Chaque nouvelle saison sur Rainbow Six apporte un véritable bouleversement in-game. Les opérateurs et cartes régulièrement imbriqués permettent à la meta de se renouveler et donc aux joueurs d’élaborer des stratégies toujours plus recherchées.
Comment protéger telle zone ? Quelles sont les lignes les plus fatales ? Par où dois-je mener mon attaque ? Il n’y a pas de réponse magique à ces problématiques. Il vous faudra jouer le plus possible (en désamorçage de bombe, bien entendu) pour progresser. Après tout, « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ». D’autant plus qu’apprendre de ses erreurs est fondamental sur un système sans respawn aussi punitif.
Voici donc une liste des modes de jeu à prendre en compte pour donner de la consistance à votre expérience et vos connaissances :
- La Casual : il s’agit de la « jungle » de Rainbow Six. Un monde sans foi ni loi, où le teamkill et le troll peuvent régner en maîtres. Même si la « casu » reste un passage obligatoire pour tous les joueurs débutants, une fois le niveau 20 dépassé, il est fortement conseillé de ne plus y mettre un pied si vous souhaitez progresser.
- La Ranked : empruntant de nombreux codes aux matchs compétitifs de l’ESL, ce mode représente l’occasion de jouer de manière plus réfléchie. Accessible seul ou avec vos amis, l’environnement concentrant le plus gros taux de « try hard » aura le mérite de vous donner un grade et de vous faire progresser jusqu’à un certain point. Basée sur un système de matchmaking avec classement Elo, la Ranked reste le meilleur rapport qualité/temps que vous pourrez trouver si votre but est d’apprendre et de vous mesurer à la plèbe de Rainbow Six.
- Les Practices et la compétition : évoluer en Ranked c’est bien. Fonder ou rejoindre une équipe et rencontrer d’autres formations dans des conditions de matchs compétitifs en partie personnalisée, c’est mieux. Il s’agit même du réel sens que l’on peut trouver en lançant R6:S. Dans un groupe, on a un rôle, du teamplay, de l’échange, des émotions. Bref, on joue au jeu pour de vrai et l’on devient meilleur.
- Les R6TM : propulsé sur la célèbre plateforme FACEIT, le concept de cet hybride, fruit de l’union de la Ranked avec les « pracs », est assez simple : mettre en relation des joueurs qui souhaitent se retrouver en partie perso et utiliser les règles officielles de l’ESL. Malgré quelques défauts, dont un matchmaking perfectible, les R6TM offrent ainsi l’opportunité de bannir des maps en plus des opérateurs. Et surtout, la communication y est obligatoire. Comme chez les pros !
Si s’adonner aux parties multijoueurs s’avère essentiel pour grimper les échelons, toujours est-il que l’on peut s’améliorer très vite via des procédés complémentaires. En voici deux très importants :
- Le visionnage : l’esport représentant la forme la plus évoluée de ce que l’on peut attendre en termes de niveau compétitif sur un jeu vidéo, il serait bête de se priver de toute ressource qualitative mise à disposition. Les retransmissions de matchs officiels de la Pro League, des Majors et autres tournois internationaux, offrent un excellent ensemble de ce qui se fait de mieux sur Rainbow Six, et plus particulièrement en ce qui concerne les stratégies.
Dans une mesure similaire, les streams personnels proposés sur Twitch par les compétiteurs professionnels peuvent permettre d'assimiler davantage les complexités du jeu. En plus de pouvoir s’inspirer de ce que l’on voit, il est bien souvent possible d’interagir et de demander des conseils au streamer en question.
- La partie personnalisée : tout bon joueur qui se respecte a déjà lancé une game « en mode solo » sur un serveur. L’intérêt ? Pouvoir tout tester. Faire des trous dans les murs ou le sol pour débusquer de nouvelles lignes. Mais aussi, observer le comportement et le meilleur placement des gadgets. En somme, il s’agit ni plus ni moins que d’un laboratoire géant pour élaborer vos futures stratégies.