A l'inverse, Final Fantasy VIII échoue à offrir une entrée en matière digne de son exceptionnelle séquence d'introduction. En effet, après avoir assisté à un duel apocalyptique entre Squall et son rival Seifer, le joueur voit son héros reprendre mollement ses esprits à l'infirmerie de l'université de Balamb, zone qu'il devra arpenter pendant de trèèèèès longues minutes, avec de nombreux tutoriels textuels à la clef, avant de pouvoir enfin partir à l'aventure... Un démarrage véritablement poussif susceptible de rebuter même les plus motivés.
L'intro pleine de promesses de FFVIII enchaîne avec un début de partie vraiment poussif
Il apparaît donc essentiel, pour qu'un jeu parvienne à tenir en haleine dès les premières minutes, que celui-ci réussisse non seulement à nous interpeller par son introduction mais surtout qu'il embraye avec des phases de jeu suffisamment immersives et rythmées pour éviter d'endormir le joueur après une intro pleine de promesses. Notez que, si Final Fantasy VIII nous a servi d'exemple ici, la grande majorité des J-RPG a justement le défaut de démarrer mollement, il était donc important de soulever cet écueil dans ce dossier.
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