Jenova Chen ne veut pas être rangé dans un mouvement culturel ou un genre précis, mais désire plutôt créer des expériences intemporelles, en se focalisant sur des émotions que n’importe qui peut ressentir, quelle que soit son époque ou sa condition sociale. Cependant, le créateur puise son inspiration dans de nombreuses autres œuvres aux genres divers, principalement issues du domaine du jeu vidéo. En effet, Chen est un véritable passionné de ce média, et possède une connaissance du patrimoine vidéoludique très pointue qu’il a accumulée durant sa jeunesse. Mais certains jeux on eu un impact beaucoup plus important sur la vision que Jenova avait sur le jeu vidéo. Voici les 4 principaux :
Ico et Shadow of The Colossus : Les deux jeux de Fumito Ueda.
Fumito Ueda, c’est en quelque sorte le père de l’art vidéoludique, celui qui a prouvé que le jeu vidéo peut tout à fait donner naissance à des œuvres artistiques et poétiques. Avec seulement deux jeux, Fumito Ueda a bouleversé l’industrie du jeu vidéo. De la poésie d’Ico à la tragédie romantique inoubliable de Shadow of the Colossus, cet artiste – car on peut l’appeler ainsi – a marqué l’esprit de nombreux joueurs, y compris celui de Jenova Chen. Journey, par exemple, s’inspire ouvertement de ces deux titres. L’aspect social du voyage est clairement repris du lien si spécial qui nous unissait à Yorda, dans Ico. L’immensité de l’environnement et la sensation de solitude sont également tirées de Shadow of the Colossus, qui se base sur les mêmes émotions. Si vous voulez en savoir plus sur ce grand nom du jeu vidéo, nous vous invitons à lire le dossier que nous avons consacré à Fumito Ueda.
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Katamari Damacy
Katamari Damacy est un jeu on ne peut plus conceptuel, mais qui a le mérite d’avoir grandement innové. Vous incarnez un prince qui doit reconstruire les étoiles que le Roi du Cosmos a malencontreusement détruit. Pour cela, il vous faut utiliser une balle un peu spéciale, puisqu’elle a la faculté d’attirer tous les objets qu’elle touche. A chaque objet attiré, votre balle grossit. Votre but se résume donc à façonner la plus grosse balle possible, faite de bric et de broc, afin de créer ultimement une nouvelle étoile. Katamari Damacy fascine Jenova Chen grâce à son accessibilité. En effet, les contrôles sont étonnamment simples et intuitifs pour l’époque. Ainsi, le jeu se focalise non pas sur le gameplay, mais sur les émotions que le joueur ressent. C’est ce côté universel de l’expérience qui intéresse et marque Jenova Chen, et dont il s’inspirera fortement pour créer des jeux accessibles tels que Flower.
Final Fantasy VII
Si vous connaissez le célèbre RPG de Square Soft, vous aurez remarqué que Chen n’a pas choisi le pseudonyme Jenova au hasard. Effectivement, c’est en hommage à Final Fantasy 7 que Xinghan Chen a pris comme pseudonyme Jenova (dans FF7, Jenova est une entité maléfique), car il estime que les Occidentaux peineraient à prononcer correctement son vrai prénom chinois, Xinghan. Mais outre ce sympathique clin d’œil, Final Fantasy VII a ouvert les yeux à Jenova Chen sur le potentiel artistique du jeu vidéo, grâce à son scénario et sa réalisation graphique remarquables et à ses musiques aujourd’hui mythiques.
Quantic Dream
Quantic Dream, le studio du français David Cage n’est pas réellement une source d’inspiration pour Jenova Chen, mais il est important de le mentionner, car Cage et Chen sont intimement liés par le fait qu’ils partagent la même vision du jeu vidéo. Tous deux ne se concentrent non pas sur le gameplay, mais sur les émotions que le jeu vidéo peut évoquer. Bien que leurs univers soient diamétralement opposés, leurs ambitions sont concordantes, et ils ont tous les deux le mérite d’innover et de proposer une nouvelle interprétation du jeu vidéo. D’ailleurs, Jenova Chen pense que les seuls autres studios qui tentent réellement d’innover à l’heure actuelle sont la Team Ico (Fumito Ueda) et Quantic Dream (Fahrenheit, Heavy Rain, Beyond : Two Souls).
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