Lorsque l'on mélange basket, plates-formes et action, on envoie d'office un message clair : joie, bordel et coups de coude seront de la partie. #IDARB se pose comme une expérience fun à jouer en multi avec des potes. Parce que sinon, ça n'a pas d'intérêt.
Si vous êtes un loup solitaire, passez votre chemin. Le titre de Other Ocean Interactive est effectivement ce que j'appelle personnellement un jeu canapé, c'est-à-dire un titre à jouer entre potes, surtout en mode local. Le principe de base ressemble beaucoup au mode Basket de Battle Block Theater. Si le but est initialement de marquer plus de points que l'équipe adverse, attaquer directement les opposants reste l'une des méthodes les plus efficaces pour parvenir à ses fins.
Quatre majeurs
Les matchs peuvent aller du 1v1 au 4v4. Dans la pratique, réussir à attraper la balle et à la garder plus de quelques secondes n'est pas chose aisée. Non seulement la balle en question rebondit dans tous les sens, mais il est aussi pratiquement impossible d'éviter un adversaire qui se rue sur vous. Heureusement, vous pouvez également passer la balle grâce à une visée automatique qui cible le joueur que vous pointez. Ne croyez pas pour autant que c'est facile. D'une, les joueurs adverses peuvent intercepter. Et de deux, la balle n'est pas pour autant à tête chercheuse : si le joueur qui doit la réceptionner était en train de se déplacer, il y a de fortes chances pour qu'il la rate. Le jeu d'équipe garde quoi qu'il en soit une importance primordiale, d'autant que les Alley-Oop multiplient les points de chaque panier, déjà influencés par la distance et le nombre de rebonds, par exemple.
Joli foutoir
Si le concept est simple comme bonjour, la question que l'on se pose est la suivante : est-ce que c'est fun ? La réponse n'est malheureusement pas aussi facile. En effet, #IDARB est sans conteste un jeu amusant à jouer en multi (bien qu'un mode solo existe, oubliez-le) et nul doute que les vannes fuseront dans le salon. Cela dit, surtout à quatre contre quatre en ligne, l'aspect tactique s'efface un peu trop devant l'immense bordel qu'est le gameplay. En effet, dès que 3 ou 4 personnages sont proches et que le ballon est au milieu, c'est la guerre et on ne comprend même plus ce qu'il se passe. C'est d'autant plus usant dans les parties avec des effets aléatoires, comme la balle qui se tranforme en bombe ou la présence de lasers destructeurs. On subit plus l'action qu'autre chose et on perd régulièrement la balle ou notre perso des yeux. Parfois, on martèle les boutons dans tous les sens en espérant faire quelque chose avant de se rendre compte qu'on est en fait dans la Penalty Box, là où on se retrouve lorsqu'on meurt ou lorsqu'on reste trop longtemps dans une zone interdite (en-but).
Mon pixel à moi
Cela dit, #IDARB fait d'autres efforts sur pas mal de points, notamment en termes de customisation. En effet, il vous est possible de créer vous-même votre personnage pixel par pixel dans le jeu. Il y a aussi une dimension de jeu par équipe. A vous de créer votre team, de lui faire un logo et même une musique officielle via un petit outil disposant de quatre pistes et une dizaine d'instruments. Un aspect communautaire travaillé qui a son importance dans un titre qui peut se jouer online à quatre sur une même console. Malheureusement, et malgré ses possibilités, #IDARB ne maîtrise pas totalement son sujet et cela se remarque notamment dans le contenu, qui ne tourne qu'autour d'un seul mode de jeu sur une seule map. Bref, un titre à essayer gratuitement si possible, ce qui est faisable grâce à sa disponibilité dans l'offre Games With Gold pendant le mois de février.
Points forts
- Un concept fun
- Une bonne dimension multi, online et offline
- Pas mal d'options de personnalisation
Points faibles
- On ne comprend pas trop ce qu'il se passe
- Un seul niveau
- Quelques chargements longuets
Sous ses airs ultra accessibles et son concept post-it, #IDARB cache un titre malin dans lequel on peut établir quelques tactiques d'équipe. En groupe, il est plutôt difficile de s'ennuyer. Malheureusement, selon le nombre de joueurs, cela devient un peu trop vite le boxon et on peut se plaindre du manque de diversité dans les niveaux (il n'y en a qu'un, à vrai dire). Les options de personnalisation restent une bonne chose pour peu que l'on s'attache à la communauté, en espérant que cette dernière prenne forme dans le futur.