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Page Dossier David Cage : particule errante

David Cage : particule errante
Même si son nom peut tromper avec ses relents anglo-saxons, David Cage est bien un petit français, et pas des moindres puisqu'il a signé un jeu qui a fait figure d'OVNI, une production léchée mais dont personne ne croyait au succès potentiel. Personnage discret, c'est avec le seul Nomad Soul qu'il va s'imposer dans le monde du jeu, monde dans lequel il entrera par le biais de la musique. Dirigeant originellement une maison de production du nom de Totem fondée en 1993, David Cage travaille pour divers secteurs mais sa passion pour le jeu va le pousser à s'investir dans leur mise en musique, profitant au passage de l'avènement du jeu sur CD-Rom qui autorise des composition de plus en plus riches. Bossant en freelance, il travaillera avec divers éditeurs, de feu Cryo à Sony. Petit à petit, alors que son carnet d'adresses dans le milieu commence à s'étoffer, apparaissent ses premiers désirs de création ludique. Ca tombe bien, il a justement toute une réserve de textes de science-fiction qu'il a écrit par pur plaisir. Pour Cage, l'essor de la 3D sera de plus une révélation qui le pousse à croire que le jeu peut devenir une forme d'art et pas simplement un divertissement consistant à faire sauter un plombier sur des tortues. Voilà comment finit par être crée le studio Quantic Dream en 1997, studio au sein duquel il officie en tant que game designer sur Omikron : The Nomad Soul. A ce jour, le seul titre qu'ait sorti la société en près de 8 ans ! Mais quel jeu, The Nomad Soul a reçu tous les honneurs, que l'on parle de son scénario, de son design, de son moteur 3D, de ses innovations ou de sa bande-son signée David Bowie, tout de même.

Le maître mot d'un jeu comme Nomad Soul, et au passage celui qui définit la vision du jeu de David Cage, est narration interactive. On raconte des histoires dans les livres, dans les films, dans la musique même, et le jeu constitue une nouvelle façon de le faire, mais de manière interactive et non passive comme dans les autres formes de médias ou d'art. On peut aussi retrouver cette idée dans d'autres jeux qui s'efforcent de narrer une histoire tout en donnant une part de liberté aux joueurs, des choix à faire sur les actions, ou encore la possibilité de simplement se promener sans but précis. On est loin du déroulement classique du jeu qui vous assène son scénario de manière brute au gré de passages à des points clés, votre découverte de l'histoire ne dépendant finalement que du simple fait que vous ne soyez pas mort avant d'avoir fini un niveau.

Mais cette vision du jeu n'est pas le seul atout de Nomad Soul. Le jeu parvient à surprendre dès qu'on a fini de l'installer et qu'on le lance puisqu'il va directement s'adresser au joueur derrière son écran. Un personnage au look futuriste sorti d'une autre dimension vous explique qu'il a pu entrer en contact avec vous via votre PC pour vous demander votre aide. Après avoir accepté, il procédera à l'échange de vos âmes afin que vous preniez possession de son corps et puissiez rejoindre son univers, un monde au design tendance Blade Runner mais en moins glauque. Cet échange d'âmes n'a pas forcément plu à tout le monde et cette idée faisait douter certains esprits chagrins du succès du titre. Tout au long du jeu, que ce soit par un impératif du scénario ou simplement parce que vous êtes mort, vous êtes amené à changer de corps et à posséder celui d'un autre personnage. En effet, lorsqu'on meurt dans le monde d'Omikron, la première personne à venir toucher votre dépouille deviendra votre prochain hôte, ce qui le condamne fatalement à sa propre mort. Quant à vous, vous perdez tout ce que vous aviez, aptitudes physiques, magie, possession de bien etc. C'est la chance qui décidera de ce que vous aurez en échange, tout d'abord un nouvel appartement, des capacités magiques plus ou moins évoluées, de l'argent ou autre. De quoi retourner complètement votre situation dans le jeu. En particulier si vous atterrissez dans la peau d'un type

Déjà avec ça, Nomad Soul à de quoi surprendre. On change d'avatar, on perd et on gagne de nouvelles compétences régulièrement... inutile de préciser que lorqu'on a pu acquérir un personnage performant, le voir mourir fait couler une larme. Mais Nomad Soul, c'est aussi la possibilité d'utiliser des véhicules dans une mesure moindre que GTA certes, mais tout de même. Le choix d'aller se débaucher dans les bars du quartier chaud, de croire ou de ne pas croire ce qu'on l'on nous dit, de tuer, de sauver etc.

L'autre particularité du jeu de Quantic Dream repose sur le mélange des genres. Un mélange qui est tout à la fois un point fort et une faiblesse d'ailleurs. Pensé comme un jeu d'aventures orienté action, Nomad Soul se pare de phases de jeu diverses. Le combat à mains nues par exemple pour lequel il faudra prendre des cours afin de faire progresser son panel d'action. Mais également des séquences de jeu à la première personne. Ces phases de FPS sont d'ailleurs la partie la plus faiblarde du jeu.

En quelques mots, Nomad Soul est un jeu hors normes dans son gameplay tout autant que dans sa réalisation avec son moteur 3D superbe pour l'époque, son design et sa bande-son composée et interprétée par le grand David Bowie qui a poussé l'investissement jusqu'à sortir la BO comme un de ses albums à part entière. Quand Nomad Soul sort en 1999, c'est la ruée vers l'or pour Quantic Dream.

Et qu'en est-il de la société de David Cage aujourd'hui ? Elle se montre discrète, presque effacée et communique de manière plus que sporadique sur son nouveau projet mis en branle depuis plusieurs années déjà, Farenheit. Après un silence énigmatique, le titre a fini par sortir de l'ombre après un changement d 'optique puisqu'à l'origine il devait rependre le principe du feuilleton et être distribué sous la forme d'épisodes mensuels. Misant toujours sur la liberté d'action, Farenheit promet également de nous offrir une mise en scène délicieusement léchée. D'ailleurs en attendant l'E3, allez voir par ici

Commentaires
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Aokiji96 Aokiji96
MP
Niveau 3
le 20 août 2013 à 19:08

+1 VDD

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Sommaire Dossier
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  • Peter Molyneux, apprenti divinité
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  • Warren Spector : le dieu dans la machine
  • Sid Meier : pluraliste
  • David Cage : particule errante
  • Hironobu Sakaguchi : fantaisiste inspiré
  • Eric Chahi : il rêvaaaiiit d'un autre monde !
  • Alexey Pazhitnov : Tetris, mensonges et vidéo
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