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Test Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante

Gears 5 : notre avis en quelques minutes

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
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Profil de Epyon,  Jeuxvideo.com
Epyon - Journaliste jeuxvideo.com

Les jours de gloire de Gears of War sont sans doute derrière nous, mais le studio The Coalition n’est pas décidé à baisser les bras. Après Gears of War 4 l’équipe installée à Vancouver s’est agrandie, dans le but de faire évoluer une licence à bout de souffle. Il leur aura finalement fallu trois années et une discrétion étonnante lors des derniers grands salons, pour accoucher de Gears 5. Un épisode attendu de pied ferme par les fans, après un quatrième opus qui n’avait pas fait l’unanimité. Et si l’on craignait que les troupes de Rod Fergusson ne soient pas à la hauteur de la tâche, on peut l’admettre aujourd’hui : on s’était trompé. Gears 5, The Coalition livre l’un des meilleurs jeux de la Xbox One. Ni plus, ni moins.

Disons les choses clairement : la communication de Xbox et The Coalition sur le pourtant très attendu Gears 5 nous a laissé pour le moins... dubitatifs. Après une première bande-annonce plutôt alléchante à l’E3 2018, le titre s’est emmuré dans un long silence. Et l’E3 2019 n’avait pas franchement réussi à nous rassurer, avec un trailer éclair sibyllin, et une première prise en main peu enthousiasmante. Même notre conversation avec Rod Fergusson, le sympathique patron de The Coalition, nous avait laissé sur notre faim, tant il peinait à nous expliquer pourquoi on en savait si peu sur le titre, à quelques mois de sa sortie. Alors forcément, lorsque le jeu est arrivé entre nos mains, la circonspection était de mise. Qu’allions-nous découvrir ? Un énième jeu de tir à couverture, un peu démodé en 2019 ? Ou bien la résurrection de la licence, ce que certaines de nos sources nous avaient laissés entendre, courant 2018? Osons-le dire tout de suite : à cette heure, on penche plutôt pour la seconde réponse.

La vitrine technologique des Xbox Series

À défaut de mieux pour le moment, Gears 5 est la vitrine technologique de la Xbox Series X. The Coalition prouve une nouvelle fois que techniquement, le studio fait partie des meilleurs atouts first party de Microsoft. Déjà impressionnant dans sa version Xbox One X, le jeu qui s’intéresse à la quête mouvementée de Kait Diaz envoie du lourd sur la console next-gen premium de Microsoft. À l’instar de l’édition sortie sur One X en septembre 2019, Gears 5 utilise une résolution dynamique. À la différence qu’ici, le soft est beaucoup plus régulièrement affiché en UHD que précédemment.

Graphiquement, Marcus Fenix et toute sa clique resplendissent grâce à des textures plus détaillées, des effets de lumière plus réalistes et des effets de particule plus nombreux. De quoi venir chatouiller la configuration “Ultra” de la version PC. Ce que le titre de The Coalition gagne en fidélité graphique, il ne le perd pas en fluidité. Contrairement à ce que nous avons sur Xbox One X/Xbox Series S, les cinématiques sont en 60 images par seconde, tandis qu’il est possible de monter jusqu’à 120 sur les modes multijoueur. Encore faut-il posséder un téléviseur compatible. Si l’on ajoute la technologie Dynamic Input Latency de la manette, Gears 5 sur Series X n’a jamais été aussi réactif, et cela se ressent dès la première partie en ligne. Enfin, les temps de chargement sont raccourcis. Charger un chapitre de la campagne ne prend qu’une dizaine de secondes, alors qu’il fallait en attendre une cinquantaine sur Xbox One X. Du beau boulot.

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnanteGears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnanteGears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante

Beau comme un 4Kamion

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Même le tuto est splendide.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez-moi d’aborder rapidement la question de la technique dans Gears 5, puisque Xbox n’a pas lésiné sur les efforts pour nous expliquer que oui, le jeu serait en 4K à 60 images par seconde sur Xbox One X. Si jusqu’à présent, la One X ne nous a jamais vraiment déçu, en livrant des performances vraiment étonnantes pour une machine vendue 500 euros à l’origine, elle se contentait très souvent de faire tourner les jeux en 4K (native ou non), à 30 images par seconde, sauf cas particuliers (Halo 5 : Guardians, Forza Motorsport 7…). Pourquoi les choses seraient-elles différentes aujourd’hui ? Eh bien, on ne le sait toujours pas mais pourtant, il a bien fallu se rendre à l’évidence : oui, Gears 5 tourne en 4K, à 60 images par seconde, et s’installe sans forcer comme étant l’un des plus beaux jeux de cette génération de machines. D’une fluidité presque parfaite (on a constaté deux ou trois micro-ralentissements par endroits, probablement dû à certains temps de chargement mal camouflés), Gears 5 impressionne par la précision de ses textures, par la beauté de ses effets de lumière et surtout la richesse de ce qu’il arrive à afficher, sans jamais tirer la langue. C’est simple, on est sur un niveau de performance dont on n’a pas l’habitude sur console, et qui est plutôt l’apanage du PC.

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnanteGears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnanteGears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante

Testé dans un premier temps sur un simple téléviseur full HD, nous avons ensuite passé l’essentiel de notre test sur une télé 4K HDR10 et clairement, il sera difficile d’apprécier Gears 5 dans d’autres conditions désormais. Gears of War premier du nom avait été, en son temps, le mètre-étalon de la Xbox 360 ; avec ce Gears 5, Xbox tient sa vitrine technique, celle qui démontre que ses ingénieurs et ses studios vont dans le bon sens et ce depuis plusieurs années maintenant. De quoi être rassuré pour les années à venir.

Kait-surfing

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Les premières heures sont efficaces, mais très convenues.

De nombreuses rumeurs avaient laissé entendre que Gears 5 pourrait incarner une véritable cassure dans l’histoire de la série, en optant pour une approche similaire à celle de God of War, le dernier petit chef d’œuvre de Santa Monica Studios. Cela avait intrigué de nombreux gamers, et même inquiété certains fans de la licence qui restaient attachés à la formule telle qu’elle avait été conçue par Cliff Bleszinski et Epic Games il y a presque 15 ans. Et finalement, qu’en est-il ? On pense pouvoir dire sans se tromper que si Gears 5 présente quelques belles évolutions, il saura séduire sans peine les fans de la licence ; à l’inverse, pas certain qu’il fera changer d’avis celles et ceux qui ne l’ont jamais trop apprécié. Car dans son core-gameplay, Gears 5 reste un Gears of War. Ce n’est pas tant ce que l’on fait qui a changé, mais plutôt le « comment ». Avec Gears of War 4, le studio avait semble-t-il souhaité prouver qu’il était capable de produire un véritable jeu Gears of War. En avait résulté une campagne plutôt solide, mais manquant diablement d’imagination. Désormais libéré de ces contraintes, The Coalition a déployé ses ailes et laissé libre cours à son imagination, à ses aspirations. Gears 5 n’est pas une révolution mais il propose sans doute l’une des meilleures campagnes de la série, grâce à un savant dosage de modernisation, de nouveauté, et surtout une véritable science du tempo.

Gameplay : les dangers du voyage

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Les zones ouvertes sont assez simples. Leur impact sur la progression, en revanche, change tout.

Un monde ouvert, Gears 5 ? Pas vraiment. Le jeu se découpe plus ou moins en quatre sections, avec une introduction somme toute assez classique pour la série. Des combats urbains, des monstres pleins les rues, et de nombreux chargeurs à vider sur toute cette racaille. Jusque là, rien de bien neuf, à tel point que l’on se contentait d’opiner du chef poliment, tandis que Gears 5 alignait les séquences de jeu toutes plus impressionnantes les unes que les autres. C’était très beau, très spectaculaire, mais pas la petite révolution espérée. Et puis l’Acte 2 a démarré. Après plusieurs retournements de situation, Kait et Dal se retrouvent livrés à eux-mêmes, équipés d’un Skeef, un véhicule qui mélange traîneau, snowbord et kite-surf. C’est là que Gears 5 dévoile ce qui fait sa particularité : une sorte de grande zone ouverte enneigée, à travers laquelle il est possible de naviguer librement, pour aller de mission en mission, ou simplement pour partir explorer les environs et débusquer des missions secondaires. Plus tard, on arrivera dans une seconde zone ouverte, plus impressionnante car installée dans un vaste désert de sable rouge sang. Mais le concept reste le même.

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Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Rigolo : tirer sur la glace pour que les ennemis se noient dans de l'eau glacée. Moins rigolo : découvrir qu'ils sont suffisamment malins pour faire la même chose.

Pour schématiser, on a donc un genre de mini open-world, sur lequel sont repartis des tronçons de niveaux plus linéaires, qui permettent de faire avancer l’histoire ou d’obtenir des pièces spéciales pour améliorer Jack. De temps à autre, on est dirigé expressément vers une destination où attendent combats et cinématiques, car cela est nécessaire pour faire évoluer le scénario. Comme on le disait, dans le fond, Gears 5 ne change pas vraiment : il reste un cover-shooter comme l’était le premier jeu de la série. Mais le rythme est différent. C’est moins mécanique, plus immersif, plus intelligent, plus moderne. Et surtout : cela fonctionne du tonnerre, car non seulement on prend goût à ces moments d’exploration (aussi limités soient-ils), mais en plus, cela donne plus de force aux séquences d’action. Cela fonctionne tant et si bien que Gears 5 nous aura occupé pendant un peu moins de 15 heures sans jamais nous lasser, sans jamais nous fatiguer. Alors qu’un Gears of War 2 étalé sur la même durée aurait été redondant. Éprouvant, même. Ici, à l’inverse, on était même plutôt frustré. Trop court, Gears 5 ? Sans doute : on n’aurait pas craché sur une troisième zone ouverte et donc quatre ou cinq heures de jeu supplémentaires.

Gameplay : une mission secondaire bien givrée

Une écriture réussie

Cela fera sans doute rire certains gamers mais figurez-vous que ce Gears 5 est fichtrement bien écrit. L’aventure est rondement menée, mais surtout le jeu sait prendre le temps de créer des liens entre les personnages. Les nombreux déplacements sur les deux grandes zones ouvertes du jeu, ou les moments de calme entre deux combats sont souvent l’occasion pour mettre en place des dialogues qui humanisent les personnages. À ce titre, Kait Diaz, l’héroïne du jeu, est une vraie réussite ; elle connaît une jolie évolution personnelle à travers toute l’aventure, qui la concerne directement. The Coalition n’a jamais caché sa volonté de sortir des stéréotypes des premiers jeux, qui mettaient en scène des hommes hyper virils enchaînant les punchlines comme les headshots. On s’en était déjà rendu compte dans Gears of War 4, mais Gears 5 poursuit sur cette voie et permet à Kait d’évoluer au gré de ses péripéties, transformant peu à peu la jeune femme en une meneuse d’hommes implacable et sûre d’elle. C’est bien quelque chose que l’on ne pensait pas avoir à dire d’un jeu Gears of War...

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N’allez pas croire pour autant que Gears 5 se prend pour un jeu d’auteur ou tenterait de gommer un passé désormais gênant, loin de là : le titre assume pleinement ses origines avec quelques répliques bien nanardesques, comme on pourrait l’attendre de tout bon Gears of War. Toujours aussi bourrin, ce nouvel épisode sait aussi faire preuve d’une certaine finesse dans la mise en scène ou dans l’écriture, avec ce qu’il faut de moments drôles ou émouvants. Difficile d’en dire plus sans vous gâcher certains temps forts de l’aventure, donc restons-en là, si vous le voulez bien.

Un gameplay plus mobile

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
On ne s'en lassera jamais.

Avec Gears of War 4, The Coalition avait donné aux joueurs de nouveaux outils pour les pousser à être plus mobiles. Les combats d’un cover-shooter sont mécaniquement très figés : on reste derrière une barricade, on mitraille quelques monstres, et on avance vers une nouvelle protection, et ainsi de suite. Gears 4 avait inventé de nouveaux mouvements permettant au joueur d’aller débusquer des monstres derrière leurs protections et de les achever d’un coup de poignard ; l’idée était bonne mais l’on finissait par se reposer sur ses acquis, préférant inévitablement la bonne vieille méthode. Mais les choses changent un peu dans Gears 5 puisque de nombreux éléments de game-design ont été revus. Avec un rééquilibrage complet des combats, des armes et des ennemis. Ce qui change assez considérablement la physionomie des affrontements.

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Invisible, il est possible d'esquiver certaines lignes de défense pour aller assassiner tranquillou un ou deux ennemis. Merci Jack !

Précisons d’abord que Gears 5 introduit un nouvel outil de combat : Jack, le drone volant des premiers épisodes, reprend du service et cette fois-ci, le joueur peut le contrôler. Le petit robot dispose même d’un arbre de compétences qui se débloque au fur et à mesure que l’on déniche des composants en se baladant dans le jeu. Certains compétences se débloquent via le scénario, tandis que certaines d’entre elles peuvent être obtenus si l’on a accompli certaines missions secondaires. Rapidement, Jack peut être utilisé pour électrifier des ennemis, créer un soin temporaire, poser des pièges, rendre Kait invisible, pirater des trucs et des machins, etc. Et ces fonctionnalités ne sont pas là pour faire joli : les ennemis de Gears 5 sont plus dangereux que par le passé, soit parce qu’ils sont plus mobiles, soit parce qu’ils sont plus lourdement équipés. On meurt vite, dans Gears 5, si l’on utilise pas judicieusement les différents pouvoirs de Jack, si l’on ne bouge pas suffisamment, si l’on ne s’équipe pas correctement. Les designers ont également revu en profondeur certaines armes et l’importance de leur présence dans le jeu : puisque les ennemis sont plus agressifs et plus mobiles, il faut pouvoir être capable de les éliminer rapidement avant d’être débordé. Ainsi, le pistolet Boltok comme ses munitions sont nettement moins rares que par le passé, et il occupera une place de choix dans votre barda.

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Dans l’absolu, Gears 5 reste un Gears of War, mais les combats gagnent en intérêt. Ils sont plus dynamiques, plus violents, plus mortels. Ils prennent aux tripes, en somme, et c’est ce que l’on attend d’un jeu de ce genre. Même le sound-design et le feeling d’impact a été retravaillé : ainsi, si vous aviez détesté détruire des DefBots dans Gears 4, vous changerez peut-être d’avis dans ce nouvel épisode. La sensation de broyer, d’écraser du métal, de voir huile et boulons gicler à chaque décharge, a quelque chose d’assez satisfaisant. En revanche, carton rouge pour les Pouncers, toujours aussi horripilants, avec leur résistance et surtout leur capacité à sauter absolument partout, tout le temps.

Un multijoueur toujours aussi complet

Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Ce n'est pas un Terminator qui va inquiéter Emile. Le Spartan en a vu d'autres.

Bien entendu, après tous les efforts consentis sur le multijoueur de Gears of War 4, on aurait pu penser que The Coalition se reposerait sur ses lauriers. Il n’en est rien. Si l’on retrouve les modes Bataille et Horde de l’épisode précédent, ceux-ci ont été enrichis de nouvelles cartes de jeu et vont évidemment la part-belle aux nouvelles armes pensés pour Gears 5. Même si l’on est à peu près certain que le duo roulade-fusil à pompe a encore de beaux jours devant lui… Nonobstant ce petit sarcasme sur les habitudes tenaces de certains vétérans, on a pris un vrai plaisir à tester ces modes de jeu que l’on connaît désormais par cœur ou presque ; le nouvel équilibrage des armes nous a paru plutôt bon, avec notamment un Kaomax plus intéressant que par le passé, et l’introduction réussie de nombreuses nouvelles armes dans l’ensemble. En Horde, on a tout particulièrement apprécié l’arrivée de la Griffe, un genre de grosse mitrailleuse à forte cadence, qui s’est montré aussi utile que jubilatoire à utiliser lors de certaines phases de défense.

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Gears 5 : nouvelle formule pour une campagne vraiment passionnante
Atteindre l'extérieur du labyrinthe est un vrai soulagement lors des premières

La nouveauté vient finalement du monde Fuite, que nous avions découvert à l’E3 et qui ne nous avait pas vraiment passionné. Manque de rythme, faible opposition des ennemis, et des partenaires de jeu pas franchement versés dans le jeu en équipe, voilà qui n’avait pas aidé à établir un premier bon contact avec Fuite. Mais sur notre test, nous avons vite changé d’avis. Pensé comme un véritable négatif du mode Horde, Fuite propose des parties plus courtes et plus mobiles, puisque comme son nom l’indique, il ne s’agit pas de défendre une position mais de prendre la fuite. La partie s’ouvre sur une courte cinématique : les joueurs déposent une bombe qui d’ici peu déversera un gaz toxique dans des installations remplis de Vermine. Il faut donc quitter les lieux au plus vite et forcément, ça ne sera pas de la tarte. Si Fuite pourrait soigner ses effets, il faut admettre que voir la mini-map se remplir peu à peu d’un brouillard vert a de quoi coller quelques belles suées : c’est, là encore, une autre façon de jouer à Gears of War, où l’on passe plus de temps à courir, à économiser ses munitions, et à travailler de concert avec ses petits camarades pour trouver la sortie au plus vite. Et puis, surtout, les parties sont plutôt rapides, là encore à l’inverse du mode Horde : comptez vingt minutes pour regagner la sortie. Avec plusieurs niveaux de difficulté et de nombreuses capacités à débloquer pour vos personnages, Fuite n’a pas grand-chose à envier à Horde et devrait accrocher de nombreux joueurs. Seul défaut, peut-être, le manque de munition qui peut être frustrant dans la mesure où l’on joue à Gears of War pour tirer sur des monstres ; et parce que ce manque peut parfois compliquer les parties plus que de raison. Un détail qui pourrait facilement être corrigé par les développeurs, heureusement.

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Gameplay : une Fuite haletante

Points forts

  • 4K, 60 fps. Sur console. Oui madame.
  • Une aventure extrêmement bien rythmée
  • Les zones ouvertes, une vraie bonne idée pour moderniser le jeu sans le dénaturer
  • Des combats moins figés, plus mobiles
  • Jack apporte un vrai plus en combat
  • Des séquences d’action toujours plus folles
  • Un scénario agréable à suivre, surtout pour les fans
  • Le multijoueur, hyper complet

Points faibles

  • Quelques bugs, par exemple dans les sous-titres
  • Level-design un peu paresseux à certains moments
  • Le scénario parfois un peu aliénant pour celles et ceux qui ne seraient pas des habitués de la série
  • Un poil trop court, sans doute ?

Gears 5 ne nous a pas juste agréablement surpris : il nous a passionné. Si de Gears of War 4, l’on avait surtout retenu son multijoueur, ce nouvel épisode replace la campagne solo au centre de sa proposition, en modernisant avec beaucoup d’intelligence la recette désormais éculée du cover-shooter. Que ce soit grâce à Jack et ses différentes compétences, ou la latitude qu’il offre au joueur avec ses grandes zones ouvertes et ses missions secondaires, Gears 5 adopte un autre rythme, un autre ton, une autre façon de jouer. Et c’est tant mieux, car c’est précisément ce dont avait besoin la série pour rebondir. Ajoutez à cela une réalisation technique à couper le souffle et un multijoueur toujours aussi complet et accrocheur, et vous obtenez là l’un des tout meilleurs jeux de la Xbox One.

Note de la rédaction

18
14.5

L'avis des lecteurs (171)

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