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Test Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Drawn to Death : Alan sort la tronçonneuse

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier
3 103 vues
Profil de Julien Rateau aka « Silent_Jay » ,  Jeuxvideo.com
Julien Rateau aka « Silent_Jay » - Journaliste & Référent Culture Geek
Je suis le fruit d’une culture populaire qui a pris son essor dans les années 90 et qui s’est imposée au fil des décennies comme la culture dominante. Jeux vidéo, cinéma, mangas, animes, comics, BD, littérature, séries… je suis avide d’apprendre et d'explorer les imaginaires qui s’offrent à moi, peu importe le média.

Au doux nom de Twisted Metal et God of War, les nostalgiques se remémorent leur jeunesse et ces soirées vautrés dans un canapé bon marché le pad à la main, entourés de leurs gars sûrs. David Jaffe incarne cette vision du jeu vidéo et ces années décomplexées. Ce créatif, qui a donné naissance aux pépites citées précédemment, illumine 2017 de son imagination débordante avec l'exclusivité PlayStation 4 Drawn to Death, un TPS nerveux à la direction artistique atypique. Sortez de terre vos champs de bataille Clairefontaine, déterrez la trousse de guerre et affûtez vos crayons... “Dessiner à la mort” est sur le point de débuter.

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Bic Bic Bang Bang

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Lointain est le temps des histoires à dormir debout créées de toutes pièces avec 2 G.I Joe, 3 Playmobil et une moto Biker Mice encore en état. L’enfant que nous étions jadis n’est plus qu’un pâle souvenir sortant de sa léthargie pour les grandes occasions. De ces aventures imaginées au-dessus d’un coffre à jouet vomissant ses breloques ne reste que cette impression d’avoir perdu en chemin cette imagination débordante. Drawn to Death embrasse cette période bénie où seule la taille de votre feuille A4 bridait votre créativité. Aucun scénario à se mettre sous la dent ici-bas. Ce TPS se dote d’un didacticiel “burné” vociférant sur le joueur insultes et sarcasmes… voilà tout, et mise sur ce ton si particulier mi-injurieux mi-fleuri et re mi-injurieux derrière pour arracher un sourire (forcé) aux amateurs d’argot et d’échanges houleux.

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Et qui n'a jamais donné vie à ces délires d'écolier sur une feuille à grands carreaux avec pour seules armes un stylo 4 couleurs et cette irrépressible envie de s'évader ? Drawn to Death extirpe à grand renfort d'onomatopées l'enfant qui sommeille en chacun de nous et le replonge dans ses années d'études secondaires. Crayons de couleur, Bic multiples et stylo plume... les artistes du studio Supernatural Detective Agency ont régressé au stade de collégien, non sans réussite. Ce TPS se démarque par un visuel rarement aperçu sur la scène Jeu Vidéo et rafraîchit le genre de par sa plastique qui en surprendra plus d'un. L'action ne souffre d'aucun manque de lisibilité, malgré les limites imposées par cette direction artistique, et garantit sur écran-papier ce plaisir de défourailler en couleurs.

Ne pas mentionner la bande originale serait un blasphème. Les tympans du premier mélomane venu se dandinent à chaque riff déclenché. Metal, punk et rock sucré se passent le relais aussi bien dans les menus qu’une fois en jeu et embarquent le joueur dans une danse sanglante. Visuel et son, à défaut d’avoir l’odeur, bousculent nos sens et nous invitent à prendre part à ce voyage temporel direction notre enfance.

Bande-annonce de Drawn to Death

Bam Bam Pan Pan Piou Piou Tatatatata

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Drawn to Death est une expérience exclusivement multijoueur (à l’exception du mode Entraînement) nerveux à souhait où la moindre seconde d’inattention est synonyme de mort instantanée. Frénétique au point d’hésiter avant de cligner des paupières, ce TPS recycle les mécaniques multi du genre et emprunte celles manquantes aux Fast FPS des 90’s. Sur ces cartes savamment pensées et aux noms évocateurs (Mars City, Mont Rush-Merde…), les addicts de la gâchette s’écharpent dans la joie et l’allégresse au sein de divers modes parmi lesquels les classiques Match à mort, Match à mort en équipe, Bagarre et Donneur d’organe. Drawn to Death est un énième shooter innovant uniquement dans sa forme.

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

La force du jeu de Supernatural Detective Agency est à dénicher du côté des armes, des personnages et des capacités qui leur sont octroyés. Les amoureux transis de poudre noir et de crache-pruneaux en ont pour leur argent. Lance-roquette, zombie champion de Dodgeball, cercueil-catapulte de cadavre, console pixellisant l’adversaire... témoignent d’une créativité sans borne du studio lorsqu’il s’agit de répandre la mort et la désolation avec panache. Les attaques propres aux 6 héros disponibles assaisonnent les joutes par une touche d’imprévisibilité ; avec à titre d’exemple ce solo de guitare de Johnny Savage invoquant un démon.

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

Cette exclusivité Sony s’en remet également à ses 6 héros imaginés par un adolescent sous acide. Du punk ultra violent au mercenaire badass en passant par le cliché du vampire et le tueur en série arborant un masque de porc, Drawn to Death pioche dans le cerveau en ébullition des jeunes d’antan et donc dans la culture populaire des années 80/90’s. Le déséquilibre ressenti entre les différents protagonistes gâchent malheureusement la fête avec des capacités Over the Top qui ruinent à de nombreuses occasions l’expérience. Et lorsqu’une balle vient voler votre “kill” vous faisant perdre de précieux points, la frustration atteint son paroxysme au point d’hésiter à passer à autre chose.

Un match hardcore par équipe en 2v2

Le Nurf de la guerre

Drawn to Death : Un TPS "années collège" décérébré à vite oublier

La bourse ou la vie ? À cette question, Drawn to Death tend la main et murmure à l’oreille du joueur un brutal “S’il vous plaît”. Vendu pour la somme raisonnable de 19.99€, le jeu s’autorise tout de même la présence d’achats intégrés sous la forme de Mystérieuses Boxes débloquant nouvelles apparences et provocations. Purement cosmétiques et donc dispensables, ces options de personnalisation ne sont accessibles qu’après plusieurs heures à fumer du pleutre au cours de matchs classés ou non. Cependant, plusieurs de ces boxes sont offertes aux joueurs histoire de ronger leur frein. De plus, diverses missions sont à remplir selon le héros afin de faire progresser ce dernier et remplir des clés de sang nécessaires pour réveiller ledit Sphinx et obtenir des armes sous scellées… Vous l’aurez compris, Drawn to Death est le rejeton bâtard d’un projet AA payant et d’un Free to play.

Progression, customisation et achats intégrés

Points forts

  • Une ambiance décomplexée et irrévérencieuse
  • Une direction artistique "cahier d'élève" osée
  • Des gunfights frénétiques
  • Des héros et des armes totalement farfelus

Points faibles

  • Une expérience uniquement multijoueur
  • Des achats intégrés dans un jeu Premium (vendu 19.99€)
  • Un nombre limité de personnages (x6)
  • Un déséquilibre palpable entre les héros et leurs aptitudes

TPS générique qui aura attisé la curiosité de la presse et du public par sa direction artistique atypique et son ton irrévérencieux, Drawn to Death ne parvient qu’à de rares occasions à surprendre les initiés. Le titre de Supernatural Detective Agency se contente de réciter les gammes du parfait Fast Shooter multijoueur sans oublier de piller les poches des joueurs avec des achats intégrés, certes dispensables, mais surtout malvenus.

Note de la rédaction

12
8.6

L'avis des lecteurs (20)

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PS4 Sony Computer Entertainment Supernatural Detective Agency Bartlet Jones San Diego Studio Action Tir
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