La firme française DotEmu a annoncé, il y a 1 mois de cela, son futur Beat'em All. Série ô combien importante pour les joueurs des années 90', Streets of Rage 4 fera sa grande arrivée durant l'année 2019. Sonnant le retour des grandes séries d'antan et ravissant les fans de la saga.
Avance Rapide : Streets of Rage 4
Intro
Après avoir balancé tel un frisbee l’annonce d’un Windjammers 2 que plus personne ne pensait voir revenir un jour, DotEmu joue encore une fois avec nos émotions et met sur la table Streets of Rage 4. Tout de suite, les amateurs de castagne dopés au “bourre-piffage” de punks saveur années 1990 interrompent ce qu’ils font et écoutent religieusement. Non, ce n’est pas une blague, SEGA a bien confié sa licence aux passionnés de Lizardcube, à qui l’on doit le remaster bien senti de Wonder Boy The Dragon’s Trap, pour faire revenir Alex et Blaze des limbes du pixel. Du côté de la programmation, nous retrouvons Guard Crush Games, studio qui a précédemment officié sur Street of Fury. C’est donc main dans la main que les deux groupes espèrent réanimer Streets of Rage, ce qui n’est pas anodin pour une série qui a été mainte fois jouée et rejouée en coopération.
Les 3 principales attentes
Toujours plus de coups
Faire revenir une telle saga après 25 années d’absence est forcément un défi. Les fans sont nombreux et particulièrement intransigeants. DotEmu annonce tout d’abord qu’il y aura de nouvelles mécaniques de jeu, sans plus de précisions pour le moment. Même si la jouabilité ne devrait pas être trop chamboulée, nous aimerions retrouver les bonnes bases laissées par le troisième volet, qui proposait plus de mouvements pour chaque personnage. La vidéo de gameplay laisse entrevoir des effets colorés différents entre les deux personnages. Peut-être pourrait-on y voir l’indice d’attaques complémentaires ou de mécaniques liées à ce code couleur ?
Une vraie personnalité graphique
Graphiquement, les premiers extraits vidéos présentés semblent mettre de côté le pixel art au profit d’un rendu plus proche de la bande dessinée, pas loin de ce que nous avions vu dans le remake de Wonder Boy. L’animateur Yukio Takatsu prêtera main-forte sur la manière dont les personnages prennent vie à l’écran. Nous attendons évidemment de cette collaboration des niveaux plein de vie, au moins aussi marquants que ceux des épisodes précédents. Nous souhaitons également un titre fluide, nerveux, disposant d’une réelle personnalité.
Multi-plaisir
Au moment où nous réalisons cette vidéo, seuls deux personnages sont dévoilés. Nous en voudrions évidemment d’autres. Suffisamment en tout cas pour que chaque joueur puisse y trouver son style préféré. Nous attendons aussi un mode quatre joueurs en local comme sur internet, et la possibilité de s’échanger des objets ramassés. Il serait effectivement dommage de se priver de fonctionnalités ayant fait leurs preuves pendant toutes les années où Streets of Rage était en dormance.
Nos rêves
La musique durcit les rixes
Ceux qui ont connu la fabuleuse époque où Streets of Rage menait la danse le savent bien : la musique est un élément important pour adoucir les moeurs et durcir les coups. Aucun compositeur n’a pour le moment était annoncé afin d’animer les rixes de ce quatrième opus. C’est pourquoi nous nous mettons à rêver d’un retour aux platines de Yûzô Koshiro, dont les hymnes retentissent encore dans le coeur des fans, pour de nouvelles compositions.
Plus de longévité, moins de linéarité
Même si nous aimons le côté Beat’em all à l’ancienne, nous rêverions voir une aventure plus longue et peut-être moins linéaire. Pourquoi ne pas s’imaginer différents embranchements au sein des tableaux visités ? Voire un mode de jeu dédié orienté scoring avec des éléments de type rogue-like/time attack ? Un mode versus serait également bienvenu pour couvrir tous les aspects du multijoueur.
Conclusion
Streets of Rage 4 devrait sortir en 2019 sur PC, PlayStation 4, Xbox One et Switch. Il est toujours risqué de faire revenir une licence disparue depuis si longtemps. Gageons que les développeurs trouvent les ressources pour à la fois reconquérir les fans et intéresser un public pas forcément sensible à l’aura de la série.