salut jimpoter j´ai fini de lire ta fic est je la trouve super alors la suite!!!!!!!!
Super, super et encore super. LA SUITE !! !
tout le monde !
Je souhaite la bienvenue sur ma fic aux quelques nouveaux^^.
Mais il y a quelque chose de bizarre... Tu as lu toute ma fic granger ? Mais non, regarde, tu n´as pas lu ce bout^^ (bonne lecture) :
- C’est Maman, précisa Ron. Elle est venue spécialement pour fêter ton réveil avec Bill et Fleur.
- Pourquoi ? s’intrigua Harry. Elle est partie ?
- Evidemment ! rit Ginny. Poudlard rouvre ce soir, et les professeurs sont déjà là.
- Mais… ils ne seront plus vraiment… en sécurité ?
- C’est sûr que le Terrier ne vaut pas Poudlard, dit Ron.
- Ils ne pouvaient pas dormir dans la Salle sur Demande ? questionna Harry. Si on le lui demande, la salle pourra devenir suffisamment grande.
- Le problème c’est que la salle n’a pas pu se transformer en plusieurs pièces séparées, dit Hermione un peu calmée.
- Et puis il aurait fallu que tous les matins, Papa soit toujours très discret en allant au bureau, dit Ginny. Ils auraient dû vivre cachés. Et mes parents ne voulaient pas d’une survie au lieu d’une vie. McGonagall leur a assuré que s’ils voulaient revenir, ils auraient toujours une place ici. Bon, on y va ?
Ils descendirent dans la Grande salle où ils trouvèrent les deux couples de Mr et Mrs Weasley : Arthur et Molly accompagnés de Bill et Fleur. Les professeurs étaient également présents : Mrs Bibine, Flitwick, Chourave, Binns, Sinistra, Vector, Gobe-Planche – il eut un pincement au cœur à la pensée de Hagrid détenu à Azkaban –, Dumou, le professeur d’études des Moldus, Sands, le professeur d’études des Runes, et Slughorn. Harry avait craint que ce dernier, jugeant que Poudlard n’était plus un lieu sûr, ne quitte son poste. Mais il était bien là, tenant un verre de cognac avec sa main épaisse, riant aux éclats. Il manquait tout de même trois professeurs. Firenze, bien sûr, devait se trouver dans son placard aménagé en forêt ; mais il n’y avait ni nouveau professeur de Métamorphose, ni nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal. Ces absences l’inquiétèrent.
- Harry ! s’exclama Slughorn. Et toute sa bande de jeunes justiciers ! Asseyez-vous donc, jeunes gens, les invita-t-il.
- C’est lui, Slughorn ? chuchota George. Il n’a pas vraiment l’air d’un Serpentard.
Les jumeaux Weasley avaient quitté l’école l’année précédant l’arrivée du nouveau maître des potions. En tout cas, ils s’assirent tous face aux enseignants.
- Alors, dit joyeusement Slughorn, j’espère que vous avez bien profité de ces vacances prolongées ? Trois mois ! Ca doit faire des siècles que les élèves de Poudlard n’ont pas eu une telle aubaine ! En fait, je ne saurais dire si une telle chose est déjà arrivée ! Bien sûr, ces vacances n’ont pas été très joyeuses pour tout le monde… surtout pour les Lards-du-Pré.
- Les quoi ? s´ahurit Harry.
- Les habitants de Pré-au-Lard, expliqua Bill.
- Ah, oui, c’est vraiment triste, dit sombrement son père. La moitié des habitants sont revenus sains et saufs, et il a fallu s’occuper d’eux. Ceux qu’on hébergeait à Ste Mangouste n’ont plus de trace de blessure et comme les guérisseurs sont déjà suffisamment occupés par les blessés, les accidentés, les victimes d’objets ensorcelés et j’en passe, ils n’ont pas pu les garder. Certains sont au ministère, d’autres sont hébergés par des familles de sorciers, et il y en a aussi qui ont trouvé un petit travail au Chemin de Traverse.
- On en a engagé plusieurs dans notre boutique, déclara Fred. Comme trouver du travail sur le Chemin de Traverse est dur en ce moment, à cause de tous les magasins qui ferment, ils ont accepté nos offres comme des dons du ciel.
- Maintenant, on a un balayeur, deux vendeurs, et un caissier, annonça joyeusement George. Ils nous ont été très utiles pour relancer nos produits.
- Mais pourquoi donc tenez-vous tant à rester dans ce stupide commerce ? s’exaspéra Mrs Weasley.
- Ce « stupide commerce », c’est l’œuvre de la créativité de tes fils, répliqua froidement Fred. Ce sont nos créations et notre passion.
- Et d’ailleurs, tu n’avais pas l’air si mécontente de la voix qu’on avait choisie quand tu as vu les bénéfices de nos ventes, rétorqua son frère jumeau.
- Ne parlez pas comme ça à votre mère, dit Mr Weasley d’une voix ferme. Vous savez très bien que si elle disait ça, c’est parce qu’elle s’inquiète pour vous.
- Bien sûr que je m’inquiète pour vous ! s’exclama sa femme. Vous avez été soumis à l’Imperium sans pouvoir vous défendre ! Si vous n’aviez pas été entre les mains d’un novice, vous seriez peut-être morts ! Et maintenant vous retournez dans cette boutique… Les mangemorts vont prendre ça comme une provocation ! Vous allez vous faire tuer ! se lamenta-t-elle.
- Allons, Molly, apaisa Slughorn, vos fils sont des hommes d’affaires ! Ils font tourner l’économie magique et en plus, ils amènent de la gaieté à la communauté des sorciers ! Si j’étais vous, je serais fier d’eux.
- Je suis fière d’eux ! garantit Mrs Weasley, indignée. J’ai juste peur.
- Ne t’inquiète pas, Maman, rassura Fred d’une voix plus compatissante, nous ne nous laisserons plus prendre par surprise. Nous avons jeté des sortilèges anti-catimini sur toutes les ouvertures, nous sommes prêts à tout moment pour nous défendre contre une quelconque attaque.
- Si vos sorts sont du même niveau magique que tous vos tours d’il y a un an, couina le professeur Flitwick avec un sourire, vous ne devriez pas avoir de problèmes.
Les jumeaux poursuivirent avec animation la discussion sur des sortilèges à utiliser pour leurs produits. Pendant ce temps, le professeur Dumou demandait à Harry pour quelle raison il s’était retrouvé pendant plus de deux semaines à Ste Mangouste. En effet, le fait ne pouvait échapper à personne vu qu’une banderole au-dessus de leur table écrivait en lettres scintillantes :
Bon réveil, Harry
Le jeune homme expliqua qu’avec ses amis, il était parti en voyage et qu’on lui avait remis un objet ensorcelé, sans doute introduit par les mangemorts. Le professeur d’étude des moldus accepta cette version et Harry en fut soulagé.
Ron parlait Quidditch avec Mrs Bibine tandis qu’Hermione discutait de la difficulté de la septième année et des ASPIC avec le professeur Vector.
- Vous comprenez, Professeur, j’ai certaines choses à faire cette année et ajoutées à mes obligations de préfète-en-chef…
Ces derniers mots alertèrent Harry.
- Tu es préfète-en-chef ? demanda-t-il brusquement.
- Oui, acquiesça la jeune femme en prenant une teinte rose. Je ne te l’avais pas dit ? Le profess… J’ai reçu une lettre avec ma liste de fourniture avant-hier.
- Les fournitures ! s’exclama Harry en faisant sursauter tout le monde. Je ne les ai pas achetées !
- On a pris les tiennes quand on est allés au Chemin de Traverses, rassura Ron. Tu ne croyais tout de même pas qu’on t’avait oublié ? En tout cas, dit-il sur le ton de la conversation, moi, je ne suis plus préfet, cette année ; d’autres vont prendre le relais, annonça-t-il gaiement.
- Oui, plus de salle de bain des préfets pour toi… répliqua Hermione, songeuse.
Beaucoup, dont Slughorn, éclatèrent de rire.
Le déjeuner s’acheva et six des Weasley durent quitter le château. Fred et George échangèrent des poignées de mains chaleureuses avec leur frère, Harry, Hermione, et même Neville, serrèrent à tour de rôle leur jeune sœur dans leur bras. Molly Weasley les étreignit tous les cinq, Fleur les embrassa (avant d’embrasser son époux mais sur une partie plus intime du visage), et Bill et son père imitèrent les jumeaux. Les six partants serrèrent poliment la main des professeurs et furent raccompagnés au portail où ils transplanèrent.
Les professeurs de Poudlard retournèrent à leurs préparatifs, tandis que les cinq jeunes gens faisaient une promenade dans le parc sous le soleil d’automne. Ils entrevirent gaiement l’année qui se présentait.
Ginny avait passé ses BUSE au ministère de la magie avec tous les futurs élèves de sixième année. Elle recevrait ses résultats fin octobre, bien qu’il y eût de fortes chances qu’avec tout le travail que les employés du ministère de la magie avaient en cette période de guerre, les notes arrivassent plus tardivement.
Une année difficile se préparait, une année au cours de laquelle ils allaient devoir travailler de façon acharnée pour pouvoir décrocher leurs ASPIC. Maintenant qu’il pouvait parler librement devant sa petite amie, Harry ne s’en priva pas, et fit part de ses craintes au sujet des horcruxes. Certes, il en avait détruit un, mais il en restait toujours trois, selon les prévisions de Dumbledore, et avec tous les devoirs qu’ils auraient pour cette septième année (Ginny pouvait être au courant mais pas participer, il était catégorique), Harry doutait presque d’avoir ne serait-ce qu’un petit peu de temps pendant les vacances de Noël et de Pâques.
- On cherchera dès qu’on pourra, Harry, assura vivement Hermione. Mais on pouvait prévoir qu’avec les ASPIC, nous n’aurions que très peu de temps libre.
- Non, justement, on ne pouvait pas ! fit judicieusement remarquer le jeune homme. On ne pouvait pas parce qu’on ne savait pas qu’on retournerait en cours !
- N’empêche que s’il faut attendre la fin de l’année pour recommencer à chercher les horcruxes, ce n’est pas si terrible, dit Hermione.
Les trois garçons lui lancèrent un regard effaré.
- C’est vrai, expliqua la jeune femme, quand nous aurons fini cette année scolaire, nous serons bien mieux armés que maintenant pour détruire des objets bourrés de magie noire.
Harry fut forcé de reconnaître la sagesse de ces paroles. Il soupira sombrement.
- Bien sûr, ça ne veut pas dire que l’on doive arrêter complètement, dit Hermione. Dès qu’on aura du temps libre, on en profitera pour les chercher, les détruire, ou tout simplement y réfléchir. D’ailleurs, on peut commencer dès maintenant : réfléchissons.
- Pour ça, au moins, je pense pouvoir vous aider, dit Ginny.
- Et vous voulez qu’on réfléchisse à quoi ? questionna Ron.
- Par exemple, où va-t-on commencer à chercher ? Vers quel horcruxe va-t-on se tourner ?
Harry sortit de la poche de son jean le morceau de parchemin sur lequel il avait pris des notes. Il emprunta une plume à Hermione et corrigea certaines choses pour mettre à jour le bilan de sa quête. Il nota également toutes les possibilités qui lui venaient en tête :
1. Bague de Gaunt : détruite
2. Journal de Jedusor : détruit
3. Médaillon de Serpentard : détruit
4. Coupe de Poufsouffle : Barjow et Beurk ? Maison de Voldemort après sa sortie de Poudlard ? Chez Hepzibah Smith ?
5. ? : peut-être objet ayant appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle.
6. ? : Sûrement le serpent de Voldemort : sûrement avec lui : Pré-au-Lard
7. Voldemort : Pré-au-lard
- Il en reste encore trois, dit Harry. Pour l’instant, je ne connais aucun moyen pour enlever Nagini à son maître, on ignore quel peut bien être l’objet ayant appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle, donc je pencherais pour chercher la coupe de Poufsouffle.
- Et où on la chercherait ? demanda Neville.
- J’ai une petite idée là-dessus, déclara le chef de groupe. Abelfo… Abel a dit que Voldemort était du genre à lier un horcruxe à ce qu’il représente pour lui. A l’époque, il travaillait chez Barjow et Beurk et rapportait des objets de valeur appartenant à des clients. C’est ce que représente la coupe pour lui. Je pense qu’elle pourrait se trouver chez Barjow et Beurk ou l’endroit où habitait Voldemort à cette époque. Il se pourrait aussi qu’en tant qu’objet de Poufsouffle, il l’ait mise dans la maison de Smith…
- Smith ? s’étonna Ron. Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ?
- Hepzibah Smith, expliqua Harry, la vieille dame que Voldemort a tué avant de lui voler la coupe et le médaillon. C’était une descendante de Poufsouffle.
- Oh… Je pensais à Zacharias Smith…
- Mais oui, bien sûr ! s’exclama Ginny en faisant sursauter tout le monde. Zacharias Smith… Il est à Poufsouffle !
Harry réfléchit quelques secondes puis l’évidence le subjuga.
- Tu penses que…
- Oui, Hermione ! dit Harry, triomphant. J’aurais dû faire le lien plus tôt ! Smith… Merci, Ginny !
Il serra brièvement la jeune fille dont le frère fit un tour complet sur lui-même. Harry estima qu’il avait peut-être exagéré sa gratitude et qu’il l’avait peut-être aussi confondue avec son envie de passer du temps avec sa petite amie. Hermione toussota, Neville regarda en l’air, et Ron reprit une position normale. Ginny resta muette et afficha une mine détendue.
- Et bien, euh… bredouilla Harry, embarrassé. On cherchera par là quand on aura le temps, hein ?
Les autres approuvèrent silencieusement.
- Et bien, vu qu’on ne pourra rien commencer aujourd’hui, je propose qu’on se défoule ! clama une voix grave et joyeuse.
Laissez des coms, .
Bien Mais trop courte
Super bien! Mais c´est vrai que c´est trop court lol! euhmm.. Les parents Weasley étaient à la table des professeurs Si oui, ils resteront là durant toute l´année à Poudlard?(je pense plus pour Molly vu que Artur ira travailler) ..
Rooo, vous exagérez, tous les deux . C´est vrai, quoi ! Au début, je voulais poster quand j´aurais fini mais j´ai décidé, comme vous avez été des , de vous poster ce bout^^.
Smog Mais tu as bien lu Dès le début de ce bout de chap, j´explique que les Weasley ne sont là que pour le réveil de Harry mais qu´ils ont déjà réemmenager chez eux.
En tout cas, pour vos coms !
Smog ne sait pas lire
Et moi je sais pas écrire
Et
Eh bien, cette suite est trés bien construite Jim ^^
J´ai lu trop rapidement ..
Comme d´hab, c´est super. LA SUITE !
Smog Pas grave .
tout le monde. Vous êtes des . Bonne lecture^^ :
18
La renaissance de Poudlard
Une fois de plus, malgré le fait qu’ils aient parlé de ses idées, ils avaient oublié d’inviter Abelforth Dumbledore à se joindre à leur conversation. Cependant, ce dernier ne sembla pas s’en formaliser et, avec la vivacité et la spontanéité d’un adolescent, il organisa une course de balais au dessus des tours pointues du château.
Harry était en tête, Ginny et Abelforth se disputaient la seconde place, Ron avançait un peu plus loin derrière eux tandis qu’Hermione et Neville peinaient à respecter le parcours choisi. Au bout d’une demi-heure de vol, Ginny finit par dépasser le « jeune » vieillard et fonça coude à coude avec Harry. Ce dernier accéléra de plus belle sur son Eclair de feu mais son impétueuse petite amie ne le lâcha pas d’une semelle. Au bout d’une heure, Ron, Hermione, Neville et Abel s’étaient posés depuis longtemps pour tremper leurs pieds nus au bord du lac en regardant le couple faire des acrobaties aériennes.
- On dirait qu’ils répètent pour jouer un ballet aérien, rit Neville.
- Ils ne sont toujours pas fatigués ? s’exaspéra Hermione.
Elle poussa un soupir de lassitude puis s’autorisa un sourire.
- Ces deux là sont bien les mêmes, rajouta la jeune femme.
- Et, fais attention ! hurla inutilement Ron qui ne quittait jamais sa soeur des yeux. Il va finir par la faire tomber à force de faire toutes ces feintes !
- Et alors ? plaisanta Abelforth. Il la rattrapera ! Mon feu frère m’a confié à plusieurs reprises que notre jeune Elu était l’un des meilleurs attrapeurs de Quidditch qu’il lui avait été donné de voir !
- Allez, Ron, laisse-les un peu s’amuser, dit Hermione en plaçant ses deux bras autour du cou du jeune homme.
- Et occupe-toi plus de ta petite amie… murmura Neville en pouffant de rire.
Ron le fusilla du regard et le conseiller conjugal improvisé tourna son visage lunaire vers le ciel dont les nuages parurent le fasciner. Cependant, le cadet des Weasley se leva et entraîna sa compagne rayonnante de l’autre côté du château, dans un coin du parc où on ne pouvait plus les voir.
Harry, épuisé par cette interminable course, se posa sur la tour d’astronomie et fut rejoint quelques secondes plus tard par sa poursuivante.
- Alors, déjà fatigué ? demanda la rouquine, essoufflée mais souriante.
Harry ne répondit rien. Il observait la partie du rempart qui faisait face à la porte donnant sur l’intérieur.
- Oh, ne fais pas ton mauvais joueur ! s’énerva Ginny.
- Je ne fais pas mon « mauvais joueur », dit tristement Harry en s’approchant du rempart.
- Qu’est-ce qui t’arrive, alors ?
Il avait presque réussi à l’oublier, il ne faisait plus de cauchemars et il était allé jusqu’à se poser dessus sans s’en rendre compte… sans se rappeler que Dumbledore était mort ici, qu’il avait été abattu contre ce mur. Il revoyait très bien la scène.
« Severus… Severus… S’il vous plaît… »
« Avada Kedavra ! »
Dumbledore avait alors été projeté dans les airs, était resté suspendu… Non, cela ne collait pas. Avada Kedavra ne suspendait pas dans les airs. Par contre, Harry connaissait un sortilège qui avait ce pouvoir : Levicorpus, un sort inventé par Rogue lui-même. Cela signifiait-il que Rogue avait jeté un Levicorpus à Dumbledore, en même temps que l’Avada Kedavra ? Pour ensuite le libérer afin que le directeur s’écrase sur le sol herbeux ? Cela n’avait strictement aucun sens.
Derrière lui, quelqu’un s’éclaircit la gorge. Il se retourna brusquement et vit le visage inquiet de Ginny.
- Qu’est-ce que tu as ? demanda-t-elle.
- Je rêvais, répondit Harry.
- De quoi ?
- Euh… de toi !
Cette réponse ne sembla pas satisfaire la jeune fille. Harry, se disant que de toutes manières, peu importe la façon dont il s’y était pris, Rogue avait tué Dumbledore, adressa un sourire à sa petite amie et l’entraîna dans les profondeurs du château de Poudlard.
Il était huit heures du soir, McGonagall leur avait dit de se rendre dans la salle de Défense contre les Forces du Mal pour attendre la venue des élèves de Gryffondor. Abelforth, qui semblait ne pas avoir les mêmes réticences que les parents Weasley pour rester à Poudlard, allait jusqu’à accueillir les étudiants. Cela intrigua Harry : n’y avait-il pas de nouveau directeur de Gryffondor ?
- Salut, Harry ! dit Seamus Finnigan. Tu as passé de bonnes vacances ?
- Pas vraiment, répondit Harry.
- Evidemment, dit Dean Thomas, le meilleur ami de Seamus, avec tous ces morts… Tu savais que le professeur Lupin était parmi tous ces gens qui sont morts à Pré-au-Lard ?…
Heureusement, la voix d’Abelforth fit avancer la foule d’élèves qui emporta Dean et un Seamus effaré par une telle nouvelle.
- Ca va ? demanda Ginny.
- Oui, assura Harry. Mais ce n’est pas non plus spécialement agréable qu’on me rappelle ça…
Il dévala les escaliers, main dans la main avec Ginny. Il devina aisément que Ron et Hermione devaient faire de même derrière eux quand il vit le regard courroucé que Lavande Brown jetait toutes les trente secondes vers le haut des escaliers.
Ils entrèrent dans la Grande salle avec les élèves des autres maisons. En passant devant la table des Poufsouffle, ils saluèrent Ernie Macmillan et Justin Finch-Fletchley ainsi que Hannah Abbot et Susan Bones ; Luna Lovegood leur fit de grands signes de la main auxquels ils répondirent, un peu gênés, par de petits gestes timides ; Anthony Goldstein et Terry Boot leur lancèrent des « Salut ! ». Harry aperçut Cho en grande conversation avec une Marietta toujours encagoulée après sa trahison de l’A.D.
Ils s’assirent vers le milieu de la table des Gryffondor et Harry jeta un coup d’œil celle des professeurs.
- Il n’y a toujours pas de nouveau prof, dit Neville comme s’il lisait dans ses pensées.
- Slughorn n’est pas là non plus, remarqua Harry, mais McGonagall est toujours assise.
- C’est normal, dit Hermione, Slughorn est le nouveau directeur adjoint. C’est son rôle de chercher les première année.
- Mais il n’y a toujours pas de professeur de Défense contre les Forces du Mal, dit Ron, ni de professeur de Métamorphose. Je me demande qui va être le directeur de Gryffondor.
- Moi aussi… avoua Hermione.
Menés par un Horace Slughorn aux traits allègres, les nouveaux élèves, minuscules et paniqués, entrèrent dans la Grande salle. Ils la traversèrent en observant avec incertitude les étudiants déjà assis, les enseignants, et le plafond magique qui indiquait que le ciel se couvrait, dehors : apparemment, un orage se préparait. La file des première année s’arrêta entre la table des professeurs et celles des élèves. Slughorn porta devant eux un tabouret où il déposa un vieux chapeau de cuir noir et rapiécé en d’indénombrables endroits : le Choixpeau magique. La déchirure près du bord s’ouvrit et…
Il y a près de mille ans,
J’assistais à l’avènement
D’une nouvelle amitié.
Le courage de Gryffondor,
Le travail de Poufsouffle,
La science de Serdaigle
Et l’ambition de Serpentard
Furent en moi liées.
Seulement bien vite
Les tensions arrivèrent,
Chacun voulant de suite
Enseigner son univers.
Le résultat le voilà :
Serpentard est parti.
Aujourd’hui un de ses disciples,
Après avoir tué Dumbledore
Lui aussi est parti.
Mais ne laissons pas nos préjugés vaincre,
Car tel est le désir de l’ennemi !
Unissez-vous, mes amis !
Car tel est le prix
Pour vaincre
Le Seigneur obscurci.
Il y eut un silence pesant, puis les applaudissements habituels. Seulement, cette fois, ils furent beaucoup moins bruyants, et plus proches de la politesse que de l’engouement. Le Choixpeau venait de demander deux choses qui relevaient désormais de l’impossible : le pardon aux Serpentard et l’union de toutes les maisons. Harry se disait qu’une union entre les Gryffondor, les Poufsouffle, et les Serdaigle contre les Serpentard était plus concevable et raisonnable.
Slughorn, qui semblait ne pas avoir remarqué l’ambiance refroidie laissée par l’antique chapeau, prit un long rouleau de parchemin et lut le premier nom :
- Baley, Anny !
Une toute petite fille émergea de la file des nouveaux, s’assit sur le tabouret et mit le Choixpeau qui recouvrit la quasi- totalité de sa tête. Le chapeau réfléchit quelques instants puis…
- Serpentard !
Les élèves de cette maison détestée applaudirent la nouvelle, huée par ceux des autres maisons. Décidément, se disait Harry, les évènements n’étaient pas très encourageants pour ce qui était de l’avenir de Poudlard… ou ne serait-ce que l’ambiance de la soirée. La cérémonie de la répartition se poursuivit ainsi dans le malaise. Après « Zabberman, Cedric ! » « Gryffondor ! », le directeur adjoint remmena le tabouret et le Choixpeau magique dans la petite pièce, derrière les professeurs, puis revint s’asseoir à leur table, à la gauche du professeur McGonagall, elle-même installée sur son dossier d’or. La directrice se leva et de son habituel air sévère, elle dit :
- A toutes et à tous, je vous souhaite un excellent appétit pour fêter la renaissance de Poudlard !
Des applaudissements solennels surgirent de trois des tables d’étudiants et le repas concocté par les elfes de maison tomba dans les profondeurs des estomacs affamés.
Quand les toutes dernières traces du dessert eurent disparu, le professeur McGonagall se leva et le silence se fit instantanément.
- Mes chers élèves et professeurs, dit-elle, je vous souhaite un bon retour à Poudlard. Je souhaite également la bienvenue à tous nos nouveaux élèves à qui je précise qu’il est absolument interdit de pénétrer dans la forêt. Et j’aimerais bien, d’ailleurs, que certains de nos plus anciens élèves s’en souviennent enfin, ajouta-t-elle en jetant un regard perçant vers la portion de table que Harry, Ron et Hermione occupaient. La liste de tous les objets interdits est affichée sur la porte du bureau de notre concierge, Argus Rusard.
J’aimerais maintenant en venir à un autre point. Comme vous le savez tous, Poudlard, après un dramatique incident, a perdu son plus grand directeur. Un élève et un professeur nous ont quitté pour rejoindre les rangs des mangemorts. Cet évènement vous a tous marqués, et à cause de cela, parce que la plupart de vos parents estimaient que cette école n’était plus un endroit sûr, ils ont voulu vous garder chez eux, chose que je comprends aisément. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité la fermeture. Cependant, le ministère a décidé de forcer les parents à envoyer leurs enfants ici. A ceux qui estimeraient que c’est une décision arbitraire, je réponds que si vous n’êtes pas éduqués, si vous n’avez pas une maîtrise suffisante de vos dons magiques, jamais vous ne pourrez poursuivre la lutte après nous. Gardez bien ces éléments en tête, et je vous en prie, consacrez-vous sans relâche à votre apprentissage. Je suis consciente que ce que vous a demandé notre cher chapeau est très difficile à concevoir, alors je vous demanderai au moins, si vous ne pouvez vous entendre, de ne pas vous provoquez entre élèves de maisons différentes…
- Tu parles ! murmura Ron. Il n’y a que les Serpentard qu’on ne puisse pas sacquer ! Et il n’y a qu’eux qui vont provoquer…
- Chut ! cracha Hermione.
- …J’espère vraiment que cette année, malgré la disparition de notre regretté Dumbledore (certains Serpentard eurent des sourires ironiques qui mirent Harry dans une fureur noire), nous pourrons connaître une ambiance de travail convenable.
J’en viens maintenant aux changements dans la hiérarchie des professeurs. Comme vous l’aviez sans doute compris, en tant que directrice adjointe, je suis devenue directrice à la mort de notre ancien directeur. Le conseil d’administration a décidé de maintenir mes nouvelles fonctions.
Une salve d’applaudissements approbateurs s’éleva de la table des Gryffondor. Harry, Hermione et les Weasley furent de ceux qui maltraitèrent le plus leurs pauvres mains. Le professeur McGonagall s’autorisa un de ses rares sourires et reprit :
- Nous avons donc besoin d’un nouveau directeur adjoint : le professeur Slughorn a accepté cette charge avec plaisir.
De nouveaux applaudissements s’élevèrent dans toute la salle, et Slughorn se leva avec un sourire.
- Il continuera à se charger des cours de potions, et remplacera également le profess… il remplacera Rogue en tant que directeur des Serpentard.
Il y eut des applaudissements polis des plus jeunes élèves de Serpentard, mais rares furent ceux qui saluèrent joyeusement leur nouveau directeur de maison : il était de notoriété publique qu’Horace Slughorn n’appréciait pas beaucoup les enfants de mangemorts.
- Malheureusement, poursuivit McGonagall, je n’ai trouvé personne qui accepte le poste de professeur de Métamorphose.
Il y eut un silence inquiet, puis…
- J’ai donc le très grand plaisir de vous annoncer que je continuerai à enseigner cette matière.
Il y eut des applaudissements polis, un peu plus forts à la table des Gryffondor. Ces derniers avaient certes du respect pour leur ancienne directrice de maison, mais ils auraient sans doute préféré ne pas l’avoir sur le dos en cours.
- Je précise également pour les élèves concernés que le cours de Divination sera désormais exclusivement assuré par le professeur Firenze…
Les filles faillirent faire trembler les fenêtres tant elles étaient heureuses – et le faisaient savoir.
- …étant donné la disparition du professeur Trelawney.
Parvati et Lavande affichèrent des mines affligées.
- Il n’y aura donc qu’un seul nouvel arrivant cette année, déclara McGonagall. Il assurera le cours de Défense contre les Forces du Mal et sera le nouveau directeur des Gryffondor.
Il y eut un silence attentif.
- Je vous demande de saluer comme il se doit le professeur Dumbledore !
Pas mal la suite, mais trop courte
pa du tout elle etai longue et bien
Sky
Amphioxus Il rigolais je crois . Surtout que si j´avais posté plus de trucs, le mess aurait été trop long^^.
Je précise que le dernier bout que j´ai posté était la fin du chapitre. La suite sera le début du chapitre 19.
Non je confirme elle était trop courte
ta suite été bien alors continue comme ça .
C´était super Continue comme ça! Mais quand tu posteras la suite J´ai trop envie d´une suite ..
salut,je suis nouveau et j´éspère m´intégrer dans ce forum.je suis fan (tout comme vous)et j´écrirait peut être une fic
Je continus à dire qu´elle était trop courte Mais super
Bon jim une suite car il me reste plus q´une semaine de vacance après je reprend le boulot et ça va etre dur de venir sur l´ordi car mon mari lui sera en vacance?
merçi d´avance.