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Test Hearts of Iron III

Hearts of Iron III : Trailer de lancement

Hearts of Iron III
5 990 vues
Profil de dharn,  Jeuxvideo.com
dharn - Journaliste jeuxvideo.com

Série de référence en matière de wargames, Hearts of Iron revient sur PC pour la plus grande joie des stratèges vituels et des apprentis maîtres du monde. Plus complexe que jamais, ce troisième épisode propose des nouveautés pour le moins intéressantes. Suffiront-elles toutefois à excuser ses nombreux soucis d'optimisation ?

Hearts of Iron III

Pour ceux qui l'ignorent encore, rarement wargame n'avait simulé avec autant d'efficacité et de précision le déroulement de la Seconde Guerre mondiale qu'Hearts of Iron et Hearts of Iron II. Mettant en scène des centaines d'unités sur tous les fronts de l'époque, couvrant aussi bien l'aspect diplomatique qu'économique du plus grand conflit armé de tous les temps, ces titres d'exception ont acquis auprès des amateurs du genre une réputation d'excellence largement méritée. C'est donc avec une impatience toute légitime que ces derniers attendaient cette suite prometteuse.

Hearts of Iron III
Les provinces sont bien plus nombreuses que par le passé.
Après un temps de chargement d'une longueur insoutenable, nous voici enfin sur le menu d'Hearts of Iron III. Comme d'habitude, le soft couvre une période allant des prémices de la guerre en 1936 jusqu'à ses ultimes soubresauts en 1948. Après avoir choisi à quelle époque on souhaite précisément commencer, il s'agit ensuite de déterminer à la tête de quel état on va se retrouver. Bien que l'on puisse sélectionner absolument n'importe quel pays (y compris le Yémen ou le Tibet si ça nous chante), notre choix se portera en général vers l'un des acteurs majeurs du conflit tels que l'Allemagne ou le Royaume-Uni. Pour simplifier sensiblement la complexité du jeu et raccourcir la durée des parties, des options fort bienvenues nous permettent de confier la gestion de la politique, de la production, de la technologie, ou de l'espionnage à l'I.A. C'est alors que la partie proprement dite peut enfin débuter.

Hearts of Iron III
La nouvelle vue 3D ne facilite pas l'identification des unités.
Première constatation, le nombre de provinces s'étalant sur la gigantesque carte du monde qui s'offre à nous a littéralement explosé. Autrefois, celles-ci couvraient parfois plusieurs centaines de kilomètres et pouvaient abriter des corps d'armée entiers. Dans Hearts of Iron III, elles sont désormais beaucoup plus petites et n'accueillent généralement que quelques divisions. Inutile de préciser que les combats en deviennent plus tactiques que jamais, nous obligeant à faire un effort supplémentaire pour répartir nos troupes au mieux le long des différentes lignes de front. Le second choc visuel a lieu lorsque l'on découvre la possibilité d'afficher nos unités en 3D. Assurément, cela rend la carte plus agréable à regarder mais les puristes préféreront sans doute conserver les pions traditionnels leur permettant de savoir en un coup d'oeil à quel type d'unité ils ont affaire. De toutes façons, ce qui leur importe avant tout, c'est de découvrir quelles modifications ont été apportées aux mécanismes de jeu. Nous y venons donc sans plus tarder.

Hearts of Iron III
L'arbre des technologies est extrêmement complexe.
Si vous avez joué à Hearts of Iron I ou II et que vous trouviez déjà l'expérience complexe, attendez-vous à prendre une claque supplémentaire avec Hearts of Iron III. Aucun wargame n'a en effet poussé à ce jour le nombre de paramètres et d'options stratégiques aussi loin. Du coup, le tutoriel famélique proposé par le soft ne suffit absolument pas à maîtriser ne serait-ce que les bases du gameplay et il faudra tâtonner durant des heures avant de savoir jouer à peu près correctement. Les cinq menus principaux (production, diplomatie, politique, technologie et espionnage) sont extrêmement touffus et le nombre de troupes à prendre en compte sur la carte stratégique est proprement hallucinant. On comprend dès lors que le studio Paradox ait donné la possibilité aux joueurs d'automatiser un maximum d'actions à effectuer et de décisions à prendre.

Hearts of Iron III
Affronter la marine japonaise n'est jamais une partie de plaisir.
La gestion de notre propre pays passe tout d'abord par la politique. A l'aide des options correspondantes, on pourra ainsi opter pour un régime particulier, choisir les membres de notre gouvernement en fonction de leurs compétences, ou encore presser nos concitoyens comme des citrons pour booster l'effort de guerre. Bien entendu, une attitude trop sévère nous vaudra les foudres de la population qui aura tôt fait de se retourner contre nous, faisant plonger la production nationale et se rendant plus facilement en cas d'invasion. Or la production est une donnée fondamentale quand on parle de guerre. Dépendante de nos ressources naturelles, celle-ci s'exprime dans Hearts of Iron III en termes de Capacité Industrielle (IC) devant être soigneusement répartie entre nos divers besoins en renforts, biens de consommation, etc. Comme d'habitude, certains pays tels que les Etats-Unis ou l'Allemagne crouleront sous des tonnes de ressources tandis que d'autres devront soigneusement administrer leur territoire et exploiter au mieux chacune de leurs provinces. A moins de confier cet aspect à l'I.A. on passera donc un temps fou à optimiser ses chaînes de production dans le but d'être compétitif.

Hearts of Iron III
Chaque membre de notre gouvernement peut être remplacé.
Là où les choses se compliquent encore davantage, c'est lorsque l'on décide de s'intéresser à la course technologique à laquelle tous les pays de l'époque participent pour tenter de prendre l'avantage sur nos adversaires. Alors que l'on disposait dans le précédent épisode de cinq équipes de recherche auxquelles on pouvait confier des objectifs simples, il faut désormais répartir des Points de Leadership entre nos scientifiques, nos diplomates, nos officiers et même nos options. C'est sans doute plus réaliste mais trouver le bon équilibre entre tout ce beau monde tient vraiment du casse-tête. En outre, il ne suffit plus de concentrer ses recherches sur un véhicule précis pour l'obtenir ; il faut d'abord travailler sur plusieurs de ses parties (moteur, blindage, etc.). L'un dans l'autre, ce sont les petits pays qui trinquent en voyant leur courbe de progression singulièrement ralentir par rapport à Hearts of Iron II.

Hearts of Iron III
La France tiendra-t-elle le coup face au rouleau-compresseur allemand ?
Au niveau des relations internationales, le volet diplomatique s'est enrichi de nombreuses options ainsi que d'un diagramme triangulaire offrant d'un seul coup d'oeil les sympathies idéologiques des divers pays du monde. Le but des leaders de chaque faction (Royaume-Uni pour les Alliés, Allemagne pour l'Axe et URSS pour le Komintern) étant bien entendu de ranger le plus de pays sous leur bannière. Ceci dit, il faudra batailler fermer pour parvenir à créer des situations totalement différentes de la réalité historique. Certaines décisions semblent en effet scriptées de sorte à limiter les incohérences et les coups de théâtre trop improbables. Rien n'empêche heureusement d'influer sur l'équilibre des divers pays ennemis voire alliés en y envoyant quelques espions fomenter des rébellions ou saper l'autorité du gouvernement. Pour ce faire, il suffit de donner ses instructions dans la partie Espionnage et l'I.A. fait le reste. Notez que vous pouvez également commanditer des sabotages ou de simples missions de renseignements tant que vous y êtes.

Hearts of Iron III
Le Luxembourg se battra jusqu'au bout !
Passons à présent à l'aspect militaire et aux combats proprement dits. Bien que les mécanismes habituels de la série aient été en majeure partie conservés, la multiplication des provinces, et par conséquent du nombre d'unités, risque de donner le vertige à pas mal de joueurs. Cependant, on peut gérer nos troupes bien plus finement qu'autrefois, en envoyant par exemple telle division au combat pendant que les autres restent en réserve. De plus, on pourra confier certaines unités à l'I.A. en donnant des instructions au H.Q. auquel elles se rattachent afin de pouvoir se concentrer plus librement sur tel ou tel front. Le problème, c'est que sans être calamiteuse, l'I.A. fait parfois de telles bourdes que les maniaques de la stratégie voudront tout prendre en main eux-mêmes. Or, entre la météo, le terrain, l'approvisionnement, etc, le nombre de paramètres à prendre en compte est tel qu'ils y passeront sans aucun doute des soirées entières. Du reste, les développeurs se sont appliqués à compliquer la gestion des porte-avions et des unités aériennes en général, ce qui alourdit d'autant plus les parties.

Hearts of Iron III
Les mouvements de troupes ont été simplifiés.
Terminons enfin sur les nombreux défauts dont souffre encore Hearts of Iron III. Si le studio Paradox a déjà beaucoup fait pour corriger les bugs majeurs et autres crashes fatals qui plombaient la version commercialisée en août, il lui reste encore pas mal de boulot. Nous pensons notamment aux temps de chargements et aux ralentissements omniprésents qui mettront la patience des joueurs à rude épreuve, et ce même sur un PC de dernière génération. Nous pensons également aux situations grotesques que l'on rencontre parfois en cours de partie : ici, le Japon se fait botter les fesses par les Chinois en moins de deux, là c'est l'Allemagne qui déclare la guerre sans être prête. Bref, on flirte parfois avec le ridicule. Enfin, toutes sortes de petits détails comme la précision trop approximative des cartes (Brest à la place de Quimper, Stalingrad ou Kiev décalées...) nous font penser que Hearts of Iron III est sorti trop tôt. Connaissant Paradox, gageons que les patches à venir lui permettront de s'élever au niveau d'excellence de son prédécesseur mais en l'état, il lui reste hélas inférieur.

Les notes
  • Graphismes10/20

    S'agissant d'un wargame à l'ancienne et en dépit de la possibilité de jouer en 3D, Hearts of Iron ne brille pas par son aspect graphique. Par ailleurs, on est parfois submergé d'informations. Toutefois, la carte générale en 2D découpée en une multitude de provinces demeure très lisible.

  • Jouabilité13/20

    Le gameplay reste toujours aussi profond et les divers aspects de la Seconde Guerre mondiale sont traités avec un souci du détail qui force le respect. Néanmoins, certaines améliorations apportées par les développeurs compliquent inutilement le déroulement des opérations. L'I.A. est loin d'être toujours à la hauteur. Certaines situations sont historiquement ou militairement grotesques. Enfin, si les problèmes de crashes ont été fixés il y a quelques semaines, les ralentissements sont nombreux et les temps de chargements sont exaspérants.

  • Durée de vie17/20

    Sachant qu'il faut plusieurs jours voire plusieurs semaines pour boucler les plus longs scénarios sans l'assistance de l'ordinateur, la durée de vie d'un tel titre est virtuellement infinie. Quelques modes multijoueurs permettent également de prolonger le plaisir contre des adversaires réels.

  • Bande son9/20

    Les thèmes musicaux sont adaptés au sujet traité mais question bruitages et ambiance, c'est toujours très insuffisant.

  • Scénario/

    -

Wargame d'une richesse et d'une profondeur impressionnantes, Hearts of Iron III souffre à l'heure actuelle d'un manque de finition qui l'empêche de se hisser au niveau de son prédécesseur. Le soft, trop complexe par moments, rame affreusement et l'I.A. a des ratés incompréhensibles qui ruinent la crédibilité de l'expérience. Espérons que les patches qui ne manqueront pas de sortir dans les mois qui viennent permettrons rapidement à cet épisode d'exprimer pleinement son énorme potentiel.

Note de la rédaction

14
13.9

L'avis des lecteurs (32)

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