Rocksteady serait à en croire les dernières rumeurs en charge de l’adaptation vidéoludique de la Suicide Squad déjà croisée dans Origins Blackgate. Les studios londoniens prendraient ainsi la tête d’une équipe de super-vilains de l’univers DC Comics. Ces hors-la-loi sont-ils en mesure de faire face à la non moins célèbre Justice League ?
Nos Attentes
Les Dieux sont parmi nous
Suicide Squad : Kill the Justice League… tel est le nom de domaine déposé par Warner Bros. Ce seul titre nous donne de nombreux indices concernant le contexte et/ou le scénario du prochain jeu des studios Rocksteady. La Suicide Squad connue également sous les noms Escadron Suicide et Task Force X affronterait une Justice League hors de contrôle et corrompue au cours d’un récit sombre et adulte questionnant la place des métahumains dans notre société. Face à la sainte Trinité de DC Comics - soit Batman, Wonder Woman et Superman - sans oublier les autres membres de la JLA, cette équipe de super-vilains à la solde du gouvernement se dresserait comme l'ultime rempart de l’humanité face à l’avènement d’une nouvelle ère… celle des Dieux. La Suicide Squad serait la plus pure incarnation du proverbe : combattre le mal par le mal.
Une traque super-héroïque
Peut-on réellement faire le poids face à un Dieu ? Aussi robustes et déjantés soient les membres de la Suicide Squad, très peu… si ce n’est aucun d'entre eux ne peut rivaliser plus de quelques secondes avec les principaux membres de la Justice League… à moins de faire de la ruse son principal allié. La Task Force X agirait sous couverture, toujours dans l’ombre et se retirerait avant que les alarmes se déclenchent… en théorie du moins. Suicide Squad : Kill the Justice League soulignerait ce déficit de puissance en mettant l’accent sur l’infiltration, la diversion et la résolution d’enquêtes tout en évitant autant que possible les affrontements directs. Toutefois, les studios londoniens se sont taillés une solide réputation avec leur système de combat “Free Flow” et nos anti-héros auraient bien besoin d’une mise à jour 2.0 pour répondre favorablement aux attaques de la JLA, histoire de faire mordre la poussière à un Superman en confiance.
Un chaos choral
La Suicide Squad se compose selon les prérogatives et besoins de sa directrice Amanda Waller de plusieurs super-vilains emblématiques de l’univers DC Comics. Un jeu vidéo centré sur cette équipe de kamikazes devrait permettre d’incarner une multitude de personnages haut en couleur - Deadshot, Joker, Poison Ivy, Killer Frost, El Diablo, Harley Quinn, Deathstroke… pour ne citer qu’eux. Les joueurs alterneraient entre les différents protagonistes afin de mettre à profit les aptitudes singulières de ces héros malgré eux au cours d’une campagne solo faite de quêtes principales déroulant le récit ainsi que de missions secondaires s’attardant sur les membres de la Task Force X, leur passé et leurs aspirations.
Une moralité à fleur de peau
A la différence des super-héros enchaînés à un code moral et à des principes indéboulonnables, les super-vilains de la Task Force X se moquent du concept même de moralité. La nécessité prime sur le politiquement correct. Ce qui doit être fait sera fait coûte que coûte. Pour parvenir à leurs fins, ces personnages en marge de la société sont capables du pire et surtout du pire. Dommages collatéraux en pagaille, destructions de biens, innocents tués, tortures et exactions en tout genre… un jeu Suicide Squad ne peut décemment contenir ces phénomènes qui à leur manière et non sans une dose de sadisme protègeraient l’humanité face à la Justice League. Attention cependant à ne pas se faire prendre sous peine d’être exécuté. La fin justifie les moyens, mais en toute discrétion.
Nos Rêves
Une vaste étendue urbaine
La saga Batman Arkham prend pour cadre Gotham et certains lieux iconiques situés en périphérie. Immense, gothique, crasseuse, cette cité nord-américaine est un cadre idéal pour faire évoluer le chevalier noir. Mais la Suicide Squad doit pouvoir frapper la majorité des métropoles de l’univers de DC Comics. Sans forcément reproduire à l’échelle 1:1 l’intégralité de la côte Est des Etats-Unis, la carte de Suicide Squad : Kill the Justice League pourrait intégrer plusieurs villes fictives comme Central City, Gotham et Metropolis - ou encore des villes bien réelles comme New York et San Francisco - et ainsi étendre l’impact du récit au niveau national. Et pourquoi pas l’ultime frontière… l’espace et la Tour de Guet de la Justice League ?
La force du nombre
Les précédentes productions des studios Rocksteady privilégient une approche Solo du jeu d’aventure. Le chevalier noir, bien qu’entouré des membres de la Bat-Family, intervient souvent seul et dans l’ombre. Une aventure 100% Solo souligne cette vision de la justice. La Suicide Squad au contraire agit majoritairement en groupe. Face à la Justice League, les forces combinées des membres de l’Escadron Suicide ne seraient pas de trop. L’approche coopérative prendrait alors tout son sens. Chaque joueur incarnerait un vilain ayant un objectif bien précis à remplir. La campagne principale se terminerait en Solo, mais certaines missions secondaires exigeraient de collaborer avec les pires crapules pour espérer en sortir vivant.
La Suicide Squad est une bête sauvage difficile à dompter. Le sentiment de liberté et l’absence apparente de moralité doivent prévaloir sur le reste sous peine d’édulcorer les facéties de ces anti-héros touchants par certains côtés.