L'univers de Warhammer sert une nouvelle fois d'inspiration pour un jeu vidéo. En marge des nombreux titres de stratégie déjà existants (largement dérivés de Warhammer 40k), Warhammer : The End Times - Vermintide explore de son côté le genre FPS coopératif à la Left 4 Dead. La grande différence avec le titre de Valve est que vous n'aurez pas à survivre à des troupes de zombies, mais à des hordes de Skavens.
Quatre héros unissent leurs forces pour tenter de sauver la ville de Ubersreik clairement victime d'une infestation de Skavens. Les hommes rats sont absolument partout et, afin de garder les joueurs sur leurs gardes, leurs apparitions sont générées aléatoirement dans Vermintide. Chaque héros est différent, et peut être choisi parmi cinq personnages, ce qui fait que même le dernier joueur à rejoindre la partie peut choisir son personnage entre deux. A ce sujet, notez que Vermintide propose un système de jeu à la volée permettant d'entrer ou de quitter la partie en un instant. Des bots prendront toujours le relais pour assurer que l'équipe reste constamment composée de quatre membres.
La notion d'équipe est extrêmement importante pour le studio Fatshark. Le titre ne propose aucun compteur de kills qui aurait permis de savoir qui est le plus grand exterminateur de rats de la ville, ni aucun système de progression individuelle. Ce qui compte, c'est la cohésion de groupe pour avancer ensemble face aux rongeurs humanoïdes. Par conséquent, les Skavens, en plus d'apparaître en masse, feront leur possible pour tenter de séparer l'équipe. Il y a par exemple un rat muni d'un grappin qui attrapera l'un des héros et l'entraînera à l'écart des autres.
Pour se défendre, chaque personnage possède deux armes : l'une pour le combat rapproché, l'autre pour les tirs à distance, et ces armes dépendent directement du héros choisi. Pour notre session de jeu (tirée d'une version pré-alpha), seuls deux personnages étaient débloqués : le soldat de l'Empire et le Waywatcher. Le premier peut se servir de son gros marteau pour écraser du rat au corps-à-corps, ou sortir sa gatling pour les abattre de loin. Le Waywatcher peut quant à lui compter sur son arc et sur sa lame. On passe d'une arme à l'autre en un instant, ce qui donne pas mal de dynamisme aux combats, d'autant que chaque arme possède deux utilisations distinctes. Par exemple, le soldat peut tirer par à-coups ou bien vider son chargeur en une salve pour occasionner plus de dégâts.
Il y aura près d'une quinzaine de missions à accomplir pour sauver la ville de Ubersreik avec, comme on le disait plus haut, la possibilité de rejouer chacune en se laissant surprendre par différents points de spawn pour l'arrivée des Skavens. Après avoir joué deux fois la même mission, on note effectivement quelques différences même si le flot général reste globalement le même et que la mission suit toujours un cheminement prédéterminé. Il faudra donc voir sur le long terme ce que vaut réellement la rejouabilité. Il s'agit en réalité de la grosse interrogation à cette heure-ci puisqu'en ce qui concerne le reste, le jeu semble partir sur des bases solides, proches de Left 4 Dead mais réarrangées à la sauce Warhammer.
Notre découverte de Warhammer : The End Times - Vermintide s'est déroulée sur PC et a permis de confirmer ce que l'on savait déjà du titre. A savoir qu'il reprend le concept d'un Left 4 Dead en troquant les zombies pour des Skavens. La formule semble fonctionner, mais une session de jeu plus approfondie permettra de s'assurer que la durée de vie, et surtout la rejouabilité, iront dans le bon sens. On devrait rapidement être fixés puisque le jeu est prévu pour l'automne sur PC, PlayStation 4 et Xbox One.