Qu'on parle de Terrortown ou du jeu flash Haunt the House, le but est identique : il faut incarner un fantôme et terroriser des humains. Si dans le titre de base, il s'agissait simplement de récupérer sa maison après sa mort, ce nouvel opus propose, comme son nom l'indique, de terroriser une ville entière. Il faut ainsi passer par le musée, l'hôpital, le théâtre et un bateau afin de vider chaque lieu consciencieusement. Pour cela, il convient de voler de pièce en pièce et de prendre possession d'objets divers et variés. Au début, les moyens sont limités puisqu'il n'est possible que de faire bouger légèrement un sac ou de faire clignoter une ampoule. Cependant, l'augmentation progressive de la tension débloque de nouvelles options et il devient rapidement envisageable de faire sortir des dents d'une horloge, de faire apparaître des spectres, d'animer un extraterrestre, de fermer brusquement un piano ou carrément de ramener un dinosaure à la vie. Chaque zone dispose alors d'objets et d'animations propres, l'intérêt étant évidemment de tous les découvrir.

Mais attention à ne pas trop effrayer les gens ! Le but est en effet de vider les zones pour s'en emparer, mais certainement pas de tuer tout le monde. Acharnez-vous sur un seul personnage et il pourra se jeter par la fenêtre, voire même mourir de peur. Le score final (calculé selon le nombre de victimes, le temps et l'effroi semé) en prend alors un coup, ce qui est dommage, dans la mesure où il s'agit quasiment du seul intérêt du titre. En effet, cela implique une certaine rejouabilité compensant quelque peu une durée de vie n'excédant pas 30 minutes. Ceci étant, malgré un concept sympathique sur le papier, on se lasse au bout de quelques parties seulement, et ce n'est pas le fait de pouvoir incarner 10 fantômes différents se jouant de façon rigoureusement identique qui change la donne. Ajoutez à cela de nombreux freezes et un passage forcé par le mode sans échec de la Vita et vous l'aurez compris, nous ne vous conseillons pas franchement ce Haunt the House : Terrortown.