Nous sommes en novembre 2010. Après s'être cherchée, la licence Need for Speed décide de revenir à ses bases, et nous délivre l'épisode Hot Pursuit, sous la direction de Criterion. Dix ans plus tard, Need for Speed : Hot Pursuit est de retour, grâce à un passage par la case remaster, opéré en partenariat avec Stellar Entertainment, déjà présent sur Burnout : Paradise Remastered. Mais que peut-on attendre du titre, une décennie après ? C'est ce que nous allons voir, puisque nous avons pu mettre les mains sur le titre grâce à une session preview, organisée à distance par les développeurs et EA.
Gameplay : Présentation d'une course de type Duel
La session preview comprenait une présentation du titre par les développeurs, un temps d'échange, puis la mise à disposition d'une démo sur PC à partir d'Origin.
Un plaisir de jeu conservé
Need for Speed : Hot Pursuit est un remaster, c'est-à-dire que les joueurs doivent s'attendre au même contenu que dans l'opus original, DLC compris, avec quelques améliorations. Il ne dispose pas de nouveaux chemins, de nouveaux véhicules, de nouvelles courses ou de nouveaux gadgets, tout est strictement identique. On retrouvera donc cette double campagne, dans laquelle les joueurs passeront du côté des fuyards et des forces de l'ordre, et on alternera donc entre les différents types de courses, à savoir : les aperçus, les poursuites infernales, les courses, les interceptions, les contre-la-montre, les interventions rapides, les duels et les traques. Le tout reste toujours aussi dynamique et incertain, notamment grâce à la présence des herses, IEM, barrages, turbos, hélicoptères et brouilleurs, ce qui rassure grandement. Cependant, notez que la présence des DLC offrira 6h de jeu supplémentaire, et au moins 30 challenges inédits à compléter.
Gameplay : Découvrez une poursuite infernale du côté des fuyards
Une modernisation et des améliorations pertinentes
Cependant, Criterion et Stellar ont, à notre sens, bien ciblé ce qu'il fallait retoucher pour que l'expérience soit aussi plaisante en 2020 qu'elle l'était en 2010. Tout d'abord, on constate un beau travail de lissage technique. Les textures sont propres, les voitures sont encore plus agréables à regarder, et les éclairages rendent clairement honneur au titre. De plus, recodé à partir du moteur original, Need for Speed : Hot Pursuit Remaster tourne extrêmement bien, même sur des configurations modestes, ce qui permet de retrouver d'excellentes sensations. On reste constamment à 60 fps, et les développeurs nous promettent sur consoles et PC un mode 1080p/60fps ou 4K/30, en sachant que la version Switch, que nous n'avons pas pu essayer non plus, devrait proposer une expérience en 1080p/30fps. Également, le mode photo a été mis à jour en proposant un peu plus d'options, tandis que certains raccourcis bénéficient de marqueurs visuels plus pertinents.
Les développeurs ne sont pas arrêtés là, puisqu'ils ajoutent également d'autres petites options qui devraient faire plaisir aux fans du titre. Ainsi, la personnalisation a été repensée pour fournir plus d'options, notamment au niveau de la palette de couleurs disponibles. La navigation dans les menus a été incontestablement fluidifiée, tandis que diverses améliorations de la qualité de vie sont prévues. Mais ce qui devrait permettre au titre de s'insérer au milieu des productions actuelles, c'est l'apparition du cross-plateformes. À partir du système Autolog, qui a lui aussi dû être retravaillé, les joueurs pourront affronter leurs amis, peu importe le système utilisé pour jouer. Un ajout loin d'être secondaire, Need for Speed : Hot Pursuit Remastered mettant constamment en avant les temps réalisés par les contacts. Du côté du multijoueur, il sera toujours possible de mettre en place des lobby, et d'affronter ses rivaux sur l'ensemble des modes proposés en jeu.
Des défauts qui restent à la marge
Cependant, Need for Speed : Hot Pursuit reste un remaster, et certains problèmes sont légèrement venus émailler le tableau. Tout d'abord, la version preview sur laquelle nous avons pu jouer environ 10 heures, souffrait encore de nombreux crashs et bugs visuels, notamment au niveau de la skybox. La plupart de ces problèmes venaient essentiellement d'un conflit de "zonage" lié à la version et ont été supprimés via une petite manipulation. Ils ne devraient pas être présents sur la version finale, mais il nous fallait toutefois les signaler. Également, l'IA nous renvoie 10 ans en arrière, avec ce qu'on pourrait appeler le syndrome Mario Kart. En effet, en queue de peloton, on a constaté que les adversaires avaient tendance à ralentir, tandis que lorsqu'on est en tête, tout le monde revenait très rapidement. Le but est évidemment de proposer des courses nerveuses dans lesquelles les adversaires sont relativement groupés, mais, de nos jours, le procédé saute aux yeux. De même, la structure globale du titre est désormais un peu datée, mais rien de réellement problématique pour l'expérience.
Gameplay : Comment échapper seul à la Police
{{apercu_bilan_resume|texte="Proposer à un nouveau public l'ADN de Need for Speed". Tels ont été les mots de Matt Webster, Vice-Président de Criterion avant de nous laisser approcher le titre. Après plusieurs heures sur le titre, force est de constater que Need for Speed : Hot Pursuit tend à tenir ses promesses, même si la prise de risque est minimale. La prise en main est toujours aussi bonne, l'intensité des courses est intacte, et les différents modes présents permettent de varier les plaisirs. Criterion et Stellar Entertainment semblent avoir correctement identifié les améliorations possibles, et tout semble en place pour que, en 2020 comme en 2010, Need for Speed : Hot Pursuit reste parmi les meilleurs opus de la licence}} {{jv:apercu_bilan_auteur|note=4}}