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Test L'Arche du Capitaine Blood
Profil de Nuktos,  Jeuxvideo.com
Nuktos - Journaliste jeuxvideo.com

En 1988, le studio français ERE Informatique/Exxos, qui deviendra plus tard Cryo, donne naissance à un jeu qui laissera son empreinte sur toute une génération de joueurs à travers le monde. Avec L'Arche du Capitaine Blood, Philipe Ulrich et ses deux comparses parviennent à transcender les codes préétablis pour nous offrir une œuvre dépassant le simple divertissement vidéoludique. Embarquement immédiat, pour ce voyage intersidéral qui marquera votre vie à jamais.

L'Arche du Capitaine Blood

L'Arche du Capitaine Blood se distingue d'emblée par son synopsis des plus déjantés. On y apprend que le joueur incarne un programmeur de jeux vidéo, Bob Morlock, dont la carrière peine à décoller. Mais suite à une rencontre inopinée, notre informaticien a une idée de génie : créer un jeu où il faudrait combattre des extraterrestres qui tentent d'envahir l'univers virtuel de nos softs. Alors que Bob lance pour la première fois son programme, le voilà subitement aspiré dans son propre jeu vidéo ! Et comme si cela ne suffisait pas, il se retrouve cloné en 30 spécimens, suite à une altercation spatiale survenue lors de son arrivée dans une galaxie appelée l'Hydra.

L'Arche du Capitaine Blood
Le tableau de bord de l'Arche est aussi original qu'effrayant.
Se remettant de ses émotions, notre programmeur aventurier s'aperçoit que le clonage l'a complètement vidé de son énergie corporelle qui est alors dispersée dans ses frères jumeaux. Ni une ni deux, Bob se met aux commandes de son vaisseau spatial, l'Arche, et part en chasse de ses doubles qu'il devra anéantir s'il ne veut pas disparaître dans le monde qu'il a créé. Le temps est compté, chaque seconde qui passe le vide un peu plus de son essence vitale et le transforme peu à peu en robot. Après 800 ans d'errements dans la galaxie, Bob, qui s'est affublé le nom de Capitaine Blood, a déjà mis la main sur 25 de ses clones. Il ne vous reste donc plus que 5 spécimens à dénicher sur les 32.000 planètes, toutes pouvant être visitées, que compte l'Hydra. Heureusement, notre aventurier semble avoir trouvé une piste intéressante et stationne près d'une planète où les habitants auraient des informations quant au « numéro 1 », l'un des clones qu'il pourchasse. Il est donc temps d'aller rendre visite à cette vie extraterrestre.

L'Arche du Capitaine Blood
Avec plus de 32 000 planètes dont une trentaine habitée, vous aurez fort à faire avant de retrouver vos clones.
Le soft se joue en vue subjective, seul le bras droit robotisé de notre capitaine est visible et contrôlable avec la souris. Vous débutez votre partie à bord de l'Arche où une large vitre donne sur l'espace. L'appareil se pilote à l'aide des commandes cachées par de gros yeux qui semblent vous fixer. En cliquant dessus, vous démasquez divers boutons vous permettant de voyager et d'effectuer quelques actions dans l'espace. Ceux de gauche vous donnent la possibilité d'alterner entre les vues « planète » et « espace ». En vue planète, vous affichez la planète la plus proche de votre vaisseau et vous avez alors accès à trois boutons : « atterrir », « zoomer sur la surface » et « détruire la planète ». En considérant le nombre incommensurable de planètes, il serait fou de vouloir trouver les clones par vos propres moyens. Vous serez alors contraint de glaner de précieuses informations auprès des extraterrestres en vous rendant sur l'une des 35 planètes habitées. Pour cela, votre vaisseau est équipé de modules externes appelés OORXX, que vous pourrez envoyer prospecter en ces terres inconnues.

Ces dispositifs sont non seulement équipés de caméras mais peuvent aussi être contrôlés depuis la périphérie de la planète. Ainsi, depuis l'Arche, vous serez en mesure de visiter et de voir l'environnement de chaque planète. Ce paysage prend vie sous la forme de reliefs représentés en 3D fractale, un procédé révolutionnaire pour l'époque et dont la vitesse de défilement est encore aujourd'hui plutôt admirable.

L'Arche du Capitaine Blood
Avec plus de 120 icônes/mots, il vous faudra apprendre un nouveau dialecte pour profiter pleinement du soft.
Aux commandes de votre OORXX, vous furetez alors entre les reliefs escarpés de la première planète lorsqu'une alarme se mettra à retentir. Ce signal indique qu'un missile à tête chercheuse est à vos trousses, et se rapproche dangereusement. Pour en réchapper, vous serez obligé de faire du rase-mottes voire de couper les gaz et de vous cacher entre les collines de cette terre inhospitalière. A ce sujet, on note d'ailleurs un pilotage particulièrement simple et intuitif puisque les deux boutons de la souris servent respectivement à ralentir ou accélérer. Une fois le missile éloigné, vous pourrez reprendre route vers l'objectif indiqué par votre pointeur. Ce dernier indique la direction à suivre pour rencontrer un représentant du peuple local. Après quelques minutes de vol, votre vaisseau ralentit, les filaments dessinant les montagnes se parent de textures, et la rencontre du troisième type a enfin lieu. Contrairement à la version internationale du jeu, qui a vu le jour peu de temps après, vous trouverez toujours la même race lors de cette première visite, un Izwall. L'autre version, renommée Captain Blood, offre un panel de quatre races aléatoires parmi les 14 présentes dans le jeu.

L'Arche du Capitaine Blood
Vous pourrez rentrer les nouvelles coordonnées sur la carte de l'espace pour vous y rendre à la vitesse de la lumière.
A ce moment, le soft prend tout son sens car comment dialoguer avec un extraterrestre qui ne parle pas notre langue ? Eh bien, tout simplement grâce au traducteur intégré à votre OORXX ! En effet, pour échanger vous ne passerez pas par l'habituelle interface textuelle mais via une liste de plus de 120 icônes spécialement créées pour le jeu qui mises bout à bout permettent de construire des phrases assez basiques mais compréhensibles par votre interlocuteur. Ce système, appelé UPCOM, traduit aussi les paroles de l'E.T. en utilisant cette iconographie dont le sens vous sera donné si vous passez le doigt dessus. Les dialogues se font au tour par tour et se veulent totalement libres. Notez cependant que certaines icônes ne seront pas disponibles en fonction de la race que vous aurez en face de vous, signifiant que ces « mots » n'existent pas dans leur langue.

L'Arche du Capitaine Blood
L'animation suivant la mise à mort d'une planète est tout simplement grandiose.
Au premier abord, vous serez un peu dérouté car il s'agit bel et bien d'apprendre une nouvelle langue contenant diverses subtilités. Ces phases d'échanges constituent le cœur du gameplay, car elles vous permettent d'obtenir les coordonnées des clones ou d'autres précieux informateurs. Sachant que chaque race a ses propres attentes, il faudra réussir à cerner la personnalité de votre interlocuteur, et l'utiliser pour lui tirer les vers du nez. Alors que certaines rencontres seront plutôt amicales, d'autres s'avèreront plus agressives. Et ce qui fait toute la richesse du soft c'est bel et bien l'IA qui insuffle la vie dans ces êtres venus d'un autre monde. Car avant d'obtenir l'information que vous attendez, il vous faudra flatter votre interlocuteur voire même lui rendre un service comme le transporter sur une autre planète, assassiner quelqu'un, faire une course, ou lui apporter votre soutien politique. L'art de la communication et de la manipulation est ici porté à son plus haut niveau.

Pour éliminer ou transporter un E.T., vous pouvez l'embarquer dans votre vaisseau où ce dernier sera placé dans une pièce spéciale dotée d'un rayon laser meurtrier. Vous aurez donc le choix de le tuer ou de simplement le mener à sa destination. Ce procédé sera également utilisé pour éradiquer vos clones qu'il faudra convaincre de monter à bord de l'Arche pour les assassiner sournoisement. Vous avez aussi la possibilité de détruire les planètes que vous trouverez, attention néanmoins aux conséquences qui en découleront.

L'Arche du Capitaine Blood
Bien que le moteur 3D fractal accuse le poids de son âge, la vitesse de défilement est toujours aussi impressionnante.
Balloté à travers toutes ces tranches de vie, vous faisant passer du rire aux larmes, vous devrez voguer dans l'espace grâce aux précieuses coordonnées. Notez qu'à chaque nouvelle partie, ces coordonnées sont générées aléatoirement ainsi que la disposition des extraterrestres et des clones. Ces données sont exploitables via l'interface « espace » qui affiche la galaxie entière sur un axe X/Y. En plaçant le doigt de Blood sur la constellation, vous verrez des coordonnées s'afficher en haut à gauche de l'écran. Une fois, que vous aurez trouvé celle que vous avez en votre possession, il vous suffira de cliquer dessus pour l'enregistrer. Il ne vous restera alors plus qu'à lancer le mode « hyperespace », en cliquant sur le bouton central du tableau de bord, pour vous y rendre à la vitesse de la lumière.

L'Arche du Capitaine Blood
Il est possible de zoomer plusieurs fois sur la surface d'une planète pour détecter une défense anti-aérienne.
Après une animation psychédélique du plus bel effet, vous arriverez en périphérie d'une nouvelle planète. Une phase d'exploration débutera donc avec l'espoir de trouver enfin un clone. Il est important de souligner que vous n'avez que deux heures pour dénicher un premier spécimen avant que votre transformation ne s'achève et rende le capitaine incontrôlable. A mesure que le temps s'écoule, le bras de Blood est progressivement pris de tremblements plongeant le joueur dans un état de désarroi face à cette décadence inéluctable. Rares sont les jeux à offrir une telle immersion. Et l'ambiance bleutée particulièrement glauque de l'Arche contribue un peu plus à nous glacer le sang.

A ne pas en douter, Exxos est parvenu à nous offrir un jeu d'aventure pourvu d'une liberté aussi immense que l'Hydra, un monde habité par des êtres ayant tous leurs propres préoccupations et dans lequel le joueur ne tardera pas à se voir totalement immergé. Bien que le soft ne plaira pas à tous en raison de son gameplay atypique et de la nécessité de s'investir dans ce nouveau langage, il ravira tous les fans d'univers de science-fiction et autres amateurs d'ovnis vidéoludiques.

On notera que la version internationale est dotée de quelques ajouts comme les axes X/Y visibles et déplaçables sur la carte de la galaxie facilitant alors la notation des coordonnées, le choix de la langue, l'OORXX visible dans le cockpit, un début du jeu offrant 4 races aléatoires et une légère modification de l'UPCOM qui voit ses quelques icônes textuelles remplacées par des icônes imagées.

Les notes
  • Graphismes18/20

    Malgré son âge avancé, le soft surprend par la finesse du cockpit de l'Arche et l'originalité du tableau de bord. Le bras rachitique et robotisé de Blood fait toujours son petit effet et les races ont toujours leur caractère bien trempé. Enfin, les animations illustrant l'explosion des planètes et des voyages dans l'hyper espace offrent un spectacle magnifique. Seules les phases de vol en 3D fractale accusent le poids des années mais la vitesse de défilement est toujours aussi convaincante.

  • Jouabilité19/20

    Offrant un gameplay unique grâce à la création d'un nouveau langage permettant de s'adonner à des joutes verbales contre une pléthore d'extraterrestres, le soft ravira également les fans de space operas grâce aux phases d'exploration se déroulant à toute vitesse à la surface de planètes souvent inhospitalières. Après avoir analysé les planètes à la recherche d'installations défensives, il faudra alors virevolter entre les nombreux reliefs tout en esquivant les missiles lancés à vos trousses. Et vous pourrez également naviguer librement au sein de l'immense galaxie de l'Hydra. Cerise sur le gâteau, la possibilité de faire exploser les planètes de votre choix est particulièrement jouissive mais non sans conséquences.

  • Durée de vie17/20

    Avec plus de 32.000 planètes, dont une trentaine habitées, 14 races disposant de plusieurs représentants avec qui converser longuement, et une totale liberté, vous n'êtes pas près de quitter l'Hydra. En outre, notre capitaine ne dispose que d'un temps de vie limité à 10 heures. Passé ce délai, Blood achève sa transformation et devient injouable. Vous n'aurez que 2 heures pour retrouver chaque nouveau clone et réinitialiser le compte à rebours mortifère.

  • Bande son17/20

    La musique d'introduction n'est autre que le remix d'un morceau de Jean-Michel Jarre qui a donné à l'époque son accord car complètement bluffé par le soft. Même si aucune musique ne nous accompagne ensuite durant l'aventure, la voix off de l'Arche et les bruitages servant de voix aux extraterrestres sont particulièrement réussis. A tel point que certains joueurs n'ont plus besoin de lire les icônes pour comprendre leur interlocuteur.

  • Scénario16/20

    Le synopsis est plutôt inspiré et même s'il n'est pas directement repris dans le jeu, le vécu et l'histoire de chaque extraterrestre plongent le joueur dans une dramaturgie interstellaire d'une qualité rare. On se surprend même à passer souvent du rire aux larmes et certaines décisions se prendront avec une certaine amertume.

L'Arche du Capitaine Blood est bien plus qu'un jeu vidéo, c'est une expérience qui parvient à procurer une immersion profonde et une vague d'émotions sans précédent. Débarrassé de tout système de scoring, de niveaux et d'autres cadres, le joueur peut enfin errer librement dans un monde lointain peuplé d'êtres disposant de leurs propres préoccupations bien éloignées de celles du personnage principal. Perdu dans l'Hydra et au bord de l'agonie, le Capitaine Blood aura besoin de votre aide pour retrouver et anéantir les derniers clones qui aspirent son énergie vitale. Pour cela, seules vos aptitudes à dialoguer dans une nouvelle langue inédite et à voguer dans une galaxie immense vous donneront une chance de survivre dans cet univers hostile. L'heure tourne, et chaque seconde qui passe vous approche peu à peu d'une décrépitude irréversible. Il ne fait plus aucun doute, le studio Exxos vient d'être touché par la grâce.

Note de la rédaction

19
19.7

L'avis des lecteurs (7)

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