Lorsque Konami a annoncé à ses studios sa nouvelle politique de développement (jeux plus diversifiés, versions PC de meilleure qualité), j'en connais qui ont dû sauter au plafond et déboucher le champagne. Je pense précisément à l'équipe qui se cache derrière Rumble Roses et à toutes ces personnes qui ne considèrent le catch que lorsqu'il y a des filles prêtent à faire valoir leurs formes sur un ring. Après tout, pourquoi pas ? Depuis le coup d'éclat de EA BIG avec Def Jam Vandetta, on sait que le catch peut être réellement intéressant et pas seulement réservé à un groupe de puristes de la discipline. Le souci, c'est que Konami choisi le moment où tout le monde attend Def Jam : Fight For New York pour sortir un Rumble Roses Fight For Pigalle, complètement basé sur le physique et les poses lascives de ses combattantes. Pour le show de Leipzig Konami nous a laissé entrevoir quelques nouvelles catcheuses dont Evil Rose, une diablesse toute de latex rouge vêtue, et Anesthesia, une infirmière hautement sexy qui fait son entrée un thermomètre dans la bouche avant de le glisser entre ses seins pour commencer à se battre. Personne n'est dupe, tout le monde sait pertinemment qu'à l'instar de Dead Or Alive : Xtreme Beach Volleyball, cette débauche de grosses poitrines et de déhanchés suggestifs n'a qu'un but : faire bouillonner la testostérone des jeunes adolescents. Accessoirement, elle peut aussi servir à masquer un gameplay qui semble pour l'heure un tantinet creux. Pour faire court, Rumble Rose nous fait plus penser à Christina Aguilera qu'à un jeu vidéo : techniquement OK, visuellement provoquant et globalement vulgaire. Ca ne devrait pas bouger d'ici sa sortie en 2005.