CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Test Samurai Shodown : un retour éclatant

Samurai Shodown : notre avis en quelques minutes

47 058 vues
Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Onze longues années que Samurai Shodown était endormi. Plus encore, si l’on met de côté le très oubliable Samurai Shodown : Edge of Destiny (Samurai Spirits Sen). Si la série n’a jamais été aussi populaire que les Street Fighter, Mortal Kombat et autres The King of Fighters nés à la même période, Samurai Shodown a su capter une audience, dès le premier épisode. Avec son gameplay atypique et sa direction artistique fleurant bon le saké chaud et les pétales de sakura, il a fait chavirer les amateurs d’iconographie nippone. Et, en 2019, la magie opère toujours.

La Switch "a" l'arme blanche ! (par Aymeric Lallée)

La série Samurai Shodown est une des plus prisées en termes de combats au gameplay 2D à l'arme blanche. Très souvent excellente, elle n'a que rarement déçu et cet opus sorti en 2019 sur nos consoles de salon classiques ne fait pas exception à la règle.

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant

Dans cette version Switch, vous retrouverez tout le contenu décrit par Epyon dans son test de l'année dernière et ce qu'il faut surtout retenir, c'est que ce Samurai Shodown sur la transportable de Nintendo reste un jeu de combat subtil, accessible et d'une incroyable profondeur. S'il y a bien quelques combos ici, c'est surtout sur les contres, les placements et les frappes aux bons moments que tout se joue. Le titre s'avère toujours aussi sobre dans ses menus et profite d'une direction artistique exceptionnelle que certains trouveront proche de celle de Street Fighter IV, même si je préfère plutôt y voir des inspirations de tableaux japonais. Bref, le jeu est le même sur le fond, reste donc à savoir ce qu'il en est sur la forme et en ce qui concerne l'accessibilité du gameplay sur Switch.

Samurai Shodown : un retour éclatant

Une beauté entachée ?

Samurai Shodown sur la portable de Nintendo garde le même design, mais il faut avouer que les textures sont clairement moins fines que sur PS4 ou One et que l'aliasing est assez présent. Ca fait peur, dit comme cela, mais finalement, on l'oublie assez vite. En effet, le rendu global à l'image (en mode dock comme en portable) est toujours beau et c'est finalement sur certains détails (cheveux aliasés, flou sur les persos, etc.) que l'on peut être décu. Il y a évidemment une excellente contrepartie à cette petite déception : le jeu tourne quasiment en permanence à 60 FPS. Oui, il y a bien quelques ralentissements, mais si légers que peu de joueurs s'en rendront vraiment compte. Ainsi, les joutes sont toujours aussi agréables, même si, comme toujours sur Switch, la mauvaise connexion de certains de vos adversaires fera ralentir le tout lors de certaines parties en ligne. Mais si vous jouez avec des personnes ayant une connexion correcte, les rixes seront fluides (en tout cas c'est ce que l'on peut dire après plus d'une centaine de combats en ligne).

Samurai Shodown : un retour éclatant

Sabre VS Joy-Con

Si le gameplay du titre est toujours aussi jouissif, impossible de ne pas souligner les soucis que l'on peut avoir avec les Joy-Con. Certains diront que les boutons sont trop petits, mal placés, etc. Personnellement, je ne suis absolument pas d'accord et avec un peu de pratique, vous parviendrez sans mal à jouer avec les boutons. Non, le vrai problème se situe au niveau des sticks des Joy-Con. En effet, mettre la garde basse est un enfer tant il est complexe de trouver le bon angle avec le stick gauche et c'est d'ailleurs valable sur la plupart des jeux de combat 2D de la machine. C'est pourquoi nous vous recommandons de jouer au pad pro ou, mieux encore, au stick arcade si vous en avez un. Et là, on retrouve les mêmes sensations que sur les autres versions, que ce soit clair !

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant

Tout autant de plaisir sur Switch !

Si nous avions été durs, nous aurions pu enlever un point à cette version Switch pour ses graphismes, moins fins, c'est indéniable, ses personnages un peu flous, surtout en portable, et ses décors moins tape à l'oeil que sur les autres versions, mais nous ne le ferons pas car pour le reste, l'ensemble permet de profiter d'un jeu de combat original sur Nintendo Switch et dans des conditions plus que satisfaisantes. Samurai Shodown sur ce support est une véritable reussite, mais ne vous précipitez pas avant d'avoir lu tout le test d'Epyon ci-dessous. Car ne l'oubliez pas, ce titre est un jeu de combat assez différent des autres qui peut sembler un peu creux lorsqu'on le découvre, mais qui se révèle être d'une redoutable technicité, d'une prodondeur incroyable et surtout qui offre une marge de progression colossale lorsqu'on en connait le fonctionnement.

Le test complet de Samurai Shodown par Epyon (25 juin 2019)

Dans les années 80 et 90, la diffusion toujours plus importante de dessins animés japonais et de leurs alter-ego de papier ont sensibilisé de nombreux jeunes européens à la culture nippone. Une nouvelle génération d’enfants et d’adolescents qui ont alors développé un goût, une curiosité pour l’Archipel, ses traditions, son histoire, ou son folklore. Le Japon avait quelque chose de magique. La génération « Club Dorothée », comme on l’appelle désormais, s’est passionnée pour les samurais et les ninjas et de nombreux jeux vidéo les ont mis en scène, souvent avec succès. L’un d’entre eux est Samurai Shodown : avec ses personnages au style manga et tout un décorum tiré du Moyen-Age japonais, Samurai Shodown a séduit de nombreux gamers à la recherche de cette esthétique si différente. Mais aujourd’hui, en 2019, à une époque où la culture nippone a largement pénétré la nôtre et que des œuvres comme Evangelion se positionnent au côté de Black Mirror et House of Cards sur Netflix, Samurai Shodown peut-il encore avoir le même effet ?

Un gameplay toujours aussi aiguisé

Samurai Shodown : un retour éclatant
Haohmaru est toujours aussi classe.

La réponse à la question est « Oui, bien sûr que oui ». Car il serait ridicule de résumer Samurai Shodown à un sympathique jeu de combat qui n’a que sa direction artistique à faire valoir. Samurai Shodown, c’est avant toute chose un gameplay, une philosophie de jeu Cette version 2019 repose sur les mêmes principes qui faisaient du titre original un véritable OVNI. Samurai Shodown n’est pas un jeu de combat comme les autres : il y a finalement assez peu de commandes à retenir (un coup faible, un coup moyen, un coup fort, et un coup de pieds), encore moins de combinaisons de touches (une chope, quelques coups spéciaux, un super coup spécial) et les combos sont quasi-inexistants. Mieux, la plupart des manipulations pour effectuer les coups spéciaux sont globalement tous les mêmes d'un personnage à l'autre (généralement, des 236 ou des 623). Il ne s’agit donc pas d’apprendre de longs enchaînements ou d’affûter son sens du juggle, deux tendances du versus fighting qui peuvent effrayer les joueurs débutants. Non, Samurai Shodown met en scène des combats à l’arme blanche, et si Hollywood a laissé entendre que ces passes d’armes pouvaient s’éterniser, il n’en est rien : un duel à l’épée se termine en quelques dizaines de seconde, dans le meilleur des cas. Le jeu de SNK s’appuie sur cette réalité pour proposer un gameplay faisant la part belle à la défense et aux contre-attaques fulgurantes. Il suffit souvent de quelques coups à peine pour éliminer un ennemi. Une sensation déstabilisante lorsque l’on vient de Street Fighter, mais que l’on apprend vite à aimer : Samurai Shodown distille une tension ahurissante qui ne s’étiole que lorsque le combat est terminé. Car dans les faits, et ce jusqu’à ce que la jauge de vie d’un opposant en soit entièrement vidée, il peut encore revenir et remporter le combat. Il ne suffit que d’une ou deux erreurs, d’un mauvais positionnement, d’une attaque lancée trop vite, pour que la partie soit renversée. Une sensation diablement excitante, renforcée par l’excellent travail effectué sur les animations des personnages ainsi que sur le sound-design des différents coups.

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant
Samurai Shodown : un retour éclatant
Les erreurs sont chérement payées.

Si sur le papier, Samurai Shodown est assez facile d’accès, n’allez pas croire que vous dominerez le jeu en quelques heures seulement, en vous contentant d’attendre le bon moment pour frapper. À l’occasion d’une soirée entre copains, où Samurai Shodown connaîtra un succès certain, cela pourrait fonctionner ; la roublardise et la maîtrise de quelques coups de base suffisent à s’amuser. À un niveau plus élevé en revanche, ce sera une autre paire de manches. Samurai Shodown accorde une grande valeur à la défense, et c’est vous protégeant correctement que vous pourrez vous assurer la victoire. On compte ainsi deux types de garde, une esquive, la possibilité de désarmer son adversaire (à mains nues ou non) ou encore différents types de contre, propres à certains combattants. De nombreuses façons de se défendre et d’éviter les coups ennemis, à combiner avec une vraie science du placement et à la bonne lecture des mouvements adverses. S’il n’existe que trois boutons de frappe (plus un coup de pied), on comprend vite le rôle de chacun : les coups faibles, extrêmement rapides, permettront de couper un adversaire dans son élan, tandis que les coups forts permettront de le punir autant que possible, à la moindre erreur. Des coups forts lents à sortir et donc faciles à éviter, ou à retourner contre leur envoyeur, mais qui pour la plupart peuvent être annulés par l’activation d’un coup spécial. Prenez Genjuro par exemple : son "4 hits" peut retirer près de 30 % de la barre de vie de son adversaire. L’utiliser est donc très tentant, et votre adversaire s’y attendra. C’est une attaque puissante, facile à exécuter, mais surtout assez prévisible, et de fait il serait pertinent de la bloquer avec une garde classique, avant de contre-attaquer tout de suite derrière. Sauf que voilà, il est tout à fait possible de faire un cancel et d’enchaîner avec un 623H, un dragon impossible à garder si l’on a cru pouvoir contre-attaquer après le 4H. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres : Samurai Shodown entretient de la sorte et à plusieurs niveaux tout un jeu de mind-game, qui oblige non seulement à connaître les possibilités offertes par tous les personnages du roster, mais aussi à lire en permanence les mouvements adverses et à parier sur ses intentions. On regarde, on analyse, et on mise sur les prochaines tentatives de l’adversaire. C’est vrai dans n’importe quel jeu de combat mais cela prend ici une toute autre dimension puisque comme nous le disions, quelques coups au but suffisent à remporter la partie. Il faut donc faire preuve de vigilance mais aussi avoir un certain courage. Créer des ouvertures dans la garde de votre adversaire ne se fera pas tout seul : à vous de l’y obliger en créant des feintes, par exemple en whiffant un coup faible… avant de lui envoyer un coup spécial lorsqu’il pense avoir pris l’ascendant. Samurai Shodown laisse ainsi place à une certaine créativité en récompensant les prises de risque et les tentatives audacieuses. Au joueur d’apprendre ce qui est possible, et ce qui ne l’est pas.

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant

Un plaisir de jeu unique en son genre

Samurai Shodown : un retour éclatant
Infliger ce genre d'attaque est un plaisir indescriptible.

Avec une prise en main aussi simple, Samurai Shodown ne tarde pas à délivrer toute sa saveur, car n’importe quel joueur, quel que soit son niveau, pourra ressentir la pression, ce sentiment que les combats peuvent chavirer à la moindre inattention. D’autant que SNK a su insuffler au titre un certain sens du spectacle, grâce à certaines animations spéciales. On pense ici à celle qui résulte de la bonne utilisation de la Lame Eclair, un nouveau coup spécial hyper puissant qui ne peut être utilisé qu’une fois par combat ; où à l’animation qui se déclenche lorsque, désarmé, on parvient à bloquer à mains nues une attaque ennemie, avant de priver l’agresseur de sa lame. Là encore, il s’agit de manipulations simples à exécuter (trop peut-être, dans le cas de Lame Eclair), mais elles peuvent renverser le cours d’une joute. C’est un plaisir assez unique qui ne laissera personne indifférent, pas même les débutants qui pourraient de prime abord être un peu rebutés par la raideurs des contrôles. Les combats ont un rythme très particulier et les animations, très marquées, donneront sans doute la sensation que le jeu est assez lent et lourd. Mais dans les faits, personne ne pourra résister au charme de la fulgurance des combats de Samurai Shodown. Tout va très très vite et la puissance des coups ainsi que le sentiment d’avoir réussi à punir correctement un adversaire seront des sources de plaisir intarissables. Soul Calibur, à sa manière et avec les contraintes du jeu en trois dimensions, avait en partie réussi à recréer cette sensation ; mais Samurai Shodown propose quelque chose de beaucoup plus pur, et donc de plus efficace. Toutefois, certains verront peut-être en cette pureté une forme d’aridité et il est possible que des joueurs n’adhèrent pas à la formule, a fortiori parce que sorti des affrontements, le dernier-né de SNK est un jeu de combat somme toute assez classique.

Un contenu peu original

Samurai Shodown : un retour éclatant
Le mode Story n'est pas très original, mais la mise en scène est plutôt réussie.

Eh oui car lorsque l’on se balade dans les menus de Samurai Shodown, difficile d’être vraiment surpris. On retrouve un mode Entraînement/Tutoriel assez complet, le online (avec possibilité de choisir entre parties sociales, et parties classées), et les habituels Contre-la-Montre, Survie, Versus etc. Petite originalité, le mode Dojo, dans lequel le joueur peut affronter les Fantômes en combat singulier ou à travers le mode Hécatombe, dans lequel il s’agira d’en éliminer le plus possible (10, 50 ou 100). Ces Fantomes ont ceci de particulier qu’il repose sur une technologie de deep learning, c’est-à-dire qu’une IA est chargée d’analyser le joueur et d’apprendre de son comportement lorsqu’il s’exerce en local. L’idée est de pouvoir opposer à l’humain une IA évolutive et surtout plus intelligente, qui ne reproduit pas bêtement des patterns codés durant le développement du jeu. Les joueurs n’ont ensuite plus qu’à télécharger les Fantômes mis à disposition par la communauté pour bénéficier d’un IA qui se renouvelle régulièrement. Enfin, ça, c’est en théorie. Dans les faits, la technologie est connue depuis un moment et on en a déjà eu de nombreux exemples (à commencer par les fameux Drivatars de la série Forza) ; dans Samurai Shodown, elle ne nous a pas vraiment surpris. Au contraire même, puisque nous avons parfois constaté quelques aberrations, par exemple un adversaire qui restait éloigné de nous et qui tentait malgré tout d’effectuer une chope. Il est toutefois difficile de juger de cette IA puisque le jeu vient tout juste de sortir et on suppose que le système de Fantômes s’enrichira et se perfectionnera avec le temps.

Samurai Shodown : un retour éclatant
Le roster est réussi mais il est un peu léger.

On notera pour finir la présence d’un mode Story assez anecdotique. Relativement court, il a le mérite de proposer quelques jolies cinématiques et de mettre en valeur les différents personnages du jeu. Ces personnages sont l’une des grandes forces du jeu, faut-il le préciser. Suffisamment nombreux pour que tout le monde y trouve son compte, tout en maintenant un certain équilibre, les personnages de Samurai Shodown ont tous leur petit quelque chose. Chacun aura son ou sa préféré(e), que ce soit à cause de sa silhouette, de son arme, de ses animations ou de son move set. Les vieux de la vieille seront heureux de retrouver la plupart des personnages iconiques de la série (Haohmaru, Genjuro, Earthquake, Charlotte, Galford…) mais aussi d’accueillir quelques petits nouveaux tous très réussis, notamment Darli et Yashamaru. S’il n’y a véritablement que trois nouveaux combattants, plusieurs anciens ont connu quelques modifications et il conviendra donc de jouer pour les découvrir et apprécier ces changements à leur juste valeur. Ce qui, soit dit en passant, sera vite fait : le jeu ne propose actuellement que 16 combattants, ce qui est un peu faible. Mais dans l’immédiat, rien ne nous a paru dissonant, à part peut-être ce brave Yoshitora Tokugawa ; si on retrouve la plupart des forces qui ont fait son succès dans les jeux précédents, on a la sensation que cela n’a pas été contre-balancé par les mêmes faiblesses, à commencer par des dégâts plus faibles, hors Rage. Avec ses nombreux coups à répétition et de grosses possibilités de mix-up, il devrait vite devenir le petit chouchou des débutants.

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant

Une technique qui tire un peu la langue

Difficile de clôturer ce test sans aborder la technique du jeu, qui, on pouvait s’en douter, n’est pas à la fête. Entendons-nous bien : Samurai Shodown est un jeu de combat, au budget assez limité qui plus est, et l’on n’attend pas de lui qu’il soit à la hauteur des poids lourds du secteur. 'Toutefois, nous n’avons pu que constater la faiblesse de l’ensemble avec des temps de chargement longuets, des graphismes loin des standards de 2019 et un mode de jeu en ligne qui peine à livrer une expérience de jeu optimale, sur PlayStation 4 comme sur Xbox One. Un matchmaking un peu lent (on pourra mettre ça sur le compte d’un pool de joueurs assez faible), des latences en cours de partie, des chutes de framerate… Difficile d’être pleinement satisfait tant l’expérience a vacillé, d’une partie à l’autre. Entendons-nous, ce n’est pas catastrophique et nous avons pu jouer correctement à de nombreuses reprises. Mais ces petits hics se sont manifestés trop souvent pour qu’on les ignore.

Samurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatantSamurai Shodown : un retour éclatant

Notez toutefois que si Samurai Shodown est un peu faible techniquement, il rattrape (en partie) cela avec sa patte artistique. S’il s’inspire notamment de ce qu’a fait Capcom avec Street Fighter IV, notamment dans la façon dont les corps de personnages sont traités, le titre de SNK converse toute sa personnalité en puisant dans l’art japonais. C’est simplement qu'on a régulièrement l’impression que les combattants sont peints sur du papier, dont on retrouve le grain ici et là, en fonction des rings et de la position de la caméra. Le choix des couleurs, la façon de les utiliser et surtout les larges traits d’encre noire façon calligraphie évoque Okami tandis que les scènes et les chorégraphies devraient rappeler de bons souvenirs aux amateurs de Kenshin le Vagabond ou Samurai Deeper Kyo. Bref, Samurai Shodown ne trahit pas ses origines et si vous aviez aimé l’ambiance 100 % nippone de la série il y a 15 ans, ce sera toujours le cas en 2019.

Points forts

  • Un gameplay accrocheur et vraiment unique en son genre
  • Facile à prendre en main...
  • ... mais hyper riche
  • Un casting réussi
  • Une direction artistique somptueuse
  • Les rings, tous très jolis
  • Les petites nouveautés de gameplay

Points faibles

  • On n’aurait pas craché sur quelques personnages supplémentaires
  • Contenu très classique
  • Un peu faible techniquement
  • Quelques soucis de online
  • Temps de chargement un peu longs, quelle que soit la machine

Facile à prendre en main en dépit d’une profondeur de jeu impressionnante, Samurai Shodown version 2019 propose une modernisation intelligente de la licence mythique de SNK. Si la technique est un peu faible, le titre compense par une superbe direction artistique et surtout un plaisir de jeu semblable à nul autre. Car les joutes de Samurai Shodown sont trop intenses, trop intelligentes pour laisser insensible et jamais l’on ne se lasse d’esquiver, de bloquer, de contrer, pour ensuite infliger la contre-attaque fatale. Un jeu de combat atypique et imparfait, mais qu’il faut absolument essayer, au moins une fois dans sa vie.

Note de la rédaction

16
13.6

L'avis des lecteurs (27)

Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
Meilleures offres
ONE 19.78€ ONE 24.96€ PS4 27.99€ PS4 37.08€ Switch 59.99€
Marchand
Supports
Prix
Dernières Preview
PreviewLa suite de ce jeu acclamé avec 93% d'avis positifs sort cet été, elle va vous faire souffrir comme jamais 27 mai, 15:00
PreviewThe Alters est le jeu vidéo de SF a surveiller cette année et voici pourquoi 24 mai, 15:00
PreviewHades 2 : J'ai joué 25 heures et le jeu commence vraiment maintenant. Je n'ai qu'une envie, y retourner ! 06 mai, 19:00
Les jeux attendus
1
Assassin's Creed Shadows
15 nov. 2024
2
Grand Theft Auto VI
2025
3
Kingdom Come Deliverance 2
2024
La vidéo du moment