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Test Flower, Sun and Rain

Flower Sun and Rain : Second trailer

Flower, Sun and Rain
7 037 vues
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Sept ans après sa sortie japonaise sur PS2, Flower, Sun and Rain arrive enfin sous nos latitudes, et sur Nintendo DS qui plus est. Peu importe que ce portage auquel on ne s'attendait pas soit une façon pour Rising Star de surfer sur la vague de hype autour de Suda 51 : c'est l'occasion pour nous de profiter d'un nouvel Objet Vidéoludique Non Identifié de la part du créateur de Killer 7 et de No More Heroes. Oeuvre surréaliste peu accessible, Flower, Sun and Rain met en valeur son scénario torturé et son ambiance dérangeante en optant pour un gameplay minimaliste et une réalisation obsolète. Le résultat sera à n'en point douter adulé par les uns et conspué par les autres.

Flower, Sun and Rain

Sumio Mondo est un chercheur. Mais pas dans le sens scientifique du terme. Disons que c'est une sorte d'inquisiteur moderne, qui pénètre les choses et les gens à la recherche de la vérité. Outre sa Toyota Celica, il ne se sépare donc jamais de Catherine, sa partenaire. Catherine, c'est ainsi que Sumio a surnommé son assistant informatique personnel, qu'il trimballe à bord d'une valise dont il ne se défait jamais. Sumio y glisse toutes les informations utiles récoltées à droite et à gauche. Il peut également brancher Catherine sur les objets et les personnes rencontrées : il lui suffit de tâtonner un peu pour trouver la bonne fiche à introduire dans le port d'interface et percer ainsi les secrets les mieux gardés. Vous n'avez pas tout compris ? Ce n'est pas bien grave. Le gameplay est, de toute façon, d'un tel dénuement qu'il ne vous faudra pas plus de 5 minutes pour en faire le tour. L'important est que vous ayez bien noté toute les connotations sexuelles, toujours implicites, qui émaillent Flower, Sun and Rain. Du rapport fusionnel entre Sumio et sa partenaire jusqu'à l'homosexualité latente de Edo le maître d'hôtel, les allusions sont multiples. D'ailleurs, Flower, Sun and Rain est un jeu qui s'interprète plus qu'il ne s'explique.

Flower, Sun and Rain
L'arrivée de Sumio Mondo est un clin d'oeil à Another World.
Et c'est là qu'on se rend compte que l'on vous a parlé de Edo sans vous le présenter. Edo Macalister, c'est le directeur de l'hôtel Flower, Sun and Rain, situé à la pointe de Lospass Island, une petite île de Micronésie. C'est lui qui a fait appel à "Mr Mondo" dans l'espoir qu'il parvienne à sauver l'île et ses habitants. Les sauver de quoi ? Edo est un peu flou sur le sujet. Certes, il répète à l'envi que Sumio doit se rendre à l'aéroport empêcher un terroriste de poser sa bombe dans un avion. Mais est-ce vraiment pour cela qu'il l'a engagé ? L'île de Lospass Island semble souffrir d'un mal plus profond, comme Sumio ne tarde pas à s'en apercevoir. Pour résumer, disons qu'il n'y a pas de lendemain : chaque jour ressemble comme deux gouttes d'eau au précédent. Non pas à la manière d'Un Jour sans Fin, le film de Harold Ramis : ici, chaque journée propose son lot de nouvelles rencontres et de nouvelles surprises, mais elle s'achève invariablement par l'explosion du même avion dans le même ciel paradisiaque de Lospass Island. Puis un blanc. Et le temps de prendre le contrôle de Toriko, une jeune femme à la poursuite de son crocodile domestique rose, vous êtes à nouveau aux commandes de Sumio, qui se réveille dans son éternel présent avec le même mal de tête et la même faim. "Bonjour, Mr Mondo. Le petit déjeuner est prêt. Nous vous attendons."

Flower, Sun and Rain
Le jeu vous indique les éléments interactifs.
En joueur censé et logique que vous êtes, vous vous dites qu'il suffit de se rendre à l'aéroport pour briser le sceau de cette malédiction. Peut-être... Mais ce ne sera pas si simple. Pour commencer, l'aéroport est situé à l'autre bout de l'île : il vous faudra donc marcher, l'utilisation de véhicules à moteur étant interdite sur toute l'étendue de LosPass Island. Oui, c'est une règle curieuse, et ce ne sera pas la seule. Si vous voulez en savoir plus sur l'île, ses points d'intérêt et ses traditions, il suffit de vous référer au guide particulièrement fourni confié par Edo et placé à l'intérieur de Catherine. A côté de ça, il y a un autre problème : chaque jour, Sumio est détourné de sa tâche principale par un des clients de l'hôtel. Que ce soit Soeur Fantôme la médium, Yayoi l'affriolante femme d'affaires, El Soulfight le catcheur sur le retour, Stéphane Charbonnier l'ingénieur fan de football, Maria l'ange alcoolique, les frères Balboa stars du cinéma d'action ou Shoutaro le petit monstre délaissé par son père, tous ont besoin de l'aide de Sumio. C'est contraint et forcé que le chercheur leur apporte son soutien les premiers jours ; puis il finira par se faire avaler par tous ces événements étranges qu'il ne parvient de toute façon pas à maîtriser. A mesure que l'histoire avance, un changement s'opère en Sumio, qui sombre peu à peu dans la folie.

Flower, Sun and Rain
Toute la thématique chère à Suda 51 est déjà là.
Concrètement (avouez que vous manquiez un peu de concret jusque-là), la progression est archi linéaire. La liberté de mouvement est réduite à sa plus simple expression, puisque les différentes zones de l'hôtel, puis de l'île, se débloquent chapitre après chapitre. Vous ne disposez pas davantage d'une quelconque liberté d'action : le jeu vous oblige souvent à accomplir vos faits et gestes dans un ordre prédéfini auquel vous ne pouvez déroger. Ce dirigisme aura tôt fait de faire fuir une grande partie des joueurs potentiels, qui passeront hélas à côté d'une aventure délicieusement surréaliste. Absurdes, cocasses et oniriques, les situations auxquelles vous êtes confronté se réclament aussi bien de Lynch que de Kafka. Lors des dialogues, traduits correctement mais sans aucun génie, les personnages ont cette propension typiquement tarantinesque à suspendre la tension d'un moment fort en évoquant des choses banales de la vie quotidienne. Les connaisseurs noteront en outre la présence en filigrane de thèmes chers à Suda 51, qui préfigurent déjà Killer 7 et No More Heroes : le mythe de l'assassin, la lucha libre, l'importance de la musique (ce sont des morceaux classiques qui prêtent ici leur nom aux différents chapitres du jeu)... Plus généralement, Flower, Sun and Rain est un jeu truffé de références au cinéma, à la musique, à la littérature et même au sport, que chacun se plaira à relever.

Flower, Sun and Rain
Catherine en pleine action...
Afin de mieux mettre en avant cette histoire complètement barrée servie par une atmosphère étrange, Grasshopper a décidé d'en accentuer les contrastes. Le plus évident est sans doute le décalage entre la complexité du scénario et le minimalisme du gameplay : les fonctionnalités tactiles sont bel et bien mises à contribution dans ce portage DS, mais le stylet ne vous sert guère qu'à vous déplacer dans les environnements 3D et à cliquer sur les points d'interaction et sur les personnages. L'interface est donc réduite à sa plus simple expression, et vous n'avez généralement à ouvrir Catherine que pour résoudre les énigmes proposées par le jeu. Lesdites énigmes, basées sur les mathématiques et le bon sens, contrastent volontairement avec une histoire dénuée de toute logique apparente. Elles consistent invariablement à trouver un code de 1 à 10 chiffres qui, une fois rentré dans Catherine, lui permet de fouiller l'objet ou la personne concerné(e). Certaines énigmes étant particulièrement corsées, vous avez la possibilité d'obtenir des indices en questionnant les personnages rencontrés ou en lisant minutieusement les pages du guide de LosPass Island. A noter que Sumio dispose chaque jour d'une liste d'objets perdus, qui consiste en une série d'énigmes chiffrées permettant d'ouvrir des conteneurs disséminés dans l'hôtel. Si vous parvenez à ouvrir un conteneur, vous y trouvez un ticket à donner à la réception : Edo vous remet alors en échange l'objet perdu. Un système étrange, mais vous n'êtes plus à ça prêt, n'est-ce pas ?

Flower, Sun and Rain
L'épisode du petit garçon est exclusif à cette version DS.
Dernier gros contraste : celui qui démarque la dimension technique de la dimension artistique. Déjà dépassé techniquement à sa sortie en 2001, le jeu aligne les modèles anguleux, les surfaces non texturées et les pixels disgracieux. La 3D évoque celle de Another World, sorti à l'aube des années 90. Et ça tombe bien, parce qu'à l'instar du jeu de Eric Chahi, Flower, Sun and Rain témoigne d'une vraie démarche artistique où priment la mise en scène et l'aspect cinématographique. Passée la première heure de jeu où vous aurez envie de pleurer toutes les larmes de votre corps, vous finirez par vous accommoder de l'aspect visuel, qui permet de se concentrer sur l'essentiel : la narration. Reste que ceux qui n'accrochent pas à ce parti pris n'y verront jamais qu'un jeu moche. D'autant que sur le plan sonore, le résultat est tout aussi décalé. Les voix des personnages évoquent celles de Animal Crossing passées au vocoder des Daft Punk ; elles mettent, il faut bien le dire, assez mal à l'aise. Quant aux thèmes musicaux, ils empruntent aussi bien à la musique classique qu'aux ritournelles traditionnelles, le tout remixé à grand renfort de nappes synthétiques et de guitares électriques sur des tempos parfois dérangeants. Tout cela participe à l'ambiance inimitable du jeu. Notez enfin qu'il vous faudra une douzaine d'heures au minimum pour boucler les 18 chapitres, sachant qu'une vingtaine sera nécessaire à ceux qui voudront retrouver la totalité des objets perdus.

Les notes
  • Graphismes9/20

    Si on le compare à Killer 7 et à No More Heroes, dont le style graphique est très recherché, Flower, Sun and Rain paraît rétrospectivement moins riche visuellement. Du coup, ses faiblesses techniques dues à son grand âge en ressortent décuplées. Les décors sont souvent hideux et l'animation fluide des personnages ne suffit pas toujours à compenser leur modélisation à la serpe. Reste l'indéniable patte artistique typique des productions Grasshopper.

  • Jouabilité8/20

    Le gameplay est volontairement réduit à sa plus simple expression : vous vous déplacez dans des environnements cloisonnés, vous n'interagissez que peu souvent avec le décor et vous discutez avec des personnages sans avoir aucune influence sur le déroulement de la conversation. Reste Catherine, que vous utilisez régulièrement pour prendre des notes et résoudre les énigmes proposées.

  • Durée de vie15/20

    Une douzaine d'heures de jeu sont nécessaires pour boucler les dix-huit chapitres de l'aventure, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais si vous voulez récupérer la totalité des objets perdus, comptez plutôt sur une bonne vingtaine d'heures : les énigmes représentent une grosse part du temps de jeu et certaines se révèlent sacrément corsées.

  • Bande son12/20

    L'ambiance sonore de Flower, Sun and Rain ne plaira pas à tout le monde. Le babillage des personnages à la Animal Crossing, qui renforce la dimension onirique de l'aventure, a quand même tendance à mettre mal à l'aise. Quant aux thèmes musicaux, ils reprennent avec plus ou moins de bonheur de grands classiques : certains en ressortent magnifiés, d'autres assassinés.

  • Scénario18/20

    Ne vous faites pas avoir par la boîte de jeu : n'achetez surtout pas Flower, Sun and Rain en espérant y résoudre une enquête policière ; pour cela il y a l'excellent Hotel Dusk. Par contre, si vous aimez les trips esthétiques sous ecstasy doublés d'une plongée kafkaïenne dans la folie, vous avez frappé à la bonne porte.

Décevant sur le plan ludique, extrêmement abouti sur le plan artistique, Flower, Sun and Rain tient bien plus de l'oeuvre culte que du chef-d'oeuvre. Sa réalisation obsolète, son gameplay épuré et sa linéarité poussée à l'extrême laisseront de nombreux joueurs sur le carreau. Les autres savoureront avec délectation son univers surréaliste et sa narration culottée, qui portent plus que jamais la griffe de Suda 51.

Note de la rédaction

14
13.9

L'avis des lecteurs (11)

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DS Marvelous Entertainment Grasshopper Manufacture Inc Xseed Games Aventure
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