Nous vous proposons aujourd'hui, en complément de notre test et de notre extrait de gameplay, un vidéo-test de Death Stranding, dernière oeuvre en date d'Hideo Kojima qui s'essaye ici à un tout nouveau genre, appelé le Strand Game. Liant trekking en open world, multijoueur asynchrone, infiltration, combat et une histoire franchement de haute volée, Death Stranding brille par ses qualités et son casting.
Death Stranding sera disponible le 8 novembre sur PS4 et en 2020 sur PC
Wow, quel voyage, et vous en parler en moins de 3 minutes est un véritable défi que je vais tout de même tenter de relever. On parle bien évidemment de Death Stranding, dernière création en date du studio Kojima Productions. Après Metal Gear Solid, Hideo Kojima a-t-il le talent qu’il faut pour repartir de zéro faire des jeux tout aussi marquants ? La réponse est… et bien un énorme oui.
Death Stranding, c’est l’épopée de Sam Porter Bridges, un livreur qui parcourt l’amérique dévastée pour relier les survivants entre eux. Et comme sa profession le suggère, il va effectuer un tas de livraisons, mais vraiment plein, des dizaines et des dizaines, qui répondront parfois à diverses contraintes suivant le type de marchandise. Pourquoi je vous dit ça ? Tout simplement parce que c’est vous qui allez devoir effectuer ces livraisons, à pied ou en véhicule, de la Côte Est de l’amérique jusqu'à la côte Ouest. Sur la route, on livre, on établi des itinéraires pour planifier notre voyage en emportant toute sorte de chose, parce que croyez-moi, l’open world est TRÈS accidenté, j’vous dit pas forcément pourquoi. Et pour Une fois arrivé à bon port, on rencontre des PNJ et d’autres personnages bien plus centraux, qui nous mettent au parfum, nous apprennent des choses sur l’incroyable univers du titre, et nous donnent généralement d’autres quêtes.
Parce que oui, l’univers de Death Stranding est extrêmement compliqué… En gros, c’est le monde tel qu’on l’a toujours connu, sauf qu’une catastrophe appelée Death Stranding est apparue, faisant revenir les morts, affamés d’âmes vivantes, déversant des précipitations entraînant un vieillissement accéléré de toute vie, et faisant surgir du sol une huile étrange, tout en générant des explosions un peu partout. Bref, c’est pas la joie, les villes sont rasées, et seuls quelques survivants peuplent encore feu l’amérique sont planqués sous Terre, attendant qu’on leur livre des choses. Et si il n’y a pas grand monde dehors à par nous, c’est aussi parce qu’on dispose d’atouts non négligeables pour évoluer dans ce monde dangereux : Sam Porter Bridges, joué par Noman Reedus, a développé un genre de 6eme sens qui lui permet de ressentir la présence des créatures surnaturelles, et invisibles, qui sont attirés par les pluies surnaturelles. Mieux encore, il peut se connecter à un BB pour mieux voir les créatures. Bon, ce serait trop long de vous expliquer comment ça fonctionne mais il faudra en prendre soin de ce petit bébé, qui sera votre seul ami durant les longues expéditions, qui s’effectuent souvent dans le calme et dans le stress de rencontrer des créatures ou des adversaires. Les petites musiques, et les petits panoramas, qui accompagnent souvent le dernier tronçon avant de finaliser une quête, rendent le tout incroyablement étrange et plaisant à accomplir.
Une fois arrivé à bon terme, on reconnecte la zone au réseau, comme un technicien installant la fibre, et c’est là qu’intervient le côté en ligne de Death Stranding. Et oui. En plus d’explorer ces zones seul, et d’y mettre des échelles, des ponts, des générateurs pour recharger vos équipements, on synchronise ces ajouts avec tout ceux de la communauté. De ce fait, on avancera bien plus vite sur des zones “reconnectées” et on s’y sentira un peu moins seul. Sur le papier, ça peut paraître un peu étrange et gadget, mais la réalité manette en main fait qu’on se sent réellement impliqué dans la reconquête de l’amérique.
Proposant des quêtes annexes, des quêtes principales, et un paquet de collectibles visant à vous immerger dans un univers très fourni et passionnant, Death Stranding met également le paquet sur l’histoire, savamment racontée et régulièrement illustrée par des cutscenes mettant en scène l’excellent casting du titre. Il me reste évidemment des tas de choses à vous dire mais on va conserver le secret, concluons donc en disant, tout simplement, que Death Stranding est un chef d’oeuvre.