Après une première prise en main lors du Summer Game Fest, j'ai pu jouer à nouveau à Star Wars Outlaws durant une session bien plus longue cette fois. L'occasion idéale de découvrir le monde ouvert du titre d'Ubisoft et Massive Entertainment avant sa sortie fin août. Alors, est-ce que les péripéties de Kay Vess s'annoncent comme une grande aventure Star Wars ? Réponse après quatre heures de jeu.
En juin dernier dans le contexte du Summer Game Fest, j'avais pu jouer pour la première fois à Star Wars Outlaws et vous livrer mes premières impressions. Durant cette session d'une heure, j'avais pu découvrir trois niveaux différents basés sur l'infiltration, la plateforme et les phases de vaisseau. Plutôt que de vous répéter ce que j'avais déjà ressenti à ce moment-là, je vous invite à aller relire ma première preview pour qu'on se focalise cette fois sur le contenu inédit de cette seconde prise main.
Pour cette nouvelle preview, j'ai pu donc découvrir une partie du monde ouvert de Star Wars Outlaws afin d'avoir un bon aperçu de ce que réserve l'expérience finale le 30 août sur PC, PS5 et Xbox Series. Entre exploration, décisions, infiltration et action, voilà ce que j'ai retenu du prochain jeu d'Ubisoft et Massive Entertainment après plus de quatre heures de jeu.
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Une aventure dans la peau d'une "vaurienne"
Pour ceux qui n'auraient pas eu le courage d'aller ma première preview, je vous rappelle que Star Wars Outlaws est un jeu d'action-aventure à la troisième personne en monde ouvert qui se déroule entre les Épisodes V et VI, alors que l'Empire est au sommet de sa puissance. Dans ce contexte de tensions, on incarne Kay Vess, une jeune "vaurienne" dans le genre de Han Solo qui cherche à recruter un équipage pour réaliser le plus grand casse de la galaxie et ainsi se débarrasser de ceux qui la poursuivent. On va donc voyager de planète en planète dans cet objectif, ce qui va mener notre héroïne a fait la rencontre de différents syndicats du crime au sein de la Bordure Extérieure, et ça a été l'une des premières bonnes découvertes de cette preview.
Tout au long de la session, j'ai eu droit à des quêtes principales dont la résolution allait souvent avoir un impact sur mes relations avec ces organisations criminelles. La plupart du temps, ce qui arrangeait l'une d'entre eux allait en défavoriser une autre, ce qui impacte la réputation de Kay Vess auprès d'eux. S'ils voient Kay d'un trop mauvais oeil, il ne sera plus possible d'accéder à leur base où se trouve souvent un marchand aux produits très intéressants, tandis que ceux qui la favorisent nous donnent des récompenses. Cependant, ce système de faction n'est pas un système d'allégeance et Kay ne va pas décider d'un camp à suivre tout au long de l'aventure. Au contraire, on aide ou trahit les syndicats en fonction de ses besoins et c'est bien ce qui fait tout le charme de l'aventure. Rien qu'en quatre heures j'ai pu apercevoir le potentiel de ce système et j'ai hâte de le voir en action dans le jeu final.
Des villes à l'atmosphère familière
Pour parler plus concrètement du monde ouvert, le coeur de ma session s'est déroulé sur Toshara, une planète inédite créée spécialement pour les besoins du jeu. Elle se divise en deux parties distinctes, entre la ville d'un côté et ses alentours sur lesquels on reviendra un peu plus tard. Au sein de la ville, ce qui frappe en premier c'est le travail réalisé par les équipes de Massive Entertainment pour rendre le tout vivant et crédible. Que ce soit sur les bâtiments, la lumière ou encore les aliens qui peuplent le lieu, tout a été fait pour rappelle l'atmosphère de la trilogie originale et jusque-là, c'est un pari réussi. C'est d'autant plus vrai pour les cantinas, ces bars malfamés qui profitent tous d'une ambiance à la fois mystérieuse, dangereuse, mais familière, exactement comme dans le premier film de la saga.
D'un point de vue du joueur, les villes servent à y trouver différentes activités comme des donneurs de quêtes, des marchands ou encore des mini-jeux. D'ailleurs, notez qu'on y retrouve le Sabac, le fameux jeu de cartes de l'univers Star Wars dans des règles simplifiées. Pour être honnête, j'y ai passé pas mal de temps car les parties sont très addictives. À côté de ça, on peut aussi parier sur des courses par exemple. Mais le plus fun dans tout ça, c'est qu'on peut souvent tricher, ce qui n'est pas étonnant dans un milieu rempli de criminels et de hors-la-loi. Pour le Sabac, Nix, l'animal de compagnie de Kay, peut aller regarder le jeu des autres pour nous dévoiler leur main. De quoi renforcer encore plus le côté Han Solo de l'aventure.
Dans Star Wars Outlaws, on ne retrouve pas vraiment une dimension RPG comme dans les récents Assassin's Creed. À la place de statistiques dans tous les sens, l'équipement permet de profiter d'effets concrets comme améliorer sa discrétion ou les dégâts de son blaster par exemple. En réalité, il s'agit plutôt d'une façon d'adapter les caractéristiques de Kay en fonction de son style de jeu.
Un monde ouvert si grand que ça ?
La question à un million de dollars à propos de Star Wars Outlaws, c'est bien son monde ouvert. Récemment, on se souvient que ses développeurs avaient déclaré que les planètes d’Outlaws faisaient deux à trois fois la taille d’une zone d’Assassin's Creed Odyssey et qu’il est possible de les traverser en 5 minutes non-stop en speeder. Mais bon, concrètement, qu'est-ce que ça donne manette en main ? Comme dit précédemment, notre session s'est beaucoup déroulée sur Toshara que l'on a pu explorer librement grâce à la moto speeder de Kay. D'ailleurs, notez que les sensations du véhicule sont très bonnes, en particulier les dérapages qui sont particulièrement réussis.
À travers cet environnement inspiré de la savane, j'ai pu me rendre à un avant-poste éloigné de la ville. En cours de chemin, on retrouve différentes activités comme des courses, des camps de bandits ou encore des caches de trésors qui sont repérés par Nix. Du contenu pour ponctuer le monde ouvert donc, mais qui ne surcharge quand même pas la carte d'icônes. Pour autant, on a tout de même des espaces vides par moment, histoire de rendre ces environnements naturels plus crédibles. Mais alors, est-ce que le monde ouvert de Star Wars Outlaws est si grand que ça ? D'après ma session de jeu, je ne me suis pas senti restreint sur la planète Toshara, avec une vraie sensation d'aventure et d'exploration à travers ces grands paysages panoramiques.
Mais à l'inverse, j'ai été surpris avec Kijimi, autre lieu que l'on a pu découvrir. À la surface de cette planète de glace, seule la ville était accessible et il ne semblait pas y avoir d'environnements à explorer comme sur Toshara. Autant dire que la visite de la planète état plus rapide. Alors était-ce une restriction liée à la version prévue pour la preview ? C'est possible. En attendant, il est clair que la question de la taille du monde ouvert sera un point central au moment de la sortie du jeu le 30 août prochain.
Après cette seconde prise en main, Outlaws nous a encore plus convaincu qu’il avait de quoi proposer une grande aventure Star Wars. Avec son malin système de factions, on a vraiment le sentiment d'être dans la peau d'un vaurien à la Han Solo qui se sert des syndicats du crime dans son intérêt. Et puis, la sensation d'aventure se ressent également à travers les vastes étendues des planètes que l'on parcourt agréablement grâce au speeder. Désormais, il ne reste plus qu'à savoir si le monde ouvert est aussi grand qu'il en a l'air et si l'histoire du jeu final a de quoi tenir les joueurs en haleine. Réponse le 30 août !