Quelques semaines après un lancement des plus réussis, Spider-Man nous revient pour une nouvelle - courte - aventure, qui entend gonfler au passage le contenu d’un titre en monde ouvert ne manquant déjà pas d’activités à proposer.
Les premières minutes du DLC
Mais plus que par ses activités, c’est par son scénario que ce premier contenu téléchargeable entend prolonger l’aventure de l’homme araignée. Celui-ci repart en effet sur de nouvelles bases scénaristiques et fait enfin face au personnage de Black Cat, qui teasait son retour via des missions annexes au cours de l’épisode principal.
Un scénario attendu
Dans un New York de nouveau pris en chasse par la mafia locale, Black Cat entend se tailler la part du gâteau et c’est donc tout naturellement que Spider-Man va venir se greffer à ce joyeux bazar pour éviter que les criminels ne puissent définitivement reprendre le contrôle de la grande pomme. Si le scénario manque foncièrement de surprises - en témoigne son retournement de situation très prévisible - il reste habité par quelques bons moments, notamment grâce à des traits d’humour qui font mouche et une qualité de dialogues au dessus de la moyenne. C’est finalement avec plaisir que l’on se laisse porter par l’ensemble, même si la fin abrupt nous laisse clairement sur notre faim en attendant de pouvoir découvrir la seconde partie du tryptique de DLC attendu.
De légères nouveautés
Pour le reste, ce premier contenu téléchargeable a le mérite d’éviter la routine en introduisant plusieurs nouvelles idées, parfois pour un usage unique : nous pensons notamment à ces ennemis qu’il faut empêcher de s’échapper du musée tout en continuant d’éviter les tirs nourris de leurs compères, ou a la possibilité d’utiliser les compétences d’un nouvel allié pour éliminer les ennemis discrètement le temps d’une mission sur les docks. De même, les défis de Screwball introduisent quelques nouvelles idées barrées, mais pas déplaisantes, comme la possibilité d’obtenir des bonus de points en éliminant un ennemi dans une zone ou il pourra être pris en photo à l’instant T. Le reste s’avère globalement classique, reprenant les interventions lorsqu’un crime est commis en pleine rue, et remplaçant les sacs à dos par des tableaux volés à retrouver, qui donnent accès à une petite scène bonus cette fois plus étonnante que le dénouement du scénario lui-même.
Côté gameplay, notons que malgré la présence de trois nouveaux costumes, aucun pouvoir spécifique n’a été ajouté en complément de ces derniers. Un nouvel ennemi fait toutefois son apparition, prenant ici la forme de brutes équipés d’une sorte de sulfateuse extrêmement destructrice. Pas de quoi révolutionner votre façon de jouer donc, puisqu’un peu plus de patience et d’agilité suffit à éviter les dégâts : ce DLC manque d’ailleurs d’un affrontement un peu plus coriace susceptible de marquer les esprits, compensant généralement l’ensemble par le nombre ou grâce aux défis de Screwball ici évoqués.
Points forts
- Les défis de Screwball, peu nombreux mais originaux
- Quelques bonnes idées pour varier les missions
- Une intrigue plaisante ...
Points faibles
- ... Mais au dénouement prévisible et abrupt
- Assez court, même pour viser le 100%
- Pas de vrai boss
Malgré quelques nouveautés corsant la difficulté ou augmentant la variété des défis proposés, “Le casse” nous laisse légèrement sur notre faim, que ce soit en terme de contenu annexe ou principal. Son histoire bénéficie toujours des qualités de mise en scène de l’opus original, introduisant une nouvelle intrigue autour de Black Cat plaisante, mais s’avère malheureusement très prévisible et se conclut sur une fin abrupt teasant clairement une suite. Gageons donc que l’ensemble s’avèrera plus consistant sur les prochains DLC.