La saga Halo est une des rares séries de FPS qui arrive autant à briller par son solo que par son mode multi, même s'il y a des hauts et des bas. Si ce nouvel opus ne semble pas déroger à la règle, il semble toutefois que la vision des développeurs soit vraiment tournée vers le multi, avec une première véritable présentation qui mettait en avant le mode Warzone.

Massive attaque

Du coup, c'est avec ce mode que l'on démarre l'aperçu. Le mode Warzone offre des joutes massives en 12 vs 12 dans lesquelles il va falloir combattre sur plusieurs fronts pour l'emporter. Le but, c'est d'atteindre les 1.000 points le plus rapidement possible. Pour ce faire, vous pouvez certes vous contenter de bons vieux frags de têtes adverses, mais vous pouvez aussi vous attaquer aux personnages AI et aux boss qui apparaissent sur la map, ou encore réussir des objectifs comme la destruction de bases, par exemple. En gros, l'avancée de votre équipe dépend de votre capacité à agir de façon coordonnée et à gérer les priorités. Si un boss débarque, par exemple, vaut-il mieux s'acharner sur lui ou plutôt tenter de tuer les membres de la team adverse qui viennent le taquiner pour vous assurer le kill ? Avec la présence de multiples véhicules, ces gigantesques batailles ne sont pas sans rappeler Battlefield.

Mais le mode Warzone n'est pas la seule possibilité multi puisque le mode Arena est aussi présent, avec une dimension e-sport à la clef. On retrouve ici un système plus classique qui ne devrait pas surprendre les joueurs, mais qui a déjà fait ses preuves au fur et à mesure des années. En tout, Halo 5 proposera 20 maps à sa sortie et sera agrémenté de 15 maps supplémentaires en juin. Bonne chose, ces maps ne seront pas exclusives à des DLC.

Puissance quatre

Rassurez-vous, la campagne principale n'a pas été oubliée, même si les détails sont encore disparates. Ce que l'on sait déjà, c'est que le scénario met en scène deux équipes distinctes de Spartans. D'un côté, on a la Blue Team, qui réunit Master Chief et ses anciens partenaires d'univers étendus, Frédéric, Kelly et Linda. De l'autre, nous avons la Fireteam Osiris avec Locke en leader, qui l'on dirigera en solo. Il est accompagné de Vale, Tanaka et Buck (joué par l'acteur Nathan Fillion), ce dernier sortant tout droit de Halo : ODST. Le principe des groupes de quatre personnages n'est pas un hasard.

En effet, Halo 5 : Guardians a été conçu avec la coop en guise d'optique principale. En gros, la mise en scène et le gameplay ont été créés avec la coopération en tête. Même en solo, vous aurez toujours vos trois coéquipiers avec vous. D'ailleurs, l'IA a été travaillée en ce sens avec des équipiers qui se veulent autonomes. Attaquer un point précis, protéger les potes et raviver les partenaires au sol, elle est censée pouvoir tout faire. Si vous voulez garder le contrôle de la stratégie, vous pouvez leur donner des ordres, comme celui d'attaquer un ennemi précis (en le pointant) ou de se placer là où vous leur demandez.

Si j'insiste sur cette IA, c'est parce qu'il n'est pas possible que vous la retrouviez souvent en tant qu'équipière. En effet, en ligne, la campagne fonctionne selon un système drop-in drop-out. En gros, un joueur peut venir dans une équipe pour prendre la place de l'IA, mais aussi en partir quand il veut pour être automatiquement remplacé par une IA. Rassurez-vous, vous pourrez utiliser des serveurs dédiés pour jouer juste avec vos potes.

Bref, Halo 5 : Guardians a encore beaucoup de choses à nous montrer. Malgré cela, il ne fait aucun doute que la dimension multi du titre, que ce soit en coop ou en versus, est un élément prédominant. Si les plus ermites s'interrogent sûrement sur la viabilité de la campagne en solo due à sa construction conçue autour de la coopération, les habitués du jeu à plusieurs se frottent déjà les mains.

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