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Test La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

La Planète des Singes : Last Frontier - 3 minutes pour espérer

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable
11 620 vues
Profil de Julien Rateau aka « Silent_Jay » ,  Jeuxvideo.com
Julien Rateau aka « Silent_Jay » - Journaliste & Référent Culture Geek
Je suis le fruit d’une culture populaire qui a pris son essor dans les années 90 et qui s’est imposée au fil des décennies comme la culture dominante. Jeux vidéo, cinéma, mangas, animes, comics, BD, littérature, séries… je suis avide d’apprendre et d'explorer les imaginaires qui s’offrent à moi, peu importe le média.

Sony aime innover et ce depuis le lancement de l'EyeToy sur PlayStation 2 en 2003 et n'a cessé de creuser dans ce sens. Le Motion Gaming avec le PlayStation Move, la réalité virtuelle avec le PlayStation VR et désormais PlayLink et ses smartphones... le constructeur japonais aborde l'interactivité de bien des manières. Et dans ce contexte, Imaginati Studio en collaboration avec The Imaginarium (société de motion capture cofondée par Andy Serkis - Gollum), s'approprie la franchise La Planète des Singes et plus précisément la nouvelle trilogie débutée en 2011 et terminée en 2017 dans une aventure narrative intitulée La Planète des Singes : Last Frontier. Mais cette extension de l'univers vaut-elle le détour ? Réponse ci-dessous.

Une apocalypse soporifique

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Aussi inadéquate que cela puisse paraître, La Planète des Singes : Last Frontier s’intercale entre La Planète des Singes : L’affrontement (2014) et La Planète des Singes : Suprématie (2017). Il est donc fortement conseillé de visionner les deux premiers longs-métrages de la trilogie avant de se lancer à corps perdu dans cette aventure interactive laissant César et sa tribu vaquer à leurs occupations pour se concentrer sur les mésaventures de Bryn et des siens. Et la vie n’est pas de tout repos pour nos primates doués d’intelligence. L’hiver est à leur porte et les opportunités se raréfient dans cette région montagneuse où ils ont trouvé refuge. La faim les tiraille et pousse Tola, le frère du héros, à tenter le diable et à s’aventurer sur les terres des humains à la recherche de nourriture.

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Point de départ d’un récit cousu de fil blanc et téléphoné, ce vol de bétail met le feu aux poudres et embrase ce coin reculé de l’Amérique du Nord. Et le premier reproche à adresser à Last Frontier réside dans le choix des personnages simiens. Aucune création originale à se mettre sous la dent. Bryn pour César... Tola pour Koba.... Clarence pour l’orang-outan Maurice… Imaginati Studio copie-colle la trilogie cinématographique sans sourciller et enrichit le casting avec des archétypes poncés jusqu’à l’os quand il s’agit de donner du corps et du coeur à des humains conçus comme des personnages “fonction”. Bryn tire son épingle du jeu, mais le second personnage jouable, à savoir Jess, joue à merveille son rôle de “bonne fille”.

Même si l’absence des principaux protagonistes de la saga cinématographique permet à tout à chacun de sauter à pieds joints dans le récit avec plus ou moins d’aisance, nous aurions surtout aimé en apprendre plus sur la migration de César et de ses proches, mais il n’en est rien. Hélas !

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Singer le cinéma

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Le peu d’espoir placé dans une aventure sois-disant interactive a pris ses jambes à son cou à la première occasion. Ne jamais surprendre le joueur est une chose. Le plonger dans une torpeur infinie en est une autre. L’aventure dure “seulement” 3h30 et Dieu que ce fut long et laborieux. Les soupirs échappés se suivent et se ressemblent. Les secondes deviennent des minutes. Les minutes deviennent des heures. Le temps se dilate au contact de l’ennui alors qu’un sommeil taquin pointe le bout de son nez. L’interactivité se résume à un choix binaire lors de conversations souvent guidées par les besoins compulsifs d’un récit juché sur un rail. Il n’est pas rare de subir les volte-face de personnages contraints de faire avancer le récit coûte que coûte… quitte à s’essuyer au passage sur la cohérence d’ensemble. Et ces discussions poussent parfois le vice jusqu’à offrir des réponses similaires pour une situation donnée. L’illusion du choix est une crime et Last Frontier l’élève au rang d’art.

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Les actions contextuelles (Quick Time Event) n’y changent rien. Appuyer simplement sur X une vingtaine de fois ne présente aucun intérêt. Et la fonction multijoueur à 4 n’est là que pour générer des débats endiablés entre l’hôte et ses invités dans une aventure qui ne fléchit que trop rarement face aux pseudo décisions prises. Pire encore, le joueur n’a que trop peu d'impact sur le récit. 90% des choix ne servent à rien et n’ont aucune incidence sur l’histoire. 3 heures durant, le scénario vous ignore, se joue de vous, vous fait tourner en bourrique avant de se rappeler qu’un jeu vidéo place l'interactivité au coeur de l’expérience. Les 30 dernières minutes peinent alors à rattraper 180 minutes de sieste éveillée. Les décisions prises pèsent enfin sur le récit et dessinent l’une des fins multiples nées de la plume pourtant fine des scénaristes. Malheureusement le mal est fait.

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Et Imaginati Studio en est parfaitement conscient. La Planète des Singes : Last Frontier n’est pas un jeu, mais une expérience narrative empruntant au 7ème Art nombre de ses apparats... à commencer par un générique d’introduction et des bandes noires pour singer le format cinémascope. La performance des acteurs sauve tout de même du naufrage le titre. Les personnages sont dans la majorité des cas convaincants. Et la sincérité qui se dégage de leurs dialogues et de leurs réactions est à mettre au crédit des développeurs et de la motion capture. Mention spéciale au langage des signes conservés intact lorsque les singes discutent et aux sous-titres français qui raviront les réfractaires à l’anglais.

Gameplay : La chasse aux singes est ouverte

La soupe à la grimace

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Visuellement, La Planète des Singes : Last Frontier souffle le chaud et le froid en permanence. Tantôt somptueux grâce à ses paysages nord-américains baignés d'une rare lumière transperçant une épaisse couche de nuages. Tantôt peu inspiré avec ses décors recyclés des 3 films. Ce spin-off trébuche sur une créativité qui lui fait à maintes reprises défaut. Que ce soit par la plume ou le crayon, le bon côtoie étroitement le médiocre. Et le destin s'acharne sur Bryn, Jess et leurs proches. Chargement des textures à la ramasse, clipping constant, rendu des poils des primates... Last Frontier balbutie sa technique au point de ruiner par instant cette immersion cinématographique qui fait la sève du jeu.

La Planète des Singes : Last Frontier - Un périple simiesque dispensable

Les environnements dépeints avec précision et les compositions froides qui accompagnent des graphismes honorables nous laissent sur notre faim. Imaginati STudio et the Imaginarium n'ont pas montré l'étendue de leur talent et c'est bien là le problème majeur. Les singes à eux seuls pourraient justifier une plongée dans cet univers post-apocalyptique. Les animations faciales et labiales sont bluffantes la majorité du temps, mais c'est avant tout dans le regard que Last Frontier se distingue. Un œil n'aura jamais été aussi expressif et proche du réel. Et pourtant, la présence des humains et leur peau au rendu plastique jure avec la finesse des traits de Bryn. La motion capture est tout de même à saluer... le morphing des visages n'ayant rien à envier aux productions AAA. On ne peut pas en dire autant des animations corporelles oscillant entre rigidité et réalisme.

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Points forts

  • Une écriture fine...
  • Un récit fidèle au lore cinématographique
  • La performance des acteurs (doublage et motion capture)
  • Des animations faciales et des regards convaincants
  • Des dialogues intégralement sous-titrés en français
  • Une expérience à la frontière du jeu vidéo et du cinéma

Points faibles

  • ... à l'origine d'une aventure soporifique sans grand intérêt
  • Un recyclage des personnages et des décors
  • Une durée de vie bien trop courte (3h30)
  • Des interactions limitées au strict minimum
  • Des choix sans conséquences avant la dernière demi-heure
  • Des bugs visuels en pagaille

La Planète des Singes tente, mais ne transforme jamais l'essai, la faute à un scénario soporifique déjà-vu et une technique ne pouvant supporter deux secondes la comparaison avec un jeu Telltale Games, DONTNOD Entertainment ou Quantic Dream. Faire son cinéma n'est pas donné à tout le monde et les concepteurs l'apprennent à leurs dépens. Cet univers méritait bien plus qu'un spin-off peu inspiré recyclant à tour de bras personnages et situations. Seuls rayons de soleil dans ce paysage moribond... la performance des acteurs, les expressions faciales, les émotions transmises par le regard et certains décors. Une piètre consolation dont il faudra se contenter.

Note de la rédaction

9
10.7

L'avis des lecteurs (3)

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