Annoncé pour la première fois en 2020, Final Fantasy XVI est un épisode attendu au tournant. Après le lancement compliqué de Final Fantasy XV, ce nouvel opus poursuit le virage action entamé par son prédécesseur en allant encore plus loin. Dans le même temps, il propose une forme de retour aux sources avec un univers médiéval, mais dans une ambiance plus sombre et mature. Après le succès de Final Fantasy VII Remake, est-ce que Final Fantasy XVI a tous les éléments en main pour confirmer le retour en grâce de la saga aux yeux du grand public ?
Sommaire
- Une histoire et un univers aussi fascinants que matures
- De l'action, du spectaculaire et des Primordiaux
- Entre linéarité et ouverture, une structure datée
- Une véritable expérience next-gen, non sans lacunes
Avant de débuter cette critique de Final Fantasy XVI, il est important de connaître l’équipe qui en est à l’origine. Au développement, on retrouve la Creative Business Unit 3 (CBU3) au sein de Square Enix qui est en charge des MMORPG, à savoir Final Fantasy XI Online et surtout Final Fantasy XIV. À sa tête, on retrouve Naoki Yoshida, producteur et réalisateur de FFXIV, qui a “sauvé” le titre après son premier lancement catastrophique en 2010 pour le faire renaître en 2013 dans une version 2.0 intitulée A Realm Reborn. Alors que les extensions s’enchaînent depuis dix ans, Final Fantasy XIV est devenu l’épisode le plus rentable de la franchise et parmi les plus appréciés des fans. Fort de ce succès, la direction de Square Enix a décidé de faire confiance à cette division pour leur confier le soin de développer le nouvel épisode de la saga, à savoir le fameux Final Fantasy XVI.
Sur ce projet, Naoki Yoshida n’est “que” producteur, tandis que Hiroshi Takai, son bras droit lors de la refonte de FFXIV, occupe le rôle de réalisateur. Pour le scénario, on retrouve Kazutoyo Maehiro qui a aussi travaillé sur FF14, mais surtout sur Final Fantasy Tactics et Final Fantasy XII, tout comme le directeur artistique, Hiroshi Minagawa. Si ces figures importantes proviennent de FF14, Ryota Suzuki, le directeur des combats, est un ancien de Capcom. Par le passé, il a travaillé sur Devil May Cry 5 dont l’influence est ici évidente. Avec cette équipe de développement aux allures de “Dream Team”, est-ce que Final Fantasy XVI réussit-il son pari de proposer un virage plus action que jamais ? Réponse garantie sans spoilers.
Une histoire et un univers aussi fascinants que matures
L'histoire de Final Fantasy XVI se déroule dans le monde médiéval de Valisthéa en proie au Fléau noir, un mal qui vide la terre de son essence magique et la rend donc invivable. Voyant leurs ressources diminuées, les différentes nations du continent se livrent une guerre pour survivre. La plupart d'entre elles dispose d'un Crystal Mère, gigantesque formation crystalline dont on extrait des fragments pour faire de la magie, mais aussi d'un Émissaire. Il s’agit d’une personnage qui possède le pouvoir d'un Primordial, nom donné aux invocations de cet épisode, et qui est capable de se transformer en l’une de ces créatures. Dans ce contexte, on suit les aventures de Clive Rosfield, fils de l'Archiduc de Rosaria et Gardien du Phénix, à savoir le Primordial de la nation dont l'Émissaire n'est autre que Joshua, son propre petit frère. Alors que le pays s’apprête à partir en guerre pour reconquérir ses terres, l'armée de Rosaria est massacrée suite à une attaque surprise, tuant l'Archiduc et Joshua, laissant Clive comme seul survivant. Désormais réduit à l'état d'esclave au service de l'Empire, il jure de prendre sa revanche sur le mystérieux homme à capuche et le second Primordial du feu qui ont tué son petit frère.
N'y allons pas par quatre chemins : le scénario et l'univers de Final Fantasy XVI sont passionnants, et ce, pour plusieurs raisons. Cela passe par une écriture de qualité qui donne lieu à d'excellents dialogues pour rendre les personnages attachants, leurs relations crédibles et leurs motivations tangibles. D'une certaine façon, FFXVI renoue avec les origines de la licence en plaçant au cœur de son intrigue une réflexion sur l'Humanité, tout en glissant des clins d'œil aux précédents épisode. Au centre de cet intrigue, le monde de Valisthéa est si développé qu'il en devient un personnage à part entière, fascinant par le nombre de détails que les développeurs sont venus à imaginer. L'esclavage et la liberté sont des concepts centraux de cet épisode qui sont aussi bien développés dans l'épopée que dans les quêtes secondaires. Par cette écriture qui est loin d’être manichéenne, Final Fantasy XVI parvient à tenir le joueur en haleine sur les 35 à 40 heures que durent son histoire principale. Finalement, son seul défaut est de proposer un début assez lent, avec de nombreuses cinématiques où l’on joue peu, qui pourra en décourager certains, mais qui est nécessaire pour poser les bases de l’aventure.
Par ses aspects sombres et matures, l'influence de Game of Thrones se fait définitivement sentir, comme l'avaient eux-mêmes confessé les développeurs en interview. Injure, nudité, violence sanglante, esclavage... On retrouve tous les éléments qui ont rendu Westeros aussi cruel que réaliste. Si la série de HBO est une influence évidente, il ne faut pas oublier que de précédents jeux de la franchise proposaient déjà ce genre d'univers. Bien avant GoT, FFXII et surtout FF Tactics le faisaient déjà. Comme dans ces deux jeux, c'est donc sans trop de surprises que la géopolitique joue un rôle central dans l’intrigue de FF16, tout en étant mise en scène de façon théâtrale. Et puisque le jeu multiplie les références qui peuvent perdre le joueur, les développeurs ont pensé à tout. En pleine cinématique, la fonctionnalité Chronographie permet de faire pause pour accéder à des fiches qui résument les éléments évoqués à l'écran. Plus tard, le Repère nous permet de consulter les Chroniques de Viviane qui donnent accès à des cartes pour comprendre ce qui se passe en Valisthéa. Il s'agit clairement d'options plus que bienvenues, surtout dans une saga dont certains épisodes ont été critiqués pour leur scénario confus à cause de concepts mal ou pas expliqués.
Final Fantasy XVI est un jeu dont les voix ont d'abord été enregistrées en anglais pour servir de base à la synchronisation labiale. Il s'agissait également d'une volonté de la part des développeurs de proposer un casting britannique pour rendre cet univers médiéval encore plus crédible. Si tous les doublages sont de qualité, on aurait tendance à vous recommander l'anglais pour cette raison. Cependant, notez que la traduction française est basée sur le script japonais, ce qui entraîne souvent des différences à l'écrit dans les sous-titres et donc un décalage déroutant par moment.
De l'action, du spectaculaire et des Primordiaux
Alors que la saga est réputée pour ses combats au tour par tour, Final Fantasy XVI est un jeu encore plus action que son prédécesseur. Cette fois, on flirte carrément du côté du beat'em up, c'est-à-dire ces expériences aux combats effrénés. Comme on l'a vu plus tôt, Ryota Suzuki, l'un des game designers de Devil May Cry 5, est le directeur des combats, ce qui se ressent dans le gameplay. Dans Final Fantasy XVI, le joueur contrôle exclusivement Clive tout au long de l'aventure. Manette en main, on dispose d'un bouton pour donner des coups d'épée et faire un combo de base, d’une touche pour lancer de petits sorts à distance, ainsi que d'un saut et d'une esquive. En évitant un coup au bon moment, un contre peut être déclenché avec une animation particulièrement stylée. Grâce à l'arbre de compétences, de nouvelles capacités peuvent être débloquées comme le fait de charger un coup ou de permettre à Clive de s'élancer vers un ennemi, lame en avant. Pour couronner le tout, Clive est souvent accompagné par son chien Torgal à qui on peut donner des ordres pour poursuivre un combo, lancer un ennemi en l'air ou encore se soigner. Si Final Fantasy XVI dispose d'un gameplay de base simple mais efficace, surtout grâce aux animations très stylées de Clive, c'est avec les pouvoirs des Primordiaux qu'il devient tout simplement jouissif.
Tout au long de l'aventure, Clive peut acquérir la puissance des Primordiaux pour l'aider dans sa quête. Manette en main, cela se traduit par une compétence spéciale que le joueur peut utiliser quand il veut (téléportation pour Phénix, grappin pour Garuda, garde pour Titan...) ainsi qu'à deux capacités avec un temps de rechargement. Ces dernières profitent d'animations impressionnantes, bourrés d'effets, ce qui les rend aussi efficaces que spectaculaires. Dans l’arbre de compétences, chaque Primordial propose quatre compétences différentes, dont une ultime avec un temps de rechargement est beaucoup plus long que les autres. Il va donc falloir faire un choix car en combat, seules deux compétences peuvent être choisies par Primordial. Avec tous ces éléments en main, le joueur a de quoi faire des combos spectaculaires d'autant plus que Clive peut "s'équiper" de trois sets de Primordiaux en même temps dont on peut passer de l'un à l'autre d'une simple pression de touche. Après avoir dépensé suffisamment de points dans l'arbre de compétences, on peut même placer une compétence dans n'importe quel set, ce qui permet de créer sa configuration idéale en fin de jeu.
Cependant, le système de combat de Final Fantasy XVI ne repose pas que sur le fait de frapper sans réfléchir pour venir à bout de son adversaire. Pour certains ennemis, on retrouve la mécanique de Choc/Stagger introduite pour la première fois dans Final Fantasy XIII et reprise dans Final Fantasy VII Remake, mais sous une forme encore différente. Sous la jauge de vie des boss et autres opposants résistants, on retrouve une jauge qui se réduit à chaque coup. Une fois vide, l'ennemi devient déstabilisé, c'est-à-dire à terre, et le joueur peut alors faire beaucoup plus de dégâts sur sa cible. Dans ce sens, certaines compétences de Primordiaux permettent de faire baisser plus efficacement cette jauge, au lieu de faire des dommages conséquents. Et croyez-moi, vous allez souvent avoir recours à cette mécanique car certains monstres sont de vrais sacs à PV, surtout en New Game+. Si avec tout cela vous avez peur d'être perdu car vous n'avez pas l'habitude des jeux d'action, rassurez-vous, on a pensé à vous. Pour rendre le jeu plus accessible, les développeurs ont créé cinq accessoires qui facilitent certains aspects de l'expérience. Faire des combos en appuyant sur la même touche, ralentir l'action pour avoir le temps d'éviter une attaque ou encore automatiser les attaques de Torgal, la consommation de potion ou encore les esquives... Jusqu'à trois accessoires peuvent être équipés pour que tout le monde puisse profiter des combats comme ils l'entendent.
Si on contrôle Clive la majeure partie du temps, Final Fantasy XVI nous propose également d'incarner des Primordiaux à plusieurs occasions. Chaque combat se veut unique et propose une approche différente, allant d'une jouabilité proche de celle de Clive à une expérience de shoot'em up. Si ces affrontements sont sympathiques à jouer, ils faut reconnaître qu'ils sont parfois trop longs. En réalité, c'est surtout visuellement que ces clashs sont impressionnants. Les développeurs ont fait en sorte que ces moments profitent de la mise en scène la plus épique possible, n'hésitant pas à s'inspirer d'anime. Dragon Ball, Naruto, l'Attaque des Titans et surtout Neon Genesis Evangelion, on retrouve toutes ces références pour nous faire ressentir la puissance des Primordiaux. On ressent même l'influence d'autres jeux vidéo comme la première trilogie God of War mais surtout de la série Bayonetta (avec même un clin d'oeil direct) pour proposer des combats qui décrochent la mâchoire du joueur. De manière générale, tous les combats de boss sont impressionnants, et soyez rassurés, ils ne proposent pas tant de QTE que cela. Dans tous les cas, une chose est sûre, c'est que Final Fantasy n'a jamais proposé d'affrontements aussi épiques de son histoire, surtout dans son final particulièrement spectaculaire.
Entre linéarité et ouverture, une structure datée
Pendant longtemps, la structure de Final Fantasy XVI a suscité l'interrogation chez de nombreux joueurs. Assez rapidement, Naoki Yoshida a déclaré qu'il ne s'agirait pas d'un open-world, mais d'une aventure proche de God of War (2018) en termes de progression. Mais qu'en est-il concrètement ? En réalité, on peut dire que l'expérience se divise en deux parties bien distinctes. D'un côté, on retrouve des sortes de donjons qui sont des niveaux linéaires où l'on enchaîne les combats et dont on peut à peine s'écarter du chemin principal pour récupérer des objets. Il s'agit de moments qui servent avant tout à faire progresser l’intrigue et dont la structure rappelle beaucoup les donjons de Final Fantasy XIV puisqu'on avance d'arènes en arènes. En plus de ces successions de combats, l'histoire nous amène à découvrir des niveaux ouverts, avec des plaines remplies de monstres et des villages vivants. Si ces zones paraissent petites et linéaires au premier abord, on finit par se rendre compte que toutes les sections d'une même région ne forment qu'un tout, ce qui donne finalement de grandes aires de jeu. Entre ces deux types de niveau, on passe la plupart de son temps au Repère qui sert de hub depuis lequel on peut acheter des objets et l’équipement, mais aussi accéder à la carte du monde qui permet de se rendre dans une région ou dans un donjon.
Pour autant, c'est bien dans sa structure que Final Fantasy XVI pêche le plus. Même si le jeu alterne entre donjons et niveaux plus ouverts, l'expérience est globalement assez linéaire et dirigiste. On se contente souvent d'avancer d'arènes en arène jusqu'à un boss, ou d'un village à l'autre pour y faire de simples tâches qui débloquent le prochain donjon. Ce sentiment de répétitivité est d'autant plus présent que l'exploration est rarement récompensée, qu'importe le type de niveaux choisis. Dévié du chemin principal permet uniquement de récupérer des objets souvent dispensables, que ce soit des potions ou des matériaux d'artisanat. Ajouté à cela que l'équipement joue un rôle peu important dans l'expérience et on a encore moins de raisons de balader dans Valisthéa, si ce n'est dans le cadre des quêtes annexes ou des chasses. Fort heureusement, on n'a pas non plus l'impression de subir le rythme du jeu comme dans Final Fantasy XIII, mais plutôt de se laisser porter comme dans un Final Fantasy X. Cela est dû à la qualité du scénario et à la dizaine d'heures de cinématiques de jeu qui accrochent le joueur. Et puis, tout au long de l'aventure, on alterne entre des moments majeurs qui font progresser l'intrigue, et d'autres moins captivants mais importants pour la suite. Malheureusement, c'est dans ces moments un peu plus secondaires que les cinématiques profitent d'animations simples et d'une mise en scène beaucoup plus plate, à base de champ contre champ, qui ne sont pas sans rappeler Final Fantasy XIV. Cette structure et cette mise en scène datées créent un vrai décalage avec le côté moderne de l'expérience, ce qui sort régulièrement de l'immersion.
Pour ce qui est du contenu annexe, il faut noter qu'il est souvent intéressant d'un point de vue de l'univers. Un peu comme un The Witcher 3, certaines quêtes secondaires sont bien écrites et explorent en profondeur les nombreuses thématiques qui parcourent Valisthéa, même dans les tâches les plus banales. Si cet univers vous intéresse, on vous recommande chaudement de les faire pour tout ce qu’elles apportent au lore. Mais en contrepartie, il faut reconnaître qu'elles sont rarement passionnantes. La plupart du temps, on se contente d'aller parler à quelqu'un, tuer des monstres ou rapporter un objet, ce qui fait que les quêtes secondaires sont rarement passionnantes d'un point de vue gameplay. Pour terminer sur le contenu annexe, on peut noter que le titre propose en plus un tableau de chasse pour affronter de puissantes créatures, un peu comme dans Final Fantasy XII. De quoi prolonger la durée de vie d’une petite dizaine d’heures supplémentaires. Et pour ceux qui en redemandent, on vous rappelle que le titre propose un New Game+ avec une difficulté plus élevée, des ennemis beaucoup plus résistants et la possibilité de forger des armes inédites. Une bonne occasion pour tester ses compétences débloquées en fin de jeu dont on a pas pu profiter. Plus qu’à travers son contenu, Final Fantasy XVI est pensé pour être rejoué pour tenir les joueurs en haleine, à travers des challenges comme des modes de difficultés plus élevés ou des défis.
À la bande-son, on retrouve Masayoshi Soken que l’on connaît pour son travail sur Final Fantasy XIV. Ici, ce dernier propose d'excellents morceaux d’ambiances lors des moments d’exploration, des thèmes épiques lors des combats de boss, et même quelques excentricités qui ont fait sa réputation. Malgré les qualités de cette bande originalité, on note tout de même qu’elle reste un peu moins inspirée que ses productions sur FFXIV.
Une véritable expérience next-gen, non sans lacunes
Pour terminer ce tour d'horizon de Final Fantasy XVI, il est temps d'évoquer la question des graphismes. Visuellement, il faut reconnaître que cet épisode est réussi. Tout au long de l'aventure, Valisthéa est un ravissant monde de fantaisie qui propose de magnifiques panoramas, notamment grâce aux gigantesques Cristaux-Mères. Ces paysages témoignent du travail de l'équipe artistique sur les environnements et sur l'architecture pour conférer un charme unique à cet univers. Cette beauté se retrouve également dans les cinématiques de l'intrigue principale qui sont particulièrement soignées, ce qui donne lieu à des animations faciales crédibles pour les personnages. Et puis, comme on l'a évoqué un peu plus tôt, c'est surtout les affrontements entre Primordiaux et les combats de boss qui en mettent plein les yeux, autant en termes de mise en scène que d'effets visuels. Puisque le titre est une exclusivité PS5, il tire efficacement partie des composants de la console, comme le SSD qui permet de se rendre d'un bout à l'autre de Valisthéa en quelques secondes, ce qui est toujours confortable.
Pour autant, Final Fantasy XVI n’est pas une expérience technique complètement sans reproches. Dans les donjons, on remarque que le titre comporte de nombreux passages étroits et autres portes à pousser avec des QTE qui sont en réalité des temps de chargements déguisés. Et puis, c’est aussi du côté de la fréquence d'images qu'il y a des choses à redire. En mode performance, les combats de Final Fantasy XVI sont la plupart du temps fluides, côtoyant souvent le 60 images par secondes (i/s) avec de très rares ralentissements lors des combats de boss avec le plus d'effets. Pour ce qui est des cinématiques, ces dernières sont en 30 i/s, même en performance, mais cela n'est pas très dérangeant. En revanche, c'est plutôt lors de l'exploration de certains villages et entre deux combats qu'on note que le framerate tend à connaître des hauts et des bas en mode performance. Certes, le jeu n'est jamais au point de ramer et de passer sous la barre des 30 images par seconde, mais ces variations sont suffisamment fréquentes pour s'en rendre compte à l'œil nu. Conscients des problèmes, les développeurs ont annoncé qu'un patch Day One allait être déployé pour corriger ce problème, mais nous n'avons pas encore pu l'essayer.
Conclusion
Points forts
- Un gameplay simple à prendre en main, mais riche en possibilités
- Des compétences jouissives aux animations impressionnantes
- Mise en scène des combats de boss et de Primordiaux spectaculaires
- Une histoire passionnante grâce à une écriture et un univers matures
- Des environnements et des panoramas magnifiques
- Des options d'accessibilité pour tous les profils de joueur
- Des fonctionnalités intelligentes pour ne pas être perdu dans l'histoire
- Des quêtes annexes souvent bien écrites pour approfondir l'univers
- Un New Game+ intéressant pour mettre son skill à l'épreuve
- Une bande-son qui sait être épique et envoûtante quand il le faut
- Un doublage anglais britannique soigné
Points faibles
- Structure répétitive avec des niveaux linéaires et une exploration limitée
- Mise en scène dans les moments mineurs qui sort de l'immersion
- Quêtes secondaires peu passionnantes à jouer
- Un framerate qui fluctue en mode performance
- Les affrontements de Primordiaux parfois trop longs
- Un début lent et fermé qui pourra en décourager certains
Note de la rédaction
Final Fantasy XVI est un titre à la proposition fascinante, malheureusement freinée par certains aspects. En allant encore plus loin dans l'action que son prédécesseur, le jeu livre des combats spectaculaires et riches en possibilités grâce aux pouvoirs des Primordiaux. Ces affrontements ont d'autant plus d'impact qu'ils prennent place au sein d'une histoire passionnante et d'un univers mature et crédible. C'est aussi sur le plan graphique que FFXVI en met plein les yeux à travers ses affrontements de Primordiaux et ses environnements, malgré un framerate fluctuant en mode performance. Malheureusement, tout cela est quelque peu gâché par des niveaux linéaires, une exploration limitée ainsi qu'une mise en scène sommaire qui créent un décalage avec la modernité du reste de l'expérience. Malgré ces éléments datés, la saga Final Fantasy prouve avec cet épisode et FFVII Remake qu'elle est toujours capable d'émerveiller, plus de 35 ans après ses débuts.