Jeu salué par le public et par la presse pour sa version PC, Cyberpunk 2077 peut en plus accueillir de nombreux mods pour diversifier l'expérience de jeu. Retiré aujourd'hui, l'un d'eux permettait aux joueurs de passer une nuit avec Keanu Reeves, ce qui n'a pas plu à CD Projekt. Fkz explique ça dans le premier daily de la journée.
Si les versions consoles de Cyberpunk 2077 déçoivent par le manque d'optimisation sur PS4 ou Xbox One, la mouture PC permet de mieux apprécier le jeu. Si cette dernière n'est pas exempte de bugs, elle présente l'avantage de pouvoir recevoir des mods, des modifications faites par les utilisateurs pour changer l'expérience de jeu. Grâce à ce procédé, le jeu peut, par exemple, être joué en vue à la troisième personne, même s'il n'est pas fait pour ça. Bien que ce soit souvent la communauté à l'origine de la création de mods, CD Projekt a tout de même tenu a apporté sa pierre à l'édifice. Hier, le studio a publié sur son site une boîte à outils permettant de modder. Néanmoins, pour les utiliser, il faut respecter les règles mises en place par les développeurs. Un aspect pris au sérieux par la firme polonaise.
CD PROJEKT INTRANSIGEANT ?
Catmino, moddeur, avait publié sur Nexus Mods une modification permettant aux joueurs de coucher avec Keanu Reeves (Johnny SilverHand) : en appliquant l'apparence de l'acteur sur une prostituée, V pouvait alors passer une nuit avec lui. Néanmoins, ce mod a posé problème à CD Projekt. Ces derniers expliquent à PC Gamer que "les mods ne peuvent pas être nuisibles aux autres". Si le studio laisse carte blanche aux moddeurs pour les PNJ créés de toute pièce, il demande aux joueurs de respecter les PNJ dont les modèles viennent de personnes réelles et les incitent à "s'abstenir de les utiliser dans toute situation qui pourrait être jugée offensante". Aujourd'hui, le mod a été retiré du site et Catmino est actuellement en discussion avec le studio pour régler ce différend.
Cyberpunk 2077 est disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et Stadia depuis le 10 décembre 2020.
À lire aussi :