Près d'un an après son lancement, Overwatch semble plutôt épargné par les phénomènes de triche... sur ses serveurs européens et américains. En revanche, en Corée du Sud, où le jeu est extrêmement populaire comme nombre de titres de Blizzard Entertainment, Overwatch semble beaucoup plus souffrir des logiciels de triche qui aident certains joueurs à gagner.
Selon le site PC Gamer qui cite lui-même les forums coréens d'Overwatch, Blizzard a du procéder au bannissement de 22 865 comptes de joueurs ayant utilisé des logiciels de triche. Outre les classiques aimbots (des logiciels qui tirent à votre place avec le timing parfaiit lorsque votre curseur de visée passe sur un ennemi), Blizzard a détecté un autre type de logiciel de triche très problématique : des nukebots qui cherchent à saturer et faire planter la connexion de l'adversaire pour le désavantager.
Overwatch exploité de façon bien différente en Corée du Sud
Si les joueurs occidentaux utilisent moins ce genre de logiciels de triche, ce n'est pas tant par fair-play qu'à cause du risque financier : être banni d'Overwatch implique de repayer l'achat d'un jeu neuf pour 40€ pour pouvoir recréer un compte.
Les choses sont cependant bien différentes en Corée du Sud. Le jeu y est en effet exploité en priorité dans des salles de jeu dotées de PC ultra-performants (les PC bang) qui payent une licence à Blizzard à l'année pour que leurs consommateurs puissent jouer à Overwatch sans avoir à posséder le jeu mais juste en se créeant un compte personnel depuis leur salle.
En cas de bannissement de celui-ci, il leur suffit donc, à leur visite au cyber-café suivante, de se recréer un compte... D'où ce problème de triche plus important à cause d'un risque bien moindre en cas de ban.