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Le jeu vidéo a eu l'occasion de proposer plusieurs séries anime, tels K-On ou Love Live!, pour ne citer qu'eux. On a aussi pu découvrir des séries des jeux de rythme à la japonaise, le plus connu étant certainement The Idolmaster. Une fois n'est pas coutume, Sega a décidé de développer un nouveau Project Diva-like, sorti le 17 décembre dernier. Intitulé Miracle Girls Festival, il a pour particularité de rassembler plusieurs séries animées comme Go Go 575, Wake Up Girls, etc. Voyons donc ce que ce nouveau titre a dans le ventre...
Photo de famille pour Miracle Girls Festival...
Les animes font leur show ...ou presque
Dans ce jeu de rythme au game design fort classique, vous allez avoir le plaisir de retrouver les personnages les plus en vue sur onze de ces produits. Notez que les animes ne sont pas systématiquement des mangas spécialisé musiques, simulation d'idole, etc. ; aussi, n'attendez pas par exemple que ce jeu incluse K-On, Love Live! ou The Idolmaster. Les animes présentes dans ce jeu sont généralement récents. En effet, comme dans Dengeki Bunko: Fighting Climax, Sega a sélectionné 11 animes dans ce Miracle Girls Festival :
- YuruYuri
- Nyaruko: Crawling with Love
- Vividred Operation
- Kin-iro Mosaic
- Arpeggio of Blue Steel
- Tesagure! Bukatsu-mono
- Wake Up, Girls!
- Go! Go! 575
- No-Rin
- Engaged to the Unidentified
- Is the Order a Rabbit ?
Miracle Girls Festival comporte 2 parties : le Tour Mode et le One-Man Live. Le premier est composé de plusieurs parties des chansons successives sous forme de planning avec des niveaux de difficulté progressifs. Malheureusement, ce mode est incomplet et assez répétitif. De son côté, le One-Man Live n'est ni plus ni moins qu'un mode classique des jeux de rythme. Vous optez pour une musique de votre choix, vous paramétrez votre partie et le tour est joué. Les 4 difficultés sont bien présentes (de Easy jusqu'à Extreme) mais il existe 4 autres difficultés considérables comme des challenges.
Un jeu de rythme à la sauce de Project Diva... enfin peut-être
22 musiques en tout sont à votre disposition (2 musiques par anime: 1 en opening et 1 en ending). La durée de chaque musiques est hélas beaucoup trop courte (durée de l'opening et ending oblige, ces derniers durant généralement 1 minute 30). Toutefois, si vous voulez davantage vous amuser, on vous conseillera de vous orienter vers le mode "full" qui intègre ces 22 titres mais en version longue, c'est-à-dire environ 4 minutes. Mais ces musiques "full" ne possèdent que 2 difficultés (Hard et Extreme, donc pour les joueurs les plus exigeants). On ne pourra toutefois pas leur reprocher leur manque d'inspiration (à condition bien sûr d'adhérer au style).
Globalement, le gameplay de ce jeu est exactement le gameplay des Project Diva sur PSP (mais pas celui de Project Diva f). La raison est simple, le développeur a complètement boudé les fonctionnalités tactiles de la Vita. Vous n'aurez par exemple pas accès aux fameux scratch, et devrez au final vous contenter des touches classiques PlayStation. Bien sûr, le développeur n'a pas oublié les fameux longues-touches et doubles-touches. Les "Chance Time" sont remplacés par les "Miracle Fever Time". La barre de vie/progression est représentée par un simple pourcentage qui sera converti en bonus de points, ensuite comptabilisés dans le score final. Côté graphique, Sega n'utilise visiblement pas le moteur habituel de la série Project Diva, mais plutôt celui de Uta Kumi 575. Cela n'empêche pas le titre d'être joli et coloré. En outre, en bonus, il est compatible Playstation TV : vous pouvez donc jouer à Miracle Girls Festival sur votre télévision en HD...
Il y a du bon et du mauvais dans ce Miracle Girls Festival. Tout d'abord, on apprécie que Sega ait pris le pari (réussi) de proposer des mécanismes hérités de Project Diva. Enfin pas toutes, car les fonctions de scratch ne sont hélas pas prises en compte, ce qui pourrait décevoir pas mal de joueurs. Le développeur a également pris des risques en constituant sa playlist exclusivement sur des openings et endings d'anime. Du coup, les durées des musiques hélas trop courtes et sa playlist assez maigre peut faire grincer les dents pour les joueurs et surtout pour les acheteurs (le titre étant vendu quand même plein tarif). Heureusement, un mode "Full" permet d'assurer un peu le plaisir. Enfin, on regrettera que le Tour Mode ne soit pas hyper fourni ; peut-être Sega souhaite-t-il garder quelques surprises pour le prochain Project Diva X avec son Live Quest.