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Test Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

Just Cause 4 : 3 minutes pour libérer la version console

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles
34 400 vues
Profil de Julien Rateau aka « Silent_Jay » ,  Jeuxvideo.com
Julien Rateau aka « Silent_Jay » - Journaliste & Référent Culture Geek
Je suis le fruit d’une culture populaire qui a pris son essor dans les années 90 et qui s’est imposée au fil des décennies comme la culture dominante. Jeux vidéo, cinéma, mangas, animes, comics, BD, littérature, séries… je suis avide d’apprendre et d'explorer les imaginaires qui s’offrent à moi, peu importe le média.

En parallèle du développement du FPS post-apocalyptique RAGE 2, le studio Avalanche situé à Stockholm penche sur les nouvelles aventures de Rico Rodriguez. Deux ans après son périple sur l'île de Medici, le héros de la franchise Just Cause reprend du service dans un quatrième épisode toujours plus furieux sobrement intitulé Just Cause 4. La formule est-elle arrivée au sommet de son évolution ? Que vaut la version console ? Réponses explosives au cœur d'une tornade.

Viva la revolución

Rico Rodriguez et sa célèbre veste en cuir signent un retour virevoltant. Dans cette suite directe, notre héros et son armée du Chaos s'attaquent à l'organisation La Main Noire dans l'espoir de contrecarrer les plans d'Oscar Espinosa. Après une attaque servant de tutoriel et d'introduction aux armes météorologiques, l'histoire démarre pied au plancher sur une île de Solis en proie à la terreur.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

La franchise se démarque par la légèreté de son propos et son ton décomplexé rappelant les grandes heures des films d'action et leurs héros "reaganien" crachant plombs et punchlines sur des ennemis en surnombre. Et Just Cause 4 fait honneur à ses aînés au cours d'une aventure Over the Top allaitée à la testostérone et interprétée par une ribambelle de gueules cassées typiques du cinéma de genre. Certe anecdotique, ce récit ponctué de cinématiques éparses cimentent les pérégrinations de Rico et justifient l'épique d'un scénario rocambolesque qui parvient à étonner grâce à ses multiples rebondissements et ses scènes inattendues.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

L'île de Solis joue un rôle capital dans ce quatrième épisode de la saga. Ce paradis sud-américain se révolte et vit au rythme du conflit. La mission de Rico Rodriguez est limpide. Détruire l'arme de destruction massive de la Main Noire et éliminer Oscar Espinosa. Pour ce faire, notre héros se doit de libérer les régions une à une.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

Une ligne de front représente la progression de l'armée du Chaos et les points de tension. Mission après mission, l'étau se desserre ce qui offre de multiples opportunités pour mettre à mal l'organisation. Le joueur est ici libre de ses mouvements et parcourt la carte comme bon lui semble pour remplir ses objectifs… des missions trop peu variées (rechercher, détruire, protéger, escorter) à l’origine d’une répétitivité certaine après plusieurs heures de jeu. Seule l'avancée de l'armée du Chaos symbolisée par ce système de fronts freine la progression. Et cette progression rime avec destruction, celle des bâtiments et véhicules ennemis en échange d'unités de relève fort utiles pour libérer le pays. Just Cause 4 est une histoire s'écrivant par les actes. Il souffle sur Solis un vent libertaire qui n'est pas pour nous déplaire.

L'avis de Panthaa
Ce Just Cause 4 ne fait pas dans la dentelle : les personnages sont clichés et les dialogues assez prévisibles. Nous sommes clairement là sur un blockbuster d’action où les sensations de vol et la bagarre priment sur le scénario et la mise en scène. La quête initiatique de Rico se dessine lentement à l’horizon et c’est au joueur de s’en rapprocher lorsqu’il le souhaite, réalisant selon sa convenance les grappes de quêtes dédiées, ou vaquant à ses occupations sur l’immense carte, véritable terrain de jeu varié à la verticalité très prononcée. On sent bien qu’Avalanche a retenu les griefs qu’ont formulé les joueurs à l’égard de l’aventure à Medici et, sur ce quatrième opus, Solis s’avère plus proche de ce qu’offrait Panau dans Just Cause 2. On apprécie tout particulièrement la structure de la carte, gravitant autour du endgame, niché sur les hauteurs. L’équipe qui gravite autour de Rico a d’ailleurs le chic d’être assez variée et vous proposera diverses typologies de quêtes qui apportent un peu d’air frais entre deux missions de destruction. Dommage de jongler systématiquement entre 3 ou 4 types d’objectifs sur les missions de conquête de territoire, ce qui rend parfois le temps long et trahit une certaine redondance dans la progression. On navigue donc à vue, grappillant les aventures ça et là, sur ce gigantesque bac à sable physique aux quêtes variées sur le fond mais souvent répétitives sur la forme.

Une mission de recherche et de destruction (extrait PC)

Toujours plus loin, plus fort, plus vite…

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

La franchise des studios Avalanche porte bien son nom et cette quatrième itération repousse toujours plus loin les limites d’une formule prônant le plaisir de jeu avant la vraisemblance. Rico Rodriguez défie les lois universelles de la pesanteur avec une facilité déconcertante. Quelques minutes suffisent pour prendre en mains le moyen de transport préféré de ce héros hors normes… à savoir le grappin iconique de la saga accompagné des inséparables parachute et wingsuit qui complètent ce trio aérien toujours aussi efficace et accessible. Le plaisir de planer et de s'agripper n’importe où n’a rien perdu de sa superbe bien au contraire. Un sentiment grisant de liberté émane de Just Cause 4 et propulse les joueurs à plusieurs mètres du sol pour leur plus grand plaisir.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

La formule évolue avec son temps et ne se contente pas de recycler le gameplay du troisième opus. Premier élément à profiter d’une amélioration, le grappin qui accueille trois modificateurs (ballon, treuil et propulseur) et de nombreuses propriétés pour chacun d’entre eux à débloquer en réalisant des missions secondaires. Malheureusement, cette mise à jour se limite rapidement à des phases d’expérimentation aussi fun que marginales. Dans les faits, Rico exploite ces nouveautés avec parcimonie et principalement lors des affrontements ; plusieurs propulseurs bien placés détruisant un hélicoptère de combat en moins de temps qu’il n'en faut pour le dire. Notre héros a tendance alors à privilégier la poudre pour éliminer la Main Noire et se frayer un chemin sur l’île de Solis.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consolesJust Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles
Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

Les gunfights gagnent en intensité et en explosivité. Le level design est pensé pour provoquer des réactions en chaîne aussi démentes que dévastatrices et profiter des aptitudes du grappin. Rico Rodriguez, personnage à la gâchette facile, est un partisan de la pyrotechnie à outrance et du nettoyage par le vide. Et l’ajout d’un tir secondaire impacte grandement ces phases constituant le coeur de l’expérience. Le ressenti armes en main témoigne d’une volonté de débrider l’action afin de la rendre aussi attractive et dynamique que possible. Cependant, le manque chronique de munitions entrave souvent les velléités guerrières de Rico et de son armée du Chaos. Courir après une arme chargée n’est pas rare et casse le rythme des affrontements.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

Les véhicules deviennent indispensables dans ce Just Cause 4 et diffusent plusieurs radios qui agrémentent les balades. Facilement maniables dans la majorité des cas, ces derniers permettent au héros de mettre Solis à feu et à sang sur terre, mer et dans les airs. De plus, les voyages rapides assurent un transport sans danger aux quatre coins de la carte en un minimum de temps, de quoi optimiser le temps de jeu. Toutefois, l’ajout majeur de cet opus sur lequel repose la campagne de communication autour du titre réside dans les intempéries qui frappent l’île et plus particulièrement les armes météorologiques tactiques. Malheureusement, cette feature prometteuse ne prodigue que trop rarement l’effet escompté. Au-delà de l’aspect visuel qui laisse à désirer, les tornades et les tempêtes impressionnent uniquement lors des missions scénarisées. Le reste du temps, elles vaquent à leurs occupations, souvent à plusieurs lieues sans réel effet sur le gameplay.

L'avis de Panthaa
Ce quatrième épisode est sans conteste celui de la remise en question pour le formule Just Cause. Le grappin, élément iconique de la saga depuis ses débuts, subit pas mal de transformations. Toutefois, il est rare que l’on profite des modificateurs à 100% en dehors des phases d’expérimentation pures. Le plus souvent, on se contentera de poser des “liens à ballons et boosters” pour neutraliser les ennemis mais les armes parleront systématiquement bien plus que les liens lors des affrontements. Ces derniers gagnent en intensité avec un zoom et des tirs secondaires. Petit bémol dans ces réajustements : le studio donne moins de munitions aux joueurs et il ne sera donc pas rare d’être à sec et de déambuler sous les tirs à la recherche de nouvelles armes. Dommage car cela brise la fluidité de l’action. L’apport des altérations météo renforce également l’arsenal de Rico et on prendra plaisir à utiliser les armes customisées à cet effet, bien plus impressionnantes et funs que les modifications météo finalement moins révolutionnaires que promis. Les tornades qui errent sur la carte ne sont vraiment impressionnantes qu’en missions dédiées et leur intérêt est finalement assez limité. On appréciera cependant la variété des véhicules proposés et, même si leur conduite reste assez sommaire, leur utilité est revue à la hausse par rapport à Just Cause 3. Ils intègrent d’ailleurs plusieurs radios avec leurs lots de talk shows et de musiques, histoire d’accompagner vos aventures dans les biomes, à travers les batailles ou tout simplement durant vos balades en quête de missions.

A la poursuite d'une tornade (extrait PC)

Une tempête technique

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

La série ne s’est jamais imposée comme un modèle de perfection visuelle et de photoréalisme, et Just Cause 4 poursuit sur cette lancée. Pourtant, ce TPS exploite l’APEX (Avalanche Open World Engine) développé en interne pour bâtir une île de Solis immense mettant l’accent sur le dépaysement à travers plusieurs environnements à découvrir. Monts enneigés, vallées arides, plages sud-américaines et forêts tropicales composent une carte postale exotique qui pique la curiosité. Ces biomes sont également peuplés de différents animaux sans impact sur le gameplay. De plus, la météo dynamique et le cycle jour/nuit complètent ce tableau et y ajoutent de la vie pour un résultat honorable à défaut de couper le souffle.

Just Cause 4 : Une aventure libertaire, mais techniquement limitée sur consoles

Malgré toutes ces bonnes intentions et des environnements partiellement destructibles, Just Cause 4 pêche dans la réalisation et cela se ressent d’autant plus sur consoles de salon. L’ensoleillement trop prononcé brûle toutes les couleurs à l’écran. Les tonalités sont tout simplement saturées de lumières ce qui gâche certains visuels. Et la technique dans son ensemble souffle le chaud et le froid sur l’expérience. Si les temps de chargement réduits sont à saluer, l’apparition sous nos yeux d’éléments de décors et de textures haute définition, l'aliasing excessif, le scintillement constant, etc… confirment un manque notables de finitions. Sur PlayStation 4 comme sur Xbox One, le “clipping” est vraiment accentué. En planant au-dessus des environnements, la végétation fleurit à quelques mètres de Rico Rodriguez. Cependant, la fluidité est au-rendez-vous. Aucune chute de framerate n’a été constatée lors de notre périple sur l’île de Solis. La fluidité au détriment de l’esthétique. Dans le cadre de Just Cause 4, cette décision est on ne peut plus logique même si nous aurions aimé ne pas avoir à subir ce choix.

L'avis de Panthaa
Malgré un changement de moteur, en vue de dynamiser les lumières et de renforcer les destructions, Just Cause 4 revêt un écrin relativement daté et pas si éloigné que ça du rendu de Just Cause 3. Le début de l’aventure est d’ailleurs particulièrement peu reluisant, mais l’on est très vite “libéré” et invite à découvrir des biomes plus travaillés malgré des couleurs très saturées et des éclairages parfois abusifs. Les intérieurs sont particulièrement vides et les développeurs semblent avoir manqué de temps pour faire varier les structures et le level design des bases, sans cesse copié collé. On notera également quelques crashs sur la version d’essai pré-patch, mais le plus gênant reste ce scintillement omniprésent sur les cheveux et la végétation, renforcé par un aliasing très prononcé et pas mal de popping, même en graphismes Ultra.

Sur terre, sur mer et dans les airs (extrait PC)

Points forts

  • Un scénario décomplexé hommage aux films d'action 90's...
  • La liberté de progression dans l'aventure
  • La diversité des environnements visités
  • Les gunfights explosifs et intenses
  • Le sentiment de liberté dans les déplacements
  • Les modifications du grappin et la créativité qui s'en dégage
  • Le système de lignes de front

Points faibles

  • … mais anecdotique
  • Des visuels saturés par une luminosité trop vive
  • L'absence de vie dans les décors
  • Une aventure répétitive
  • Le manque de variétés des missions
  • Une technique en dents de scie (clipping, aliasing, crashs…)

Just Cause 4 est le digne héritier d’une saga débutée en 2006. Il émane de ce TPS en monde ouvert un sentiment de liberté enivrant propre à la série. Le titre d’Avalanche Studios conserve toutes les forces de la franchise, et certaines de ses faiblesses, mais améliore sa formule bac à sable. Les affrontements gagnent en intensité tandis que la carte tient un rôle central dans la progression. Cependant, les changements météorologiques n’impactent que trop peu une expérience au demeurant répétitive. Et si l’île de Solis est bel et bien une source de dépaysement, celle-ci souffre d’une technique ballottée par les intempéries qui ne rend pas justice à cette épopée décomplexée et libertaire incarnée par Rico Rodriguez.

Note de la rédaction

14
9.8

L'avis des lecteurs (96)

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