclair rouge tandis qu’un sourire retroussait la bouche de son visage de serpent.
- Tu m’amuses beaucoup, Harry, dit-il. Tu ne peux plus grand chose, et nous ne ferons pas de grand duel. Mais en compensation, je vais m’amuser en te torturant ; mais lentement, sans me presser, et donc sans le Doloris. Je vais te torturer d’une manière qui se rapproche de la méthode moldue, en te blessant, en te brisant…mais avec ma baguette, bien sûr.
Un éclair, non pas vert, mais jaune, comme la foudre, et avec le bruit du tonnerre, jaillit de la baguette de Voldemort et Harry tenta désespérément de le parer…et il réussit.
Lorsque le maléfice frappa la baguette de Harry, il éclata en morceaux avant de s’évanouir. Mais il savait que c’était impossible. Oui, impossible : comment aurait-il pu anéantir le sort de Voldemort alors qu’il savait pertinemment qu’il n’avait pas mis la moindre « force » dans sa baguette ; alors qu’il était trop faible, trop endolori pour se concentrer suffisamment.
Le Seigneur des Ténèbres parut tout d’abord stupéfait, puis son visage redevint neutre.
- Tant pis, dit-il. Ce ne sera pas pour aujourd’hui. Mais je n’abandonne pas, Potter ; dès que ce petit problème de baguette sera réglé, nous en finirons tous les deux. En attendant, revenons à mon cher médaillon. Je l’avais presque oublié, mais une fois que je t’aurais tué, je l’aurais récupéré sur toi ou par tes amis. Mais puisque tu vas vivre encore un peu, je peux te le demander : où est mon médaillon ?
- Je n’en sais rien, mentit Harry.
- Ne me mens pas ! Endoloris !
Jamais Harry n’avait ressentit une telle douleur. Cette fois, son bras était cassé, ce qui rendait la douleur encore plus insupportable. Il se tordait sur le sol en poussant des hurlements assourdissants, ce qui faisait empirer l’état de son bras et de ses jambes. Puis la douleur cessa.
- Si tu ne veux pas que je recommence, dit Voldemort, tu vas devoir me dire où est ce que je cherche.
Harry se contenta de regarder son bourreau avec hargne.
- Très bien, comme tu voudras. Craccos !
Le dernier bras de Harry se brisa et il perdit tout espoir. Il se sentait vide, sans force ; il n’avait plus aucun moyen d’échapper à la mort. Il fut frappé de nouveau par le Doloris. Et cela continua, chaque torture étant pire que les autres. On ne peut s’imaginer ce que représente d’avoir tous ses nerfs excités au maximum, avec deux bras cassés, et deux genoux laminés, sans pouvoir ne serait-ce que bouger, se tordre pour tenter désespérément d’évacuer l’énergie qui torture… Harry n’avait même plus la force de crier. Il sentait qu’il devenait fou, qu’il perdait toute notion de l’endroit où il se trouvait, qui il était, et ce, même quand Voldemort levait sa baguette pour lui poser toujours la même question : « Où est mon médaillon ? ». Après la cinquième fois, Harry finit par se demander s’il ne devait pas répondre à Voldemort pour que cela cesse. Mais il devait d’abord se souvenir de quoi il s’agissait… Bien sûr, l’horcruxe, c’est ça que Voldemort cherchait. Il l’avait laissé dans sa valise, mais il ne fallait pas que Voldemort le reprenne, sinon, il ne pourrait pas le détruire… Mais la douleur était trop forte.
Lorsque son bourreau pointa pour la sixième fois sa baguette sur le sol, Harry l’interrompit :
- Attendez, murmura-t-il très faiblement. Je vais… Je vais vous dire… Ce que vous voulez…
- Bien, Harry, bien…, dit Voldemort. Tu deviens raisonnable. Alors ? Où se trouve le médaillon ?
- Il est loin d’ici… Il est dans ma chambre d’hôtel… dans ma valise…
- Dans ce cas tu vas m’y emmener. Pense très fort à l’endroit, et je m’occupe du reste. Mais je te préviens, si c’est un piège, je serais capable de nous faire revenir ici avant que quiconque n’ait pu m’en empêcher et tu le paieras très cher.
Harry sentit soudain que ses os se ressoudaient, dans ses bras. Ses genoux cessaient également de saigner et se refermaient. Il était guéri…physiquement. Il se sentait encore embrumé. Voldemort prit son bras et le releva de force.
- Occupez-vous du reste, dit-il aux mangemorts.
Harry savait ce qu’il avait à faire. Il ferma les yeux, s’efforça de penser à sa chambre, et quand il les rouvrit, il s’y trouvait, accompagné de Voldemort.
- Prends-le et apporte-le moi, ordonna le Seigneur des Ténèbres.
Harry s’accroupit près de sa valise, l’ouvrit, et commença à fouiller. Il tâta sous ses vêtements un objet dur et sut qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait mais il continua à remuer ses affaires. Il ne savait pas trop ce qu’il faisait, il lui était difficile de penser, mais il voulait tenter quelque chose, n’importe quoi pour que son ennemi ne puisse pas reprendre une des clés de son immortalité. Il fit semblant de fouiller ses robes de sorcier et il trouva…un médaillon. Puis il se rappela : le faux médaillon laissé par RAB était resté dans la poche d’une de ses robes qu’il n’avait plus mise depuis son retour à Privet Drive. Ca c’était une idée…
Il prit les deux médaillons, en faisant en sorte que Voldemort ne le voit pas, et il se releva, difficilement. Il tendit alors le faux médaillon à Voldemort. Ce dernier observa le bijou puis leva sa baguette :
- Endoloris !
Harry tomba à terre et hurla… hurla… hurla… Sa vision, ses pensées devenaient floues… Il ne le supportait plus, c’était trop pour lui…
Tout devint noir…
Bonne lecture^^.
Je m´attendais à des coms pour cette suite .
Bah, j´ai trop envie de vous poster une autre suite pour attendre .
Voici le début du douzième chapitre :
12
La terrible réalité
Il courait… courait… courait… Il devait à tout prix lui échapper, il devait la fuir.
Harry ressentait une peur panique. Cette chose le poursuivait. Une ombre, gigantesque, le pourchassait à travers un désert, un horrible et vaste désert, sans vie, sans personne. Un espace infini.
Elle le rattrapait. Harry n’en pouvait plus ; il s’arrêta de courir et tomba à genoux, les mains posées sur le sable brûlant. Elle l’encercla.
- Non… s’il vous plaît… laissez-moi… supplia-t-il.
- Tu as peur ? dirent plusieurs voix familières à Harry.
L’ombre se concentra alors devant lui et prit un aspect matériel. Un homme grand, squelettique, livide comme une tête de mort, se tenait désormais en face de Harry.
- Tu as peur de moi, Potter ?
- Oui, avoua Harry. Je vous en prie, laissez-moi. Je vous jure que je ne ferai rien contre vous.
Lord Voldemort éclata d’un rire sans joie et leva sa baguette.
- Endo… commença-t-il, mais Harry l’arrêta en criant.
- NON ! S’IL VOUS PLAIT ! PAS ENCORE !! !!! hurla-t-il en se protégeant la tête de ses mains.
Le Seigneur des Ténèbres s’arrêta net. Il resta figé ainsi un instant puis changea d’apparence. Des cheveux poussèrent sur son crâne chauve et son teint vira du blanc craie au jaune cireux.
- Alors ? Qui est le lâche, maintenant, Potter ? interrogea le Prince de Sang-Mêlé. Vous, qui abandonnez alors que tout repose sur vous, ou moi, qui ait accompli ma mission avec brio ?
- Vous… marmonna Harry. Vous… partez. Vous êtes abject, vous n’êtes qu’une ordure.
- Peut-être, mais moi j’assume ce que je suis, railla Rogue. Je suis un mangemort et je sers le Seigneur des Ténèbres. Vous, vous n’assumez pas d’être l’élu. Vous n’avez de toutes manières pas la force nécessaire pour l’être. Vous êtes faible, Potter.
- Taisez-vous…
- Vous vous laissez dominer par vos sentiments, par vos stupides émotions sans intérêt.
- MES EMOTIONS NE SONT PAS STUPIDES !! !!!! hurla Harry. D’ailleurs, qu’est-ce que vous y connaissez, en sentiments ? Vous n’en avez jamais éprouvé. Vous ne pensez qu’à vous-même. Vous ne vous intéressez qu’au pouvoir. Vous ne valez pas mieux que votre maître…
- Je l’ai toujours dit, approuva une voix.
Rogue avait disparu pour faire place à un autre homme au visage émacié. Il portait une robe en lambeaux.
- Sirius ? appela Harry sans comprendre.
- J’ai toujours dit que Rogue ne valait pas mieux que tous les autres mangemorts que ces imbéciles du ministère ont libérés. Il a toujours été un fervent partisan de Voldemort et il a toujours adoré la magie noire. Je ne comprends vraiment pas pourquoi Dumbledore lui a fait confiance.
- Il a ses raisons, Patmol, intervint une autre voix toujours familière.
Un homme très pâle aux cheveux châtains-gris s’avançait aux côtés de Sirius.
- Et quelles raisons ? répliqua Sirius Black d’un air dédaigneux. Il aurait pu nous le dire, à nous ! Nous faisions aussi partie de l’Ordre !
- Je suis sûr que si Dumbledore avait confiance en Rogue, c’est qu’il avait une excellente raison pour cela, répéta Lupin.
- Et bien ça n’a pas empêché que ce lâche nous trahisse.
- Certes…
Les deux amis s’évaporèrent alors dans la nature. Harry ne comprenait pas ce qui s’était passé. Sirius et Lupin avaient discuté, comme si de rien était, comme si son parrain était toujours vivant…
Mais il n’eut pas tellement le temps de réfléchir à tout cela, car un étrange bruit d’air déplacé se fit entendre. Harry leva la tête et aperçut un tuyau en caoutchouc qui tombait vers lui. Et avant qu’il ne puisse admettre l’absurdité de ce qu’il voyait, le tuyau l’enveloppa et l’étouffa.
Il ne pouvait plus respirer, le caoutchouc se resserrait autour de tout son corps mais surtout autour de sa poitrine. Il allait perdre connaissance quand le tuyau se desserra enfin et repartit dans les cieux d’où il était venu.
Harry ne se trouvait plus dans un désert brûlant mais devant une tombe. Une tombe en marbre blanc… Il y était gravé :
Albus Dumbledore
1846-1997
Mais Harry, plus que tout autre chose au monde, ne voulait pas voir ce qui y était écrit. Il ne voulait pas voir cette tombe. Il le refusait tellement que pendant le mois entier qu’il avait vécu à côté, il n’y avait même pas jeté un seul coup d’œil. Mais il n’avait plus le choix. Il n’avait définitivement plus d’autre choix que d’y penser, d’y penser sans cesse, de se remplir de tristesse…
- Tu es enfin arrivé, Harry.
Il se retourna, et vit encore un homme. C’était un homme très vieux, avec une longue chevelure et une longue barbe argentées. Il avait des yeux bleus pétillants.
- Je me demandais quand tu viendrais enfin me voir, dit Albus Dumbledore. Je pensais que tu tenais plus à moi que ça.
- Professeur… balbutia Harry.
- Non, coupa le vieillard. Non, je ne suis pas Albus Dumbledore. Tu ne verras jamais plus Albus Dumbledore de ton vivant, plus maintenant.
- Mais…
- Je sais que je lui ressemble, que je suis comme lui, que je parle comme lui, mais tout comme Voldemort, tout comme Rogue, Lupin, et Sirius, je ne suis qu’un personnage imaginaire issu de tes souvenirs de ces personnes.
- Mais…, répéta Harry, comment…
- Réfléchis : dans quelles circonstances les gens sont-ils issus de la mémoire ? Dans quels moments des évènements aussi improbables que des tuyaux géants en caoutchouc tombant du ciel se produisent-ils ?
- Je suis en train de rêver…, marmonna Harry.
- J’en ai bien peur, approuva Dumbledore.
- Mais qu’est-ce que cela signifie ? demanda le jeune homme.
- Si je le sais, tu le sais forcément, répondit le vieillard.
- Je… Je ne comprends pas ce qu’il se passe, commença Harry en bégayant, j… je…
- De quoi as-tu peur ? interrogea le rêve. Tu n’arrêtes pas de fuir depuis des jours et des jours. Tu n’as fait que ça. Il serait temps de revenir à la réalité, et d’accepter.
- Mais accepter quoi !? demanda Harry avec colère. Je ne comprends rien !
- Oh si, tu comprends. Tu le sais, je te l’ai déjà dit. La réponse à tous tes problèmes se trouve en toi. Je dois te laisser, à présent.
Dumbledore se retourna et s’en alla en direction de la forêt interdite.
Mais Harry ne pouvait pas le laisser partir… une nouvelle fois. Il devait rester et lui expliquer, comme il l’avait toujours fait…
- Attendez ! cria-t-il. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Je ne peux rien, tout seul !
- Tu n’es pas seul, Harry, dit la voix lointaine de Dumbledore tandis que ce dernier arrivait à l’autre bout du parc de Poudlard. Et je te l’ai déjà dit, la réponse se trouve en toi.
Il disparut alors dans la forêt interdite et tout autour de Harry se brouilla, le parc, la forêt, le château de Poudlard, tout devint noir et il se réveilla enfin.
Bonne lecture^^.