Le voilà enfin, ce Dying Light 2. Né sur les cendres de Dead Island, Dying Light a été un étonnant succès, parvenant à s'assurer une certaine longévité et susciter un vif intérêt dans le milieu du jeu de survie avec des zombies, rapidement saturé a force que l'industrie l'ait régurgité ad nauseam. Suivi soigné, Spin off battle Royal injustement sous-coté avec Dying Light Bad Blood... la franchise n'a jamais vraiment quitté les radars des joueurs et nous revient aujourd'hui avec un épisode 2 qui déborde d'ambitions. 6 ans de développement semé d'embûches auront été nécessaires pour que Dying Light 2 voie le jour et autant dire que ces efforts et cette ténacité ont été payants.
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Si la très majeure partie de notre session de test a été effectuée sur PC, nous avons eu l'occasion pendant un peu plus de deux heures de jouer à Dying Light sur PS4 Pro et PS4 Fat. Inutile de faire durer le suspens, ces versions sont solides. Bien évidemment, sur ces deux machines, le rendu visuel est nettement moins éclatant que sur PC et quelques micro freezes ou bugs d'animations, jamais dérangeants sont venus ponctuer notre session. Cependant, dans l'ensemble, l'expérience a été très fluide, les temps de chargement tout à fait acceptables et finalement, Dying Light 2 est parfaitement jouables sur ces versions. Un excellent point, donc.
Bienvenue à Villedor
Les évènements de Dying Light 2 : Stay Human se déroulent une vingtaine d'années après ceux du premier opus. L'état des lieux n'est pas enthousiasmant. Le virus qui transforme la population en infectés a ravagé la plupart des survivants, survivants qui vivent aujourd'hui dans des enclaves isolées du monde extérieur. Cependant, une ville s'est organisée et est aujourd'hui l'un des derniers bastions de l'humanité : Villedor. En dépit des murs qui la protègent, la cité n'est pas non plus un havre de paix et en plus des infectés qui grouillent encore dans les rues, d'autres conflits menacent l'équilibre de la ville. Tandis que les survivants tentent de s'unir pour récolter au jour le jour les vivres leur permettant de tenir, une milice auto proclamée unie sous le nom de « Pacificateur » essaie autant que faire se peut de centraliser les ressources vitales et de protéger une population dont une partie n'a rien demandé. Au-delà de la lutte qui oppose ces deux factions, vous incarnez Aiden, un pèlerin. Doté d'une résistance assez peu commune et capable de survivre au-delà des enclaves, votre héros est en quête de sa petite sœur, dont il a été séparé lors de l'incendie ayant ravagé l'hôpital dans lequel tous deux étaient retenus captifs. C'est cette quête qui le conduira à Villedor, qui lui fera rencontrer toute une galerie de personnages, et, vous vous en doutez, s'impliquer dans des conflits internes qu'il n'avait pas prévus.
Une narration renforcée dans un monde ouvert cohérent
Avant même d'évoquer le gameplay de Dying Light 2, il convient de s'attarder sur sa volonté annoncée de renforcer la dimension narrative de son intrigue. Que ce soit dans les environnements traversés ou la moindre quête annexe déclenchée, on sent la volonté de Techland de donner corps à son univers, d'une manière en tout les cas plus prononcés que dans le premier volet de la franchise. Si Dying Light a toujours voulu s'éloigner du simple survival en proposant des enjeux plus soignés que la plupart de ses concurrents, ce deuxième volet enfonce le clou. Riche en rebondissements, la trame principale de Dying Light 2 est très bien rythmée et sa narration, un peu hésitante dans les premières heures, arrive à s'affiner pour impliquer très activement le joueur dans son déroulement. Si l'on pourra certes reconnaître quelques faiblesses d'écriture (les flashback, notamment), quelques clichés qui auraient pu être évités ou certains embranchements un rien prévisibles, ce virage narratif de Dying Light 2 est une réussite à laquelle il ne manque qu'un peu de finesse pour être totale.
Techland a choisi d'impliquer le joueur dans son univers, et c'est très régulièrement que ses choix seront pris en compte à plus ou moyen terme, afin que l'orientation globale de la trame principale soit impactée. Alors certes, la conclusion peut s'avérer un rien binaire, mais la manière d'y parvenir peut différer d'une partie sur l'autre. Soutenir telle ou telle faction ou préserver vos intérêts au lieu du bien commun seront autant de dilemmes auxquels vous serez confrontés et dont vous aurez, du moins partiellement, à assumer les conséquences. Ne vous attendez pas à un bouleversement total de l'intrigue, mais vos actions comme vos décisions seront prises en compte dans le jeu et vous ne manquerez pas d'être surpris par le fait qu'un choix qui vous semblait anodin puisse être rappelé à votre bon souvenir des heures de jeu plus tard. Le même effort a été consenti aux quêtes secondaires. Non, toutes celles que vous accepterez ne seront pas à couper le souffle, mais la plupart ont bénéficié d'un soin tout particulier pour qu'elles ne ressemblent pas à de simples missions Fedex. Certaines d'entre elles sont à tiroir et réservent des surprises qui tutoient sans sourciller les meilleurs moments de la quête principale. À quelques exceptions près, le contenu annexe a profité d'un vrai sens de l'écriture, tout comme l'univers du jeu, aussi vaste que cohérent. Il est d'ailleurs à noter que le jeu est assez vivant, et des rencontres aléatoires vous permettront de porter secours à des survivants, ou à des groupes essayant de repousser quelques zombies. Ajoutez cela un environnement sonore particulièrement soigné, qui peut aller du simple pleur de bébé aux bruits de lutte dans un appartement dans lequel vous ne pourrez jamais rentrer et vous comprendrez que Villedor est un univers dans lequel il est très facile de s'immerger.
Une structure qui fonctionne
Dying Light 2, avant sa sortie, c'était essentiellement des chiffres. 500H de contenu annoncées non sans heurts (durée sur laquelle nous reviendrons), et aussi carte 4 fois plus grande que le premier épisode de la saga. Dans les faits, oui, Dying Light 2 est immense et il s'agit bien d'un monde ouvert connecté sans temps de chargement, même s'il ne sera pas immédiatement possible de vous rendre d'un bout à l'autre de la carte au moment où vous y mettrez les pieds pour la première fois. Il faudra attendre un petit peu avant d'accéder aux zones qui sont reliées entre elles par de vastes étendues chimiques, infranchissables sans un minimum d'expérience. Dying Light 2 prend donc les mécaniques de l'open traditionnel à revers et, plutôt que de vous laisser libre d'aller où bon vous semble dès le commencement, il préfère vous laisser arpenter une vaste zone de départ et laisser l'histoire vous conduire plus loin, en introduisant progressivement de nouvelles mécaniques à même de mieux vous laisser appréhender la gestion des nouveaux environnements. Voilà qui sied plutôt bien aux ambitions narratives de Techland, qui préfère donc vous faire peu à peu découvrir des mécaniques de jeu, de déplacement ou de combat, plutôt que de vous parachuter dans une zone immense avant même d'apprendre à en maîtriser l'architecture, intimement liée à vos compétences.
Ce parti pris se révèle payant. Inutile de courir sur les toits d'un gigantesque monde ouvert pour collecter des objets inutiles ou prendre des quêtes situées dans un environnement qui n'a pas quelque chose à raconter. Vous débarquez en ville et avez des objectifs urgents à prendre à bras le corps avant d'aller baguenauder dans un monde hostile dont vous ignorez tout. C'est aussi pourquoi Dying Light 2 s'en sort aussi bien. L'immense monde ouvert n'est pas là pour n'être qu'un terrain de jeu, il se dévoile au fil de l'eau, et permet donc au titre de rester maître de sa narration, mais aussi de son gameplay, un autre point fort du jeu. Quoi qu'il en soit, si les 500 heures semblent un peu exagérée, il vous faudra sans doute 80/100 heures pour le 100 %, environ 20 pour la seule quête principale. Notez que nous n'avons pas pu accéder au mode coop, qui permettra de traverser l'aventure à 4 joueurs. Nous vous en reparlerons le moment venu.
Un vaste terrain de jeu de jour comme de nuit
Si vous avez déjà joué à Dying Light, vous ne serez pas désorienté puisque Dying Light 2 conserve ce que le premier avait de meilleur tout en l'améliorant. Il s'agira donc toujours d'un jeu mêlant étonnamment bien survie, narration, parkour, combats au corps à corps et un soupçon de RPG, ce dernier étant un peu plus présent grâce à la narration plus appuyée de cet épisode. Vous pourrez donc, et ce, dès le début de l'aventure, vous accrocher à quasiment tous les reliefs qui vous semblent saisissables, afin d'éviter les rues remplies d'infectés. Le jour, les rues sont à peu près sécurisées. Seuls quelques infectés et bandits vous causeront des problèmes, il s'agit donc de la période idéale pour remplir des quêtes sans trop vous préoccuper de l'infection qui ronge la ville. La nuit, les choses sont plus complexes.
Comme c'était le cas dans Dying Light premier du nom, le jeu propose un cycle jour / nuit qui n'est certainement pas là pour faire de la figuration. Dans cet épisode, chaque personne est infectée par le virus. Pour s'en prémunir, il n'existe que peu de solutions : évoluer en plein jour, ou tenter de se réfugier sous des lampes UV pour ne pas se laisser grignoter par l'infection qui se propage très vite dans votre corps. Les infectés répondent à la logique inverse. Les plus virulents d'entre eux, justement, craignent la lumière du soleil et se terrent dans les bâtiments pour échapper à ses rayons. La nuit, ils sortent prendre l'air et les rues de la ville deviennent quasiment impraticables. Les hurleurs appelleront des hordes d'infectés plus rapides que ceux de jour, mais leur présence dans les rues vous donnera un avantage non négligeable : celui d'explorer les bâtiments renfermant des ressources précieuses.
Votre survie ne dépendra pas uniquement de votre propension à faire des quêtes et à avancer dans l'histoire. Il faudra explorer, fouiller et prendre des risques, pour que votre héros soit de taille à affronter des zones toujours plus dangereuses, mais jamais cette nécessité ne vous semblera être une corvée. En effet, votre personnage, aussi compétent soit-il en début d'aventure, reste assez limité dans ses mouvements ou ses techniques de combats et ses armes sont plutôt rudimentaires. Il faudra donc tenter d'aller collecter du matériel de fabrication dans les zones sombres de la ville, comprenez les endroits inaccessibles de jour. Les bâtiments ordinaires renferment des matériaux utiles à la confection de bandages ou d'optimisation d'armes – Dying Light 2 conserve sa dimension craft – tandis que les zones militaires vous aideront à augmenter votre endurance ou votre santé. Il s'agira d'un passage presque obligé, du moins en difficulté normale, mais jamais vraiment rédhibitoire. En premier lieu parce que ces quêtes de matériel ne seront qu'assez ponctuelles, et surtout parce que le jeu, la nuit tombée, prend une tout autre dimension. La lumière faible, les hurleurs par dizaines, l'environnement sonore participent grandement à l’atmosphère anxiogène des séquences nocturnes, au même titre que le système d'immunité qui rajoute un sentiment d'urgence à des situations qui vous demandent déjà d'aller vite. Ces séquences de nuit sont donc une véritable réussite et s'avèrent assez stressantes, aidées notamment par un sound design de haute voltige, fait de hurlement humains ou infectés qui surgissent au loin.
Nous l'évoquions plus haut, dans Dying Light 2, chaque individu est infecté par le virus et est donc susceptible d'être transformé en monstre. Le seul moyen de se prémunir contre la propagation de l'infection et donc de la transformation en infecté est de rester exposé à la lumière du jour, ou, à défaut, à des sources d'ultra-violets. C'est pourquoi, en l'absence de ces deux sources de lumière, vos explorations nocturnes seront soumises à un compte à rebours dont la durée sera accrue à mesure que votre personnage gagnera en santé ou en endurance. Sur la première portion de l'aventure, cette course contre la montre vous demandant de compiler entre infectés multiples, nécessité d'exploration et durée de vie limitée dans la pénombre crée un sentiment de tension assez jouissif. Il faudra donc bien planifier vos expéditions, confectionner des inhalateurs permettant de réinitialiser le compte à rebours, obtenir des consommables ou créer des sources d'UV pour espérer survivre et voir à nouveau le jour se lever.
C'est aussi là que les activités du monde ouvert ont un intérêt, puisque certaines d'entre elles vous permettent de déverrouiller des zones sécurisées, qui vous permettent de vous reposer ou tout simplement de repousser les hordes d'infectés à vos trousses grâce aux puissants projecteurs UV dont elles sont pourvues. Si certaines de ces zones sont de simples générateurs à activer, d'autres seront plus complexes et feront appel à votre sens de l'observation et vos compétences pour être débloquées. Débloquer un moulin à vent fera appel au parcours, rallumer une tour électrique vous demandera de raccorder des générateurs à leur source d'alimentation via des câbles aux dimensions limitées... Techland a fait des efforts très notables pour rendre ce type d'activité d'open world, d'ordinaire redondant, agréable à mener, à plus forte raison qu'elles vous confèrent des avantages non négligeables. Vous aurez même, en plusieurs occasions, l'opportunité d'attribuer des points de ressources stratégiques aux survivants ou aux pacificateurs après les avoir déverrouillés. Cela aura un impact direct sur le quartier de la ville en question, puisque l'une ou l'autre des factions disséminera des éléments exploitables pour vous faciliter la vie. Les Survivants offriront surtout des bonus de mobilité, en augmentant par exemple le nombre de Tyroliennes pour assurer la traversée de longues distances, tandis que les pacificateurs feront apparaître bombes et autre arsenal militaire pour assurer votre défense. L'affectation d'une tour électrique ou d'un château aux factions à un impact direct sur les dialogues du jeu et bien sûr, la perception que les deux groupes auront de vous, même si cela n'impactera pas fondamentalement la quête principale ni son dénouement. Mais bien entendu, à mesure que vous engrangerez de l'expérience, ces activités deviendront secondaires et le plaisir à les mener s'effacera au profit d'un sentiment de progression vraiment grisant.
Un sentiment de progression grisant
À l'image du premier opus, vous avez plusieurs moyens de gagner de l'expérience en combat et en parkour. C'est tout d'abord la pratique de ces deux arts qui vous permettra, si vous enchaînez des séquences de sauts ou de coups ininterrompues, d’accroître progressivement votre gain d'expérience dans l'un ou l'autre des disciplines. Ensuite, naturellement, réaliser des activités annexes ou des quêtes vous apportera des gains d'expérience nettement plus importants et vous pourrez répartir des points de talents dans les arbres associés. À mesure que l'arbre se remplira, votre personnage deviendra de plus en plus maniable et de plus en plus polyvalent. Wall run, endurance augmentée, coups sautés, exécutions... les mécaniques de parkour et de combat s'imbriquent parfaitement bien et la maîtrise d'Aiden vous permettra vraiment de faire des courses spectaculaires, à plus forte raison que Dying Light 2 a rajouté des fonctionnalités très bien implémentées dans le level design. Dans la seconde portion de l'aventure, vous disposerez donc d'une paravoile, dont l'utilisation consomme votre endurance, mais qui peut être réinitialisée sur vous exploitez les courants d'air chaud qui sortent de certaines grilles d'évacuation. Enfin, un grappin capable de s'accrocher partout vous sera également offert passé un certain moment. Il en résulte alors une très grande liberté de mouvement. On se propulse dans les hauteurs avec la paravoile, on bondit de poteau en poteau grâce au grappin pour finir par attaquer un ennemi après un wall run... bref, si vous aimiez le parkour de Dying Light, vous adorerez les ajustements de Dying Light 2 , même si bien sûr il vous faudra un peu de pratique pour maîtriser ces enchaînements.
La perfection n'est pas de ce monde
Alors tenons-nous là le jeu parfait ? Non, pas tout à fait. Lors de notre session de jeu, qui nous a occupées plus de 50 heures en mode normal, en prenant le temps de faire du contenu annexe, mais ayant encore de nombreux point d'intérêt ou quêtes à découvrir, nous avons été confrontés à quelques pépins techniques. Si le jeu est très beau, une fois repoussé dans ses derniers retranchements, il s'avère assez gourmand en ressources et n'esquive pas un peu d'aliasing et de clipping sur les hauteurs. Mais ce n'est là qu'un détail face à l’intelligence artificielle humaine franchement à revoir. Les séquences d'infiltration sont ainsi assez pénibles à mener, et les combats, aussi viscéraux soient-ils, peuvent prêter à sourire lorsque des renégats attendent de prendre des coups en file indienne, ou lorsqu'ils ont des problèmes de pathfinding.
Enfin, nous avons, sur PC et sur Pad Xbox, rencontré quelques problèmes d'input, où certaines touches, notamment le scan d'environnement, peinaient à déclencher l'action associée, comme si elles n'étaient plus détectées. Ces problèmes étaient assez ponctuels, au même titre que les bugs d'affichage ou de collision, mais tout de même, il ressort de Dying Light 2 un petit manque de finition qui n'est en aucun cas irréparable sans un patch. Nous n'avons pas rencontré de bugs bloquants. Notez que, à l'heure où nous écrivons ces lignes, nous apprenons que Techland déploiera un patch Day One susceptible de rectifier ces problèmes et aussi d'ajouter des voix manquantes ou des problèmes de doublages que nous avons rencontrés en jouant en VF. Et puisque nous en sommes au registre des points faibles, sachez que la VF est particulièrement inégale. Si les personnages principaux s'en sortent bien, d'autres PnJ plus secondaires passent à côté de leur sujet. Il faudra donc privilégier la version anglaise, mais il faudra pour cela passer votre launcher ou votre console en anglais, le titre ne permettant pas de changer l'audio à la volée dans le cadre de notre version de test.
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Conclusion
Points forts
- Un open world riche, vaste et cohérent
- Des séquences de nuit pleines de tension et d'intérêt
- Un sentiment de progression grisant
- Le parkour renforcé (paravoile, grapin) toujours aussi plaisant
- Un virage narratif globalement réussi, avec des choix qui comptent
- Contenu annexe soigné
- Des puzzles assez malins pour pas mal d'activités secondaires
- Enorme durée de vie (comptez 20h en ligne droite, au bas mot 80h+ pour le 100%)
- Bande originale et sound design impeccables
Points faibles
- VF franchement inégale
- IA à revoir
- Un final trop expéditif
- Manque encore de finition (bugs visuels, clipping, problèmes d'input occasionnels...). Un patch Day One volumineux est prévu...
- Une écriture qui n'esquive pas quelques clichés
Note de la rédaction
Si l'on pouvait craindre que Dying Light 2 soit une version 1.5 de son prédécesseur, ce n'est pas le cas dans les faits. En reprenant certes à son compte tous les ingrédients ayant fait le succès du premier épisode, Dying Light 2 les renforce, les peaufine et les étoffe pour les mettre au service d'une expérience haletante, généreuse, fun et complète qui offre des moments de bravoure mémorables. Son open world aussi beau que cohérent, ses activités annexes réfléchies, contextualisées et utiles pour la plupart, son virage narratif qui se retrouve aussi dans le contenu secondaire sont d'autres qualités à mettre au crédit du jeu de Techland. Dans un monde idéal, nous n'aurions pas dit non à une IA plus développée, un scénario débarrassé de certains de ses clichés, un final moins expédié, une VF plus soignée ou encore une finition un peu plus nette, mais la perfection n'étant pas de ce monde, et les bugs constatés étant tout à fait rectifiables, difficile de bouder son plaisir face à ce Dying Light qui réussit là son deuxième volet.