Nintendo, dont la grande majorité des jeux sont disponibles en émulation, décide de passer à l'action pour tout arrêter. Le Daily, c'est parti.
L’émulation dans les jeux vidéo, c'est un débat compliqué. D'un côté, ça permet de jouer facilement à des jeux rétro (dont certains ne sont jamais sortis en Europe), et de l'autre, ça frôle l'illégalité, quand on joue gratuitement à un titre sorti récemment. C’est ce qui s’est passé pour Nintendo avec le logiciel "Yuzu", qui a permis à des milliers de personnes de jouer à Tears of the Kingdom quelques jours avant sa sortie. La firme japonaise s’est attaquée à l’équipe derrière l’émulateur, car selon eux, 1 million de personnes ont pu découvrir le nouveau Zelda sans débourser le moindre centime. Un accord à l’amiable a été trouvé entre les deux parties, Yuzu étant condamné à verser 2,4 millions de dollars à Nintendo et à cesser toute activité. Les créateurs de l’émulateur se sont défendus en expliquant que le logiciel avait été utilisé à des fins de piratage, ce qui n'était pas le but. Le Daily, c’est fini.