Faisant suite à Ghost Recon : Future Soldier, Ghost Recon Wildlands s'engouffre dans la brèche béante des open world qui ne cesse de prendre de l'ampleur depuis plusieurs années. Et quitte à surfer sur des genres qui fonctionnent, la série d'Ubi décide de nous envoyer en Bolivie pour sauver des vies, éliminer des narco-trafiquants et démanteler des trafics de flûtes de Pan.
Si jusqu'à présent, les Ghost Recon se cantonnaient à des jeux relativement fermés proposant différentes approches dans la résolution d'un objectif, Wildlands va plus loin en offrant dès le départ au joueur le choix quant à sa façon de progresser. En somme, la liberté étant le maître mot de cet opus, on aura dès le début de l’aventure accès à quantité de missions de différents types dont la résolution devrait entraîner des changements à court, moyen et long terme sur l'univers du jeu. Si nous n'avons pas pu vérifier les dires du développeur à ce sujet, nous avons par contre pu voir comment mener efficacement une mission d'exfiltration.
La liberté c'est l'espace
C'est donc une démo mettant en scène 4 Ghosts qui nous fut présentée, démo durant laquelle les membres de l'escouade devaient exfiltrer un dénommé Alvarez. Le but de la présentation était de nous présenter l'immensité de la map, sa topographie et les nombreuses possibilités qui étaient mises à notre disposition. Ainsi, dans un premier temps, les Ghosts devaient chacun rejoindre un point, en usant d'un véhicule (moto, pick-up, bateau, buggys…) avant de coordonner leurs attaques. Le moins qu'on puisse dire est que la superficie semblait élevée et qu'il sera possible de traverser de vastes étendues en friche, désertiques, des montagnes ou bien encore des favelas.
Synchronisation = efficacité
Un fois rejoint l'endroit indiqué, il fallait encore que les membres de la team s'occupent des nombreux narco-trafiquants patrouillant dans le secteur. Pour repérer leurs positions, rien de tel qu'un drone aérien, ceci facilitant également leur marquage. Il suffisait par la suite de mettre en joue l'un deux pour l'intimider afin qu'il nous donne des indications sur le lieu où se trouvait notre cible. S'en suivit alors plusieurs éliminations parfaitement synchronisées, le couteau et le silencieux étant ici fortement recommandés pour avancer sans éveiller l'attention de l'ensemble des gardes du secteur. Un fois la cible atteinte, restait encore à l'exfiltrer. Ici, deux Ghosts se chargèrent de récupérer un hélicoptère pendant que les deux autres se frayaient un chemin parmi des ennemis sur le qui-vive.
Une fois le gros des troupes plombées, grâce à la gatling dudit hélicoptère arrivé entre temps sur les lieux, l'idée fut de prendre une voiture pour rejoindre le lieu d'exfiltration puis de partir fissa pour éviter de prendre une balle perdue… ce que réussirent bien entendu à faire les équipes d'Ubisoft. La démonstration fut donc plutôt efficace bien qu'on se demande ce que pourra donner le jeu lorsque le joueur sera aidé par 3 bots. Si il restera donc à juger de l'IA alliée, pour l'heure, les possibilités mises à disposition et l'univers, rappelant par certains côtés Just Cause et Far Cry, font mouche et apportent à la série une vraie bouffée d'air frais.
Un gigantesque monde ouvert à disposition
Ghost Recon Wildlands semble bien parti pour redonner un coup de boost à la franchise en la propulsant dans un univers ouvert et très dépaysant, du moins pour la série. Riche en possibilités, proposant une liberté totale dans la façon d'appréhender l'aventure, ce nouveau volet s'annonce des plus prometteurs.