Le jeu de rôle, qu'il soit japonais ou non, ne dévoile son ampleur que lorsqu'il prend la dimension d'une quête aux proportions épiques ou d'une aventure pour laquelle on sait qu'il va nous falloir plus d'une cinquantaine d'heures afin d'en saisir toute la démesure. Un RPG linéaire ou confiné dans des environnements restreints avoue rapidement ses limites, aussi pertinent soit son système de jeu. On ne se souvient que trop bien du cas Final Fantasy XIII qui nous imposait ses donjons « couloirs » sur plus d'une dizaine d'heures d'affilée avant de nous lâcher enfin sur la grande plaine de Pulse, territoire ouvert, propice à davantage de liberté.
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A l'inverse, le RPG Xenoblade Chronicles est un parfait exemple du potentiel que peut renfermer un titre caractérisé par des environnements qui s'étendent à perte de vue et dont chaque contrée recèle de mystères à percer, de monstres à prendre en chasse et de quêtes à mener à bien. La dimension du monde est tellement vaste qu'il faut largement plus d'une cinquantaine d'heures pour en faire le tour. Conçue avec la volonté d'offrir un maximum de contenu au joueur, l'aventure ne nous empêche jamais de partir vadrouiller aux quatre coins du monde pour mener à bien l'une des innombrables quêtes proposées en marge de l'histoire. Compléter l'encyclopédie de chaque contrée nécessite déjà à elle seule des dizaines d'heures de jeu. Qui plus est, l'univers du soft a la particularité d'être né on ne sait comment sur le corps d'une divinité semblable à un titan de pierre, figée dans une position guerrière insondable et abritant les derniers survivants de l'humanité. Autant dire que l'on trouve difficilement plus dépaysant qu'une plongée dans l'univers de Xenoblade !
Le rôliste ne peut qu'apprécier le dépaysement offert par Xenoblade Chronicles et ses territoires qui s'étendent à perte de vue