Repris en main par un studio argentin composé de passionnés de la licence, le 4X classique Master Of Orion sera bientôt de retour avec un reboot édité par le géant WarGaming que les tankistes du monde entier connaissent pour sa série Wolrd of (World of Tanks, World of Warplanes, World of Warships). Si le jeu ne suivra pas le modèle économique free-to-play habituel du studio et passera par une distribution payante plus traditionnelle, il conservera néanmoins son esprit basé sur l'exploration, l'expansion, l'exploitation et l'extermination. Remis au goût du jour tant graphiquement que sur certains de ses mécanismes, le précurseur du 4X m'a été présenté plus en détail à travers une session de gameplay en privé avec l'un des développeurs de chez NGD Studios lors de l'E3 2015.

Enter the 4X

Qu'on se le dise cette relecture de Master of Orion fait dans le classique assumé. Races, scénario et éléments de gameplay puisent tout droit dans l'héritage d'une série que l'équipe de développement s'est evertuée à préserver. Une saveur d'antan néanmoins remise à la sauce 2015 avec de nombreuses améliorations, graphiques notamment mais aussi au niveau sonore puisque chaque PNJ dispose de son propre doublage. Le jeu étale en ce sens une jolie technique accompagnée d'un réel souci du détail puisque chaque construction sur les planètes a un impact visuel sur sa surface. Le tout prend vie devant nos yeux avec un passage constant de vaisseaux ou de satellites au-dessus de villes modélisées en 3D. Le titre se place sans trop de mal parmi les plus beaux 4X du moment. Mais qu'en est-il de ses mécanismes ?

Le choix dans la race

A terme, le titre proposera les 10 races jouables du jeu toutes associées à des avantages comme une architecture ou des technologies spéciales. Alkari, Gnolam, Meklon ou même les humains, toutes visent le même but, la victoire. Ou plus exactement l'une des formes de victoire possibles puisque Master of Orion met en avant plusieurs façons de l'obtenir : économique, diplomatique, militaire ou encore technologiques, de quoi assurer une bonne rejouabilité. Le principe du jeu ne diffère pas de ses origines : coloniser des planètes au sein de 200 galaxies tous remplis de 100 systèmes à l'environnement généré aléatoirement, prospérer et s'imposer comme leader incontesté. Le développeur m'indique au passage que le nombre de biomes pour les planètes sera varié et ira du désert à l'océan, en passant par des milieux toxiques.

Dès qu'une planète est colonisée, les possibilités de gestion des ressources s'ouvrent à nous. Le développeur m'a par exemple montré une phase de jeu focalisée sur la production et non sur la recherche, il a donc déplacé sa main-d'oeuvre vers ses usines afin d'accélérer ses temps de création de ressources. Pendant ce temps-là, deux vaisseaux de repérage étaient envoyés dans les systèmes voisins pour tenter de dénicher une nouvelle planète à coloniser. Nous sommes tombés en route sur une zone générée aléatoirement qui aurait pu être un combat ou un type particulier de ressources que nous avons finalement décidé de laisser de côté pour nous concentrer sur notre orbjectif. La planète idéale fut dénichée au bout de quelques tours, un environnement de taille moyenne composé essentiellement d'eau, une aubaine pour les Alkaris.

Du côté d'un autre système, nous avons fait jouer nos relations diplomatiques avec les Meklons pour signer un accord de paix avant d'aller coloniser une autre zone par la force cette fois-ci. L'interface de combat passe par deux modes dédiés dont nous n'avons pu approcher que le mode Simulation, soit le plus simple des deux. Ce dernier offre une vision globale et semi-automatisée de notre assaut durant lequel nous avons pu larguer une bonne quantité de bombes précédemment achetées via nos ressources. Un second mode d'Attaque bien plus avancé existe néamoins, et s'il n'aura pas été montré à la presse, il devrait en toute logique permettre un contrôle direct des unités au combat et ainsi apporter une dimension stratégique supplémentaire au jeu.

Un tour dans les menus me permet aussi de vous informer que l'arbre de recherche en technologies s'annonce vaste avec 75 options pouvant mener à des outils « amusants » comme une étoile de la mort capable de raser une planète entière ou bien différents bonus commerciaux. La présentation s'est achevée ici avec le sentiment agréable d'un jeu fidèle à ses origines n'ayant pas l'intention de jouer sur le terrain de la nouveauté. La stratégie sera-t-elle la bonne pour attirer le public ? Wait & see pour plus d'informations sur le titre.

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