Les victoires sur terrain plat se jouent souvent sur des détails, surtout sur les grandes courses, où les plateaux de sprinteurs sont très relevés. Les notes jouent beaucoup, mais il y a bien sûr l’état de fraîcheur, le placement et les efforts effectués auparavant qui entrent en compte, parmi d’autres facteurs.
Cependant, il existe un modèle selon lequel mener une étape au sprint qui est souvent payant pour peu que l’on ait une équipe adapté au terrain. Sur l’exemple ci-dessous, le terrain est plat comme une limande. Il convient donc d’entourer Mark Cavendish de nos meilleurs coureurs en plaine et en résistance également.
Prenez le soin de le faire protéger du vent tout au long de l’étape par un équipier, idéalement son dernier lanceur. Placez votre sprinteur dans le premier tiers du peloton pour éviter les chutes. Le placer trop haut ne sera pas très utile, il pourrait être exposé au vent.
La stratégie la plus fiable à adopter est donc celle du “train”. 4 coureurs suffisent pour former la voie royale au sprinteur de l’île de Man. Aux abords des 20 derniers kilomètres, formez votre train en faisant en sorte que les coureurs se suivent.
Il est préférable de mettre le coureur le plus faible à l’avant (Eisel ici), qui fera le tempo du train dans les 20 derniers kilomètres. Gardez un rythme soutenu en mode effort curseur (80), sans pour autant carboniser votre train ou vous mettre trop à l’avant.
Aux alentours des 12-10 derniers kilomètres, c’est le bon moment pour retirer votre premier étage du train. Vous pouvez contrôler votre coureur avec les touches 6 et 4 du pavé numérique pour qu’il ne gène pas le coureur suivant. Placez immédiatement le deuxième coureur (Cummings ici) en effort curseur plus soutenu (80 +) et placez vous bien à l’avant du peloton. Utilisez le gel énergétique pour tenir cet effort plus longtemps.
Le dernier étage de la fusée, le coureur le plus apte à tenir un effort très violent, entre alors en piste dans les 5 derniers kilomètres. Ici, l’effort doit être maximal (90 +) et le coureur suffisamment résistant pour placer votre sprinteur en tête de peloton (Boasson Hagen ici). Commencez à sprinter avec votre poisson-pilote à 2 kilomètres de l’arrivée.
Tout est en place pour une victoire facile de la fusée anglaise !
Attention ! Même si vous pouvez commencez à sprinter à 2 kilomètres de l’arrivée, ne le faites jamais ! Vous risqueriez de vous faire souffler la politesse sur la ligne tant le sprint est un effort exigeant. Idéalement, vous devriez commencer à sprinter lorsqu’il reste précisément 1.2-1.5 kilomètres, votre coureur produira un effort plus court mais plus intense. Pensez à bien faire déboiter votre coureur avec les touches 4 et 6 du pavé numérique pour qu’il ne se fasse pas enfermer.
Sommaire du guide "Les bons réflexes pendant la course"Sommaire du guide complet de Pro Cycling Manager Saison 2018