Merci Soraldo^^.
J´ai encore oublié de vous poster la suite hier soir, alors je crois que pour simplifier les chose, la nouvelle tradition sera une suite tous les matins ou tous les midis .
Voici le troisième et dernier tiers du cinquième chapitre :
5
Le début d´une quête périlleuse (suite et fin)
Le lendemain matin, ils firent leur bagages et se préparèrent pour partir à Pré-au-Lard. Harry s’aperçut alors qu’il n’avait toujours pas parlé à ses amis de l’héritage de Dumbledore. Il n’avait pas lu la lettre non plus. Il n’avait plus pensé à faire tout cela car il était trop heureux de revoir ses amis et peut-être aussi n’était-il pas certain de vouloir connaître le contenu de cette lettre qui ne ferait peut-être que lui rappeler de mauvais souvenirs. S’il venait d’y penser, c’était parce qu’il venait justement de tomber dessus. Il décida de la lire plus tard dans la journée.
Ils firent une pause afin de prendre leur petit déjeuner. Pour la troisième fois consécutive en deux jours, presque personne ne parla. Ils remontèrent tous les trois dans la tour tout de suite après.
Tandis que Harry et Ron continuaient à remplir leur malle de choses et d’autres, quelqu’un frappa à la porte du dortoir des garçons.
- Entrez ! fit Ron.
C’était Ginny. Ron, comprenant sûrement qu’il était de trop dans la pièce, sortit. Harry, qui croyait que cette fois les choses étaient réglées entre elle et lui fut étonné de la voir.
- Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-il.
- Je voulais simplement te dire au revoir, répondit le jeune fille.
- Eh bien au revoir.
Elle ne parut pas satisfaite de sa réponse.
- Je voulais aussi te dire que pour moi, nous n’avions pas rompu et que je t’attendrais. Pour moi, nous faisons seulement une pause. Et ça ne changera pas à moins que tu ne voies pas les choses comme moi.
- Ecoute, Ginny, dit Harry, un peu gêné, je suis désolé d’avoir été si dur avec toi l’autre fois. Je voulais seulement que tu comprennes qu’il ne fallait pas que tu viennes avec moi. Mais moi aussi je veux qu’on continue plus tard.
- Tu es pardonné, dit Ginny en souriant faiblement. Mais j’ai une autre question à te poser, reprit-elle en durcissant son visage. Tu as dit que tu ne voulais pas que je vienne avec toi parce que ça me mettrait en danger et que tu n’aimerais pas que je meure. Et après tu annonces à tout le monde que tu pars avec Ron et Hermione ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Que tu te fiches d’eux ?
- Pas du tout ! Je tiens énormément à Ron et à Hermione ! Mais ils ne seront jamais une cible aussi prioritaire que toi. Et puis ils sont majeurs et ils ont toujours été avec moi. Je ne serais plus capable de faire ce que j’ai à faire sans leur soutien.
- Je vois. Je comprends.
Elle semblait déboussolée. Apparemment, elle avait finalement abandonnée la partie. Harry était très triste de savoir qu’il ne pourrait bientôt plus la voir.
- Bon, eh bien au revoir, dit Ginny.
Elle se dirigea lentement vers la porte. Cette fois, Harry ne pouvait plus tenir. Il se mit devant elle, la prit dans ses bras et l’embrassa. Cela faisait une éternité qu’il ne s’était pas senti aussi heureux, tout en sachant que cela ne se reproduirait peut-être plus. Ils se lâchèrent. Sans un mot, Ginny partit en semblant légèrement moins triste.
Après être resté immobile pendant quelques secondes, Harry décidé d’aller voir Ron et Hermione. Ils avaient encore un peu plus d’une heure avant le départ. Il les trouva dans la salle commune, enlacés sur un fauteuil en s’embrassant tendrement. Cela lui rappela une époque maintenant révolue où Ron avait l’habitude de se donner en spectacle avec Lavande Brown. Harry aperçut Ginny devant la porte de son dortoir. Elle se retenait apparemment d’éclater de rire. Leurs regards se croisèrent et elle lui sourit avant de franchir la porte. Harry préféra ne pas déranger ses amis qui semblaient avoir beaucoup de choses à se dire (il s’étouffa de rire à cette pensée).
Une demi-heure plus tard, Ron remonta dans le dortoir.
- Qu’est-ce que te voulait Ginny ? demanda-t-il.
- Elle voulait régler certaines choses. Enfin bref on s’est réconcilié.
- Elle ne va pas venir, j’espère ? interrogea Ron en ayant l’air partagé entre la colère et l’inquiétude.
- Non. Seulement, maintenant, elle ne sortira plus de la Grande Salle en pleurant. Et je pense que nous aurons encore une chance quand nous reviendrons. Je l’espère, en tout cas.
- Ah, dit simplement Ron qui ne semblait pas autant ravi que son meilleur ami.
- Et toi, hum… Qu’est-ce que te voulait Hermione ? demanda à son tour Harry en résistant à un envie de rire.
- Euh… Tu nous as vu ?
- Vous attiriez assez les regards sur vous, en effet.
Ron paraissait plutôt content de la remarque.
- Tu ne penses pas recommencer le même genre de relation qu’avec Lavande avec Hermione, quand même ? questionna Harry.
- Non mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas s’embrasser.
- C’est vrai, répondit Harry. Et puis maintenant on peut dire que tu es devenu un expert en la matière.
- J’espère que Hermione pense la même chose.
- Au fait il faudrait partir maintenant, annonça Harry. Il est presque midi.
- Oui, c’est vrai ! J’avais oublié pendant une seconde.
Ils se dépêchèrent d’entasser les affaires qu’ils n’avaient pas encore rangées dans leur valise et ils descendirent. Hermione était déjà avec sa propre malle.
- Bon, on y vas ? demanda-t-elle.
Ils dévalèrent les escaliers du château et se retrouvèrent dans le hall d’entrée. Les membres de l’Ordre encore présents dans l’école étaient tous là à les attendre. Il y avait Lupin, McGonagall, Mrs Weasley, Ginny et Maugrey.
Mrs Weasley et Ginny vinrent dire au revoir à Ron et Hermione tandis que Lupin et McGonagall s’avançaient vers Harry. Mais la présidente de l’Ordre fut la première à prendre Harry à part.
- Harry, je voulais vous dire quelque chose, dit-elle.
- Qu’est-ce qu’il y a, Professeur ? demanda-t-il.
- Je suis au courant pour la prophétie qui vous concerne vous et Vous-Savez-Qui.
- Mais comment…
- J’étais dans la pièce derrière la table des professeurs quand vous avez parlé à Melle Weasley, répondit McGonagall avec un air gêné. Je voulais vous dire que je respecterai la volonté de Dumbledore et je ne vous gênerai pas mais si vous avez besoin de quoi que ce soit dans votre mission, vous n’aurez qu’à me faire signe et je vous apporterai l’aide de l’Ordre.
- Merci, dit Harry un peu froidement.
Il était choqué que le Professeur McGonagall, si sérieuse et sévère, ait pu écouté en douce une conversation privée. Mais avant qu’il ait eu le temps d’assimiler la nouvelle, Lupin vint à sa rencontre.
- Harry, j’aimerais te parler.
- De toutes façons tout le monde veut me parler en ce moment, répliqua Harry.
- Ecoute, je veux que tu fasses très attention à toi. Je ne sais pas pourquoi tu t’en vas mais apparemment le Professeur McGonagall le sait et t’approuve alors je ne t’ennuierai pas d’avantage. Je veux simplement que tu me promettes de garder précieusement ceci.
Et il sortit de sa poche un miroir. Un miroir que Harry reconnut immédiatement : c’était le miroir que Sirius lui avait offert pour le contacter en cas de besoin. Mais il l’avait cassé quand il avait compris que Sirius ne l’avait pas en sa possession au moment de sa mort et qu’ainsi, plus jamais il ne pourrait lui parler. Celui que lui tendait Lupin était pourtant en parfait état.
- Comment avez-vous eu cela ? interrogea Harry.
- Il appartenait à Peter avant qu’il ne nous trahisse. Sa mère me l’a donné, elle l’avait retrouvé dans ses affaires personnelles parce que comme tu le sais, à cette époque, je le croyais mort. James, Sirius et moi en avions tous un aussi. Sirius avait celui de James mais je ne l’ai plus trouvé alors prends celui-ci. Tu pourras me contacter avec.
- OK. Merci Professeur.
- De rien.
Harry rejoignit les deux autres qui avaient terminé de dire au revoir à tout le monde.
Mrs Weasley arriva vers lui, le serra brièvement dans ses bras puis lui dit tout bas :
- Au revoir Harry chéri. Si tu as besoin de quelque chose, tu pourras toujours venir chez nous ou ici. Mais s’il te plaît promets-moi de ne pas faire de choses trop dangereuses et de revenir bientôt nous voir.
- J’essaierai, Mrs Weasley, répondit Harry. Au revoir.
Il dit également au revoir aux autres puis après un bref silence, ils partirent.
Une fois arrivés devant le Saule cogneur, ils regardèrent une dernière fois l’immense château.
- Adieu, Poudlard, murmura Harry.
On ne m´avait jamais mis un vent pareil .
Voici le premier tiers du sixième chapitre^^ :
6
Les Ruines maudites
Ils déjeunaient tous les quatre aux Trois Balais. Hermione était plongée dans le livre de Rowena Serdaigle qu’ils avaient trouvé dans la bibliothèque tandis que Harry, Ron et Neville parlaient de choses et d’autres, mais aucun ne s’intéressait vraiment à cette conversation.
- Ma grand-mère a dit qu’elle était fière de moi avant que je parte, dit Neville. Elle a dit que finalement j’étais le digne fils de mes parents.
- Et c’est vrai, Neville, l’encouragea Ron. Tu nous l’as assez montré, je crois, non ? Maintenant aucun Serpentard ne pourra jamais te dire que tu ne devrais pas être à Gryffondor.
Neville sourit, puis son visage s’attrista aussitôt.
- Elle m’a aussi fait promettre de revenir dans une meilleure santé mentale que mes parents. J’espère seulement que ce sera possible. Mais pendant les vacances, je me suis dit que quitte à mourir ou à devenir dingue, autant que ce soit après avoir fait quelque chose contre les mangemorts.
- Bien dit, s’exclamèrent Harry et Ron en cœur.
- Qu’est-ce que nous allons faire, maintenant ? demanda Ron en se tournant vers son ami. Par quoi nous allons commencer ?
- Eh bien je pensais commencer par aller à Godric’s Hollow, répondit Harry.
- Pourquoi est-ce que tu veux aller là-bas ? questionna Neville.
- Parce que mes parents habitaient dans ce village et je voudrais voir leur tombe.
- Ah…
- Mais comment va-t-on faire pour y aller ? interrogea Ron.
- Ce sera plus simple en magicobus, je pense.
- Encore un voyage de nausée, se plaignit Ron.
- Quand est-ce qu’on part ? demanda Hermione sans lever la tête de son livre.
- Allons-y après le déjeuner, dit Harry. Il vaut mieux ne pas rester trop longtemps dans un même endroit si on ne veut pas se faire repérer par les mangemorts.
Ils sortirent donc du bar après s’être restaurés et ils levèrent leur baguette pendant quelques secondes devant la rue avant de voir arrivé devant eux un bus de trois étages et de couleur violette qui roulait de manière très dangereuse : c’était le style de conduite d’Ernie Danlmur.
Ils montèrent et annoncèrent leur destination au vieux conducteur qui paraissait toujours aussi déprimé que la dernière fois qu’ils l’avaient vu, encore une fois à cause de l’absence de son collègue Stan Rocade. Le voyage fut secoué, comme d’habitude, et dix minutes plus tard, le décor changea et le magicobus s’arrêta devant l’entrée d’un petit village.
Ils descendirent. Harry remarqua alors une petite pancarte indiquant : Godric’s Hollow. Il y était ; c’était ici que ses parents avaient vécu et qu’ils reposaient à présent, dans ce village.
- Cherchons le cimetière, proposa Harry.
Ils marchèrent et observèrent les alentours mais ils ne trouvèrent pas le cimetière.
En parcourant une rue, leur regard fut attiré par un étrange spectacle : entre deux maisons, pas très luxueuses mais malgré tout en bon état, se trouvait un tas de ruine. Il y avait des gros morceaux de pierre, des débris de meubles mangés aux mites, des fragments de verre et toutes sortes de choses…cassées.
- Mais qu’est-ce qui s’est passé, ici ? s’étonna Hermione, la main sur la bouche.
- Vous êtes des touristes ?
Une vieille femme avait prononcé cette phrase. Elle se trouvait de l’autre côté de la route, devant une maison du même type que celles qui les entouraient.
Elle s’avança vers eux avec sa canne.
- Vous ne devez pas être du coin si vous ne connaissez pas les Ruines maudites.
- Les quoi ? demanda Harry avec un pressentiment.
- Les… Oh mon dieu ! s’exclama soudain la vieille dame.
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? s’étonnèrent les autres, légèrement inquiets, en regardant autour d’eux.
- Vous lui ressemblez tellement, répondit-elle en tremblant. A ce jeune homme qui vivait dans la maison en ruine qui se trouve derrière vous. C’est tellement frappant. Pendant un instant, j’ai cru voir un fantôme. Il s’appelait Potter, James Potter.
Ron, Hermione et Neville regardaient Harry qui avait l’air secoué. Cette femme avait connu ses parents. Et elle devait être assez proche d’eux pour lui avoir répété les mêmes mots que tous les amis de James Potter lui avaient dit.
- Il a vécu ici avec sa femme pendant trois ans, poursuivit-elle au bord des larmes. C’étaient des gens charmants. Tout le monde les trouvait parfois un peu bizarre mais ils étaient si gentils avec moi et les autres voisins. Toujours polis, toujours souriants. Et puis il y a presque seize ans maintenant, leur maison a explosé. C’était vraiment tragique. Ils avaient un petit garçon si mignon et ils étaient si jeunes. Mais personne ne leur a porté secours. D’ailleurs, ils n’auraient sûrement pas survécu mais tout de même… C’était vraiment étrange. On éprouvait une sorte de peur surnaturelle à l’idée de pénétrer dans leur jardin, personne n’y arrivait. Mais le lendemain soir, un homme gigantesque est arrivé et a sorti les corps. Il tenait quelque chose dans ses bras mais il faisait trop noir pour savoir quoi. Il est reparti et plus personne n’a plus jamais entendu parlé de lui. Le corps de l’enfant n’était pas avec ses parents qui ont été enterrés au cimetière du village. Depuis ce jour, la mairie a tenté de nombreuses fois de bâtir une nouvelle maison mais les ouvriers de chantier n’ont jamais eu le courage de le faire. C’est à cause de cette peur irraisonnée que nous éprouvons tous que les habitants du village appellent ce qui reste de la maison des Potter les Ruines maudites.
Après un moment de silence, Harry demanda :
- Et vous pouvez me dire où est le cimetière ?
- Je peux même vous y mener, si vous le souhaitez.
- Oh ? Ce n’est pas la peine de vous déranger, dit Harry précipitamment, nous trouverons seul si…
- Non, je tiens à y aller, insista la vieille femme. Vous m’avez évoqué trop de souvenirs, ça me donne envie de fleurir leur tombe. Et puis vous n’avez qu’à me tenir le bras si je tombe comme à mon habitude.
- Merci Madame, mais je voudrais d’abord voir ces ruines de plus près, répondit Harry.
- Très bien, ça ne m’étonnerait pas que vous y arriviez. Moi je vous attendrai devant ce qui était le portail.
Harry pénétra la où Voldemort l’avait marqué comme son égal et avait fait de lui l’élu. Il regardait autour de lui avec les trois autres qui restaient silencieux, respectant ainsi ses retrouvailles avec ses racines.
Tout ceci n’évoquait pas le moindre souvenir à Harry. En même temps, il faut dire qu’il n’y avait que des débris à perte de vue.
Soudainement, il perçut un léger éclat vers le milieu du champ de ruines. Il se sentit alors irrésistiblement attiré : il ne savait pour quelle raison, mais il fallait qu’il voit ce qui était enfoui dans les objets cassés. Il s’avança, se pencha, et déterra une petite boule de verre de la taille d’une balle de tennis.
Ce fut à ce moment-là que Harry s’aperçut qu’il ne contrôlait plus son corps : il était conscient, voyait, entendait et sentait la sphère glacée et poussiéreuse son ses doigts mais il ne parvenait plus à bouger…en tout cas pas par lui-même.
Sans qu’il le veuille, il se releva.
- Qu’est-ce que c’est, Harry ? questionna Hermione.
Les lèvres de Harry remuèrent toutes seules. Il parla d’une voix rauque et dure :
- Lors de la septième minute, de la septième heure, du septième jour de la semaine qui sera également le septième jour, du septième mois, de la septième année de cette décennie, le sorcier le plus puissant de tous les temps poussera son premier cri.
« Il sera doté de facultés qui lui permettront de maîtriser parfaitement et mieux que quiconque toutes les formes de magie qu’il apprendra.
« Et de sa descendance jailliront sept sages d’une envergure au moins presque égale à la sienne.
« Et parmi eux, un seul aura une puissance égale à la sienne.
« Le sorcier le plus puissant de tous les temps naîtra lors de notre décennie…
Harry retrouva alors le contrôle de ses membres. Il regarda Hermione, Ron et Neville qui le dévisageaient également, l’air très inquiets.
- Ha… Harry ? dit Hermione, comme si elle avait peur que son ami soit devenu fou. Tu...es sûr que ça va ?
Bonne lecture s´il y en a encore qui me lisent (bah, je ne suis pas vexé, je sais bien que je ne peux pas avoir tout le temps des leceurs pour chacun de mes chapitres^^).
tu sait jim ken je lit ta ficje me dit un seul mot te concernant et ce mot c´est :respect serieux respect pour ta fic
Merci beaucoup Amphioxus^^.
Voici la suite, le second tiers du sixième chapitre :
6
Les Ruines maudites (suite)
- Maintenant, oui, répondit celui-ci. Mais pas quand j’ai dit cette espèce de…prophétie. Je me sentais possédé, comme si quelqu’un d’autre parlait à ma place. Mais j’ai tout entendu.
- Qu’est-ce que cela signifie ? demanda Ron, incrédule. Que tu as fait une prophétie, comme Trelawney ?
- Non. Elle était dans cette boule et quand je l’ai touchée, elle est passée dans mon esprit…je crois.
- C’est certainement une prophétie copiée comme celles de la salle des prophéties, suggéra neville.
- Oui, mais elle joue apparemment un rôle différent, ajouta Hermione. Je pense qu’elle a été conçue pour que celui ou celle qui la touche la refasse.
- C’est probable, répondit Harry.
- Mais quand on était dans la salle des prophéties, intervint Ron, Lucius Malefoy a dit que seul ceux qui sont concernés peuvent en touché une, non ? Même si elle ne fonctionne pas de la même manière, c’est sûrement le cas pour celle-ci aussi, vous ne croyez pas ?
- C’est probable aussi, dit Hermione.
- Mais cette prophétie est très ancienne, dit Harry. Je ne sais pas comment mais je le sens. Je suis sûr et certain qu’elle est là depuis un siècle au moins. Encore le mode de fonctionnement de la boule, j’imagine.
- Mais tu n’es pas forcément le sorcier le plus puissant de tous les temps en question, fit remarquer Neville. Tu pourrais très bien être un de ses sages qui auront presque autant de pouvoirs que lui.
- Moi ? Un sage ? s’exclama Harry.
- Ben quoi ? Tu pourrais très bien le devenir plus tard, tu n’as pas encore finit de vivre. Tu pourrais acquérir de la sagesse en vieillissant, comme tout le monde.
- Mouais…
- Mais qui pourrait être ce sorcier plus puissant que les autres ? demanda Ron.
C’était vrai : qui pouvait être le sorcier le plus puissant de tous les temps ?
- Je pense savoir qui c’est, annonça Hermione.
- Quoi ? s’étonnèrent les autres en cœur.
- Il n’y a qu’un seul sorcier qui ait une telle réputation, celle d’être le puissant de tous les temps. Il a vécu il y a très longtemps, comme tu le pensais, Harry. Mais ce n’est pas un siècle qui nous sépare de son époque. C’est un mage qui a vécu il y a mille cinq cents ans. Vous avez forcément entendu parler de lui : il s’appelait Merlin.
- Ecoute, Hermione, s’agaça Ron. C’est vrai que nous ne lisons pratiquement jamais mais nous n’en sommes pas au point de ne pas connaître Merlin.
- Alors Harry serait un descendant de Merlin ? interrogea Neville.
- Merlin est considéré sans conteste comme le plus grand mage qui est jamais existé, répondit Hermione. Ses pouvoirs défiaient l’imagination si on en croit les livres que j’ai lus sur lui ! Jamais les pouvoirs de personne n’ont eu une telle réputation dans le monde entier ! Même les fondateurs de Poudlard et Dumbledore lui-même font pâle figue devant lui !
- Hermione…, intervint Harry, un peu sceptique, est-ce que tes livres parlent réellement d’une descendance de Merlin ?
- Non, pas directement. Mais j’ai lu quelque chose de très intéressant : le plus grand point faible de l’enchanteur était les femmes ! Ca ne m’étonnerait pas qu’il ait fait un enfant à l’une d’elles. Les préservatifs ou les pilules contraceptives n’existaient pas à l’époque ! Mais bien sûr, tout ce que je dis n’est qu’une supposition, avoua-t-elle.
Ron regardait Hermione d’un air étrange. Il avait l’air comme fasciné et dégoûté à la fois.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? demanda le jeune femme, exaspérée.
- Ben… C’est la première que je t’entends parler de sexe…
Ron reçut alors une gifle assez violente qui rendit sa joue droite toute rouge.
- Hé ! Pourquoi est-ce que tu me frappes ? T’as la main dure, tu sais ? Ca fait mal !
- Tu es vraiment exaspérant, Ron ! cria Hermione à cause de la colère mais aussi pour couvrir le fou rire de Harry et de Neville qui étaient tous deux écroulés sur le sol en se tenant le ventre. Comment peux-tu penser à ça dans un moment pareil !
- Si on n’a plus le droit de détendre l’atmosphère…marmonna Ron, la rougeur de sa joue ayant désormais envahi tout son visage ainsi que ses oreilles, sans que l’on puisse déterminer si elle était causée par la honte ou par la colère, pour lui aussi.
- Tu n’es qu’un pervers !
Hermione continua à hurler sur Ron pendant quelques minutes jusqu’à ce que Neville se reprenne et dise :
- Je crois que la vieille dame s’inquiète.
En effet, la voisine les regardait l’air intrigué. Elle se demandait sans doute la raison de ces cris mais également pourquoi ils restaient si longtemps. Hermione se tut donc, un peu honteuse. Ron, lui, n’avait pas ouvert la bouche, sans doute de peur d’aggraver son cas.
Ils la rejoignirent.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? interrogea la vieille femme.
- Eh bien je…, commença Hermione.
- Ce sont les débuts d’un jeune couple, Madame, pas de quoi s’en faire, coupa Harry, souriant.
- Je vois, dit la femme. Jeune homme, poursuivit-elle en se tournant vers Ron, je vous prierais de mieux traiter cette jeune demoiselle. La galanterie n’est pas de trop dans une relation amoureuse. Croyez en mon expérience.
Ron parut gêné tandis qu’Hermione souriait avec les autres.
- Bien, reprit la femme. Vous voulez toujours vous rendre au cimetière ?
- Oui, s’il vous plaît, répondit Harry.
- Eh bien je vous y mènerai mais d’abord prenez moi le bras, s’il vous plait. J’ai du mal à tenir debout ces temps-ci, comme je vous l’ai déjà dit.
Harry soutint son guide comme elle le lui demandait puis il la suivit avec Hermione, Ron et Neville.
Ils traversèrent à peu près tout le village avant d’arriver devant une porte de fer. Un panneau, à côté de l’entrée, indiquait : « Cimetière de Godric’s Hollow ».
Sans un mot, la vieille femme avança et tourna la poignée rouillée du portail. Neville se chargea de l’ouvrir. L’ancienne les mena dans un coin isolé où se tenait une petite tombe de pierre.
- C’est là, indiqua-t-elle.
Harry se pencha et regarda. Il était écrit :
James Charlus Potter
1960-1981
Lily Rose Evans Potter
1960-1981
Quatre bouquets de fleurs avaient été posés. Vu leur état, elles devaient dater d’au moins six mois.
- C’est étrange, n’est-ce pas ? dit la vieille femme. Chaque année, pour Halloween, quelqu’un vient déposer deux bouquets de fleurs sur leur tombe. Et le lendemain, deux nouveaux. Je n’ai jamais réussi à voir qui c’était. Mais ils devaient avoir des amis qui les aimaient, c’est certain.
Harry devinait sans peine qui déposait ces hommages. Sans nul doute, les maraudeurs y étaient pour quelque chose.
Il s’agenouilla devant la tombe de ses parents et eu beaucoup de peine à retenir ses larmes. Ce qu’il ressentait en ce moment était un mélange de joie et de tristesse. Il était heureux de pouvoir voir l’endroit où ils reposaient, mais en même temps, cela lui rappelait plus que jamais qu’il était orphelin. Et puis tout d’un coup, il ressentit encore autre chose : de la volonté. Oui, après quelques minutes de recueillement, sa volonté était restaurée. Il se sentait plus de courage à accomplir sa tâche. Il se sentait plus homme, sûrement parce qu’il avait fait ce qu’il aurait dû faire depuis maintenant seize ans. Il se releva, et dans le silence, ils revinrent tous devant la maison de celle qui les avait conduit.
- Au revoir, jeunes gens, portez-vous bien ! dit-elle tandis qu’elle rentrait chez elle.
- Au revoir, Madame, merci pour votre aide, répondit Harry.
- Oh mais de rien, ça m’a fait plaisir.
Ils repartirent en direction de l’auberge que leur avait indiquée la vieille femme. Ils comptaient se reposer là-bas avant d’aller sur le Chemin de Traverse pour retirer de l’argent et en échanger avec de la monnaie moldue. Pour l’instant, seul Hermione en avait grâce à ses parents.
Harry était bouleversé par tout ce qu’il venait de vivre : il avait pour la première fois vu la tombe de ses parents ; et en plus il venait de découvrir que si les conclusions de Hermione se révélaient exactes, il descendait certainement de Merlin en personne. Mais qu’est-ce que cela impliquait, au juste ? Est-ce que Voldemort avait déjà eu vent de cette prophétie ? Etait-ce pour cela qu’il avait choisi de le tuer lui et non Neville ? Harry se le demandait, même s’il savait qu’il était peu probable que le mage noir ait laissé cette boule de verre où elle se trouvait après l’avoir entendue. Mais il n’y avait pas seulement cela, Harry ne pouvait s’empêcher de s’interroger : avait-il hérité de pouvoirs puissants de son possible ancêtre ? Dumbledore le savait-il ? Il y avait trop de questions d’un coup, trop de choses assimilées en si peu de temps : seulement cinq minutes de discussions avec les trois autres du groupe pour avaler tout. Il était fatigué par ce trop plein d’émotions.
Laissez des coms, .
Bonne lecture^^.
bon la les ga je vais faire comme dans le RN´b je vais in venter un mot le voici: c extrasupermegaextragenniallissimementmagnifique voila essayer de comprendre
Amphoxius J´ai compris et encore une fois je te remercie du fond du coeur^^. Mais c´est peut-être un peu exagéré , tu ne crois pas^^ ?
Enfin complimente-moi autant que tu veux, tu sais, moi, ça ne me dérange pas .
jim:d)non je ne pende pa ke se sois exagérer tout ce ke je dis je le penser
Amphioxus
godric02
Merci à vous tous^^ (enfin vous deux ).
Aller, comme je suis de bonne humeur, je rétablis la tradition des suites postées le soir^^.
Voici le troisième et dernier tiers du sixième chapitre :
6
Les Ruines maudites (suite et fin)
Ils arrivèrent donc à l’auberge. Elle avait un aspect plutôt convivial avec des couleurs un peu partout. Ce fut Hermione qui paya mais Harry, Ron et Neville lui promirent de la rembourser quand ils iraient à Gringotts. Ils prirent deux chambres : une pour les filles et une pour les garçons, ce qui impliquait que Harry, Ron et Neville se serraient dans la leur tandis que Hermione en aurait une pour elle toute seule. Il était 15 h 42. Ils décidèrent de prendre un petit goûter à l’avance pour se remettre des découvertes qu’ils venaient de faire et pour discuter de comment il convenait d’agir à présent.
Ils commandèrent donc quatre cafés (ce n’était pas vraiment ce qu’on appelle un repas copieux mais ils n’avaient pas réellement faim et d’ailleurs l’argent d’Hermione n’était pas inépuisable).
- Qu’est-ce que tu comptes faire, maintenant, Harry ? demanda-t-elle en rompant le silence qui s’était installé.
- Je ne sais pas trop, répondit Harry. J’aimerais pouvoir rester ici mais ce n’est pas possible. Il va falloir commencer réellement à chercher les horcruxes, à partir de maintenant. Je pensais suivre ton idée et rendre une petite visite à Azkaban, dès que nous aurons retiré l’argent à Gringotts. Le problème, c’est que je ne sais pas comment aller là-bas mais je suis que tu devais être au courant, comme d’habitude.
- Eh bien je ne sais pas tout à ce sujet, dit Hermione, mais j’ai lu quelque part…
- J’en étais sûr ! s’exclama Ron. Tu sais toujours tout en lisant, toi ! Mais comment tu t’y prends pour lire tous ces livres !
- J’ai lu quelque part, reprit-elle sans écouter son petit ami, qu’on devait faire une demande au département de justice magique au ministère de la magie.
- Alors on va devoir retourner là-bas ? interrogea Harry, sombrement.
- Euh… Oui, je crois, répondit Hermione.
Harry n’avait vraiment pas envie de se rendre au ministère de la magie pour deux raisons. Il ne voulait pas revoir Scrimgeour et l’entendre reformuler pour la énième foi sa demande stupide ; et surtout il craignait de ressasser des mauvais souvenirs, le même genre que ceux que Poudlard avait réveillés. A la seule différence que cette fois il ne s’agirait pas de la mort de Dumbledore mais de celle de Sirius dont il avait fini par faire le deuil.
Le silence s’installa de nouveau. Ils terminèrent leur café et quittèrent de l’auberge en s’assurant que les porte de leurs chambre était bien fermées. Ils se cachèrent derrière des arbres dans un petit par cet ils transplanèrent au chemin de Traverse (puisqu’ils connaissaient l’endroit, il n’allaient pas se priver de transplaner plutôt que de prendre le magicobus). Harry commençait à s’habituer à la sensation qui devenait d’ailleurs de moins en moins pénible à chaque fois.
Ils se retrouvèrent devant Gringotts. Ils entrèrent, le gobelin de garde les salua. Hermione, qui l’avait déjà fait de nombreuses fois avec ses parents pour acheter ses fournitures scolaires, savait laquelle de ses petites créatures au visage sérieux il fallait demander pour échanger de la monnaie. Mais d’abord, Harry prit beaucoup de pièces d’or, d’argent et de bronze dans son propre coffre ; il souhaitait faire ses réserves pour le long voyage qu’il s’apprêtait à effectuer. Ron, lui, avait déjà en sa possession l’argent que ses parents lui avaient donné : en tout, onze gallions, cinq mornilles et neuf noises, ce qui était déjà beaucoup d’après ce que Harry avait pu voir quand il avait visité le coffre des Weasley il y a cinq ans. Neville aussi avait reçu de l’argent de sa grand-mère pour l’aider à vivre ; mais lui en avait plus que Ron.
Ensuite, comme prévu, les trois garçons échangèrent une bonne partie de leur monnaie avec des livres moldues. Ils conservèrent malgré tout un peu de pièces de sorciers au cas où ils passeraient dans une rue habitée par la communauté magique.
Une fois sortis de la banque, ils transplanèrent aussitôt au parc où ils s’étaient cachés pour l’aller. Ils retournèrent à l’auberge.
Sur le chemin, Harry se décida enfin à parler aux autres de l’héritage de Dumbledore. Il leur raconta qu’il avait reçu des papiers concernant l’Ordre mais il se tut à propos de la lettre. En réalité, il ne l’avait toujours pas lue.
- Mais pour quoi est-ce que tu ne nous en a pas parlé tout de suite ? s’exclama Hermione. Je vais y jeter un coup d’œil dans ma chambre, si tu veux bien.
- Oh mais j’accepte volontiers, répondit ironiquement Harry. Je n’avais pas vraiment l’intention de le regarder et je savais bien que tu ne résisterais pas à l’envie de le lire.
- Arrêtez de vous moquer de moi ! s’impatienta Hermione. La lecture est une activité très enrichissante, figure toi.
- On veut bien te croire, dit Ron qui souriait pour la première fois depuis que l’ancienne voisine des Potter lui avait fait ses remarques sur la galanterie.
- Une seconde, intervint Neville, l’Ordre du Phénix, c’est bien l’organisation crée par Dumbledore pour combattre les mangemorts ? Ca veut dire que vous les connaissez ? Ce sont eux qui ont combattu avec nous l’année dernière, non ?
- Euh, oui, répondit Harry. Mais on ne peut pas te dire grand-chose dessus…enfin ça doit rester secret, désolé.
- D’accord, dit Neville un peu déçu, je comprends.
Une fois parvenus à l’auberge, ils montèrent dans leurs chambres. Hermione dit qu’elle voulait être tranquille dans la sienne pour lire. Les trois autres avaient la chambre voisine. Harry sortit de sa malle les papiers que le professeur McGonagall lui avait remis et les donna à la jeune femme qui s’enferma aussitôt comme elle l’avait voulu. Il sortit également la lettre de Dumbledore et se décida à la lire. Mais il ne voulait pas le faire devant Ron et Neville.
- C’est vraiment étroit pour trois personnes, ici, fit remarquer Ron.
- En plus il n’y a qu’un seul lit, ajouta Neville. Qui y dormira ?
- On choisira à pile ou face ou on tirera à la courte paille, répondit Harry.
Il s’avança vers la porte.
- Où tu vas, demanda Ron.
- Aux toilettes, prétexta Harry.
En réalité il voulait juste être seul pour sa lecture de la lettre. En tout cas il ne voulait pas se trouver en compagnie de gens qui pourraient l’interroger sur le contenu de l’enveloppe.
Il descendit donc au rez-de-chaussée ou certains clients prenaient un café ou un petit encas ou les deux. Il s’assit à une table et décacheta l’enveloppe. Il en sortit une feuille de papier jaunie dont le texte était écrit avec de l’encre couleur émeraude. Il lut :
Cher Harry,
Si tu reçois cette lettre c’est que je suis mort. Ceci fait partie de la portion de mon héritage que j’ai choisi de te transmettre. Tu hériteras en effet de certains papiers qui te seront utiles, je pense, pour ta quête des horcruxes.
Au moment où j’écris cette lettre, j’ai l’impression, le pressentiment que ma fin approche. J’ai peur, non pas pour moi mais pour toi. Oui, j’ai vécu suffisamment longtemps pour ne plus craindre la mort. Cependant je me demande comment tu réagiras, seul face à cette situation qui défie l’imagination, pour quelqu’un d’aussi jeune que toi, en tout cas.
Surtout n’oublie jamais, Harry, que tu en es capable. Tu as le pouvoir de vaincre Voldemort, tu dois me croire, même s’il m’arrive à moi aussi de me tromper parfois, je suis intimement convaincu que tu as les capacités nécessaires. N’oublie pas que tu possèdes deux atouts imparables : une puissance magique extraordinaire que Voldemort t’a transmise en te faisant cette cicatrice, même si tu ne t’en rends pas compte ; mais aussi ce pouvoir invincible et supérieur que t’a donnée ta mère en se sacrifiant pour toi. Tu as cet avantage alors tu devras l’utiliser à bon escient pour tuer Voldemort. Cependant je ne sais pas de quelle manière tu vas pouvoir le faire : je suis convaincu que la réponse se trouve en toi.
Mais je t’ai déjà dit que je m’inquiétais pour toi et la manière dont tu vas agir : tu es tellement jeune, même si tu as prouvé de nombreuses fois que tu n’en étais pas moins quelqu’un d’exceptionnel. Donc tu peux compter sur plusieurs personnes pour t’aider dans ta tâche : le Professeur McGonagall, la plupart des membres de l’Ordre et à ton grand regret, je le sais bien, le Professeur Rogue…
Harry interrompit sa lecture à ce point. Oui, il le regrettait amèrement. Il regrettait que Dumbledore ait pu une nouvelle fois encore démontrer son exaspérante confiance en Rogue.
Il soupira et reprit.
… Il y a également un autre sorcier qui pourra t’aider. Un sorcier à qui tu n’auras pas besoin de cacher ta mission puisqu’il a été mon confident de nombreuses fois, même à ce sujet : il s’agit de mon frère Abelforth que je n’ai jamais eu le plaisir de te présenter. Il est au courant de tout ce que je t’ai révélé ce qui en fera un allié très utile. Je dois bien avouer en renonçant une nouvelle fois à la modestie qu’il n’a pas de pouvoirs aussi puissant que les miens, cependant c’est un très grand sorcier dont les pouvoirs te seront indispensables si je disparais.
Je suis désolé que tu ais à affronter tous ces dangers mais tu comprends je pense que la communauté des sorciers à besoin de toi ; d’ailleurs, je ne crois pas que tu comptes l’abandonner à la cruauté de Voldemort.
Ton professeur et ami qui tient (ou tenait au moment où tu lis cette lettre) énormément à toi,
Albus Dumbledore
PS : Je me suis dit que tu devais te demander quel âge j’avais alors pour détendre un peu l’atmosphère et que tu puisse en rire avec tes amis, je vais te le révéler : j’ai cent cinquante ans au moment ou je t’écris. Je suis né le 14 février 1846. On peut donc dire que j’ai bien vécu, tu ne crois pas ?
Harry acheva la lettre. Il se sentait peut-être un peu mieux d’avoir reçu les derniers encouragements de son ancien directeur ; il ne savait pas trop. Il était ému, en tout cas, et il ressentit une nouvelle fois ce sentiment de courage et de volonté retrouvés. Il était prêt pour sa mission. Prêt à chercher sans relâche les horcruxes puis à tout faire pour tuer Voldemort. Maintenant, il se sentait plus déterminé que jamais et rien ne pourrait l’empêcher de faire ce qu’il avait à faire : il était Harry Potter, fils de Lily et James Potter, et il vaincrait !
Bonne lecture^^.
Et bien je vous poste la suite^^.
Voici la première moitié du septième chaapitre :
7
Belles prises
Il remonta dans sa chambre. Ron et Neville s’entraînaient aux sortilèges informulés. Ils avaient tous deux du mal : la lampe que Neville voulait faire léviter ne faisait que pencher légèrement d’un côté de temps à autres tandis que les affaires que Ron avait sorties exprès pour les ranger dans sa valise ne bougeaient que rarement en direction de la malle. Harry décidé de faire de même : cela pourrait sans nul doute lui être très utile s’il maîtrisait les sorts sans leur formule ; il pourrait ainsi envoyer des sorts à Voldemort sans qu’il puisse les parés, et même si face au plus grand mage noir de tous les temps, cela ne signifiait pas grand-chose, il fallait bien tenter le coup.
Harry eut moins de mal que les deux autres : il fit léviter du troisième coup une pile de chaussette posée sur le lit. L’année dernière, les élèves de sixième année avait fini par réussir les sorts informulés mais c’était toujours avec de grandes difficultés et donc il n’était pas étonnant qu’après deux mois sans pratique, ils donnent des résultats si peu satisfaisants. La réussite de Harry encouragea Ron et Neville qui redoublèrent d’effort de concentration.
Environ dix minutes plus tard, quelqu’un frappa à la porte. Ron ouvrit : c’était Hermione. Elle semblait surexcitée et elle se précipita vers Harry.
- Harry ! s’exclama-t-elle. Je pense avoir découvert quelque chose d’intéressant dans les papiers que tu m’as passés tout à l’heure.
- Qu’est-ce que c’est ? interrogea Harry, intrigué.
- Euh… Il vaut mieux que tu sois le seul à le savoir…pour l’instant en tout cas.
- Mais pourquoi…, commença Ron, mais Hermione l’interrompit.
- Faites-moi confiance, coupa-t-elle. Harry, viens voir.
Elle sortit en trombes et Harry la suivit sous les regards surpris des deux autres. Il la vit rentrer dans sa chambre et il entra également derrière elle. Mais dans la pièce, il n’y avait personne. Il avança un peu.
- Hermione ? appela-t-il, inquiet. Où es-tu ?
- Elle est là, répondit une voix nonchalante dans son dos.
La porte se referma ; Harry se retourna et ce qu’il vit ne lui fit pas plaisir : Hermione pointait sa baguette vers lui, le regard vide, et Drago Malefoy pointait la sienne sur cette dernière. Harry esquissa un geste pour sortir son propre bâton de bois mais Malefoy l’arrêta d’une parole :
- Je ne te conseille pas de faire ça, Potter. Ca pourrait avoir des conséquences très nuisibles sur ton amie sang-de-bourbe.
- Qu’est-ce que tu fais là, Malefoy ? questionna froidement Harry. Tu n’as pas encore été tué par Voldemort ?
- Ferme là si tu veux que Granger reste en vie.
- Tu n’es pas capable de tuer, Malefoy, dit tranquillement Harry. Je le sais bien, j’étais là quand tu as échoué dans ta mission. Tu sais, celle qui consistait à éliminer Dumbledore ?
- C’est impossible, répliqua Malefoy. Nous étions seuls.
- Non, j’étais caché sous une cape d’invisibilité. Surpris ? Je sais que tu n’as pas le cran de tuer. Toute ta vie tu as cru les principes stupides de tes parents et maintenant, seulement maintenant, tu te rends compte que tu ne peux même pas lancer un sortilège impardonnable. Tu es pitoyable…
- La ferme ! cria Malefoy, tout rouge. Je suis capable de lancer un sort impardonnable quand je veux, Potter ! Si tu as entendu ma petite conversation avec ce vieux croûton de Dumbledore, tu dois le savoir. Je suis même plutôt doué. J’ai soumis Rosmerta à l’Imperium pendant une année entière et elle était totalement en mon pouvoir ; je viens de soumettre ta meilleure amie sous tes yeux. Mais évidemment, toi, tu ne pourras jamais en profiter, espèce de crétin. C’est toi qui a des principes ridicules, Potter ! Et puis pour ce qui est du Doloris, tu devrais aussi savoir que j’en suis capable, après que Weasley se soit fait torturé au mariage de son frère.
- C’était toi ! s’exclama Harry en sentant la colère monter en lui. C’est toi qui as torturé Ron !
- Oui, c’était moi, ma chère mère, ma tante, et notre ancien professeur de défense contre les forces du mal. Tu vois, Potter ? Rien ne m’empêche de jeter un sort impardonnable. Rien ne m’empêche de tuer Granger. Face à Dumbledore, c’était différent. C’était un sorcier très puissant et il me faisait peur, c’est vrai. Mais pour elle c’est différent, dit-il en désignant Hermione d’un signe de tête. Elle ne m’effraie pas, je la contrôle parfaitement et en plus, ce n’est qu’une sale petite traînée de sang-de-bourbe !
- Ta gueule ! cria Harry. Tu n’es qu’un pauvre petit pion, fier de pouvoir torturer. Je ne vois pas ce qu’il y a de bien là dedans.
- Ca dépend si tu parles du bien dans le sens du plaisir ou du bien dans le sens de l’idéologie, railla Malefoy. Dans le deuxième cas, il n’y a pas grand chose de bien, je te l’accorde. Mais je crois que tu n’as pas bien compris la situation et il va falloir mettre les choses au clair : c’est moi qui commande, ici. Alors tu ne me dit pas « ta gueule », compris ? Sinon, il risque d’arriver ceci à ton amie sang-de-bourbe. Endoloris !
Hermione s’effondra sur le sol. Elle hurlait et se tordait de douleur. Cependant, Malefoy venait de commettre une erreur fatale. Rapide comme l’éclair, avec une fureur de tigre, Harry sortit sa baguette :
- Expelliarmus ! cria-t-il.
La baguette de Malefoy sauta de ses mains et celui-ci fut projeté violemment contre le mur qui se trouvait juste derrière lui. Il s’effondra sur le sol, assommé.
Hermione cessa de hurler et de bouger immédiatement. Elle haletait et semblait choquée. Harry lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elle se jeta dans ses bras et pleura.
- Je crois que j’ai la réponse à ma question, dit Harry en caressant les cheveux de son amie pour la consoler.
- Quelle question, demanda Hermione en lâchant Harry et en essuyant ses larmes.
- Est-ce que tu vas bien, répondit Harry.
- La réponse est non, dit Hermione. Je n’arrive pas à croire que tu aies dû supporter ça deux fois de suite.
- Quand est-ce que vous allez arrêter de vanter mes « mérites », tous ?
- C’était tellement horrible. J’avais l’impression qu’on me découpait avec des lames surchauffées.
- Oui, ça fait toujours ça. Enfin, maintenant, tu as passé le permis de m’accompagner en accomplissant la dernière épreuve : se faire torturer, plaisanta-t-il d’un ton peu convaincant.
- Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? demanda Hermione en désignant Malefoy d’un signe de tête.
- Je ne sais pas, répondit Harry. En tout cas il a vraiment été stupide : plus personne ne pouvait pointer sa baguette sur moi pendant qu’il te faisait ça : est-ce qu’il croyait vraiment que j’allais te laisser être torturée comme ça ?
- Je pense que tu l’as vexé, expliqua Hermione. On devrait le livrer au ministère, tu ne crois pas ?
- Je voudrais lui poser quelques questions, d’abord. Il pourrait nous donner des renseignements utiles. Mais d’abord, sortons d’ici et prévenons Ron et Neville.
Mais quand Harry tenta de tourner la poignée de la porte, celle-ci refusa de s’ouvrir.
- Il a dû la verrouiller, dit-t-il. Alohomora ! Zut ! Ca ne marche pas.
- Si c’est un verrouillage magique, dit Hermione, on ne peut pas l’ouvrir comme ça. Finite Incantatem ! tenta-t-elle, mais cela ne fonctionna pas non plus.
Ils essayèrent divers contre-sorts mais aucun n’ouvrit la porte.
- Il a verrouillé pour que personne ne puisse nous aider, dit Harry. Et je pari qu’il a aussi insonorisé la pièce. Sinon, quelqu’un aurait déjà frappé à la porte pour se plaindre du bruit et Ron et Neville nous auraient aidés, ils sont dans la pièce d’à côté.
- Il doit le savoir, dit Hermione en pointant sa baguette sur Malefoy. Enervatum !
Celui-ci cligna lentement des paupières puis gémit en se tenant la tête.
- Dis-nous comment annuler le sort ! ordonna Harry en pointant lui aussi sa baguette sur le jeune mangemort.
- Qui vous dit que j’ai envie de vous le dire ? demanda celui-ci.
- Tu es en position d’infériorité, je te signale, dit Harry.
- Je sais qu’aucun de vous deux ne me lancera de sorts impardonnables.
- Il existe d’autres méthodes de torture que le Doloris, tu te rappelles de notre duel quand nous étions en deuxième année ? Rictusempra !
Malefoy éclata soudainement de rire. Harry lui avait déjà jeté ce sortilège de chatouilles lors d’un duel qu’ils avaient fait en deuxième année pour s’entraîner à se défendre contre un monstre qui agressait les enfants des moldus. Drago tint environ une minute avant de réussir à articuler entre deux rires :
- Arrêtez… Ha, ha…
- Tu vas nous dire comment sortir d’ici ? demanda Harry.
- Oui… Ha, ha… »
Harry leva sa baguette et Malefoy cessa brusquement de rire.
Comment fait-on ? interrogea Harry.
- Il faut juste lancer un contre sort ordinaire. Mais le Seigneur des Ténèbres m’a enseigné un moyen de faire en sorte que je sois le seul à pouvoir le faire.
- Alors fait-le ! ordonna Harry.
- Il me faut une baguette pour ça.
- Accio baguette ! lança Harry.
La baguette de Malefoy, posée sur le sol un peu plus loin, vola vers les mains de Harry. Mais Malefoy l’intercepta et fit une petite balayette à Harry qui tomba par terre. Hermione voulu réagir mais Drago la stupéfixa dès qu’il eut son arme en main. Il se leva et s’écarta pour que Harry ne puisse pas lui faire le même coup en pointant son bâton de bois sur le jeune homme.
Laissez des coms, .
Bonne lecture^^.
c´est super et en plus tu coupe a un moment plein de suspens donc poste nous la suite
Désolé femto^^, la suite demain soir^^.
a ok
Tu as attendu et maintenant... délivrance !
Voici la seconde moitié du septième chapitre :
7
Belles prises (suite et fin)
- Nouveau retournement de situation, n’est-ce pas, Potter ? Je vais te livrer au Seigneur des Ténèbres comme il me l’a demandé et je serais récompensé. J’aimerais bien te tuer moi-même mais malheureusement il tient à le faire lui-même.
- En parlant de Voldemort, comment se fait-il qu’il ne t’ait pas tué après ton échec de l’autre fois ? demanda Harry qui voulait surtout gagner du temps.
- Rogue m’a défendu, répondit Malefoy. Il a dit que j’étais jeune et qu’il était normal que j’aie eu peur. Il a dit que j’étais un mangemort prometteur et qu’il fallait me donner une seconde chance.
- Et Voldemort était d’accord ? interrogea Harry.
- Le Seigneur des Ténèbres a décidé de me confier une mission toute particulière : te retrouver et te ramener. Seulement cette fois il m’a donné une petite troupe à qui je pourrais demander de l’aide si j’en avais besoin : Rogue, qui était chargé de me surveillé dans ma mission, ma mère et ma tante Bellatrix qui elles aussi devaient se racheter. Il m’a indiqué un endroit où tu pourrais revenir te recueillir, selon lui : le village de tes parents. Je demandais parfois aux habitants de ce patelin s’ils ne t’avaient pas vu en montrant ta photo. Et bien sûr, je demandais des renseignements aux jumeaux Weasley. Ils m’ont dit que tu serais au mariage de leur frère et je les ai chargés de te ramener. Mais mon plan a échoué et mon maître n’était pas très content. Heureusement que cette vieille peau qui habite en face des ruines de ta maison m’a dit que tu te trouvais ici ; j’ai pu ainsi dire à mon maître que j’avais un nouveau plan. Maintenant tu vas venir avec moi.
Devinant que Malefoy allait de nouveau usé d’un sortilège informulé, Harry roula sur le sol en attrapant sa baguette, se releva, et plongea en avant quand le mangemort réessaya tout de suite après. En plongeant, il attrapa Malefoy par la taille et le projeta sur le sol avec lui.
Harry écrasait maintenant Drago sous son poids et appuyait légèrement sa baguette sur sa gorge.
- Nouveau retournement de situation, hein ? dit Harry. J’ai déjà entendu ça quelque part, je crois. Petrificus Totalus.
Malefoy fut alors incapable de bouger ou de parler : seuls ses yeux bougeaient. Certain que Drago ne lui ferait plus de balayette, Harry se releva.
- Je me souviens aussi de cette situation. Tu te rappelles ? Tu m’avais cassé le nez après m’avoir pétrifié. Non, ne t’inquiète pas, je ne te ferais pas la même chose, ajouta-t-il après avoir lu la peur dans les yeux du captif.
Harry s’approcha d’Hermione et la réveilla :
- Enervatum ! Est-ce que ça va ?
- Oui...je crois, bredouilla Hermione. Comment est-ce que tu l’as immobilisé ?
- J’ai plongé sur lui et il n’a pas eu le temps de réagir, répondit Harry. Mais il a été suffisamment bavard pour que je puisse te dire sans hésitation qu’il ne faut pas rester ici. Voldemort sait peut-être qu’on est là. Cette fois, écartons nous, je ne veux pas qu’il me refasse tomber.
Ils s’éloignèrent donc et Harry libéra Malefoy.
- Finite ! Maintenant, Malefoy, tu vas ramasser gentiment ta baguette et tu vas ouvrir cette porte.
Le jeune mangemort obéit : après avoir repris sa baguette, il prononça : « Finite ».
- Très bien, dit Harry. Petrificus Totalus !
Malefoy fut de nouveau immobilisé et tomba sur le dos. Harry s’approcha et fit rouler Drago sur le sol pour dégager le passage.
- Viens, Hermione, prévenons Ron et Neville.
La jeune femme le suivit en silence dans l’autre chambre. Avant que Ron ait pu dire « Mais qu’est-ce que vous faisiez, tous les deux ? », Harry expliqua tout à ses deux amis. Ron, choqué, alla vers Hermione et la prit dans ses bras.
- Je vais lui casser la figure à ce petit mangemort de rien du tout ! lança-t-il.
- Calme toi, Ron, dit Hermione.
- Il t’a torturé ! Et sous mon nez, en plus, rajouta-t-il sombrement.
- Ne t’en veux pas, Ron, dit Neville. Ce n’est pas de notre faute, il avait insonorisé la pièce, on ne pouvait rien entendre et on ne pouvait pas non plus savoir qu’ils avaient besoin d’aide.
- C’est vrai, confirma Hermione, tu ne pouvais pas nous aider, même si tu l’avais voulu.
- Mais qu’est-ce qu’on va faire de lui ? interrogea Neville. On va le livrer à Azkaban ou pas ?
- Non, répondit Harry. Je t’ai déjà dit que je voulais d’abord qu’il me révèle quelques petits secrets. D’ailleurs, il sait certainement où sont Fred et George.
- C’est vrai ! s’exclama Ron. Et on pourra peut-être les retrouver !
- Je l’espère, dit Harry. Je propose qu’on aille tout de suite l’interroger dans la chambre d’Hermione.
Ce qu’ils firent. Une fois rentré dans la pièce, Ron donna un coup de pied dans l’estomac du prisonnier immobilisé. Autrefois, un tel comportement aurait choqué Hermione, mais elle ne dit rien pour défendre celui qui l’avait torturé.
- Espèce d’enfoiré ! Je vais t’apprendre à torturer les gens, moi ! dit-il en donnant un second coup de pied. Où sont mes frères ?
- Ne le frappe pas trop, Ron, dit Harry sans grande conviction. Il faut qu’il soit en bon état pour nous répondre et pour que nous n’ayons pas d’ennuis avec le ministère.
- Je connais un moyen de lui permettre de parler sans le libérer totalement, annonça Hermione.
- Eh bien vas-y, alors, dit Harry.
- Vox ! prononça-t-elle.
- Je ne dirai rien ! hurla aussitôt Malefoy. Vous pouvez toujours courir !
- Ecoute moi bien, toi, dit Ron en attrapant Malefoy par le col. Tu vas me dire où sont mes frères immédiatement sinon tu le paieras cher et peu importe ce que dira le ministère ! Je te frapperais jusqu’à ce que tu parles, tu m’entends ? Et qu’est-ce que c’est que ce truc ? interrogea-t-il en ôtant un étrange collier au captif.
Il tenait dans ses mains un médaillon. Ce médaillon était gravé de deux S.
- Harry, viens voir, demanda Ron, incrédule.
- Ne touche pas à ça, Weasley ! s’exclama d’un air méprisant Malefoy. C’est bien trop cher pour convenir à quelqu’un comme toi.
Imitant son petit ami, Hermione s’accroupit près du prisonnier et lui donna une violente gifle.
- Tu ferais mieux de ne pas être méprisant si tu veux être bien traité, dit-elle en colère.
Toujours comme son petit ami, elle se releva et examina le bijou de près. Harry et Neville le regardaient également.
- Vous croyez que c’est vraiment… commença Ron.
- Oui, je le reconnais, interrompit Harry. C’est bien celui-là. Où est-ce que tu as trouvé ce machin, Malefoy ?
- En quoi est-ce que ça t’intéresse ? répliqua celui-ci.
- Ici, c’est nous qui posons les questions, compris ? fit remarquer Neville. Alors si tu ne veux pas perdre ta mâchoire à force de rire à cause des sorts de chatouilles de Harry, perdre ta joue à cause des gifles de Hermione, ou perdre tes côtes à cause de Ron, tu fais ce qu’on te dit et tu réponds !
- Et toi, au lieu de parler, qu’est-ce que tu fais, Londubat ? demanda narquoisement le captif.
- Je suis sûr qu’on peut trouver quelque chose, répondit Neville en sortant sa baguette d’un air menaçant.
- Alors, tu vas nous répondre ou il va falloir être plus convaincant ? questionna le chef du groupe.
- Je l’ai acheté à Pré-au-Lard, l’an dernier, finit par lâcher le menacé avec une certaine hargne. C’est ce stupide trafiquant de marchandise volée qui s’est fait mettre en prison qui me l’a dit. Il s’appelait Mondingus Fletcher, je crois.
- Très bien. Dans ce cas, je vais te l’emprunter, si ça ne te dérange pas, annonça Harry en mettant l’horcruxe, car c’en était bien un, dans sa poche.
- Comme si j’avais le choix…
- Et maintenant tu vas nous dire où sont Fred et George, ordonna Ron. Tout de suite !
- Je ne peux pas vous le dire, répondit Malefoy. Un sortilège de Fidelitas protège l’endroit. Et vous vous doutez bien que je ne suis pas le gardien du secret.
- Tu vas nous dire qui est le gardien du secret, alors, dit Harry.
- Je vous le dis, mais c’est seulement parce que vous ne le trouverez jamais. C’est le Seigneur des Ténèbres, et il se cache là-bas. Donc vous ne retrouverez jamais vos amis.
- Est-ce qu’ils vont bien, au moins ? interrogea Hermione.
- Oui, répondit Drago, mais ça ne risque pas de durer longtemps si on ne leur trouve pas d’utilité.
- Dans ce cas, pas besoin que tu nous dises où sont retenus les jumeaux, expliqua Hermione. Il suffit que tu les libères toi-même.
- Comment ça ? questionna Ron.
- J’imagine qu’il avait un moyen pour communiquer avec eux quand ils étaient au QG.
- Bien sûr ! s’exclama Harry en se tapant sur la tête. Comme il avait utilisé une pièce ensorcelée pour donner ses ordres à Rosmerta l’an dernier ! Est-ce que je me trompe, Malefoy ?
- Non. Elles sont dans ma poche. Mais je suis le seul à pouvoir les changer, comme pour la porte.
- C’est bien, cette fois, tu as répondu tout de suite, railla Ron. Alors nous allons le libérer, hein ?
- Oui, répondit Harry. Liberacorpus !
Malefoy se leva lentement, sans tenter quoi que ce soit, estimant sûrement qu’il valait mieux ne pas résister face à quatre sorciers prêts à se servir de leur baguette. Il sortit une pièce de monnaie de sa poche et sembla écrire avec sa baguette qu’il avait ramassée, toujours sous la menace de se faire quadruplement ensorcelé. Harry vérifia que ce que son ennemi écrivait était conforme à ce qu’il voulait.
- Pourquoi est-ce qu’ils ne viennent pas ? interrogea Ron.
- Vos jumeaux ont l’ordre de regarder leur pièce toutes les demi-heures quand ils ne sont pas avec moi, expliqua Malefoy avec un agacement qu’il ne cherchait pas à cacher. Il est environ 5 h 40. Ils devraient arriver dans une vingtaine de minutes.
Ils attendirent en silence. Comme le prisonnier l’avait dit, environ vingt minutes plus tard, deux sorciers aux cheveux roux transplanèrent. Aussitôt, trois éclairs rouges jaillirent et frappèrent Harry, Ron et Hermione en pleine poitrine, puis plus rien.
Bonne lecture^^.
Au secours!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et neville il est où??
Super suite comme d´hab continue comme sa
femto Pitié, continue de me ire, toi hein ?
Enfin, je ne désespère pas qu´un jour j´aurai du succès, je dois être patient .
Voici la suite, la première moitié du huitième chapitre :
8
Le pari
Lorsque Harry rouvrit les yeux, il constata qu’il devait se trouver dans une sorte de cave. Il n’y avait aucune fenêtre et de vieux cartons s’entassaient de toutes parts. Cependant il s’agissait d’une gigantesque cave, plus grande qu’une salle de cours de Poudlard, il devait donc se trouver dans une demeure imposante. Il s’aperçut que ses mains étaient liées par des cordes solidement nouées dans son dos. Il regarda autour de lui et vit les trois autres, eux aussi ligotés. Ron et Hermione commençaient à bouger, signe qu’ils se réveillaient également.
- Hmm… gémit Ron, qu’est-ce qui se passe ?
- J’aimerais bien le savoir, répondit Harry. Vous vous souvenez de quelque chose ?
- Seulement d’une douleur à la poitrine, dit Hermione. Je crois que Fred et Georges nous ont stupéfixés.
- J’avais pourtant vérifié qu’il se tenait tranquille, dit Harry, incrédule. J’avais vérifié son message, sur la pièce !
- J’imagine que Malefoy leur avait ordonné de nous attaquer s’il appelait, expliqua Hermione. Il avait prévu son, coup.
- Je suis sûr qu’il voulait d’abord essayer de le faire tout seul, le petit imbécile, dit Ron. Il voulait être récompensé le plus possible par Voldemort.
- Tu as sûrement raison, approuva Hermione, dégoûtée.
Mais quelque chose qui n’avait rien à voir avec Malefoy étonna Harry.
- Depuis quand est-ce que tu prononce le nom de Voldemort ? demanda-t-il.
- Hermione m’a répété son nom toutes les deux secondes pendant un quart d’heure, cet été, expliqua fièrement Ron. Après plusieurs séances, j’avais entendu ce mot tellement de fois qu’il ne me faisait plus peur du tout. Mais ce n’est pas la même chose pour Voldemort en personne, bien sûr.
- Vous croyez vraiment que c’est le moment de parler de ça ? s’emporta Hermione. Il faut sortir d’ici et tout de suite !
- Et comment est-ce que tu veux qu’on fasse ? répliqua Ron. On n’a aucun moyen pour ça. Je suis prêt à parier que ces liens ont été renforcés magiquement et même si on nous avait laissé nos baguettes, ce qui n’est sûrement pas le cas, on ne risque pas de pouvoir nous en servir dans cet état.
Hermione trouva rien à redire.
Un peu plus loin, Neville gémit à son tour et finit par lever la tête.
- Bonjour, Neville, dit ironiquement Ron. Bien dormi ?
- Pas vraiment, répondit celui-ci. Je suis désolé. Quand Fred et George sont arrivés, eux et Malefoy vont ont tout de suite stupéfixés. J’ai réussi à faire la même chose à Malefoy mais ils étaient trois et ils m’ont pris de vitesse.
- On ne t’en veut pas, Neville, assura Hermione.
- A votre avis, où peut-on être ? interrogea Harry.
- Vu la taille de cette cave, ça ne m’étonnerait pas qu’on soit dans le manoir de ce lâche, dit Ron. Il a été inspecté tellement de fois sans résultat, après que Malefoy se soit enfui, que les aurors ont finit par abandonné. C’est mon père qui me l’a dit. Donc maintenant ils peuvent cacher qui ils veulent dedans.
- Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? questionna Neville, légèrement paniqué. Il faut sortir d’ici ! Je suis sûr que Voldemort a été prévenu ! Il va venir et on sera perdu !
- Ne vous en faites pas, Londubat, dit une voix familière. Le Seigneur des Ténèbres ne se dérangera certainement pas pour vous.
Ils se tournèrent vers la droite et virent un être qu’ils haïssaient tous les quatre. Severus Rogue s’avançait vers eux du pas lent qui lui était habituel.
- Alors, comment vont nos chers Gryffondor ? railla-t-il. J’espère que vous appréciez l’hospitalité de votre condisciple, Mr Malefoy. Lui et sa mère ont gentiment accepté de vous héberger.
- Qu’est-ce que vous faites là, vous ? demanda Harry. La haine pouvait se lire sur son visage.
- Je passe ici, de temps à autres, pour rendre visite à mes collègues, répondit Rogue, toujours aussi méprisant qu’à l’ordinaire.
Severus Rogue se comportait exactement comme il l’avait toujours fait dans ses cours, quand il enseignait à Poudlard.
- Mr Potter, vous me décevez énormément, reprit l’assassin de Dumbledore. Je n’ai jamais spécialement cru en vos capacités mentales, mais je ne pensais pas que vous iriez jusqu’à prendre Londubat avec vous afin de vous aider à combattre le Seigneur des Ténèbres. On ne peut pas dire que ce soit un allié précieux, pourtant.
- Mêlez-vous de vos affaires, espèces de lâche ! s’écria Harry. Comm…
- Taisez-vous ! ordonna Rogue. Je ne crois pas qu’en ayant eu James Potter pour père, vous pouviez me traiter de lâche ! Je n’ai pas besoin de revenir là-dessus, je pense que je vous ai déjà suffisamment expliqué en quoi VOTRE PERE était, lui, un misérable lâche. Maintenant, vous allez venir avec moi, nous avons certaines choses à nous dire.
- Je n’ai rien à vous dire, répliqua Harry.
- Pourtant vous allez venir avec moi, répéta Rogue.
Il agita nonchalamment sa baguette et les liens de Harry se défirent. Celui-ci se leva et chercha sa baguette dans ses poches.
- Vous ne croyiez tout de même pas que nous aurions été suffisamment stupide pour vous laisser votre baguette, Potter ? Suivez-moi.
Severus Rogue se retourna et marcha en direction d’une échelle qui menait vraisemblablement à l’étage supérieur.
Harry s’approcha et tenta de l’attraper par le cou ; mais il fut immédiatement plaqué au sol par une douleur inimaginable. Il la reconnu tout de suite : c’était le sortilège Doloris. Il hurla de toutes ses forces, sans pouvoir s’arrêter. Il n’avait plus conscience de rien, sauf de ces milliards de lames chauffées à blanc qui lui transperçaient chaque centimètres carrés de la peau. Hermione poussa un cri ferma les yeux tandis que Ron et Neville hurlaient : « Arrêtez, espèce d’enfoiré ! ». Puis soudain, la douleur s’arrêta. Harry tremblait de tous ses membres. Lorsque Voldemort l’avait frappé du Doloris, c’était pour s’amuser, mais il l’avait sans doute épargné pour pouvoir le tuer dans un beau spectacle. Mais cette fois, c’était pire que tout. Rogue avait mis tout son sadisme à le torturer, il en était convaincu.
- Alors ? demanda le bourreau. Qui est le lâche ? Celui qui attaque par derrière ou celui qui se défend ? Mais bien sûr ! Vous n’aviez pas de baguette ! Que suis-je bête ! Nous sommes quittes, n’est-ce pas ? C’est ce que vous pensez ? J’en suis sûr. Rien ne pourra jamais vous faire changer d’avis, de toutes manières.
Rogue agita sa baguette et Harry se retrouva suspendu dans les airs, la tête en bas. Il agita de nouveau, et Harry fut passé de force à travers la trappe à laquelle menait l’échelle. Le problème, c’est que cette trappe n’était pas ouverte et Harry se cassa les deux jambes avant que le passage soit ouvert sous le choc. Il continua à monter puis tomba sur un tapis poussiéreux. Ses jambes le faisaient terriblement souffrir, même si ce n’était rien comparé au Doloris. Il n’avait plus du tout la force de bouger.
Il entendit des pas derrière lui.
- Désolé, Potter, dit moqueusement la voix détestée. J’ai peut-être été un tantinet violent.
Harry sentit soudain la douleur disparaître totalement et ses facultés lui revenir. Rogue l’avait sans doute guéri, mais pour quelle raison, il l’ignorait.
- Levez-vous, ordonna l’ancien professeur en pointant sa baguette.
Harry obéit. Il constata qu’il se trouvait dans un grand salon munis de fauteuils confortables et d’une cheminée de briques. Des torches en forme de serpent fixées sur les murs l’éclairaient d’une lueur dansante.
- Potter, reprit Rogue. Vous devez certainement vous demander pour quelle raison vous êtes toujours en vie, n’est-ce pas ?
- En effet, répondit Harry sans quitter le Prince de Sang-Mêlé des yeux.
- Eh bien je vais vous le dire, dans ce cas. Le Seigneur des Ténèbres a fait un pari, juste après la mort de ce vieux croûton.
- Ne parlez pas comme ça du Professeur Dumbledore ! hurla Harry. Il vous avait accordé sa confiance et vous, vous l’avez tué !
- En effet, je l’ai tué, et j’ai rendu service à la communauté des sorciers. Albus Dumbledore était sénile avant même de vieillir, il était vraiment pathétique. Toujours à me rabâcher que l’amour était supérieur à tout et que la mort n’est rien ! Vous ne vous rendez donc pas compte de la stupidité de ses propos ? L’amour n’a jamais été une force. Je n’ai jamais vu de toute ma vie quelqu’un utiliser l’amour pour se battre en duel.
- Je vous rappelle que c’est grâce à ça que votre maître a dû rester caché pendant treize ans.
Pitié , laissez des coms, , même si c´est pour dire que c´est nul. Cette indifférence me tue , je vais me suicider .
Bon, sérieusement , ne m´envoez des coms que si vous le voulez bien ^^. Mais si jamais vous aimez ma fic, ou que vous voulez me faire une remarque, ou que vous la trouvez d´une nullité qui mérite des remarques sèches, laissez moi des coms, .
Bon, j´arrête de vous souler avec mes histoires de reviews et je vous souhaite une excellente lecture^^.
je zappe et ce que je vois me plaît beaucoup! Continue!
tati11 Merci beaucoup, tati^^ ! En tout cas j´ai hâte que tu puisses enfin faire plus que zapper ma fic, tu peux me croire^^.
Mais j´aimerais bien comprendre :
Pourquoi est-ce que j´avais plusieurs lecteurs pour ma fic au début alors que maintenant il m´arrive de poster deux suites sans com entre les deux. Est-ce que mes suites sont moins bonnes ou est-ce que vous finissez par abandonner la lecture .
Salut Jimpoter, c´est génial, j´ai lu les suites de la page 3, et je suis rendu à ces suites de la page 4. Mais je trouve que tu mets trop de suites dans une seule page. J´ai presque la flemme de lire les suite que tu postes tellement il y en a. Mais j´aime les idées .. Bon je retourne à la lecture