À peu de choses près, les adeptes de la franchise de jeux vidéo Dragon Age rongent leur frein depuis près de dix ans. Il faut dire que le successeur de Dragon Age : Inquisition s’est fait attendre mais, de ce que l’on en a vu, cela valait le coup de patienter si longtemps ! En guise de préambule, Electronic Arts et BioWare nous ont permis d’expérimenter leur nouvel éditeur de personnages, boosté par les possibilités et les performances du moteur Frostbite. Regorgeant d’options de customisation, on a pu, grâce à ça, créer l’avatar qu’on rêvait d’incarner. Si le rendu est d’excellente facture, c’est surtout la physique des cheveux qui nous a éblouis, à tel point qu’on a eu du mal à choisir parmi les 80 coiffures et quelques disponibles. Si ces premières minutes ont auguré une prise en main plus que réjouissante, on a également apprécié les quelques décors que l’on a pu parcourir. Outre les panoramas saisissants offerts par l’exploration de la cité de Minrathie, la forêt d’Arlathann ou les ruelles de Tréviso nous ont montré combien les équipes ont été minutieuses afin de nous offrir une aventure vraiment dépaysante durant ce Dragon Age : The Veilguard.

Toutefois, si cela peut vous rassurer, tous les efforts ne sont pas passés dans des artifices visuels. Menant la Garde du Voile, nous avons pu effectuer les présentations avec une poignée des héros qui la composent, à l’image de Neve, Bellara, Harding ou encore Lucanis. Ses rencontres étaient l’occasion parfaite pour remarquer que le studio BioWare n'a pas usurpé sa renommée en matière de jeux de rôle. On retrouve des discours ciselés, des choix cruciaux et tout un tas d’approches pour retranscrire la personnalité que l’on veut insuffler dans notre avatar. D’ailleurs, la personnalité de notre héros passe également par la manière dont il souhaite se battre. Comme pour Inquisition, on retrouve les trois classes emblématiques. Le changement notable, on le retrouve du côté de la pause tactique qui troque la vue du dessus et le contrôle des déplacements de nos compagnons pour une roue permettant d’accéder et de déclencher en un clin d’oeil les sorts et compétences de notre bande de trois héros (contre quatre, à l’époque de Dragon Age : Inquisition). Si le tout s’avère efficace et bien plus porté vers l’action, ce qui en freinera déjà certains, on a tout de même souligné de petits défauts dont on vous parle plus en détail dans notre vidéo preview en tête d’article. On vous invite donc à le visionner et à lire notre preview écrite pour tout savoir avant la sortie !