Les développeurs de chez Yager, à qui l'on doit Spec Ops : The Line, se sont lancés dans l'aventure free to play avec Dreadnought, un shooter spatial stratégique et multi qui emprunte des éléments aux MOBA. Assez énigmatique à première vue, nous avons tout de même pu essayer le titre sur le showfloor de la Gamescom 2016 et avons été agréablement surpris par son potentiel.
La foire aux possibilités de customisation
Pour vous dresser le tableau de ce que propose Dreadnought, il suffit d'imaginer un MOBA en orbite basse, sans lignes ni tours, et uniquement basé sur les déplacements, tirs et synergies entre vaisseaux alliés. 51 bâtiments volants sont actuellement disponibles dans le titre, qui est toujours en beta fermée et passera d'ailleurs en beta ouverte cet automne. Dès la préparation du match, actuellement en 5V5 et prochainement en 8V8 dans certains modes de jeu, on nous propose de choisir 5 vaisseaux pour le match, lesquels pourront être sélectionnés afin d'avoir les bons counters aux bons moments de la partie. La partie customisation ne s'arrête pas là pour autant et nous pouvons à loisir choisir des skills déblocables (4 actifs et 4 passifs) ainsi que plusieurs skins pour obtenir un résultat authentique avec une faucheuse ou un kraken, par exemple, comme emblème de tête de vaisseau.
Trailer de gameplay de Dreadnought
Une première partie bien trop simple...
Juger l'équilibrage de Dreadnought sur une partie en salon est un peu osé mais sachez que votre humble serviteur s'en est plutôt bien sorti avec 10 frags, 2 assists, et 3 morts (dont une suite à un changement de vaisseau afin de passer d'une petite frégate s'attaque furtive à un gros vaisseau à l'armement lourd). Sur notre premier vaisseau, nous avons tout simplement enchainé les kills, jouant des diverses compétences offensives à notre disposition. Après un coup de booster, nous enclenchions le camouflage optique, approchions des vaisseaux ennemis et tuions joyeusement les joueurs par paquet de 2 en bourrinant le tir principal et les missiles. Il fallait évidemment faire attention au rechargement des batteries de tir et aux différents cooldowns de compétences, mais le temps que les ennemis puissent se retourner pour contre-attaquer était trop long pour nos adversaires. Personne n'utilisait les vaisseaux de support, qui bénéficient pourtant d'un skill actif de soin, ni même la roue d'attribution de l'énergie que l'on peut attribuer à l'offensif, aux moteurs, ou aux boucliers.
Nous avons également pu voir quelques petits escadrons de vaisseaux contrôlés par l'IA, l'équivalent des Sbires et Minions sur LoL ou Dota et qui permettait ici d'augmenter les points, mais avons concentré nos efforts sur la traque des joueurs ennemis. Après quelques minutes de jeu, la victoire était assurée et nous avons gagné un maximum de points, lesquels servent à déverrouiller de nouvelles compétences. Les développeurs nous ont par ailleurs assurés que les micro-transactions dans le jeu "ne servent qu'à déverrouiller du cosmétique" afin d'accentuer l'authenticité de chaque vaisseau.
Dreadnought s'annonce donc comme un bon petit free to play, bien sous tous rapports, qui plaira à coup sur aux amateurs de combats en arène atypiques. En revanche, nous attendrons d'en savoir plus sur le titre pour nous prononcer sur l'équilibrage des différentes classes et sur la redondance des parties, lesquelles sont actuellement assez peu rythmées du fait de l'absence d'objectifs de capture mais également à cause d'un gameplay relativement lent pour du combat de vaisseaux.