Il s'agit du dernier monde et pourtant ce n'est pas le plus difficile, loin de là. Votre chamane est à présent une déesse. Il n'est donc plus possible de la tuer et tous ses sorts ont une portée infinie. Seul le début de la mission peut présenter des difficultés. Vous commencez avec huit huttes de second niveau, dix huttes de niveau trois, toutes les huttes d'entraînement et cinquante braves. Les sorts explosion, conversion, essaim mortel, foudre, hypnose, tornade, marécages et déluge de feu sont tous chargés au maximum de leurs capacités. Les ennemis ont aussi un camp complet. La grande différence avec vous, c'est qu'ils ont déjà une armée et ils l'emploient dès le début. Faites immédiatement entrer vos braves dans vos huttes. Les dakinis attaquent en premier au nord avec une armée conséquente. Le seul moyen de les repousser est d'utiliser les sorts qui vous sont donnés au début. L'attaque des chumaras est tellement proche de celle des dakinis qu'elles sont presque simultanées. Vous devez donc réagir très rapidement. Disposez des marécages sur le pont au sud-ouest pour freiner l'assaut des jaunes pendant que vous repoussez les rouges. Heureusement, le monde se présente un peu comme le précédent ; des grandes îles liées entre elles par des ponts. Le sort explosion fait donc une fois de plus des ravages à moindre frais. Mais ne négligez pas les autres sorts. N'hésitez pas à lancer un déluge de feu pour stopper une attaque ennemie. Mais ne gaspillez pas vos pouvoirs pour autant. Car vos ennemis repassent très vite à l'attaque.
Repoussez les assauts ennemis. Pour être tranquille le reste de la partie, il faut utiliser une technique très simple. Chargez le sort d'érosion et lancez-le deux fois sur chaque pont vous liant à une autre île (deux sorts d'érosion sont nécessaires pour couler un pont). Commencez par les ponts vous liant directement aux ennemis, soit les ponts situés au nord, au sud-est et au sud-ouest. Les trois autres ponts vous relient aussi aux autres tribus mais ce sont des chemins nettement plus longs. Occupez-vous en après. Tandis que vous vous coulez les ponts, créez d'autres huttes. Remplissez-en votre île et une partie des ponts. Faites entrer vos braves dans toutes vos huttes pour avoir une réserve de mana inépuisable. Vos sorts se chargent alors extrêmement vite, surtout lorsque vous êtes à 199 de population.
Les ennemis ne s'occupent alors plus vraiment de vous. Ils passent leur temps à se faire la guerre. Seules les morts ailées invoquées de temps en temps par les chamanes ennemies représentent encore un danger. Comme d'habitude, tuez-les en créant vous aussi une mort ailée à proximité. Pour le reste, vous disposez de tous les sorts et vous pouvez les lancez où vous voulez à l'instant où vous cliquez et ce, sans danger. Détruisez les trois tribus de la manière et à la vitesse que vous voulez. Bon amusement. Lorsque le dernier adepte de la dernière tribu meurt, vous gagnez le jeu. Félicitations.
GAIN
Aucun
NOTES
Il est bien sûr possible de gagner en combattant normalement, avec une armée. Mais il serait dommage de se priver des pouvoirs divins de l'ex-chamane.
Il n'est pas utile d'entraîner des braves ni de construire des tours de guet. Même si vous vous isolez sur votre île, les ennemis n'essayent pas d'attaquer avec des ballons ou des bateaux. De toute façon, même s'ils essayaient, vous pourriez détruire immédiatement le hangar à ballons et/ou le hangar à bateaux.
Si vous manquez de mana, tuez les chamanes ennemies. Grâce à la portée infinie des sorts et le fait que votre ex-chamane (déesse) ne peut pas mourir, c'est un jeu d'enfant. Cependant, cela sert surtout au début de la mission ou lorsque vous devez invoquer une mort ailée et que le sort n'est pas chargé.
Considérez que vous serez attaqués en permanence dès le début. Plus vite vous coulez les ponts, plus vite vous serez tranquilles.
Les mataks n'attaquent pas mais par contre, ils construisent leur camp sur le pont qui vous sépare d'eux et ils n'hésitent pas à bâtir des huttes dans votre base. Si vous coulez les ponts, occupez-vous du pont qui vous lie aux mataks en dernier.