Confirmation de l’orientation action de la franchise au détriment de la survie, Resident Evil 5 et ses hordes d’infectés envahirent les consoles de 7ème génération le 13 mars 2009 avant de se répandre sur PC puis Android dans les années qui suivirent. Et ce cinquième épisode résume à lui seul la stratégie de Capcom. Reboot, Remake, version HD et simple portage constituent un pan entier du catalogue de l’éditeur. Resident Evil 5 débarque donc 7 ans plus tard sur PlayStation 4 et Xbox One en version dématérialisée avant de s’offrir un baroud d’honneur en boîte. Une manière comme une autre de (re)découvrir la saga et de raviver nos souvenirs quelques semaines avant la sortie de Resident Evil 7.
Une version “2016” lissée
Depuis son arrivée en 2009 sur le marché du jeu vidéo, Resident Evil 5 n’a que peu changé malgré la multitude de portages et versions lancés au gré des années. Gold Edition, version Android… les aventures de Chris Redfield et Sheva Alomar ressortent de nouveau d’outre-tombe et débarquent sur les consoles de 8ème génération (PS4 et Xbox One). Conservant les forces et les faiblesses du jeu d’origine, ce RE5 conserve son scénario hommage aux films de série Z et son gameplay rigide à souhait et vieillissant à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes. La seule différence avec les versions PlayStation 3, Xbox 360 et PC est à dénicher du côté des graphismes.
Sans parler de refonte totale, voire de Remaster, Resident Evil 5 profite d’un léger lifting en 1080p à 60 images par seconde. Ce Survival-Horror orienté action gagne donc en fluidité tout en affichant des décors aux textures plus fines et à l’éclairage moins tape-à-l’oeil. Le soleil d’Afrique cesse de calciner les environnements et se veut un chouia moins abrupt. Une plus-value notable, mais qui ne poussera à aucun moment le survivant ayant déjà arpenté RE5 à l’achat.
Resident Evil 5 : Petite balade au soleil sur PS4 et Xbox One.
L’expérience Resident Evil 5 dans son intégralité
Au-delà d’une refonte graphique anecdotique, cette version “2016” offre pour la somme de 19.99€ l’expérience Resident Evil 5 dans son intégralité et bien plus encore. Les campagnes “Perdu dans les cauchemars” et “Une fuite désespérée” complètent l’aventure principale sans débourser le moindre centime supplémentaire. Les modes “Affrontement” et “No Mercy” sont également inclus dans cette nouvelle version. Et Capcom ne s’arrête pas en si bon chemin avec l’ajout du mode “The Mercenaries United” (mode aperçu dans Resident Evil 6) et de 4 costumes additionnels. Si l’aventure reste identique en tout point, la présence de ce contenu pléthorique pourrait convaincre les plus sceptiques de tester Resident Evil 5, et ce 7 ans après sa sortie. Malgré tout, la rigidité du titre et sa vision “old school” de l’action en rebuteront plus d’un. Quant bien même, RE5 reste une étape nécessaire dans une saga lancée en 1996.
Points forts
- Resident Evil 5 dans son intégralité (aventure principale et DLC)
- Les modes multijoueurs
- Une aventure fluide en 1080p à 60fps
- Une refonte graphique légère
- Un prix modeste (19.99€)
Points faibles
- Un gameplay rigide et vieillissant
Si Resident Evil 5 version “2016” ne réinvente à aucun moment la roue et se contente de porter son expérience sur PS4 et Xbox One, apportant avec lui ses forces et ses faiblesses, le portage proposé par Capcom reste d’excellente facture. La refonte graphique, bien qu’anecdotique, assure une aventure plaisante et fluide à tout moment sans pour autant dénaturer les environnements traversés 7 ans auparavant. Et le contenu inclus dans cette version aura de quoi convaincre les réfractaires avec la présence des 2 DLC, des modes de jeu multijoueurs et divers extra pour la modique somme de 19.99€. Si vous n’avez jamais vécu l’aventure Resident Evil 5, cette nouvelle sortie pourrait vous séduire.