(Assault + Grobda) ÷ 2, voici par quelle formule l'un des développeurs de Granada résume à l'époque l'héritage de son jeu ! Inspiré par ces titres issus du monde de l'arcade, Granada s'inscrit en effet dans le vénérable sous-genre du tank shooter, et le Granada est en fait le nom du char de combat futuriste ici au centre de l'action. C'est donc à bord de cet engin et à l'aide de son gros canon que l'on vous demande une fois de plus de sauv... euh, de tout détruire, oui, voilà.
Avant de se séparer et de prendre des chemins désormais bien connus (Namco Tales Studio avec la série Tales of, Tri-Ace avec les séries Star Ocean et Valkyrie Profile), le studio Wolf Team a d'abord fait ses armes pendant près d'une décennie sur d'obscurs ordinateurs japonais. Une partie de ses expérimentations s'est vue portée sur diverses consoles plus accessibles au public occidental, notamment la Mega Drive et le Mega-CD. D'abord conçu pour le Sharp X68000, Granada fut ainsi le deuxième titre (après Final Zone, avec qui il partage des similitudes) à sortir sur la 16-bit de Sega.
Contrairement à la plupart des jeux de la firme, Granada ne fait partie d'aucune série. L'équipe en charge de ce shoot 'em up multidirectionnel n'a pas non plus connu une grande fortune en dehors de cette première période du studio (à l'exception d'un certain Motoi Sakuraba, compositeur de son état). Toutefois, il est intéressant de noter que Granada a été dirigé par Toshio Toyota, que l'on retrouvera au game design pour Ranger X et Soleil, deux exclusivités Mega Drive particulièrement ambitieuses.
Alors que Wolf Team a plutôt tendance à se concentrer sur l'histoire, le parti pris affiché par Granada est clair : miser avant tout sur le gameplay, quitte à délaisser la narration. Le producteur Masahiro Akishino le faisait à vrai dire déjà remarquer à l'époque, et difficile de le lui reprocher quand on a affaire à un shoot 'em up. La notice reprend quelques illustrations issues de la version Sharp X68000 et tente tant bien que mal de nous expliquer qu'en septembre de l'année 2016 (?!), au Japon, un mercenaire du nom de Leon Todo a été engagé par la mystérieuse organisation PEID (Private Enterprises' Intelligence Department). Leon part pour Tabora en Afrique, où il trouve le Granada (??? PROFIT), mais l'agent du PEID lui ayant confié cette mission a été tuée... À partir de ce moment, il semble que Leon s'estime trompé et part se venger en commençant par semer la destruction dans l'un comme dans l'autre des deux camps en guerre qui occupent la région. Ainsi, une fois la cartouche insérée dans la console, un petit texte vient simplement évoquer Granada comme une arme légendaire d'origine inconnue, apparue sur le continent africain et désormais affublée de toutes sortes de surnoms forçant le respect... Pfiou !
Bon, on l'aura compris, l'essentiel serait bel et bien ici le gameplay. Aux commandes du Granada, le bouton A permet d'utiliser l'arme principale (tir continu, mais faible) tandis que le bouton C libère le puissant blaster (capable de détruire plusieurs ennemis d'un coup !). Le bouton B, enfin, bloque le canon dans une direction pour se concentrer sur l'esquive (strafe). Le tout est comme souvent configurable dans les options, et même si la maniabilité proposée par défaut est tout à fait satisfaisante, on apprécie de pouvoir combiner actions et touches selon les préférences de chacun. Une fois en jeu, le Granada se manœuvre aisément à travers les chemins parfois serrés des différents niveaux. La rotation rapide du tank et la fixation du canon font beaucoup pour la précision du gameplay, d'autant que tirs et cibles sont souvent larges et bien visibles. On en vient vite à diriger notre engin de guerre à l'instinct, et même à explorer les quelques subtilités tactiques que renferme le titre (notamment grâce à l'effet de recul causé par le blaster !).
Cette maîtrise du Granada est essentielle pour remplir sans encombre les 9 missions du soft. Il s'agit à chaque fois du même principe : en bas à droite, une carte affiche des points rouges qui sont autant de cibles à éliminer avant d'accéder au boss (le seul point rouge clignotant), qui doit à son tour être détruit avant la fin du temps imparti. À partir de là, le studio Wolf Team a réalisé un boulot convaincant pour décliner ce principe et varier l'expérience de jeu. Les cibles elles-mêmes changent ainsi selon les niveaux. Plus ou moins agressives, certaines peuvent même se déplacer à l'intérieur d'un périmètre restreint, et il faut parfois étudier la meilleure route à suivre pour accomplir l'objectif avant la fin du chrono (sous peine de perdre une vie). Les ennemis en eux-mêmes sont ceux attendus pour le genre (véhicules et tourelles armés d'un tir simple, de missiles autoguidés, de lasers immenses...) mais ils se renouvellent souvent par petites touches, et certains se révèlent même assez étonnants dans le dernier tiers du jeu.
Pour les affronter, chaque niveau recèle un ou plusieurs modules renforçant temporairement l'arsenal du Granada. Leur aspect visuel ne paie pas de mine mais ils permettent d'aborder les choses sous un nouvel angle, comme c'est littéralement le cas du Reflector, une sorte de cube un peu foufou qui va tantôt intercepter les projectiles adverses, tantôt rediriger les attaques de notre char. L'intégration de ces modules souligne un level design travaillé, avec par exemple des changements de terrains ayant un impact significatif sur le déroulement de certaines missions. Le manuel d'instructions conseille simplement au joueur d'éviter tout environnement défavorable (ralentissements, dégâts, chute mortelle...), mais c'est en vérité avec plaisir que l'on observe comment tourner la situation à notre avantage.
On comprend que tous ces paramètres rentrent en ligne de compte quand la difficulté du titre se fait sentir, ce qui survient bien assez tôt. En mode Normal, le bouclier du Granada peut encaisser 15 attaques avant de perdre une vie, et 400 secondes (soit 6 minutes et 40 secondes) sont allouées pour terminer chaque mission. Seulement, la période d'invincibilité après avoir reçu des dégâts est courte et les ennemis ont la gâchette facile. Or, il n'est bien sûr pas non plus question de prendre son temps ! Le double défi imposé par Granada réside dans cet équilibre à tenir entre prudence et urgence, et ce sans pouvoir se reposer sur le moindre gain ou regain de Continue, de vie ou même de point de vie. À la dure !
Il est certes possible de paramétrer le compte à rebours en sélectionnant un rang de difficulté différent, mais cette option permet uniquement de le diminuer. À partir des rangs supérieurs, la résistance du Granada baisse elle aussi, et l'on constate logiquement quelques retouches ici ou là sur certains ennemis devenus plus dangereux. C'est pourtant une bonne chose, car la persévérance paie et Granada s'avère finalement facile pour un shoot 'em up. Le fait de pouvoir resserrer le temps imparti pousse à de nouvelles approches, jusqu'à relancer l'intérêt du titre une fois celui-ci terminé. Les amateurs de speedrun en particulier y trouveront leur compte, la route idéale à suivre n'étant pas toujours toute tracée et les astuces à exploiter plutôt nombreuses pour un titre de cette envergure. De même, les férus de scoring en auront pour leur frais et devront doser à la fois destruction des ennemis (avec quelques possibilités de milk) et vitesse d'exécution puisque chaque seconde restante finira comptabilisée selon divers multiplicateurs.
Plus brut dans sa réalisation, le soft affiche des graphismes relativement austères mais convenables dans la mesure où il s'agit de l'une des premières conversions opérées par Wolf Team sur une Mega Drive elle-même encore assez jeune. La palette de couleurs souvent sombre et réaliste est finalement logique dans un jeu de guerre, même si on apprécie les quelques écarts osés par certains niveaux. Là encore le gameplay prime sur le reste, avec un accent mis sur la lisibilité et la fluidité. À moins de les provoquer, les ralentissements et effacements de sprites restent corrects dans la plupart des cas, même s'il faut bien reconnaître une grande amplitude à ce sujet : les plus prudents constateront en fait très peu de problèmes de ce genre, tandis que les têtes brûlées, prompts à zigzaguer parmi les ennemis et leurs projectiles, devront au contraire composer avec de lourds ralentissements. Le recours aux effets visuels se montre parcimonieux afin de ne pas aggraver les choses, ce qui rend d'autant plus bluffantes leurs quelques apparitions (notamment le double effet de scaling et de rotation appliqué au deuxième boss !).
Fort heureusement, si l'on peut certes trouver à redire quant à l'aspect graphique du titre, Granada peut toujours compter sur sa bande son. Masaaki Uno et Motoi Sakuraba sont parvenus à transposer musiques et bruitages originaux sur Mega Drive au point de ravir les oreilles sensibles aux sonorités de la console. Les explosions, plus sourdes, sont peut-être même plus réussies sur ce portage tant elles rendent mieux l'action. D'une manière générale, c'est bien la bande son qui insuffle à ce Granada des airs épiques et un punch insoupçonnés ! Avec elle, la découverte des différents environnements et ennemis – souvent en accord les uns avec les autres (comme ces drôles de machines insectoïdes voletant à travers les terres arides !) – prend une tout autre et fière allure.
Les différentes versions du jeu
Si l'édition Mega Drive est naturellement beaucoup plus accessible, il reste intéressant de la comparer (en détail ci-dessous) avec l'original sorti sur l'ordinateur japonais Sharp X68000.
Celui-ci a en commun avec la console de Sega d'utiliser la même famille de processeur (Motorola 68000), facilitant ainsi les conversions d'un support à l'autre. Pour autant, le X68k reste plus puissant que la Mega Drive et propose naturellement un rendu graphique plus fin, plus d'effets visuels, et ce surtout en maintenant un framerate très satisfaisant.
Cependant, la Mega Drive a des atouts à faire valoir ! Elle propose, on l'a dit, une palette de couleurs assombrie, plus dure, que certains jugeront volontiers plus cohérente avec le thème et l'ambiance du jeu. De la même façon, les explosions y sont davantage réalistes. Les sprites dédiés à toutes sortes d'explosions sur X68k (à l'exception de celle du Granada lui-même !) sont de simples cercles qui manquent en effet cruellement d'impact.
Détail, dira-t-on ? Eh bien peut-être pas. En effet l'un des gros avantages de la version MD n'est ni plus ni moins qu'un niveau supplémentaire exclusif (Stage 7) ! Cette mission remplace une séquence bonus très brève sur Sharp X68000, qui consistait à user le module explosif Hidden pour faire grimper le score. Le travail effectué sur les explosions a probablement inspiré les développeurs puisque l'on rencontre dans cette mission un nouvel ennemi étonnant et dévastateur, capable de ravager le bouclier du Granada en deux ou trois coups si on lui en laisse l'occasion... Avec ce niveau, un boss exclusif fait aussi son apparition.
Autre contenu apparemment inédit à la version Mega Drive : l'existence de deux astuces secrètes apportant des modifications de gameplay plutôt réjouissantes ! La première permet de doubler la puissance du blaster mais multiplie aussi l'effet de recul associé, tandis que la seconde – sans doute une faille, mais qu'importe – donne à notre tank la capacité de voler... Mine de rien, ces 2 astuces sont autant d'occasions de redécouvrir le jeu sous de nouveaux angles, relançant ainsi la durée de vie. Le blaster amélioré exige même de la part du joueur une vraie maîtrise du soft, car ce bonus disparaît au moindre Game Over. Il ne faudra donc pas compter sur les 3 Continue disponibles si l'on souhaite s'en servir jusqu'au bout.
La configuration de la difficulté change aussi d'une version sur l'autre. Sur X68000, le temps imparti est fixé à 301 ou 401 secondes (selon les niveaux) et le bouclier du Granada ne peut encaisser que 8 attaques par défaut, mais le comportement des ennemis se fait plus agressif et les modules disparaissent dans les difficultés supérieures. Pour compenser, il est au moins possible d'augmenter le nombre de vies et de points de vie directement dans les options, et une vie supplémentaire peut être remportée en dépassant le score de 500 000 (extend). Sur la console de Sega, les modifications propres aux ennemis sont moins importantes mais le chrono peut être ajusté (voir le tableau ci-dessous pour un récapitulatif de ces divers points). La résistance du Granada est elle aussi déterminée par le rang de difficulté choisi.
Au-delà de ces paramètres, dans l'ensemble, Granada s'avère moins corsé sur Mega Drive, pour de plus ou moins bonnes raisons. Certains ennemis ont disparu, ou sont devenus moins dangereux. Les boss ont malheureusement perdu des attaques qui auparavant empêchaient de se reposer sur une stratégie paresseuse, ou même sur un safe spot. Par contre, la maniabilité a beaucoup gagné en confort et en efficacité grâce au troisième bouton de la manette, aux options de configuration des touches, et à une rotation plus rapide du tank (elle-même réglable pour ceux souhaitant retrouver le rythme de l'original). À l'origine, le blaster se déclenchait en appuyant simultanément sur les deux touches (de tir et de fixation du canon). Le troisième bouton du pad Mega Drive libère enfin le strafing, ce qui autorise un gameplay au blaster bien plus souple et précis que sur Sharp X68000 ! Là encore, ce changement en apparence anodin apporte une grande fraîcheur aux sensations de jeu.
Dans le registre des petits détails qui peuvent tout gâcher, la cartouche Mega Drive a d'ailleurs la bonne idée de proposer par défaut de continuer la partie après un Game Over, alors que le curseur est prêt à lancer une nouvelle partie sur X68000...
Sharp X68000 | Mega Drive | |
---|---|---|
Easy | 301 secondes (401 stages 4, 6, 8) 08/15 points de vie (réglable) | 500 secondes 15/15 points de vie (fixe) |
Normal | 301 secondes (401 stages 4, 6, 8) 08/15 points de vie (réglable) | 400 secondes 15/15 points de vie (fixe) |
Hard | 301 secondes (401 stages 4, 6, 8) 08/15 points de vie (réglable) | 300 secondes 12/15 points de vie (fixe) |
Mania | 301 secondes (401 stages 4, 6, 8) 08/15 points de vie (réglable) | 200 secondes 08/15 points de vie (fixe) |
En cas de time over | 1 vie perdue temps total remis | 1 vie perdue temps total remis |
En cas de destruction du Granada | 1 vie perdue aucun regain de temps | 1 vie perdue temps remis à 50 secondes maximum |
Rapport entre temps et scoring | sec. restantes × 100 (1 vie gagnée à 500 000 points) | sec. restantes × rang × 100 × stage (×1 Easy/Normal, ×2 Hard, ×3 Mania) |
Remarque : Le mode de difficulté Easy du portage Mega Drive n'est accessible que sur une console nord-américaine (Genesis). Il s'agit dans ce cas de la difficulté par défaut.
En revanche, on l'a évoqué, la Mega Drive perd les animations présentant (et concluant) le scénario sur Sharp X68000. Étant donné la profondeur de celui-ci et le genre auquel on a affaire, il ne s'agit pas d'une grande perte, même si ces animations avaient le mérite de nous mettre dans l'ambiance et d'éclaircir un tant soit peu l'histoire. On notera aussi la disparition d'illustrations entre les niveaux et d'une séquence de fuite (une ligne droite...) à la fin du jeu, mais celle-ci ajoutait de toute manière plus de confusion qu'autre chose et ne durait que quelques secondes. En plus de reprendre comme on l'a dit certaines de ces illustrations dans la notice, le portage MD retient au moins l'image animée accompagnant le générique.
Pour ce qui est de la bande son enfin, il convient de distinguer thèmes musicaux et bruitages. Ces derniers possèdent on le maintient une consistance sur Mega Drive qui fait défaut à l'original. La destruction des petits ennemis, par exemple, est accompagnée d'un son très neutre sur X68000, donnant une fausse impression de cannon fodder assez désagréable. De la même façon, le puissant blaster s'y fait étonnamment discret, alors qu'il vient fendre les airs et les ennemis sur MD ! Les thèmes musicaux retrouvent eux toute leur richesse et leur impact sur le support d'origine, même si encore une fois leur transposition sur la 16-bit de Sega était au demeurant très bonne. Pour autant les possesseurs de Sharp X68000 peuvent aller un cran au-dessus et obtenir la version sans doute définitive de la bande son en associant leur machine à une unité Roland MT-32. C'est beaucoup – et certains trouveront malgré tout cette version inadaptée à l'univers de Granada – mais le boulot réalisé par Wolf Team afin de peaufiner l'ambiance musicale en vaut la peine. Les nouvelles sonorités MIDI, non pas assemblées mais créées spécialement pour l'occasion à partir des échantillons du MT-32, se révèlent d'une grande douceur. Plus proche de l'instrumental, cette nouvelle bande originale apporte elle aussi à sa manière, futuriste et légère, un souffle épique à l'action.
Si l'original Sharp X68000 remporte la bataille de la réalisation (graphismes, musiques, framerate plus stable aussi), le portage Mega Drive gagne la guerre du gameplay (niveau supplémentaire, et surtout une maniabilité enrichie). Pour autant, la version MD s'en tire avec les honneurs sur tous les fronts. Le contenu inédit et les options qu'elle propose compensent voire surpassent les quelques éléments de jeu exclusifs à la version X68k (des ennemis ou pièges assagis, voire absents du portage, et surtout des attaques plus variées pour certains boss). Pour peu que l'on ne soit pas rebuté par la touche visuelle et sonore Mega Drive, plus dense et sale à la fois dans son homogénéité, ce portage constitue une édition alternative tout à fait valable et intéressante de Granada.
Points forts
- Allier puissance, vitesse et précision aux commandes du Granada !
- Le renouvellement du level design, associé à la découverte des modules (un par niveau).
- Une réalisation graphique convaincante à l'époque, toujours cohérente aujourd'hui.
- Ce côté épique insufflé par la bande son !
- Accessible voire facile pour un shoot 'em up, avec une excellente rejouabilité derrière.
Points faibles
- Framerate sensible, donnant ralentissements et clignotements dès que l'on fonce dans le tas (overclock possible et recommandé).
- Des modules efficaces mais un peu fades, et parfois distraits (petits soucis de pathfinding).
- Un scénario qui essaye quelque chose... mais en fait non. Amusant, décevant, c'est selon.
Granada est l'exemple par excellence de la bonne surprise. Sous des dehors austères – voire pauvres pour un regard actuel – se cache un jeu vidéo qui mise l'essentiel sur son gameplay, tout en affichant une réalisation honorable pour la jeune Mega Drive. Le soft de Wolf Team procure les sensations attendues dans un jeu de char d'assaut (typé arcade) grâce à ses bruitages et à de bonnes idées telles que l'étonnant recul causé par le blaster, ou le tremblement de l'écran lorsque notre véhicule est ralenti par un terrain accidenté. Sur cette base le studio a élaboré un système de cibles à traquer et éliminer tout simplement fun et régulièrement rafraîchi de diverses façons. Accompagné par une bande son décisive et inspirée, on s'émerveille de voir que nos efforts sont récompensés niveau après niveau par de nouvelles trouvailles ! S'il est regrettable que tout ceci soit plus ou moins gâché par une technique et notamment un framerate délicat, cette tache de rouille ne doit pas vous retenir de faire parler la poudre et le canon du légendaire Granada.
Note de la rédaction
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