À son lancement en 1993, Doom est immédiatement devenu un classique en inventant quasiment une formule à lui tout seul, celle du First Person Shooter. Si aujourd’hui ce genre est prépondérant dans l’industrie vidéoludique, force est de constater qu’il n’a plus grand-chose à voir avec ce que nous proposait id Software à l'époque. Pourtant, après un troisième épisode portant plus vers le style survival-horror, le studio texan a créé la surprise en annonçant DOOM, un reboot allant piocher dans les origines de la série. Il est donc maintenant l’heure de savoir si les développeurs ont réussi le pari de faire du vieux avec du neuf, s’il est toujours possible de séduire le public avec des mécaniques vieilles de plus de vingt ans.
Une version PC au dessus de la mélée
Lorsque nous avons posé les mains sur Doom pour la première fois, c'était par l'intermédiaire des versions consoles. Si la campagne nous a amusé, il était clair qu'un petit manque de dynamisme se faisait vite ressentir, à tel point que nous trouvions le jeu lourd. Peu après, nous avons pu nous essayer à la version PC du titre qui nous a tout de suite rassurés. Clavier et souris en main, les sensations sont bien meilleures et notre réactivité y gagne grandement. De ce fait, la progression de l'aventure se fait de manière bien plus fluide et rythmée.
L'id Tech 6 était beau sur consoles, il devient magnifique sur PC. Avec ses très nombreuses options graphiques, il est possible d'obtenir un rendu particulièrement séduisant et surtout, très stable. Aucun bug à déplorer du côté de cette version et même des configurations moyennes permettent de faire tourner le tout de manière fluide.
C'est donc surtout pour la première de ces deux raisons que nous avons décidé d'accorder un point de plus à cette version PC. À la souris et au clavier, l'aventure gagne énormément en dynamisme et c'est certainement de cette manière que l'on apprécie le plus ce Doom. Notez cependant bien que ce dernier est parfaitement jouable à la manette, bien que, malheureusement, moins pêchu.
De la suite dans l’id Tech
Comme chacune des productions maisons, Doom a la chance de jouir du très solide id Tech. En développement depuis plus de deux décennies, ce moteur graphique a été une nouvelle fois boostée aux stéroïdes par les experts de la société historique de John Carmack. C’est la première fois que la compagnie californienne dégaine sa sixième version qui propose des effets toujours aussi convaincants et une stabilité à toute épreuve. Notre aventure se fait donc dans des environnements bénéficiant d’effets de lumière chatoyants, ainsi que d’un rendu "hyperréaliste" des plus réussis.
Certains auraient pu le craindre et pourtant, les versions consoles de Doom n’ont pas rougir face à leur équivalent PC puisque le très attendu duo 1080p et 60 fps est bien au rendez-vous. Seules quelques rares chutes de framerate sont à constater lorsque des décors un peu trop ouverts se présentent aux yeux de notre héros. Autre petit bémol que nous pardonnerons aisément étant donné la grande réussite technique que représente le titre, certaines textures sont malheureusement quelque peu baveuses ou floues. Reste qu’il s’agit d’un très joli shooter, dont la puissance du moteur graphique permet très clairement aux développeurs de créer l’ambiance désertique que Mars mérite.
Venons-en maintenant au petit embêtement technique qui touche aussi bien la PlayStation 4, que la Xbox One. Doom, se veut être un jeu à la difficulté old-school, ce qui sous-entend que vous essuierez un nombre de morts assez élevé (surtout si vous jouez en difficulté maximale). Imaginez-vous donc en train de donner tout ce que vous avez sur un boss particulièrement coriace qui vous inflige pour la douzième fois le coup de trop. Préparez-vous à patienter un peu, car certains temps de chargements sont longs. En exagérant un peu, nous pourrions même aller jusqu’à dire que la peur de l’attente risque de vous motiver autant que l’envie de gagner. Cette beauté a donc un prix, même s’il faut avouer que celui-ci reste raisonnable.
Un joli hommage…
Ca y est, vous êtes prêt à revivre l’inoubliable expérience de Doom premier du nom, les pouces échauffés. Car c’était bien ça l’idée d’id Software et Bethesda, offrir aux joueurs un reboot de ce titre culte qui soufflera cette année sa 23ème bougie. Oui, ça fait longtemps. Le studio nous l’a assez rabâché, Doom est "le pionnier des jeux de tir à la première personne et du mode match à mort multijoueur". Mais en près d’un quart de siècle, de l’eau a coulé sous les ponts et le genre a grandement évolué. Vouloir ressortir la bonne vieille recette du shooter bourrin et décomplexé est un risque. Si cela pourrait séduire les nostalgiques, il faut aussi faire en sorte de moderniser assez la formule pour ne pas tomber dans la pâle reproduction.
Nous nous lançons donc sur le mode campagne du jeu pour découvrir une intro expédiée vitesse grand V. Notre bon vieux Doomguy se réveille sur une table d’opération maculée de sang et tandis qu’une poignée de Possédés s’approche, vous vous saisissez de votre pistolet GME et tirez quelques coups dans les caboches de vos assaillants. Le sentiment de puissance est bon, avec le démembrement et des têtes qui décollent en cas de coup bien placé. En termes de violence, les développeurs ont clairement choisi d’y aller à fond avec des effusions de sangs et des découpages de corps en n’en plus finir. Découper un Revenant en deux à l’aide d’une tronçonneuse est plutôt impressionnant et c’est bon point pour Doom : le côté gore est plus présent que jamais, c’est un hommage sanglant.
L’apparition de ces exécutions se fera par ailleurs très souvent grâce aux Glory Kills, nouvelles mécaniques très importantes au concept similaire à celui des Fatalities de Mortal Kombat. Lorsqu’un ennemi est proche de la mort, son corps de met alors à clignoter et il vous suffira d’une simple pression sur le joystick droit pour l’achever. En fonction du placement de votre viseur, l’une des nombreuses animations gores se déclenchera alors. Une idée au rendu plutôt sympathique, bien que peu originale. Nous pouvons également déplorer la surutilisation de cette mécanique dont l’exécution vous sera proposée sur quasiment chacun des ennemis que vous rencontrerez. Au bout de quelques heures de jeu, c’est avec une certaine flemme que vous vous contenterez de terminer les monstres d’un simple coup de fusil à pompe.
Doom - Les Glory Kills en action
En dehors de sa violence, la franchise s’est également fait connaître pour son esthétique mélangeant technologie et horreurs organiques – une composante que ce reboot se contente de reprendre à la lettre. Vous aurez ainsi le droit aux trois environnements classiques de la série, le complexe de l’UAC, la surface de Mars et l’Enfer. Bien que l’évolution graphique rende les ressemblances moins flagrantes, il faut avouer que l’on se croirait à la maison les dédales des bâtiments de l’Union Aerospace Corporation. Attention, cela veut dire que la direction artistique est bonne, ce qui est un peu moins le cas de l’architecture des cartes. C’était pourtant l’un des grands points forts du titre original, mais il faut avouer qu’une bonne partie du Level Design est labyrinthique, parfois même chaotique. Il en résulte une progression occasionnellement ralentie par des enchevêtrements de couloirs difficiles à comprendre. Notez toutefois qu’une carte est présente dans les menus du jeu, mais la complexité des certains niveaux rend son utilisation incommode.
Finissons enfin avec le point essentiel d’un Doom, son gameplay. Comme nous l’avons brièvement évoqué un peu plus tôt, certaines armes offrent une sensation de puissance très satisfaisante… là où d’autres sont malheureusement assez molles, à commencer par le lance-roquette dont l’impact des roquettes a du mal à convaincre. La vitesse de déplacement habituelle de la série en prend également un coup, passant du Fast-FPS au "FPS un peu plus rapide que la moyenne". Même si nous n’en sommes pas à l’effervescence de l’opus fondateur, l'action est frénétique et on retrouve nos sensations d'antan. Nous finirons tout de même sur deux petits bémols qui l'écartent de son ainé. Premièrement, dans ce reboot, notre cher Doomguy ne patine pas, mais se contente de courir et c’est là une différence importante qui l’écarte un peu plus du rang des Fast-FPS. Deuxièmement, les joysticks d’une manette ne permettent pas une réactivité aussi bonne que celle d’une souris. Pour ces deux raisons, l’action est moins dynamique que ce l’on aurait pu espérer, même si les affrontements restent très nerveux.
Les amateurs de la série et de titres à la Serious Sam trouveront donc dans ce titre de quoi se défouler, un plaisir qui se fait rare dans le petit monde des FPS. En l’état, il s’agit donc d’un bon hommage, mais malheureusement pour les développeurs, un bon hommage ne fait pas nécessairement un bon jeu…
… mais un FPS juste correct
Même s’il porte un nom mythique, Doom n’en reste pas moins un FPS et il convient donc de le noter en tant que tel. Près d’un quart de siècle plus tard, la recette mise en place par Carmack et Romero fait-elle encore mouche ?
Comme nous pouvions l’attendre de la franchise, ce nouveau volet propose un scénario qui tiendrait sur un timbre-poste. Plus anecdotique qu’autre chose, ce dernier repose sur deux personnages pas charismatique pour un sou et un pitch simple comme bonjour : « Dans une colonie installée sur Mars, une humaine corrompue tente d’ouvrir une porte vers l’Enfer. Vous devez l’en empêcher. ». C’est tout. Publier un jeu vidéo dénué de véritable histoire est inconcevable de nos jours et c’est sûrement pour cette raison qu’id Software s’est forcé à proposer un ersatz de scénario qui tombe très rapidement à plat. Celui-ci se paye même le luxe de devenir redondant et lourd en fin d’aventure, tandis que le protagoniste semble prendre la chose à la rigolade en coupant lui-même court à une cinématique dans l’introduction du jeu. Il éclate littéralement un écran d’un coup de poing, comme pour dire « je suis trop badass ». C’est d’ailleurs l’un des leitmotivs du jeu, que ce soit lors des Glory Kills ou lors de certaines interactions, notre Doomguy se permet quelques actions qui sonnent parfois un peu kitsch.
Nous l’avons vu plus tôt, notre périple nous amènera à visiter trois environnements. Alors certes, ceux-ci sont très adaptés à la série, mais il faut avouer qu’un sentiment de répétition se fait vite ressentir. Les néophytes de la série risquent par ailleurs de trouver la plupart des ambiances peu originales, voire lambda. Proposer de nouveaux décors détonnant en justifiant leur intégration par le biais du scénario n’aurait certainement pas fait de mal à Doom. Reste que le soin accordé au choix des textures et leur cohérence relève le niveau et permet de faire passer un peu mieux à la pilule.
Abordons maintenant la question du gameplay. À nouveau, id Software a préféré joué la carte du classicisme avec des hordes d’ennemis qu’il faut repousser au fur et à mesure de notre avancé. Les combats vous forcent donc à tirer tout en esquivant les attaques à distances, des mécaniques certes répétitive, mais plutôt fun une fois en jeu. Mais là où Doom premier du nom offrait une action quasi-constante, ce reboot se permet de modifier un peu la formule en lui injectant quelques moments plus calmes. Un nouveau schéma en deux temps se met donc en place : avancer quelques minutes de manière sereine en dégommant deux ou trois créatures inoffensives au passage, puis entrer dans une zone envahie de démons. Une fois ces derniers tués, certaines portes s’ouvrent pour vous permettre de passer à la suite. Vous l’aurez compris, ce titre joue plus la carte de la nostalgie que celle de l’innovation. Notons au passage que la difficulté est bien dosée, la quantité et la puissance des ennemis est correcte, tandis que les boss représenteront un défi relevé, mais accessible.
Au rayon des nouveautés, l’une des plus appréciables reste la customisation des armes qui permet de renouveler le potentiel des joujoux iconiques de la série. En dehors de quelques exceptions telles que le BFG 9000, les armes possèdent chacune deux modes de tir supplémentaires qui sont pour la plupart très réussis. Il en est de même pour les améliorations de l’armure qui peuvent se révéler très utile, comme celle permettant d’afficher les secrets sur la carte.
Alors que ces deux derniers points nous prouvent qu’il est possible de faire évoluer la recette de manière intelligente, force est de constater que ce Doom nouvelle senteur se repose un peu trop sur des mécaniques éculées. Bien qu’il soit l’inventeur d’une bonne partie d’entre-elles, d’autres titres sont parvenus à les porter bien plus loin. L’amusement est certain durant les combats, mais la répétitivité prend le pas bien avant d’arriver à bout de la douzaine d’heures de jeu que compte cette aventure solo. Là où un scénario prenant pousserait le joueur à continuer sur de nombreux autres titres, le train-train du "tir et cours" risque de démotiver une partie des joueurs.
Doom - Les démons vont souffrir
Un multijoueur qui manque de dynamisme
Bien que ce soit clairement moins le cas en France, du côté du pays de l’Oncle Sam, Doom est considéré comme un titre éminemment multijoueur. Dans ces conditions, de très nombreux joueurs espéraient un véritable retour aux sources du Fast-FPS avec du Rocket Jump et autres folies propres au genre. Nous sommes finalement loin du compte. Là où l’ambiance du solo pourra sembler familière à bon nombre de fans, celle du mode multi risque de paraître étrangère.
Si les personnages se déplacent encore une fois plus vite que dans la plupart des autres jeux multi, le gameplay se rapproche plus de celui d’un Halo que d’un Quake 3 Arena. En effet, le tout est loin de l’action frénétique dont se souviennent certainement avec émoi les amateurs du genre à l’orée des années 2000. Que ce soit en Deathmatch (match à mort) ou dans chacun des huit autres modes de jeu proposés, l’action semble un peu lente - la faute à la des déplacements un peu lourds. « Mais c’est pourtant la même que durant la campagne ! ». Oui, mais là où certains démons très rapides tels que les diablotins viennent dynamiser le gameplay en solo, les parties contre d’autres joueurs sont beaucoup moins haletantes, parfois même ennuyeuses. Il nous est ainsi arrivé de ne croiser aucun adversaire pendant plusieurs minutes, alors que nous sommes bien douze sur la map.
L’autre gros point faible de ce multi est le manque d’impact flagrant des armes. Pour donner une sensation de puissance, les développeurs doivent se concentrer sur deux points, l’animation du tir et la façon dont la cible l’encaisse. En solo, une chevrotine fera décoller votre ennemi du sol, l’éparpillant façon puzzle aux quatre coins de l’Enfer. En multi, votre adversaire aura beau se prendre une roquette en pleine tête, son corps ne bougera pas d’un millimètre – un détail qui a son importance lorsqu’il s’agit de donner de l’impact aux tirs. Pour cette raison, les affrontements perdent en puissance et les parties deviennent vite assez molles.
Sur le plan de l’équilibrage, il semblerait également qu’une poignée d’ajustements soit encore nécessaire. Il arrive trop souvent que des parties se soldent par une "Victoire écrasante", notamment en raison de la toute-puissance des invocations démoniaques. À certains moments précis, une rune fait son apparition sur la carte, attirant tel un aimant tous les joueurs présents sur la carte. Le premier à pouvoir mettre la main dessus se voit offrir le grand privilège d’une transformation en démon surpuissant (Revenant, Baron…). Le chanceux n’aura donc plus qu’à effectuer quelques clics gauche pour décimer la moitié de l’effectif adversaire, tandis que les ses proies se contenteront de se cacher en attendant la fin de l’invocation. À la manière d’Evolve avant lui, Doom propose ici une mécanique asymétrique qui peine à montrer son intérêt puisqu’elle se contente surtout de casser le rythme déjà assez lent des parties.
Au fil des parties, vous gagnerez de l’expérience qui vous fera monter en niveau en débloquant au passage des éléments de personnalisation. Peintures, pièces d’armure, motifs, danses de victoire et autres détails vous permettront de vous différencier des autres joueurs pour le meilleur, et surtout pour le pire. En effet, même si nous pouvons saluer la présence de ce système sympathique, force est de constater que la plupart des éléments cosmétiques transformeront vite votre Doomguy en sous-Master Chief au mieux et en véritable sapin de Noël au pire.
Le mode multijoueur représente donc certainement la plus grande déception de ce Doom, la faute à une trop grande mollesse et un manque d’intérêt de certaines fonctionnalités. Notez toutefois que les développeurs se sont efforcés de varier les plaisirs en proposant huit modes de jeu assez différents, même si vous risquez de passer le plus clair de votre temps en Deathmatch.
Le SnapMap ou le modding ouvert à tous
En lançant Doom en 1993, id Software devenait très vite l’ambassadeur du modding grâce à des outils relativement accessibles. Il était donc important pour le studio texan de respecter cet aspect important de la licence, ce qui a été fait d’une façon très intéressante. Oubliez les suites de logiciels complexes, Doom vous propose une application simple à prendre en main et diablement efficace : le Snapmap.
Sous ses apparences de simple éditeur de niveaux, ce logiciel offre des possibilités de création extrêmement poussées. À l’aide de scripts, de variables et autres composantes de programmation ici grandement simplifiées, il vous est possible de créer le niveau de vos rêves à condition que celui-ci repose sur les éléments de base du jeu. N’espérez donc pas créer vos propres modèles, mais il vous sera tout de même possible de transformer le gameplay du jeu en profondeur grâce à des variables modifiables à la volée. Et devinez quoi, il est même possible de changer la vitesse de déplacement de notre cher Doomguy ! Beaucoup d’options permettent ainsi de gommer les défauts évoqués précédemment dans ce test et ce, de la plus simple des manières. Ce mode Snapmap est donc une grande réussite, qui risque d’intéresser bien plus la communauté que le mode multijoueur.
Notre chronique J'aime, j'aime pas sur Doom
Points forts
- Des sensations qui rendent un bel hommage au jeu original...
- Le bestiaire et l'arsenal sont toujours là
- Techniquement réussi et solide
- Le mode Snapmap, accessible et puissant
- Huit modes de jeu en multijoueur
- Le système d'amélioration d'armes
Points faibles
- ... même si le tout a été clairement ralenti
- Un scénario anecdotique
- Un mode solo répétitif au bout de 5-6 heures
- Un Level Design parfois un peu trop labyrinthique
- Les temps de chargements assez longs sur consoles
Ce reboot de Doom est en fait un coup de Poker à moitié réussi. Tout d’abord, nous avons un mode solo défoulant à souhait, reposant sur une recette allégée du Fast-FPS. Malgré la faiblesse d’un scénario qui se prend vite les pieds dans le tapis, cette aventure a le don de proposer autre chose. Quelque chose de moins millimétré, quelque chose de plus décomplexé qui apporte un vent de fraicheur old-school dans le paysage des shooters à la première personne. Mais passée la surprise du gameplay endiablé, nous nous retrouvons finalement avec un titre reposant sur trois environnements, une dizaine d’armes et une douzaine d’ennemis. Le constat final est donc simple : il s’agit d’un bel hommage, mais d’un FPS juste correct bien aidé par une réalisation au poil. Sur le multijoueur, le constat est plus amer avec des affrontements mous et très en deçà de ce que l’on aurait pu espérer d’une telle franchise. Nous avons donc un résultat en demi-teinte, Doom est très inégal, parfois très bon, parfois décevant.