Un peu plus d'un an après sa sortie officielle, Destiny accueillera sa troisième extension. C'est en effet le 15 septembre prochain que Le roi des corrompus sera rendu disponible par la fine équipe de Bungie. A trois mois du terme, nous avons joué au premier niveau de cette extension lors d'une session organisée pour la presse pendant l'E3 2015.
La terre, Vénus, Mars et la Lune s'apprêtent à accueillir un petit nouveau nommé Phobos, une lune de Mars qui fera office de terrain de chasse pour les joueurs de Destiny. Nouveau lieu donc, mais également nouvel ennemi pour nos gardiens qui seront confrontés aux corrompus, sortes de versions fantomatiques des autres races déjà présentes dans le jeu. Arrachés à leur dimension via des portails sombres, ces guerriers forment l'armée d'Oryx, un ancien gardien de la ruche né dans les ténèbres et particulièrement avide de vengeance envers les gardiens qui ont détruit son fils. Le bougre occupera d'ailleurs la place d'opposant principal lors du prochain raid qui arrivera dans le shooter connecté de Bungie.
Près de Mars, il Phobos
C'est dans ce contexte peu rassurant pour nos gardiens que commence l'extension, lors du débarquement sur Phobos. S'attendant à une embuscade après avoir reçu un appel de détresse provenant des Cabals, nos héros de la lumière vont rapidement être confrontés aux fameux corrompus, échangeant des tirs avec ceux-ci pour essayer de venir à bout de la zone. Les ennemis disposent de nouvelles attaques matérialisées par l'utilisation de pouvoirs et d'énergies obscures mais ne sont pas les seuls puisque nos gardiens peuvent désormais utiliser une troisième doctrine : Ronde de nuit pour les chasseurs, Rite de l'orage pour les arcanistes et Brise-soleil pour les Titans.
Elémentaire, mon cher gardien
La boucle est bouclée. Chaque gardien dispose désormais de trois doctrines liées à un élément et les chasseurs peuvent pour la première fois servir de soutien avec leur nouveau joujou. Adoptant l'énergie des arcanes, ronde de nuit prend la forme d'un arc tirant une sphère d'énergie qui va blesser sur la durée les ennemis des environs en les piégeant avec l'apparition d'autres sphères proches. Particulièrement impressionnante visuellement, Rite de l'orage offre aux arcanistes la possibilité de léviter en lançant des éclairs façon seigneur Sith. Enfin, Brise-soleil prend la forme d'un immense marteau enflammé utilisé par les Titans pour se défaire de leurs ennemis. Pour le reste, le gameplay entrevu lors de cette session semble relativement classique dans le cadre de l'univers Destiny, avec une mission où s'enchaînent combats contre des mobs et affrontement final contre un boss. On notera tout de même un léger effort de mise en scène favorisant le côté épique du FPS spatial de Bungie et que l'on espère voir étiré aux autres missions de l'extension.
Pagaille mine
Loin d'être la seule nouveauté d'une extension qui s'annonce plus riche que ses aînées, l'ajout de nouvelles doctrines s'accompagne pour les gardiens d'équipements inédits et d'un nouveau level cap que les développeurs n'ont pas souhaité nous dévoiler, malgré notre défi de speedrun remporté sur le premier niveau de l'extension. Petits filous. En parallèle, le multijoueur accueille deux nouveaux modes dont un particulièrement original et qui pourrait bien devenir le plus pratiqué en ligne : le bien-nommé mode Pagaille réduit en effet les cooldowns au minimum pour favoriser le jet régulier de grenades et l'utilisation de super charges. Quant au mode Faille, il s'agit d'une version alternative de la capture de drapeaux.
Plus garni que ses prédécesseurs, le roi des corrompus devrait apporter (enfin) un peu de souffle nouveau au FPS phare de Bungie en le dotant d'un mode PvP annonceur de parties déjantées (Pagaille), de nouvelles doctrines visuellement très réussies et surtout d'un environnement inédit prenant la forme d'une lune de Mars : Phobos. Pour le tarif annoncé, nous n'en attendions toutefois pas moins de cette troisième extension de Destiny, que l'on espère voir un peu renouveler l'intérêt d'un background encore léger vis-à-vis de ses concurrents spatiaux. Le potentiel est là, il faudra encore attendre quelques mois pour juger du résultat.