Il a tenu bon malgré les tempêtes, surmonté ses doutes, réussi à se remettre en question pour éviter de voir son nom apparaître dans la longue liste des jeux annoncés puis annulés quelques temps plus tard. Projet débuté en 2004 par Koei, trituré, retourné dans tous les sens pour en déterminer le potentiel, remis à zéro en 2008 lors de la fusion du studio avec Tecmo, Nioh aura connu une reprise en main de la dernière chance en 2010 par la Team Ninja (Dead or Alive, Ninja Gaiden).
De confession de développeurs, il s’en est fallu de peu pour que Nioh ne devienne pas à son tour une arlésienne du jeu vidéo moderne. Sauvé des eaux, le projet aurait pu afficher de nombreux signes de faiblesse, stigmates de son développement plus que mouvementé. Mais force est de constater que les préceptes de la voie du Bushido lui ont accordé un second souffle à la fois épique et plein de maîtrise.