L'affaire judiciaire entre Niantic et Global++ touche à sa fin. Mardi, une solution a été trouvée par les deux parties pour régler leur litige. Suriplay revient sur toute l'histoire dans le deuxième daily de la journée.
Fondée en 2010, Niantic est une entreprise spécialisée dans le lien entre divertissement et cartographie. Elle connaît le succès lors de la sortie de Pokémon GO, pour lequel elle s'est associé à Nintendo et The Pokemon Company. Grâce à un système de réalité augmentée, le jeu transforme les joueurs en dresseurs : en marchant dans la ville armé de leur smartphone, ils peuvent croiser des Pokémons et les capturer. Le principe même de l'application, disponible sur iOS et Android, consiste donc à se balader et à interagir avec les personnes rencontrées.
Pokémon GO sans marcher
Le jeu se construit donc autour d'une mécanique obligeant les joueurs à marcher dans la vraie vie. Dès lors, SuriPlay explique qu'un groupe de hackers nommé Global++ a proposé une version alternative de l'application, identique à l'originale mais permettant aux joueurs de tricher : ils pouvaient faire croire au jeu qu'ils étaient en train de se déplacer.
Une initiative que Niantic a peu apprécié : le studio porte plainte en 2019 contre le groupe, notamment pour atteinte à la propriété intellectuelle. Une histoire qui s'est terminée mardi puisque Global++ a perdu le procès. À la suite d'un commun accord entre les deux parties, le groupe de hackers doit verser 5 millions de dollars de dommages et intérêts, et doivent supprimer les copies alternatives des jeux de Niantic.
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