L’hiver ne vient plus, il est déjà derrière nous. C’est le pitch de départ de Tom Clancy's The Division 2, nouvel épisode du Shooter connecté d’Ubisoft qui nous emmène cette fois à Washington au cœur de l’été. La capitale américaine, également affectée par le virus apparu au cours du précédent Black Friday, appelle ici les agents de la division à la rescousse afin d’offrir un nouvel espoir à son district.
Après une présentation générale des nouveautés à attendre de l’épisode, nous avons pu poser nos mains pendant une bonne trentaine de minutes sur le titre, découvrant en coopération une mission nous menant au pied du capitole.
Washington d’ici ou d’ailleurs
Pour son arrivée dans la capitale américaine, The Division 2 s’offre un contexte dépaysant vis-à-vis de son prédécesseur, délaissant la rigueur hivernale pour un cadre nettement plus coloré, mais aussi humide et étouffant. C’est en tout cas ce qui ressort de notre session de jeu, le titre proposant une vision du post-apo visuellement bien plus proche d’un titre comme The Last of Us, par exemple. Le choix a le mérite de proposer des ambiances plus diverses que celles du premier opus, avec une zone rurale, des zones commerciales, mais aussi la présence de quartiers historiques. Si elle ne comprend évidemment pas toute la ville de Washington, l’équipe a même annoncé avoir créé une carte à l’échelle réelle, qui sera accessoirement 20% plus grande que celle de The Division premier du nom. Enfin, le monde s’avère plus dynamique et vivant, avec notamment la possibilité de libérer des zones – ce que nous avons pu faire dans la démo proposée – afin de les voir repeuplées de citoyens auxquels il faudra par la suite amener des vivres récupérés durant vos pérégrinations. Le tout afin de restaurer des infrastructures, élément que nous n’avons toutefois ici pas pu voir de nos propres yeux.
Des mécaniques peaufinées
En jeu, la prise en main s’avère très proche du premier opus, qu’il s’agisse des sensations de tir, du déplacement ou de la possibilité d’utiliser des capacités spécifiques. Nous avons toutefois pu essayer l’une des nouveautés, à savoir le fait que le système de spécialisation ne commence qu’à partir du niveau 30. Celui-ci vous permet de débloquer des compétences spécifiques et un 4e slot d’arme avec un équipement unique selon votre choix – démolisseur, tireur d’élite ou survivaliste - entre un lance-grenade, un sniper ou une arbalète, la progression de base reprenant quant à elle celle plus classique du premier épisode avec une série de quartiers divisés en niveaux. Il est d’ailleurs toujours possible de réaliser l’intégralité de la montée de niveau en solo, et même de continuer à progresser et looter au niveau maximum peut importe votre façon de jouer. Sur ce point, la version « finale » de The Division nous a déjà particulièrement convaincus, et le second opus semble déjà partir sur les mêmes bases.
Les armes liées à votre spécialisation et les nouvelles capacités offrent toujours cet aspect tactique aux affrontements, ce que nous avons pu constater durant notre session. Les fumigènes inflammables, l’arbalète et ses munitions explosives ou cette mousse capricieuse tirée par les ennemis pour fixer les agents au sol apportaient ainsi de vrais moments de tension (et pas mal de fails, aussi) entre deux gunfights plus classiques. L’utilisation des capacités et des armes de spés (aux munitions plus rares) est d’ailleurs un atout non négligeable pour boucler les affrontements plus délicats, lors desquels l’efficacité des armes classiques est limitée. Quelques subtilités se sont également glissées dans les phases d’exploration, comme la possibilité de récupérer de l’équipement en tirant sur des caisses en hauteur voire sur le cadavre d’un pauvre citoyen pendu à un lampadaire. Rien de bien étonnant, mais gageons que ce deuxième épisode saura reprendre le level design plutôt inspiré de son aîné pour nous proposer un paysage urbain riche en caches et recoins intéressants.
Une première année chargée en contenu
The Division 2 est à l’image du premier une expérience connectée, raison pour laquelle Ubisoft compte apporter de nombreuses mises à jour à celui-ci et ce, dès sa première année de lancement. Pas moins de 3 contenus additionnels qui apporteront de nouvelles zones et feront progresser le scénario de l’épisode devraient ainsi pointer le bout de leur nez sur cette période, signe que Massive Entertainment compte bien abreuver son nouveau bébé de contenu tout comme il a su le faire avec son prédécesseur pendant près de 2 ans. Enfin, la présence d’un système de clans et l’arrivée de raids à 8 joueurs viendront compléter un titre potentiellement bien garni dès son lancement, puisqu’il s’appuiera sur le modèle final de The Division premier du nom.
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S’appuyant sur un contexte bien différent et une plus grande variété de décors et de situations, The Division 2 semble repartir sur les bases déjà solides de l’épisode fondateur pour nous proposer une expérience complète dès son lancement. S’il faudra attendre pour savoir si les promesses d’un suivi régulier et consistant – tenues pour le premier opus – et d’améliorations tangibles sur des défauts de son prédécesseur seront respectées, ce premier contact nous a permis de retrouver des sensations familières avec quelques ajouts pour l’instant appréciables. De bon augure à plusieurs mois de sa sortie, programmée pour le 15 mars 2019.