Si Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1 a été un vrai portage de l'épisode original, il n'y a pas forcément de raisons qu'il y ait un nouveau portage de Mk2, sorti à l'époque sur PS3. Mais la question est la suivante : peut-on avoir un bon jeu Re;Birth 2 ayant les mêmes caractéristiques de l'épisode précédent mais en modifiant le scénario et l'univers de Mk2 ? La réponse dépendra de vous...
Hyperdimension Neptunia Re;Birth2 Sisters Generation est une adaptation de Neptunia Mk2, sorti sur PS3 en 2012 en France. L'histoire n'est qu'une suite du premier opus (soit celle de Re;Birth 1). Cette fois, vous allez contrôler Nepgear, la soeur de Neptune, dont le but est de sauver les 4 déesses qui ont été hélas vaincues par la grande méchante CFW Magic dans Gamindustri Graveyard. Vous allez rencontrer les autres personnages tout au long de votre partie à savoir IF, Compa, les autres personnages de compagnie et également les autres soeurs de chaque industrie vidéoludique : Uni (soeur de Noire) et les soeurs jumelles de Blanc, Ram / Rom. Vert est la seule déesse qui n'a pas de petite soeur (la pauvre). Malheureusement, deux personnages de Mk2 sont supprimés, Gust et NISA, ce qui pourrait s'expliquer de deux manières : la première c'est que les deux compagnies (oui ces deux sont des allégories dans Mk2) ne collaborent plus avec Compile Heart. Et la deuxième c'est que NISA représente Nipon Ichii Software (connu en Occident sous NIS America) et que ce jeu n'est pas édité par cet éditeur mais par Idea Factory International. En dehors de ça, le jeu propose pas mal de contenus mais que l'on retrouve en grande partie dans Re;Birth 1.
Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1.2 à la sauce de Mk2
La plus grosse déception de ce jeu est bien évidemment ses mécanismes. Rien n'a été changé du côté des graphismes et du gameplay. Ils sont strictement identiques à ceux de Neptunia Re;Birth 1 : on retrouve le même système de combat de Guard Break avec des techniques, des items... Au niveau des donjons, on trouve quelques nouveautés pour bien respecter l'univers de Mk2, c'est-à-dire qu'on aura dans ce jeu quelques donjons en exclusivité, mais les ennemis, les items que vous allez ramasser et les boss sont quasiment les mêmes. La map a été modifiée pour bien respecter également l'environnement, contrairement à la Re;Birth 1. Vous êtes cette fois dans un monde qui forme un seul "continent". La bande-son est quasiment identique et aussi inégale je trouve (même s'il y en a quelques nouveautés). En revanche, certains passages dans des scènes de dialogues ne sont pas doublés (même pas en japonais), ce qui se produit assez souvent et c'est l'un des plus gros points noirs de ce jeu. L'autre point noir est sa durée de vie : 20 heures pour boucler l'aventure. C'est court pour un RPG qui est vendu à 40 € de base. Et avec son contenu qui ne se renouvelle que peu et ses défauts, c'est un peu cher. Si vous voulez acheter ce jeu pour poursuivre l'aventure de Re;Birth 1, cela ne pose pas trop de problèmes. Mais si vous voulez un Neptunia juste pour jouer (et ne pas trop suivre l'aventure), je vous conseille Re;Birth 1 qui est plus complet. Pour conclure, il n'y a aucune évolution majeure dans ce jeu, malgré l'apparition du Stella's Dungeon, et les fonctions de la Vita sont toujours boudées. Mais on ne change pas une équipe qui gagne, c'est le résumé en une phrase de ce test.
Les images de ce jeu sont issues de la version Vita.
Points forts
- Les qualités de Re;Birth1
- Contenus mis à jour de Mk2
- Le Stella's Dungeon
Points faibles
- Les défauts de Re;Birth1
- Certaines scènes de dialogues ne sont pas doublées (même en japonais)
- Un pitch ridicule
- Un peu court pour un RPG (20 heures)
Hyperdimension Neptunia Re;Birth 2 Sisters Generation est un bon jeu qui ravira bien évidemment les fans de Neptunia. Mais malgré quelques modifications, ce jeu n'est qu'une simple mise à jour de Re;Birth1 avec le même univers et le même scénario que dans Mk2, et le gameplay, les graphismes et la bande-son (en partie) sont identiques. Beaucoup d'entre vous vont sans doute être surpris par la note finale. Le test est-il trop sévère ? Je l'avoue...